Molandier
Modèle:Infobox Commune de France
Molandier <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de mézerville, le ruisseau de Roudigou, le ruisseau du Rival et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Molandier est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Mazères. Ses habitants sont appelés les Molandierais ou Molandieraises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église de l'Assomption-de-Notre-Dame, inscrite en 1948.
Géographie
Localisation
Bastide située dans la Piège entre Castelnaudary et Le Vernet. Il s'agit de la commune la plus à l'ouest du département de l'Aude. C'est une commune limitrophe avec les départements de l'Ariège et de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
Molandier est limitrophe de six autres communes dont une dans le département l'Ariège et une dans le département de la Haute-Garonne. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès avec la (D 624) ancienne route nationale 624.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de mézerville, le ruisseau de Roudigou, le ruisseau du Rival, le ruisseau de Fiole, le ruisseau de Jean Nègre, le ruisseau de la Borde du Bosc, le ruisseau de Mariet, le ruisseau de roucairol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- le « piège et collines du Lauragais », d'une superficie de Modèle:Unité, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours de l'Hers » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- les « collines de la Piège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « l'Hers et ripisylves » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Molandier.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Molandier est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mazères, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,2 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), prairies (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Molandier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Vif, ou Grand Hers,. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2009 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 131 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Montbel, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de l'Ariège. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Histoire
- Les coutumes de Molandier<ref>Parchemin, Archives des Pyrénées Atlantiques, Traduit et annoté par M.C.Barrière-Flavy dans Annales du Midi 1893 Ed.Privat</ref>
Le premier document attestant la présence de Molandier (Castrum Montislanderii) date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous le règne de Louis IX dit Saint Louis. Cette bastide fut certainement construite, en même temps que beaucoup d'autres, à cette époque-là. Les puissants seigneurs Hugues et Sicard de Belpech et le comte de Foix Roger IV possédaient en paréage Castrum Montislanderii.
Le premier avril 1246 fut donc signée une charte des Coutumes de Molandier entre ces seigneurs et comte. Cette charte définissait les limites géographiques ainsi que les droits féodaux et le régime des biens, des personnes, la justice civile et criminelle, la police et l'organisation consulaire.
- Limites géographiques
Le territoire de Molandier était plus étendu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que de nos jours. Les limites étaient matérialisées par des ruisseaux et une rivière, l'Hers-vif. Le ruisseau de Grilosa (aujourd'hui de Durgou) marquait la limite sud. Ce ruisseau se jette dans l'Hers aux environs de Marrot. La limite ouest était représentée par le ruisseau du Pounchuc (aujourd'hui Roquefort) situé sur la vieille route de Calmont à Mazères. Au nord-est, c'est l'Hers-mort qui bornait le territoire et enfin à l'est le ruisseau de Garrigou (près de La Borde du Bosc) sépare Molandier et Belpech. Le passage entre les villages était appelé Pas de la carbe (chèvre).
- Régime des personnes (extraits)
Les divers articles de la charte montrent qu'une certaine liberté de mouvement était laissée à chaque homme, ainsi qu'une liberté de choix de résidence, de "choix" de seigneur dont il devenait l'homme lige. Tout homme pouvait quitter le village à condition de payer six deniers toulousains s'il était asservi au seigneur. Ce dernier lui devait protection jusqu'à trois lieues du village. Lorsqu'une femme, fille, sœur,.. voulait se marier et qu'elle était serve, elle pouvait être affranchie moyennant une somme de 18 deniers toulousains.
- Régime des biens et droits féodaux (extraits)
Tout homme voulant s'installer dans le village avait droit à un emplacement pour sa maison ainsi qu'à une sesterée de terre contre six deniers toulousains. Le comte de Foix avait exempté les habitants du village du droit de leude (taxe sur les marchandises) sauf à Pamiers. Un droit de lause (taxe sur le bétail de labourage) était en vigueur. La corvée était fixée à une journée au moment des semences. La banalité concernait les moulins et les fours du seigneur. Le droit de fournage consistait en un denier toulousain ou un pain par setier de pain cuit au four.
- Justice civile (extraits)
Les consuls statuaient sur les plaintes déposées auprès des bailes. Les préjudices devaient être réparés et des amendes de cinq sous toulousains versées au seigneur.
- Justice criminelle (extraits)
Les blessures dites légales occasionnées par épée, bâton, pierre ou tout autre objet entraînaient une amende de 60 sous toulousains, un coup de pied ou de poing, 5 sous toulousains. L'adultère, en cas de flagrant délit, était puni de 20 sous toulousains ou bien les coupables devaient courir nus dans les rues du village. Le vol était puni d'amendes en fonction du lieu où il avait été commis ainsi que de la valeur de l'objet volé.
- Police (extraits)
La charte précisait que les anciennes règles ne seraient pas modifiées. Les consuls étaient autorisés à nommer des messeguiers pour veiller à la police du lieu et à la garde des récoltes. Les vendeurs de blé prélevaient une obole par setier. Celui qui vendait du vin devait le faire publier. Les bouchers devaient jurer aux consuls que la viande vendue était saine ; ils ne pouvaient prélever qu'un denier toulousain par sou de chair fraîche. Tout habitant qui vendait du pain ne pouvait percevoir qu'un denier de bénéfice par setier. Les contraventions à ces règles entraînaient pour tous des amendes de 12 deniers toulousains.
- Organisation consulaire (extraits)
4 consuls, Guilhemus Sancii, Ramondus Mercatale, Sancius Sabaterius et Arnaldus Aranhonus, ont signé cette charte. Ces consuls étaient nommés pour un an par les consuls sortant de charge et recevaient serment des bailes et tout homme attaché au service du château.
Cette charte a été écrite par Raymond, tabellion à Pamiers. Le comte de Foix, les seigneurs de Belpech, les consuls de Molandier ainsi que Ramundus (Raymond) "prior" de Molandier, Guilhemus de Ugenaco (Junac), Ramundus Arnaldi de Castroverduno (Château-Verdun), Petrus de Castlardo (Carla-Bayle), Poncius et Bernardus Ramundi de Mairevila (Mayreville), Geraldus de Ravato (Rabat-les Trois-Seigneurs), Bertrandus Camela (Sainte Camelle) en furent les décideurs pour certains et les témoins pour les autres.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère et du canton de la Piège au Razès (avant le redécoupage départemental de 2014, Molandier faisait partie de l'ex-canton de Belpech).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mazères, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 31 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun et 8,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Molandier au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 11 entreprises implantées à Molandier), contre 13,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Agriculture
La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Volvestre et Razès »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 16 en 2000 puis à 19 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 12 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 63 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Enseignement
Molandier fait partie de l'académie de Montpellier.
Santé
Culture et festivité
Activités sportives
Écologie et recyclage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Assomption-de-Notre-Dame, église dédiée à l'Assomption de Marie, dont l'origine remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, présente un clocher-mur du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle modifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le Clocher-mur et le portail ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Tissinier (1868-1969), en religion frère Paulin, doyen de la communauté des Capucins, né à Molandier le 22 septembre 1868, de parents cultivateurs. Missionnaire en Éthiopie de 1900 à 1937, il fut le précepteur de l'empereur Haïlé Sélassié Ier auquel il apprit le français. Il est mort à Carcassonne en décembre 1969.
- Jacques Tissinier (1936-2018) artiste peintre et sculpteur.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes