Lilith

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Créature Lilith (en hébreu : Modèle:Langue) est un démon féminin de la tradition juive. Elle est à l'origine une divinité mésopotamienne. Dans les légendes juives qui se répandent au Moyen Âge, Lilith est présentée selon l’alphabet de Ben Sira comme la première femme d'Adam, avant Ève.

Étymologie et origine

Fichier:Relieve Reina de la Noche (ca. 1800 a.C).jpg
La Plaque Burney (période paléo-babylonienne), parfois considérée comme une représentation de Lilith (British Museum, Londres)<ref name=ABD/>.

Une étymologie populaire relie le nom de Lilith à la racine hébraïque laylâ « nuit ». Cette mauvaise étymologie en fait un démon de la nuit. Lilith est en fait la forme hébraïque de l'akkadien lilītu, féminin de lilû. Il dérive du sumérien líl qui signifie vent. C'est à l'origine une déesse mésopotamienne liée au vent et à la tempête<ref name=DDD>Modèle:Harvsp</ref>.

Selon Samuel Noah Kramer, Lilith apparaîtrait au Modèle:Lien millénaire av JC sous la forme lillake dans le poème sumérien Gilgamesh aux Enfers<ref>Traduit par Samuel Noah Kramer ; voir Oriental Studies [1963] et L'histoire commence à Sumer, Modèle:P. et suivantes</ref>. La seconde partie de ce poème, traduite en assyrien, a été ajoutée en appendice à l'Épopée de Gilgamesh (tablette XII). Au début du récit sumérien, un démon ki-sikil líl-lá-ke4 s'installe dans le tronc de l'arbre huluppu planté sur le bord de l'Euphrate puis transplanté à Uruk dans le jardin sacré de la déesse Inanna. Le héros Gilgamesh parvient à l'effrayer et le démon s'enfuit dans le désert, lieu du séjour habituel des démons. Il est possible que ce soit la première mention de Lilith même si cette identification est contestée<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:P.</ref>,<ref name=ABD/>.

Dans les sources akkadiennes, les démons Lilū, Lilītu et (w)ardat-lilī dominent les vents. Les démons femelles Lilītu et (w)ardat-lilī cherchent à séduire les hommes. Lilītu n'a pas de mari et ne peut avoir d'enfant. Elle cherche à entrer dans la maison d'un homme par la fenêtre. Elle peut s'enfuir à travers les fenêtres ou s'envoler comme un oiseau. À partir de l'époque médio-babylonienne, Lilith est assimilée à Lamashtu. Elle représente un danger pour les femmes qui accouchent et pour les nouveau-nés. Pour se protéger de Lilith, on doit recourir à l'invocation d'autres démons, notamment le roi des lilû, Pazuzu<ref name=ABD>Modèle:Harvsp</ref>.

La figure de Lilith

Dans la Bible

Le mot Modèle:Citation est un hapax dans la Bible hébraïque. La seule référence à Lilith figure dans le livre d'Isaïe (34.14)<ref>Modèle:RInt Bible ; Modèle:Réf Bible ; Modèle:Bible Sefarim</ref>. Dans cette prophétie sur la fin du royaume d'Édom, le territoire d'Édom est décrit comme une terre désolée. Il est habité par des bêtes sauvages et par Lilith. La signification de Lilith dans ce passage n'est pas claire. Les premières traductions grecques de la Bible l'ont rendu de différentes manières. La Septante le rend par onocentaure (créature mi-homme mi-âne). Cette lecture peut renvoyer à la figure de Lamashtu qui peut être représentée assise sur un âne. Aquila transcrit simplement Lilith et Symmaque utilise le nom Lamia qui est un démon de la mythologie grecque<ref name=DDD/>.

Les traductions françaises modernes optent généralement pour le nom propre Lilith (ou encore Lilit avec ou sans article défini, au singulier ou au pluriel). Dans des traductions plus anciennes, le mot hébreu (ou grec) est rendu par des termes se référant à des créatures mythologiques, démoniaques ou monstrueuses, effrayantes ou encore à des animaux nocturnes à cause de la mauvaise étymologie qui fait dériver Lilith de la racine hébraïque signifiant « nuit » (lamia, sirène, monstre de la nuit, créature de la nuit, spectre de la nuit, chat-huant, hibou, chouette<ref name="Descamps"/>, etc.). On peut ainsi trouver :

Dans le Psaume 91, alors que l'original hébraïque ne mentionne pas Lilith, certaines traductions substituent le terme « Lilith » à la « terreur de la nuit » : « Tu ne craindras ni Lilith, ni la flèche qui vole de jour »<ref name="Descamps">Modèle:Article</ref>.

Dans le Talmud

Lilith apparaît quatre fois dans le Talmud. Elle est décrite comme un démon féminin aux cheveux longs et pourvu d'ailes (Talmud de Babylone Eruvin 100a, Nidda 24b). Sa figure de succube est mise en avant. Le tanna du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle rabbi Hanina ben Dossa met en garde les hommes dormant seuls dans une maison de crainte que Lilith ne s'approche d'eux (Shabbat 151b). Elle est la fille d'Ahriman, l'adversaire d'Ormuzd dans la religion zoroastrienne (Baba Batra 73a). Dans le Talmud, Lilith est une créature qui s'attaque à tous les humains, pas spécifiquement aux enfants<ref>Modèle:Article</ref>.

L'alphabet de Ben Sira

Fichier:Medieval amulet to protect mother and child. Wellcome M0008070.jpg
Sefer Raziel. Dans la vignette de gauche, représentation des anges Sanoï, Sansenoï et Samangelof avec leur nom. Au-dessus figure la phrase « Adam et Ève. Lilith dehors ».

Le récit qui a forgé la vision la plus répandue de Lilith se trouve dans un ouvrage appelé l'Alphabet de Ben Sira. Ce texte est un pseudépigraphe attribué au sage Ben Sira, l'auteur du Siracide ou Ecclésiastique (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle). L'Alphabet de Ben Sira est quant à lui une composition médiévale, rédigée en Perse vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lilith y est présentée comme la première femme d'Adam. Comme elle ne s'entend pas avec Adam, elle s'enfuit dans la mer Rouge, dans les eaux qui engloutiront les Égyptiens pendant l'Exode. Dieu envoie après elle trois anges pour la ramener, Sanoï, Sansenoï et Samangelof. Elle refuse de revenir et les anges menacent de la tuer. Elle fait alors le serment de ne pas s'en prendre aux enfants nouveau-nés dès lors qu'elle voit les anges ou leur nom. Le statut de Lilith comme première femme d'Adam vient en explication du double récit de la création dans le livre de la Genèse (Gn 1.27 et Gn 2.22). La création de Lilith correspondrait ainsi au premier récit alors que le second concernerait Ève<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Dans la Kabbale

À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, de nouveaux détails tirés de la littérature kabbalistique enrichissent le mythe de Lilith. Reprenant le récit biblique de la création, Lilith aurait été façonnée avec de la terre en même temps qu'Adam, mais avec de la terre impure, ce qui explique son caractère démoniaque (Yalqut Reuveni sur Genèse 2.21). Dans d'autres récits, sa naissance est associée à celle de Samaël. Selon le Zohar, elle émerge spontanément en même temps que Samaël. Les deux sont liés au caractère sévère de la justice divine (la sephira Gevura selon la terminologie kabbalistique). La manifestation de cet attribut de la rigueur présente en effet une analogie avec le mal (Zohar I 148a, Sitre Torah).

Dans une autre tradition, Lilith et Samaël sont en fait un seul être androgyne, à l'image de Dieu. Ils sont apparus de dessous le Trône Divin<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ils représentent d'une certaine manière l'Eve et l'Adam primordiaux mais sous la forme déchue ou terrestre.

Pour la punir, Dieu la condamne à voir tous ses enfants mourir à la naissance. Désespérée, elle décide de se suicider. Les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des Hommes (jusqu’à la circoncision, au huitième jour pour les garçons, et jusqu’au vingtième jour pour les filles). Elle rencontre ensuite le démon Samaël, l’épouse et s’installe avec lui dans la vallée de Jehanum, où il prend le nom d’Adam-Bélial.

Pour se venger, Lilith devient le serpent qui provoque la Chute d’Ève, et incite Caïn à tuer Abel. Comme ses enfants s’entretuent, Adam refuse d'avoir des relations sexuelles avec Ève, ce qui permet à Lilith d’enfanter des nuées de démons (avec le sperme d’Adam qui tombe à terre) pendant cent trente ans<ref name="Descamps" />.

Plus tard, dans le Livnat ha Sappir, Joseph Angelino identifie Lilith à la reine de Saba, dans son rôle de tentatrice ; toujours selon ce livre, l’une des deux prostituées qui se disputent un enfant devant Salomon serait également Lilith<ref>La Bible ne nomme aucune des deux protagonistes</ref>.

Dans la démonologie des Midrachim et du Zohar (Le Livre des splendeurs), il y a deux Lilith, la petite et la grande :

  • la « grande » est l’épouse de Samaël ; c’est la femme de la dépravation. Les Geonim expliquent qu’elle contrôle Modèle:Unité, ce qui correspond à la valeur numérique de son nom. Pour avoir, malgré tout, sauvé quelques enfants (dont le fils du roi Nabuchodonosor), elle est autorisée à remonter sur Terre à l’approche du crépuscule ;
  • la « petite » est l’épouse d’Asmodée, prince des Enfers où Lilith règne en toute majesté, avec les trois autres reines des démons : Modèle:Lien, Modèle:Lien et Nahemah et toutes leurs cohortes qui donnent naissance à des enfants par légions.

Yehouda Bar Rabbi relate, dans sa Genèse Rabba : Modèle:Citation (Genèse Rabba 18:4). Puis : Modèle:Citation (Genèse Rabba 22:7→30).

Magie apotropaïque contre Lilith

Au fil du temps et dans différentes cultures, divers moyens magiques ont été utilisés pour repousser Lilith.

Les bols d'incantations

Fichier:Incantation bowl demon Met L1999.83.3.jpg
Coupe d'incantation de Nippur avec inscription en araméen (Metropolitan Museum of Art, New York).

Lors des fouilles réalisées par l'université de Pennsylvanie dans la ville de Nippur en Babylonie, des dizaines de bols d'incantations ont été découverts. Ces bols sont inscrits de textes magiques en araméen visant à assurer la protection des maisons contre des démons. Ils sont datés du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle environ, c'est-à-dire postérieurs d'une centaine d'années au Talmud de Babylone. Certains de ces textes sont dirigés contre Lilith et les Liliths. La région comptait alors une importante communauté juive mais aussi mandéenne. Ils confirment la crainte, déjà exprimée dans le Talmud, qu'inspire Lilith et sa nature démoniaque. Si elle s'attache à un humain, un guet (acte de divorce) peut être nécessaire pour la faire partir. Le sage du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle Yehoshoua ben Perahya est également invoqué pour repousser Lilith<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Krasmesser alsacien

Moins une amulette qu'un objet rituel de protection, le Krasmesser (ou Kreismesser, couteau à cercle, en fait un couteau courbe et à bout arrondi mais peut aussi vouloir dire « couteau d’accouchement », le verbe kreissen signifiant accoucher en allemand et le mot « kreiss » se traduisant par circulaire) était largement utilisé par les Juifs vivant en Alsace, en Suisse et en Allemagne du Sud entre le {{#switch: XX

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}}. Le Krasmesser était utilisé par une sage-femme ou par le mari de la femme enceinte pour tracer un cercle magique autour d’elle afin de la protéger de Lilith et du mauvais œil, qui etaient considérés comme les plus grands dangers pour les enfants et les femmes enceintes<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le rabbin Naphtali Hirsch ben Elieser Treves a décrit cette coutume dès 1560, et les références ultérieures à un couteau ou à une épée près du lit d'accouchement par Paul Christian Kirchner et Johann Christian Georg Bodenschatz indiquent sa persistance. Une publication sur les coutumes de naissance du musée juif de Suisse comprend des récits oraux enregistrés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Bade-Wurtemberg, qui font également référence à des mouvements circulaires avec un couteau afin de protéger une femme en train d'accoucher<ref name=":0" />.

Lilith et le féminisme

À l'époque contemporaine, la figure de Lilith rebelle à l'autorité d'Adam et sa création simultanée à celle de l'homme ont inspiré les mouvements féministes. Dans les années 1970, certaines militantes du groupe « Choisir la cause des femmes » ont repris Lilith et son image comme porte-flambeau de leur lutte. En effet, contrairement à Ève, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir d’une côte d’Adam afin qu’elle lui soit dépendante et donc soumise, Lilith aurait été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son « égale ». Ce qui placerait la femme dans un statut, non plus de subordination, mais de parité-égalité face à l’homme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lilith dans les arts

Modèle:Anecdotes

Fichier:Lilith (John Collier painting).jpg
Lilith (1892), par John Collier.

On peut recenser de très nombreuses héroïnes maléfiques qui, au moins dans une de leurs facettes, reprennent une facette de Lilith (sexualité débridée, détournée de la procréation, sexualité illicite, morbidité liée à la sexualité, femme libre, égale de l’homme), et dont le nom est fait sur le modèle du redoublement de deux Modèle:Citation : Lily, Lila, Lilas, Liliane, etc.

Lilith en littérature

En bande dessinée

  • Dans la série Gothic de Rodolphe, Philippe Marcelé et Marie-Paule Alluard (1998 – 2006), Lilith essaie en vain de reconquérir Samaël, réincarné sous les traits d'un artiste londonien, John Lodge.
  • Dans un arc du manga Bastard!! (commencé en 1988), Yoko, le personnage féminin principal, prend le nom de Lilith lorsqu'elle se retrouve auprès de Belzébuth.
  • Dans la série 666 (1993 – 2000), Lilith est la fille du Diable.
  • Dans Evangelion, manga japonais, Lilith est représentée au central Dogma (centre de la Lune Noire) ; elle est crucifiée attendant la fin du projet du plan de complémentarité de l'homme (The End Of Evangelion et Death and Rebirth). Créé en 1994, ce manga est adapté en anime en 1995 et au cinéma en 1997, sous le titre Neon Genesis Evangelion: Death and Rebirth.
  • Lilith est une fée démoniaque prisonnière d'un miroir dans le mangas Rosario + Vampire (créé en 2004 et adapté en anime en 2008).
  • Déesse démoniaque possédant Idamaria dans le manga Defense Devil (20092011).
  • Lilith est un personnage de Rachel Rising, comics d'horreur de Terry Moore (2011 – 2016).
  • Lillith est évoquée par Riad le héros de L’Arabe du Futur 5 (ed. Allary Éditions 2020). Sur trois planches, elle est dessinée sous les traits de Anaïck, l’amour fantasmée par l'adolescent qui deviendra le dessinateur Riad Sattouf. Le jeune Riad en fait le symbole du rejet par les religions de la liberté intellectuelle et sexuelle des femmes.

Dans la musique

Albums

Chansons

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  • Lilith, chanson de Bad Biche, chanteuse néo-soul qui explore des imaginaires empreints de magie et de sensualité (2022)

Autres

Au cinéma

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À la télévision

  • Supernatural : Lilith apparaît dans le début de la saison 3 sous la forme d'une petite fille innocente. Elle est le démon qui ouvrira 66 sceaux, parmi les 600, permettant à Lucifer de sortir de sa prison où Dieu l'avait enfermé.
  • En juin 2012, dans l'épisode 2 de la saison 5 de la série True Blood, on parle de la première bible où Lilith serait la maîtresse de tous les « vampires » sur terre bien avant Adam et Ève. Lilith apparaît également sous forme physique dans l'épisode 2 de la saison 6.
  • Neon Genesis Evangelion : Lilith est une entité récurrente, souvent nommée pendant toute la série et les films qui en découlent.
  • Shadowhunters : Lilith est présente dans la saison 3 de la série comme une des antagonistes.
  • The Path : Un personnage important et à la personnalité très trouble porte ce nom dans la troisième saison.
  • Les Nouvelles Aventures de Sabrina : Dans la série, Lilith est l'un des personnages principaux et est incarnée par l'actrice écossaise Michelle Gomez. Elle est la première femme d'Adam. Elle fait la rencontre de Lucifer, l'un des noms de Satan, après son bannissement. Elle devient sa compagne et prend le visage et le surnom de Madam Satan. C'est également une sorcière. Elle est envoyée sur terre, où elle prend l'identité de Mary Wardwel pour pousser Sabrina à rejoindre la religion de Satan.
  • En 2020, Lilith apparaît dans la saison 5 de Lucifer (épisode 4 : « Ça ne finit jamais bien pour les poulets »), elle est nommée plusieurs fois dans les saisons précédentes.
  • En 2021, dans la série The Chosen, Marie de Magdala apparaît d'abord comme une prostituée surnommée Lilith.

Art contemporain

Dans les jeux vidéo

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Autre

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Bibliographie

Ouvrages

  • Lilith, Reine des Sorcières: pratiques et dévotions dans la wicca occidentale, Olivier Michaud, éd Danae, 2018
  • Avant les Dieux, la Mère universelle, Françoise Gange, éd. Alphée, 2008.
  • Pascale Auraix-Jonchière, Lilith, avatars et métamorphoses d’un mythe entre romantisme et décadence, Presses universitaires Blaise Pascal, Paris, 2002. Collection Cahiers romantiques, Modèle:ISBN.
  • Jacques Bril, Lilith ou la mère obscure, Le Bouscat : L’Esprit du Temps, 1998.
  • Michel Camus, Hymne à Lilith, Paris, Lettres vives, 2000.
  • J. de Gravelaine, Le Retour de Lilith, Paris, L’Espace bleu, 1985.
  • Le Mal au féminin, Réflexions théologiques à partir du féminisme, Paris, L’Harmattan, 1999.
  • Lilith, la Lune noire, dossier agencé par Daniel Giraud, Montpeyroux, Les Gouttelettes de Rosée, 2000, Modèle:ISBN.
  • Michèle Bitton, Mythe juif de Lilith : de la féminité démoniaque au féminisme, S.l. s.n., 1988.
  • Michèle Bitton, Lilith, l'épouse de Satan, Larousse, coll. Dieux Mythes Et Héros, 2010<ref>Modèle:Article</ref>.
  • Alexandra Destais, Le retour de Lilith au paradis.

Articles

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail