Molières (Dordogne)

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Molières est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Molières est située en rive gauche de la Dordogne.

Le bourg de Molières, Modèle:Unité au nord de la route départementale 27, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Lalinde et autant au sud-ouest du Buisson-de-Cadouin.

Le territoire communal est également desservi par la route départementale 25 au sud-est. Il est longé au nord-est par la RD28.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24273.png
Carte de Molières et des communes avoisinantes.

Molières est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Molières est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Modèle:Nobr, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Le Bugue » et « Modèle:N° - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24273-Molières-géologie.svg
Carte géologique de Molières.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
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Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord, là où le Bélingou quitte la commune pour entrer sur celle de Calès et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-est, près du lieu-dit la Bessoulade, en limite de la commune du Buisson-de-Cadouin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Molières.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Bélingou et le Roumaguet, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le territoire communal est limité au nord-est sur plus de quatre kilomètres par un affluent de rive gauche de la Dordogne, le Bélingou, face à Saint-Avit-Sénieur, et au sud-ouest par un affluent de rive droite de la Couze, le Roumaguet, sur près de quatre kilomètres et demi, face au Buisson-de-Cadouin.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Molières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (16 %), terres arables (7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Molières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Molières est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24273-Molières-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Molières.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 64,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Molièras sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

Molières est au départ une bastide anglaise fondée en 1284<ref>Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux {{#switch: XIV

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}}, pp. 47-71, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref> par le sénéchal Jean Ier de Grailly à la demande du roi Édouard Ier d'Angleterre qui a doté la ville d'une charte de libertés et coutumes datée du Modèle:Date-. Elle est confirmée par François Ier en Modèle:Date-, et Henri II en Modèle:Date-.

C'est Guillaume de Biron, seigneur de Montferrand, qui avait fait don en 1272 d'une terre dans la paroisse Saint-Jean-de-Molières (Sancti Johannis de Molerii) afin d'y élever une bastide. De cette paroisse primitive, il ne reste qu'un lieu-dit Saint-Jean, qui se trouve près du cimetière, au nord du village. En 1115, cette paroisse est mentionnée dans un acte concernant l'abbaye de Cadouin.

L'archéologie a fourni quelques pièces gallo-romaines, découvertes avant 1851, notamment un aureus de Néron. Un vieux chemin datant probablement de l'époque antique, baptisé plus tard chemin de la Reine Blanche, passait à proximité de la bastide. Un autre chemin, probablement une ancienne voie romaine, reliant Belvès à Couze, appelé camin Ferrat, « chemin Ferré », passait par Molières.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Molières est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.

Intercommunalité

Fin 1995, Molières intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 6 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Molières (24) mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage (Bas-Rhin)

Équipements et services publics

Justice

Dans le domaine judiciaire, Molières relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

En septembre, festival de théâtre « Molières en scène » sur deux jours (Modèle:15e en 2023<ref>Chantal Gibert, « Molières fait son théâtre au village », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).

En novembre, fête de la noix (Modèle:7e en 2021<ref>« La noix sera en fête ce week-end », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>).

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Molières (24273) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 43,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a diminué par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,4 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte cinquante établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, cinq dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Molières (24273) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Château de Molières<ref>Christian Corvisier, Molières : le château, pp. 364-365, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, {{#switch: XIV
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}}, dont les ruines sont inscrites au titre des monuments historiques en 1948<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 16 juillet 2012.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 16 juillet 2012.</ref>.

Ce château est appelé d'après une légende le « château de la Reine Blanche ». Il ne reste que l'enceinte avec remparts et un donjon carré, isolé au milieu de l'enceinte. La construction du château a commencé après 1314 par le sénéchal de Périgord, Guilhem de Toulouse. À cette date, il avait choisi de faire de Molières une base fortifiée pour exercer son autorité. Il se plaint alors de n'y avoir aucune maison forte pour s'y protéger, sauf une tour qui sert de prison, édifiée à l'angle de la bastide au moment de sa construction. Il entreprend alors la construction du château avec ses propres deniers. Il demande le remboursement de la dépense au roi qui accepte en Modèle:Date-. Mais en 1318, l'administration centrale de Londres lui demande de s'adresser au connétable de l'Ombrière. Sa construction s'est alors arrêtée comme l'indique un acte de mars 1320. Le mur d'enceinte à base carrée de 50 mètres de côté a été terminé jusqu'au niveau du chemin de ronde. Au milieu se trouve une tour de six mètres de côté qui est la tour contemporaine de la création de la bastide.
  • Une première église Saint-Jean<ref>Michèle Pradelier, Les églises des bastides du Périgord méridional (Molières, Monpazier, Beaumont), pp. 73-82, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, au nord de la bastide et antérieure à celle-ci, a donné son nom à la paroisse sancti Johannis de Molarii<ref name=Topo>Molières sur Toponymie du Périgord, consultée le 19 juillet 2012.</ref>. L'église actuelle de la bastide est dédiée à Notre-Dame-de-la-Nativité<ref name=Topo/>,<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 16 juillet 2012.</ref>. Vaste église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nef unique, elle a une certaine ressemblance avec celle de Beaumont-du-Périgord. De plan rectangulaire, son clocher carré est accolé au flanc nord. La nef n'est plus voûtée à la suite d'une restauration. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1948<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 16 juillet 2012.</ref>.
  • Maison du Bayle. Seule maison à cornières subsistant au coin sud-ouest de la place<ref>Christian Corvisier, Molières : Bastide et église, pp. 365-366, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, elle tire son nom du représentant du Roi en la bastide<ref>Panneau d'information sur place, vu le 17 septembre 2011.</ref>. Sur la face ouest, deux baies géminées terminées par deux trilobes sont séparées par une colonnette. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1920<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 juillet 2012.</ref>.
  • Manoir de Sautet, des {{#switch: XVIII
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}}, inscrit au titre des monuments historiques pour ses façades et toitures en 1972<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 juillet 2012.</ref>.

Patrimoine naturel

Toute la partie sud-est, soit près d'un tiers du territoire communal, se situe dans la forêt de la Bessède, zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II<ref>Modèle:Pdf Forêt de la Bessède sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 16 juillet 2012.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 2601 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 16 juillet 2012.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} », dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e session. Monuments en Périgord. 1998, Modèle:P., Société française d'archéologie, Paris, 1999

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail