Monterblanc

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Modèle:Infobox Commune de France

Monterblanc {{#ifeq:1|0|[mɔ̃tɛʁblɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le canton d'Elven et le département du Morbihan, en région Bretagne.

Toponymie

La première mention historique du bourg pourrait être Budwere, selon une mention du cartulaire de Redon<ref name="histoire officiel">Modèle:Lien web.</ref> Attesté sous les formes Monsterblanc en 1455 <ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1516.Modèle:Référence incomplète.</ref>, puis Moustoerblanc au 16e siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Littéralement « moutier blanc », ancien français Modèle:Page h' « église, monastère » cf. Modèle:Page h', suivi de l'adjectif blanc cf. Modèle:Page h'. Francisation probable de l'ancien breton Mousterwenn, composé de mouster « moutier » et de wenn > gwenn « blanc ».

En breton moderne Sterwenn. Ster- étant la forme contractée de Mouster, par surpression de la première syllabe de [monster] et maintien de la seconde [ster] qui a pris une signification différente, il est devenu homophone de stêr « rivière », c'est pourquoi Sterwenn est compris « rivière blanche », Il existe la variante bretonne Mouster-wenn<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Situation

Monterblanc fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan. Modèle:Communes limitrophes La commune de Monterblanc est située à une dizaine de kilomètres au nord de Vannes, sur le flanc sud des landes de Lanvaux. D'une superficie de Modèle:Unité, la commune s'étire sur Modèle:Unité du nord au sud, sur sa plus grande longueur, et de Modèle:Unité d'est en ouest, sur sa plus grande largeur.

La commune est bordée au nord par l'Arz, un affluent de l'Oust et est traversée par quelques ruisseaux : ceux du Faouëdic, de Luhan, de Rudevent et de Condat.

À noter la présence sur le territoire de la commune, en totalité, de l'aérodrome de Vannes-Golfe du Morbihan et, partiellement, du camp de Meucon, une base arrière militaire créée durant la guerre franco-prussienne de 1870.

Ses habitants sont les Monterblancais et Monterblancaises.

La commune est jumelée avec celle d'Ytrac (Cantal).

Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ave », sur la commune de Saint-Avé, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Monterblanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Monterblanc, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,8 %), terres arables (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), prairies (18,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %), zones urbanisées (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Les plus anciennes présences historiques attestées sur le territoire communal datent de l'âge du bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref> (dépôt du Mangoro de la Madeleine). La découverte de 4 souterrains sur la commune (Le Guernevé, Kerbelaine, Kerdanéguy et Palhouarn), datant de l'âge du fer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, laisse à deviner une implantation humaine plus forte.

Un monastère était desservi par des moines qui dépendaient certainement du monastère de Redon, comme semble le suggérer le cartulaire de Redon : un habitat (Budwere ?) y est mentionné en 852 pour la première fois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce monastère aurait été détruit durant les raids vikings au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="histoire officiel"/>, le territoire est alors rattaché, au siècle suivant, à la paroisse de Plaudren<ref name="histoire officiel"/>.

Le territoire monterblancais, comme les paroisses voisines, prit une grande part dans la chouannerie morbihannaise. Ainsi, le Modèle:Date, une colonne chouanne tentant de s'emparer de Vannes est défaite par les forces de la République à Mangolérian.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit Monterblanc, ancienne trève de la paroisse de Plaudren et dépendant de la seigneurie de l'Argoët, s'affranchir de la tutelle de ses voisines. Érigée en paroisse en 1802 <ref name="histoire officiel"/>, elle reçoit son premier vicaire, Joseph Le Texier<ref name="histoire officiel"/>, en 1821.

Fichier:Monterblanc - aérodrome, bunker (2).JPG
Bunker allemand sur le terrain d'aviation.

La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voient la création d'infrastructures dont l'intérêt dépasse celui de la commune : le camp militaire, dit camp de Meucon, s'installe à l'ouest en 1877<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est desservi dès 1902 par le chemin de fer (ligne Vannes-Locminé), un petit aéroport complète le dispositif en 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Ce terrain devient une base de la Luftwaffe en 1940 pour les bombardiers Heinkel 111 du KG100 "Viking".

Depuis la réforme des cantons en 2015, la commune est dans le canton de Vannes-3 du département Morbihan (depuis 1801, elle était dans le canton d'Elven).

Anciennes maisons nobles

À la « montre » (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du Modèle:Date et du Modèle:Date, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Monterblanc. Monterblanc dépendait autrefois de Plaudren.

Temps modernes

En 1872, un trésor monétaire contenant 17 monnaies en argent datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut trouvé par un paysan à Monterblanc. Il avait été enfoui peu après 1591, date de la monnaie la plus récente du lot (donc probablement pendant les Guerres de la Ligue et plus précisément la Huitième guerre de Religion)<ref>Christophe Le Pennec, "La Ligue en Morbihan, une guerre civile à la fin du XVIe siècle", in "Trésors enfouis de l'âge du fer à la Révolution", Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, éditions Locus Solus, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture et patrimoine

Livres et documentation sur Monterblanc:

"Vannes-Meucon l'aérodrome sous l'occupation 39-45" Mathieu FROMAGE, Frédéric NEBOUT, Frédéric HENOFF, Johann SCHMITZ<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Fichier:Monterblanc - église Saint-Pierre (1).JPG
L'église Saint-Pierre.
Fichier:Façade de la chapelle de Mangolérian.JPG
Façade de la chapelle de Mangolérian.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail