Mison

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Modèle:Infobox Commune de France

Mison est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Mison est Misonnais<ref name="habitants"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Mison et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé en hauteur, à Modèle:Unité, au pied de la colline où se trouvait le château médiéval. Le village des Armands est situé sur la route nationale 75, à Modèle:Unité d’altitude environ. Les communes limitrophes sont Laragne-Montéglin, Upaix, Le Poët, Sisteron et Val Buëch-Méouge<ref name="IGN"/>.

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Baronnies

Géologie

Modèle:Article connexe Le territoire se situe en limite est des Baronnies, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur (dénommées Terres noires<ref name=Mison_geol>Maurice Gidon, Mison.</ref>) et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin)<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne.</ref>.

L'emplacement entre deux vallées entraine la présence de conglomérats quaternaires (formation sédimentaire)<ref name=Mison_geol/>.

La nappe de Digne s'étend plus à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, le glacier de la Durance connaît une grande extension. Le glacier rissien recouvre entièrement la commune, à l’exception de la colline où le village actuel est installé, et la ligne de collines allant du Vabre au Langueirard. Le glacier de Würm est moins étendu et s’arrête approximativement à la frontière entre Mison avec Le Poët<ref name="jorda33"/>.

Relief

Le territoire de la commune est vallonné. À l’ouest, la vallée du Buëch est marquée par un fort dénivelé (environ Modèle:Unité entre la vallée du Buëch et les collines au nord du village). Plus au sud, la terrasse située entre Durance et Buëch s’établit à Modèle:Unité environ<ref name="IGN"/>.

Les principales collines sont les Romeyères à l’ouest de la commune, en bordure du Buëch (point culminant à Modèle:Unité), et le Langueirard, au nord, dont les sommets dépassent les Modèle:Unité et qui atteint Modèle:Unité<ref name="IGN"/>.

Hydrographie

Fichier:Lac de Mison (France).jpg
Le lac de Mison en hiver, avec la Barre des Écrins en fond.

Le Buëch borde la commune en limite ouest. Les collines sont drainées par des cours d’eau intermittents<ref name="IGN"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le lac collinaire de Mison s’est formé en limite nord, à Modèle:Unité d'altitude.

La commune est traversée par une importante voie d’eau artificielle, le canal de Sisteron, franchi par cinq ponts dans la commune. Sur une partie de son cours, il double le canal de Ventavon, canal d’irrigation plus ancien<ref name="IGN"/>.

Transports

Le village est sur l'ex-route nationale 75, aujourd'hui Modèle:Nobr.

L’échangeur Sisteron-Nord de l’autoroute A51 est situé à proximité<ref name="IGN"/>.

Principaux hameaux

Les « quartiers » de la commune sont<ref>Le Misonnais, bulletin d'information de Mison, 2008/16, Modèle:P.</ref> :

  • le Village
  • les Œufs
  • les Armands
  • la Maure
  • les Girolles
  • les Mazans
  • les Menens
  • le Niac

Climat

Modèle:Article détaillé

La station météo la plus proche de Mison est située à Sisteron<ref name="climatheque"/>.

Modèle:Centrer

Faune

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Sisteron auquel appartient Mison est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Mison est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée du Buëch et à proximité du canal EDF) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Mison est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations<ref name="ppr"/>. Ces transports sont principalement à destination des usines Seveso de Sisteron et Saint-Auban<ref name="ddrm74"/> :
  • le deuxième risque technologique est celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, c’est toute la vallée de la Durance qui serait menacée par l’onde de submersion<ref name="ddrm88"/> qui refluerait également dans la vallée du Buëch<ref name="dreal"/>. En cas de rupture du barrage de Saint-Sauveur, c’est la vallée du Buëch qui serait menacée.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations, coulées de boue et glissements de terrain en 1994 et 1993<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Mison est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,1 %), cultures permanentes (29 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (castri Misoni), est interprété de différentes manières<ref name="rostaing"/>,<ref name="TGF"/> :

  • soit comme tiré de la racine *Mis- à valeur oronymique (désignant une montagne) selon Rostaing ;
  • soit comme dérivé d’un nom propre germanique, Meyzo, selon Nègre.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des fondations de murs circulaires protohistoriques ont été découverts par prospection aérienne au début des années 1980<ref name="gallia533"/>.

Dans l’Antiquité, le territoire de Mison fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance, et recouvre une partie du massif des Monges. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, qui contrôlaient les communications entre les Alpes et la vallée du Rhône. Les Sogiontiques, eux, installés à Sisteron et ses environs, contrôlaient les débouchés des vallées du Buëch et de la Durance. Après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province de Narbonnaise. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. De la période de présence romaine datent quelques vestiges, aux Armands<ref name="gallia533"/>.

Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 988<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

Un château est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur un site dominant le confluent de la Méouge et du Buëch<ref name="histoire-mairie"/>. La baronnie de Mison passe des vicomtes de Gap aux comtes de Provence en 1263<ref name="AHP"/> qui reconstruisent le château fin Modèle:S mini--début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="histoire-mairie"/>. En 1300, une petite communauté juive était établie à Mison<ref name="baratier-demo70"/>. Modèle:Refnec

Époque moderne

La baronnie est érigée en marquisat pour Charles d’Armand en 1694<ref name="AHP"/> ; à l’époque le château est abandonné<ref name="histoire-mairie"/>. Une foire se tenait à Mison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP-c122"/>.

Époque contemporaine

Fichier:Carcasse du dirigeable L 45 tombé à Mison en 1917.jpg
La chute du Zeppelin allemand L-45 en 1917 sur la commune de Mison, vue par l'hebdomadaire Le Miroir.

Au début de la Révolution, Mison est chef-lieu de canton pendant quelques années<ref name="Cassini"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : seize habitants de Mison sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref name="joannet"/>.

La commune connait un important exode rural à partir des années 1850. La région est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : épidémies de choléra au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis guerres mondiales au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La commune perd ainsi plus de la moitié de sa population, passant de Modèle:Nombre en 1836 à Modèle:Nombre en 1968.

Comme de nombreuses communes du département, Mison se soucie de donner une instruction primaire à ses enfants bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles, aux Armands et à la Silve<ref name="labadie9"/>. Les écoles sont aussi ouvertes aux filles (la loi Falloux obligeait les communes de plus de Modèle:Nombre à enseigner aux filles)<ref name="labadie16"/> : Mison est même la seule commune rurale du département avec Jausiers à ouvrir deux écoles aux filles avant les lois Ferry<ref name="labadie18"/>.

Le matin du Modèle:Date-, le Zeppelin L-45 allemand s’égare, emporté par le vent, et se pose sur les rives du Buëch. L’équipage incendie le dirigeable de Modèle:Unité de long ; le génie de l’armée française récupère les douze tonnes d’aluminium de la carcasse, et quelques moteurs<ref name="zeppelin"/>,<ref name="misonnais2010"/>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. La ville voisine de Sisteron est bombardée par les Alliés dans le cadre du débarquement de Provence. Elle et Digne sont libérées le 19.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Mison. Elle produisait un vin destiné à l’autoconsommation, mais surtout au marché de la ville voisine de Sisteron. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Le canal d'irrigation de Ventavon, qui traverse la commune, était initialement alimenté par une prise d'eau sur la Durance. Depuis les travaux d'aménagement de la Durance de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'eau est fournie par une station de pompage construite par EDF<ref name="canal"/>.

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de quinze membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et le maire sortant Robert-Henri Gay a été réélu conseiller municipal avec le septième total de Modèle:Nombre, soit 84,62 % des suffrages exprimés. La participation a été de 79,37 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>. La liste conduite par Robert Gay est réélue en 2014, sans opposant, au premier tour avec 100 % des voix exprimées<ref name="maire 2014">Mison (04200) : Les résultats des élections municipales 2014, Le Figaro, consulté le 6 avril 2014.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Près de la chapelle construite à l’écart du cimetière, se trouve une stèle élevée en mémoire de l’ancien maire Jean Andrieu (1925-1985).

Intercommunalité

Mison a fait partie, de 2006 à 2016, de la communauté de communes du Sisteronais. Depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.

Instances judiciaires et administratives

Mison est une des quinze communes du canton de Sisteron, qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Mison fait partie du canton de Sisteron depuis 1801, après avoir fait partie du canton de Mison de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Mison fait partie de la juridiction d’instance et prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Mison en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 7,05 % 0,66 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,02 % 1,94 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 32,75 % 4,07 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 8,85 % 1,21 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Mison, après le lent mouvement de croissance allant jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1831 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de perte de population de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport à son maximum historique<ref name="vidal"/>. Le mouvement de perte se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population est repassée au-dessus du seuil du millier d’habitants.

Enseignement

École de Mison
École de Mison.

La commune dispose d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

L'hôpital le plus proche est celui de Sisteron dépendant du centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud dont le siège est à Gap<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Mison au 11 111e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Population active

En 2009, la population active s’élevait à 495 personnes, dont 48 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (49 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (71 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 39 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 20 emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l'enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 26 en 2010. Il était de 29 en 2000<ref name="otex"/>, de 52 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont principalement spécialisés dans les cultures permanentes (arboriculture) pour 18 exploitations, les grandes cultures (4 exploitations) et la polyculture (les 4 restantes)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a légèrement baissé, de Modèle:Nombre à Modèle:Unité<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU est depuis quasi stable, avec une légère augmentation lors de la dernière décennie, à Modèle:Unité<ref name="otex"/>.

Les agriculteurs de la commune de Mison n’ont droit à aucun label appellation d'origine contrôlée (AOC), mais peuvent bénéficier de dix-huit labels indication géographique protégée (IGP) dont quinze concernent les vins alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée mousseux ou primeur blanc, rouge et rosé, les trois restants étant le miel de Provence, l’agneau de Sisteron, et les pommes des Alpes de Haute-Durance<ref>Modèle:Lien web</ref>. La principale utilisée est bien entendu l’IGP Pommes des Alpes de Haute-Durance, aucun éleveur ovin n’étant installé à Mison, et les quinze labels concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) et VDP de Méditerranée) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Un arboriculteur de Mison pratique l’arboriculture raisonnée<ref>Le Misonnais, bulletin d'information de Mison, 2010/19, Modèle:P.</ref>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 35 établissements, employant 55 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Les abattoirs de Sisteron fournissent les matières premières à deux entreprises de la commune, Alpes Cuir (10 salariés)<ref name="alpescuir-cci"/> et le Comptoir sisteronais des peaux<ref name="csp-cci"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 52 établissements (avec 40 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 23 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Les capacités d'hébergement de la commune consistent en des meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 107, elles représentent 18 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 12 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Une médiathèque est ouverte en Modèle:Date-<ref>Le Misonnais, bulletin d'information de Mison, 2008/16, Modèle:P.10</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Entrée Mison Les Armands.jpg
Panneau indicateur du village.
Fichier:Chapelle saint Roch de Mison.jpg
Façade de l'église saint Roch, dans le village de Mison.

Au village, une maison dont la façade est percée de fenêtres cintrées a été construite en 1780<ref name="collier369"/>. Un ancien relais de poste est situé au hameau des Armands, sur la route nationale<ref name="collier424"/>.

Sur la butte qui domine le village se trouvent les ruines du château fort (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; sa courtine extérieure est partiellement construite en galets<ref name="collier33"/>. Ayant appartenu aux comtes de Provence, il est aujourd'hui propriété de la commune. Sa restauration, entamée par l’association Alpes de Lumière, dure de 2005 à 2013<ref name="dauphine11-09"/>.

La reconstruction de l’église du village, Notre-Dame-de-la-Baume, est achevée en 1602. La nef est voûtée en berceau et entièrement entourée par une tribune. Le clocher-mur est situé au-dessus du chœur<ref name="collier210"/>,<ref name="misonnais18"/>. Le tableau représentant la Sainte Famille date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (classé monument historique au titre objet<ref name="palissy"/>. Parmi le mobilier, on trouve encore une chaire en noyer du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="misonnais18"/>.

Trois bornes datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marquant la frontière entre seigneuries du Poët et de Mison subsistent sur la commune. Une se trouve au lieu-dit Paillade, une autre à Blâche Pauvre ; la dernière, déplacée après les travaux de l’A51, est au musée de Gap. Une copie se trouve au carrefour de la Modèle:Nobr et de la route des Grandes Blâches<ref name="misonnais200917"/>.

La date de première édification de la chapelle Saint-Roch est incertaine, bien que sa titulature indique la recherche d’une protection contre la peste. On peut la situer à la fin du Moyen Âge<ref name="archeo-provence"/>, ou fin Modèle:S mini--début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est pour cette raison donc située en dehors du village, sur le bord de la route<ref name="misonnais18"/>. Elle a été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

L’église Saint-Pierre se trouve au milieu du hameau de la Silve. Elle est construite en 1868-1874 (ou 1844, ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et mesure Modèle:Unité sur Modèle:Unité. Le clocher fait Modèle:Unité de haut<ref name="misonnais18"/>,<ref name="archeo-provence"/>.

Cinéma

Mison (scènes de la gare, aujourd'hui désaffectée) a été l'une des deux communes, avec Sisteron, dans lesquelles a été tourné le film La Maison des bories, réalisé par Jacques Doniol-Valcroze en 1970.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail