Montferrand-du-Périgord

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Montferrand-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine. Limitrophe du site préhistorique de Combe-Capelle, elle bénéficie d'un riche patrimoine, en particulier son église Saint-Christophe.

Géographie

Localisation

Montferrand-du-Périgord se trouve en bordure sud de la route départementale 26, entre Beaumont-du-Périgord et Belvès, à égale distance de Bergerac, Sarlat-la-Canéda et Villefranche-du-Périgord.

Le village est sur le trajet du sentier de grande randonnée GR 36, entre Belvès et Monpazier.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24290.png
Carte de Montferrand-du-Périgord et des communes avoisinantes.

Montferrand-du-Périgord est limitrophe de six autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montferrand-du-Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Modèle:Nobr, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24290-Montferrand-du-Périgord-géologie.svg
Carte géologique de Montferrand-du-Périgord.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Située sur le plateau aquitain, la commune domine la vallée préhistorique de la Couze, affluent de la Dordogne. Le point le plus haut se situe au nord, dans la forêt de la Bessède. Le point le plus bas se situe à l'ouest, sur la Couze, face au gisement préhistorique de Combe-Capelle.

Selon le relief, il existe différents types de sols :

  • sur les plateaux, des sols lessivés sur graviers, sables et argiles qui sont pauvres et légèrement acides, avec également la présence de minerai de fer ;
  • sur les pentes qui bordent les cours d’eau (Couze et affluents), on trouve principalement des causses calcaires durs du Tertiaire, sols perméables sensibles à la pollution ;
  • dans les vallées, un sol argileux, très humide au printemps puis rapidement desséché.

Les causses calcaires favorisent les orchidées.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Voies de communication et transports

La commune est traversée par deux routes départementales : la Modèle:Nobr (axe nord-sud) et la Modèle:Nobr (axe est-ouest).

La gare SNCF la plus proche est la gare du Buisson située à Modèle:Unité.

L'aéroport le plus proche est celui de Bergerac à Modèle:Unité.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Couze, la Salvetat, le Ségurel, le ruisseau de Tournier, le Fournier et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Couze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pays de Belvès (territoire de l'ancienne commune de Fongalop<ref>Carte de randonnée de l'IGN Modèle:N°.</ref>) et se jette dans la Dordogne en rive gauche à Couze-et-Saint-Front, face à Lalinde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. . Elle traverse la commune d'est en ouest sur quatre kilomètres et demi, servant de limite naturelle sur trois kilomètres, en plusieurs tronçons, face à Saint-Avit-Rivière et Saint-Avit-Sénieur.

Trois de ses affluents de rive droite arrosent la commune :

  • le ruisseau de Tournier sur deux kilomètres dans le nord-ouest dont près d'un kilomètre et demi face à Saint-Avit-Sénieur ;
  • le Fournier sur plus d'un kilomètre et demi ;
  • le Ségurel qui borde le territoire communal sur un kilomètre et demi au nord-est face à Bouillac.

Affluent de rive droite du Ségurel, la Salvetat marque également la limite territoriale au nord-est sur Modèle:Nobr, face au Buisson-de-Cadouin et à Bouillac.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le panneau d'entrée en agglomération au premier plan, une Citroën 2CV bleue devant un bâtiment
Panneau d'entrée en agglomération sur la D26.

Montferrand-du-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,2 %), zones agricoles hétérogènes (42,2 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La commune de Montferrand-du-Périgord est un exemple d'habitat dispersé. Elle comporte un bourg de dimension modeste et un grand nombre de lieux-dits : trente-sept en tout dont certains ne comportent plus qu'une seule habitation occupée.

Hormis le bourg composé de l'école, de la mairie-poste et de Modèle:Nombre dont deux logements sociaux, treize villages ou hameaux sont situés au sud de la Couze : Brondel, la Côte rouge, les Granges, la Métaderie, les Meules, Minjou, le Moulin de Granjou, le Pech de Caumont, Piquepoul, le Planège, la Poutine, Rambeaux et les Vignes (abandonné).

Vingt-trois hameaux sont situés au nord de la Couze : la Babée, la Barrière, Bellevue, le Blanquier, le Bost, Boulègue, la Brandette, Cavard, la Couture, Dourite, Ferrière, Gentil, Labattut, Langlade, Menaud, Pinel, Plaisance, Ponchelle, Régagnac, la Rivière, le Tournier, les Tuques, la Valentie et Vidal.

Le village n'a pas de plan local d'urbanisme (PLU) en 2014.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 152, alors qu'il était de 111 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 53,9 % étaient des résidences principales, 41,2 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,7 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (67,6 %)<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagements

Un projet d'aménagement de la voirie du bourg est prévu en 2014 afin d'améliorer le cadre historique et la vie des habitants.

Des travaux de rénovation de l'église paroissiale Saint-Christophe dans le bourg sont en voie d'achèvement (2014).

Un projet d'amélioration de la sécurité aux abords de l'hôtel-restaurant, sur la départementale 26, est à l'étude.

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Montferrand-du-Périgord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Couze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Montferrand-du-Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24290-Montferrand-du-Périgord-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montferrand-du-Périgord.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 85,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Mont Ferrand de Perigòrd sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Ce nom peut avoir différentes origines. On peut penser à la présence de minerai de fer sur les coteaux nord de la commune, mais c'est une particularité qu'on retrouve dans toute la vallée de la Couze. Une autre origine, plus vraisemblable est celtique : le mot ferh (fort, fortifié), selon les Mémoires sur la langue celtique de Jean Baptiste Bullet, qui correspondrait à une place forte antérieure au château médiéval. C'est également l'origine de nombreux noms de famille qualifiant des hommes puissants et solides.

Histoire

Préhistoire

Le territoire de la commune a été habité depuis la préhistoire. En témoignent plusieurs gisements de silex taillés sur les coteaux au nord et au sud de la Couze, ainsi que la présence, à quelques mètres de la commune, mais sur le territoire de Saint-Avit-Sénieur, du gisement néandertalien de Combe-Capelle.

C'est sur ce site qu'on a trouvé l'un des plus anciens outils fabriqués par l'homme : un lissoir<ref>sur le site Gentside découverte, consulté le 21 avril 2014.</ref>.

Moyen Âge

Trois sarcophages de l’époque mérovingienne ont été également découverts à Piquepoul et dans une carrière de Bellevue<ref name=":0">http://visites.aquitaine.fr/montferrand-du-perigord, sur le site visite en Aquitaine du Conseil régional d'Aquitaine, consulté le 21 avril 2014.</ref>,<ref>Modèle:Dr Régis L'Honneur, Les sarcophages-tombeaux de Pique-Pont commune de Montferrand, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1953, tome 80, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.

D'après une tradition orale non vérifiée, le village médiéval primitif se situait sur le plateau dominant le bourg actuel. Il aurait été incendié à la suite d'une épidémie de peste et rebâti sous la protection du château fort médiéval. Celui-ci était une place forte avancée de la baronnie de Biron. La chapelle romane Saint-Christophe (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), décorée de fresques romanes et gothiques, est le témoin du village primitif.

Sur le territoire de la commune deux autres monuments sont associés à la famille de Biron : le château de Regagnac et une métairie. Le premier était initialement un repaire noble construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille de Regagnac.

Le castrum de Monte Ferrando est mentionné dans la charte des coutumes accordé par le roi d'Angleterre [[Édouard Ier (roi d'Angleterre)|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], duc de Guyenne, à la bastide de Beaumont, en Modèle:Date-, le mettant dans le ressort de la bastide de Beaumont, sauf le château de Montferrand.

Renaissance

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est marqué par la construction de la halle et de plusieurs maisons du bourg, ainsi que par la reconstruction du château de Régagnac par la famille de Biron<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque contemporaine

En 1790, Montferrand devient le chef-lieu du canton de Montferrand<ref name="Cassini" />, comprenant sept communes. Ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date-)

On construit une nouvelle église vers 1850 dans le bourg, auprès de la halle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1894, la commune de Montferrand prend le nom de Montferrand-du-Périgord<ref name="Cassini" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quatre foires annuelles reflétaient l'ampleur de l'activité commerciale du village dans son environnement.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Dès 1790, la commune de Montferrand-du-Périgord est rattachée au canton de Montferrand qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Beaumont (devenu canton de Beaumont-du-Périgord en 2001) dépendant de l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, également dépendant de l'arrondissement de Bergerac.

Intercommunalité

Fin 1995, Montferrand-du-Périgord intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 6 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

En 2014, Montferrand-du-Périgord n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

À compter de la rentrée de Modèle:Date-, la commune administre une école élémentaire au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Molières, Saint-Avit-Sénieur et Saint-Avit-Rivière. Le RPI comptait Modèle:Nombre de la commune de Montferrand en 2012-2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'école accueillait Modèle:Nombre du RPI en 2014 en cours élémentaire et en cours moyen. À compter de 2015, elle accueillera les élèves de cours préparatoire et de cours élémentaires. L'école de Saint-Avit-Sénieur accueillera les élèves des classes maternelles, et celle de Molières les cours moyens.

Le collège le plus proche est à Beaumont-du-Périgord, à une dizaine de kilomètres par la route.

Santé

Les médecins, dentistes et ophtalmologistes sont installés à Beaumont-du-Périgord à Modèle:Unité, à Monpazier et à Belvès. L'hôpital le plus proche est situé à Bergerac à Modèle:Unité.

Justice

Dans le domaine judiciaire, Montferrand-du-Périgord relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Montferrand-du-Périgord sont appelés les Montferrandais<ref>Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

La commune organise une fête le dernier week-end de juillet.

Les « conférences de la Couze », animées par des spécialistes de la préhistoire, ont lieu chaque année dans la première quinzaine d’août (Modèle:29e en 2018<ref name=SO-06-08-2018>Hervé Chassain, « Montferrand, capitale de la préhistoire », Sud Ouest édition Dordogne, 6 août 2018, Modèle:P..</ref>). Ce rendez-vous est l’occasion de parler de sujets avec des spécialistes renommés tout en se replongeant dans la richesse de cette vallée qui possède plusieurs gisements historiques.

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Montferrand-du-Périgord (24290) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante personnes, soit 38,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte vingt-quatre établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont treize au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Montferrand-du-Périgord (24290) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.</ref>.

Entreprises et commerces

La commune de Montferrand-du-Périgord est en zone de revitalisation rurale (ZRR).

Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montferrand-du-Périgord a une tradition de commerce et d'artisanat bien supérieure à ce que représente sa population. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie repose sur :

  • le tourisme : un hôtel-restaurant, des tables d'hôtes et des gîtes ruraux ;
  • l'agriculture et l'exploitation de la forêt : l'agriculture est diversifiée : élevage de bovins, kiwis, fraises, aviculture (canards et poules) ; la forêt repose principalement sur l'exploitation des châtaigniers ;
  • l'artisanat et le commerce : un GAEC de fabrications de produits fermiers (atelier de foie gras en particulier), un traiteur, quatre entreprises du bâtiment.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe

La commune compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Monuments historiques

Autres sites et monuments

On peut également citer :

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII

}}

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 8 avril 2014.</ref> ;

  • la nouvelle église paroissiale Saint-Christophe, construite en 1849 dans le bourg, dans laquelle on trouve plusieurs objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel, en particulier les vitraux (première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et la garniture d'autel (deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ;
  • des maisons Renaissance et une chartreuse ;
  • l'ancienne forge dans le bourg ;
  • Comme dans toutes les communes en milieu rural où les habitants vivaient autrefois en autarcie, furent bâtis de petits édifices utilitaires tels que lavoirs, fontaines, fours, pontets, ou liés à des pratiques religieuses, par exemple croix sur le passage des processions des Rogations, croix jubilaires en souvenir de missions comme la croix de Couquette<ref>Jean Darriné, « La croix de Couquette (Montferrand-du-Périgord) », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2010, tome 137, Modèle:3e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)</ref> ou à la mémoire d'un défunt.

Cinéma et télévision

Les Modèle:Date- et Modèle:Date-, le village de Montferrand-du-Périgord a accueilli un tournage pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Né à Paris le Modèle:Date-, Charles Lenormand<ref>Tous les architectes de styles Belle Époque à Monaco, sur le site L'architecture monégasque de Serge Fialon, consulté le 9 avril 2014.</ref> est connu comme architecte (basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice, cathédrale de Monaco) mais également comme photographe. Il s'est construit une maison Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le plateau, face au bourg de Montferrand. Selon le témoignage du petit-fils de son régisseur : Modèle:Citation. Décédé en 1904, il est enterré au cimetière du village. Son tombeau est situé sur la place libérée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la disparition des trois-quarts de la nef de l'église romane Saint-Christophe. Il fait partie de l'inventaire du petit patrimoine rural bâti du Périgord en 2013<ref>Collectif de l'association « La pierre angulaire », Florilège du petit patrimoine rural bâti du Périgord, imprimerie IOTA, 2013, Modèle:ISBN.</ref> pour le mélange des styles et des matériaux utilisés.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Bernard de Montferrand, Montferrand-du-Périgord, lieu de mémoire en Aquitaine, Le Bugue, PLB éditeur, 1995, Modèle:ISBN
  • Collectif d'instituteurs du canton de Beaumont, Beaumont, monographies historiques et géographiques des communes du canton de Beaumont, Bayac, Graphie-services, 1985, Modèle:ISBN
  • Jean Darriné, Montferrand-du-Périgord. De la nuit des temps à la Révolution, Les éditions Esprit de Pays, Lembras, 2018, Modèle:ISBN ; 242p.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

Autres sources

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Modèle:Portail