Montmeyan

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Montmeyan est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Géologie et relief

Montmeyan est un village médiéval fortifié<ref>Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Éditions Publitotal, 1987.</ref>,<ref>Élisabeth Sauze, L'habitat castral au bas Moyen Âge en Provence, DRAC PACA, Presses universitaires de Provence, 2010.</ref>, bâti à Modèle:Nobr d’altitude sur un promontoire rocheux. Il domine une plaine étroite bordée de plateaux boisés, à proximité des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix.

Les tours<ref>Joseph-Antoine Durbec, Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Éditions Le Mercure Dauphinois, 2001.</ref> des remparts continuent de surplomber ce village<ref>Plan du village de Montmeyan, Mairie de Montmeyan, août 2017.</ref> au charme véritable avec des rues étroites et encaissées, des passages voûtés, des traverses en escaliers et des arcs de soutènement. Au noyau médiéval regroupé sur la butte s’est ajoutée une agglomération développée en éventail sur le haut de la pente orientale, du côté le moins abrupt, le mieux abrité du vent et le plus proche de la route.

La superficie de la commune est de Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre de forêt communale et Modèle:Nobr de forêt domaniale. Le territoire comporte plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique<ref>Liste des ZNIEFF de la commune de Montmeyan sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel.</ref> :

  • La forêt de Pélenc,
  • Les bois de Malassoque et de La Roquette,
  • Le Verdon et ses versants boisés.

Le synclinal de Montmeyan est un fossé d’effondrement orienté nord-sud, attribué au premier mouvement alpin de l’Oligocène, qui s’étend sur Modèle:Unité entre Quinson et Fox-Amphoux<ref>Cécile Cornet, Bulletin de la Société Géologique de France, 1976.</ref>. Il est rempli d’argiles rouges de l’Éocène inférieur, subdivisées en deux masses par un banc de calcaire lacustre<ref>F.-G. Levrault, Mémoires de la Société géologique de France no 85 à no 87, 1959.</ref>.

Dans cette plaine étroite, bordée de failles calcaires, affleurent des roches sédimentaires d’âge Jurassique et Crétacé. Ces roches renferment des fossiles rares : œufs et ossements de dinosaures, ammonites, poissons et coquillages (potamides).

Le village est situé sur une bande allongée de Jurassique supérieur en plein milieu du fossé Tertiaire. C'est une klippe qui provient du bord ouest du fossé, preuve du chevauchement de cette bordure<ref>Le fossé de Quinson (04) - Montmeyan (83) sur le site Accro2Géologie.</ref>.

Risques majeurs

Le DICRIM de Montmeyan identifie six risques majeurs : incendie de forêt, rupture de barrage, mouvements de terrain, inondation, sismicité et transport de matières dangereuses<ref>Le DICRIM de Montmeyan sur le site officiel de la commune.</ref>. La commune est dotée d'un Plan communal de sauvegarde qui est consultable en mairie<ref>Plan communal de sauvegarde de la commune de Montmeyan, Arrêté du maire de Montmeyan, Numéro 2017-005.</ref>.

Hydrographie et eaux souterraines

Cours d'eau traversant la commune :

Climat

Le climat est classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Fichier:Neige Montmeyan.jpg
Neige à Montmeyan, Modèle:Date-.

La commune étant classée en zone montagneuse, les équipements hivernaux sont obligatoires pour tous les véhicules du 1er novembre au 31 mars<ref>Pneus hiver, chaînes : équipement obligatoire en zones montagneuses à partir du 1er novembre 2022 sur le site officiel de l'administration française.</ref>.

Transports en commun

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !<ref>Réseau régional de transports en commun</ref>.

Intercommunalité

Commune membre de la communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Montmeyan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), terres arables (3,2 %), zones urbanisées (1,5 %), prairies (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU sur Géoportail.</ref>.

Toponymie

Montmeyan apparaît dans les archives dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Locus de Monte Mejano ou de Montis Mejani (le « mont qui est au milieu »)<ref name="Clouzot">Étienne Clouzot, Pouillé des provinces d'Aix, d'Arles et d'Embrun, Recueil des historiens de la France, Imprimerie nationale, 1923.</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, Éditions Droz, Genève, 1991.</ref>.

On lui donne aussi le nom de Monte Medio car ce lieu se trouverait au centre de la Provence<ref>Étienne Garcin, Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, Tome 2, Éditions Bernard, 1835.</ref>. Le mot gaulois Modèle:Langue, latinisé en Modèle:Langue<ref>Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France, Éditions Honoré Champion, 1910.</ref>, signifie « plaine située au milieu », véritable lieu sacré pour les Gaulois<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Éditions Errance, 2003.</ref>. Montmeyan a probablement été un Modèle:Langue gaulois<ref>Bulletin de la Société de mythologie française, Numéros 198 à 201, Éditions La Société, 2000.</ref>, centre religieux et politique où se réunissaient les tribus (ou cités voisines associées) pour traiter de leurs intérêts communs, dans une enceinte dominant un « plat-pays» rural<ref>Camille Jullian, Histoire de la Gaule, Éditions Hachette, 1908.</ref>.

Ses habitants sont appelés les Montmeyannais.

Montmeyan se nomme Modèle:Langue en provençal de norme mistralienne et Modèle:Langue dans la norme classique.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La présence de l’homme au Paléolithique moyen est attestée sur le territoire de Montmeyan avec le site de l’abri Breuil dans la vallée du Verdon<ref>Jean Gagnepain, Claire Gaillard et Olivier Notter, La composante laminaire dans les industries lithiques du paléolithique moyen du Verdon, Université de Liège, 2001.</ref>,<ref>Angeliki Theodoropoulou, Le denticulé, cet inconnu : les assemblages lithiques à denticulés du Paléolithique moyen en Europe, Éditions John and Erica Hedges, 2008.</ref>. Une activité de débitage de silex a été mise en évidence dans un pré à Cocnillet<ref name="Info-Flash">Découvertes de vestiges à Montmeyan en octobre 2022 sur le site de la plateforme Info-Flash.</ref>.

Plusieurs traces d’habitat néolithique et de l’âge du bronze avec des enceintes préhistoriques ont été découvertes sur la commune<ref>Adrien Ghébhard et l’abbé Blanc, Inventaire des Enceintes préhistoriques du département du Var, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Commission des enceintes préhistoriques, 1920.</ref>. Un foyer circulaire à radier de pierres chauffantes datant du Néolithique moyen a été trouvé dans la plaine<ref name="Info-Flash"/>.

Un dolmen du Chalcolithique sur le plateau de La Colle<ref>Philippe Soulier, La France des dolmens et des sépultures collectives, Éditions Errance, 1998.</ref> et deux tumuli<ref>Images des tumuli sur le site Patrimages de la DRAC PACA.</ref> (âge du bronze/âge du fer) à La Petite Roquette<ref>Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Base archéologique, 1997.</ref> figurent à l’inventaire des mégalithes de Montmeyan. Au cours de l’âge du fer, les peuplades celto-ligures construisent un oppidum à l'emplacement actuel du village<ref>Émile Camau, La Provence à travers les siècles, Tome 1, Éditions des Régionalismes, 2020.</ref> et installent deux camps entourés de gros murs de pierres au Castelar<ref>Gustave Karl von Bonstetten, Carte archéologique du département du Var, Éditions Robert, 1873.</ref>.

L’occupation romaine a laissé des vestiges abondants à Enguerne et La Grande Roquette<ref>Gallia : fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, Volume 21-30, CNRS Éditions, 1972.</ref>. Un four de potier et des tuiles (tegulae et imbrices) sont répertoriés au nord du village, sur la rive gauche du Beau Rivé<ref>Marc Borréani, Carte archéologique de Montmeyan (Var), Annales de la Société des sciences naturelles et d'archéologie de Toulon et du Var, numéro 41, 1991.</ref>,<ref>Pierre Excoffon, Les ateliers de potiers en Provence, inventaire raisonné, Centre Jean Bérard, OpenEdition, 2009.</ref>. Des restes d'établissements ruraux ont été découverts à Coste Belle et à l'Eiglier<ref name="Info-Flash"/>.

Moyen Âge et Époque moderne

Templiers et Hospitaliers

Fichier:La tour du Castelar à Montmeyan.jpg
Tour du Castelar, vestige du castrum de La Roquette, Modèle:Date-.

En Modèle:Date-, le seigneur Hugues de Montmeyan entre dans l’ordre du Temple et donne la terre de Camp Long ainsi que les droits de pâturage sur tout le territoire de Montmeyan<ref>Jean-Luc Aubarbier, La France des Templiers, Éditions Sud Ouest, 2007.</ref>,<ref>Ivy-Stevan Guiho, L'ordre des Templiers, Éditions L'Harmattan, 2009.</ref>. Il renonce à tous ses droits et héritages au profit de la commanderie de Saint-Maurice<ref>La commanderie de Saint-Maurice sur le site Patrimages de la DRAC PACA.</ref>. La même année, les Templiers fortifient le Castelar à La Roquette<ref name="Marchand">Bernard Marchand, Dictionnaire des noms de lieux du Var, Éditions de la Société des amis du vieux Toulon et de sa région, 2008.</ref>. En Modèle:Date-, le seigneur de Blachère donne et concède aux chevaliers du Temple toutes les terres cultes et incultes, le droit de pâture ainsi que les eaux des rives du Verdon. Il donne en outre la libre faculté de construire un moulin dans le vallon de Beau Rivé et un local pour préparer le pain<ref>Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, 1962.</ref>,<ref>Laurent Dailliez, Les Templiers en Provence, Éditions Alpes-Méditerranée, Nice, 1977.</ref>.

En 1223, la commanderie de Saint-Maurice achète le château de Montmeyan, avec le soutien Modèle:Incise de la commanderie du Ruou. L’acte de vente est d’un grand intérêt en ce qui concerne les modalités d’une telle acquisition<ref>E.-G. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150–1317), constitué par le marquis d’Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d’un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs, éditions Champion, Paris, 1930.</ref>. Pendant les croisades, Montmeyan jouera un rôle important dans la présence des moines-soldats entre Argens et Verdon.

Après la disparition de l’ordre du Temple en 1308<ref group=Note>Après la bulle de Modèle:Souverain2 du Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 ordonne l'arrestation des Templiers du comté de Provence le Modèle:Date-.</ref>, la terre de Montmeyan est réunie au domaine de la cour royale de Provence en 1309, puis passe aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1312<ref>Thierry Pécout, La commanderie de Saint-Maurice (diocèse de Riez) au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : du Temple à l'Hôpital, Provence historique, Modèle:Vol., Fédération Historique de Provence, 1995.</ref>.

Seigneurie de Montmeyan

Fichier:Montmeyan - Tour Charlemagne.JPG
Tour Charlemagne, vestige des fortifications de Montmeyan, décembre 2010.

En 1322, Arnaud de Trians, comte d’Alife dans le royaume de Naples et neveu du pape Modèle:Souverain2, fait l’acquisition du territoire de Montmeyan<ref>M.J. Roman, Arnaud de Trians, Bulletin de l'Académie Delphinale, 1901.</ref>. En 1435, Marguerite de Trians, petite-fille d’Arnaud et dame de Montmeyan<ref group=Note>Aimeri de Trians, fils d'Arnaud, est seigneur de Montmeyan quand il épouse Bourguette d'Oraison, fille du seigneur de La Roquette. Ils donnent naissance à Marguerite de Trians, future dame de Montmeyan qui épouse Georges de Castellane-Salernes.</ref>, épouse Georges de Castellane-Salernes<ref group=Note>Georges de Castellane-Salernes et Marguerite de Trians ont 4 fils dont Honoré qui est l'auteur du rameau de Montmeyan.</ref> et apporte ainsi cette seigneurie à la famille de Castellane qui la conserve pendant plus de trois siècles<ref>Borel d’Hauterive, Annuaire de la noblesse de France, Éditions Plon, 1894.</ref>.

En 1518, la communauté de Montmeyan réunit son conseil hors des remparts, sur la place de la porte de Saint-Julien, avec l'assentiment du seigneur<ref>Ricaud et Mireur, Inventaire sommaire des archives départementales du Var antérieures à 1790, Notaires et tabellions, Registre E 925, 1896.</ref>. Cette communauté a une vie municipale réelle et dépend de la viguerie de Barjols<ref>Marie-Joseph Bry, Les vigueries de Provence : aperçu de leur histoire jusqu'à la fin du XVIe siècle, Éditions A. Picard, 1910.</ref>,<ref group=Note>Il s'agit de l'actuelle place de la Forge devant la porte sud.</ref>. En 1593, Rolland de Castellane<ref group=Note>Rolland de Castellane (1560-1637), seigneur de Montmeyan, est viguier de Marseille en 1588 et en 1615, député de la noblesse de Provence aux états généraux de 1614 et gouverneur de Fréjus en 1624.</ref> passe une transaction avec les habitants pour redéfinir leurs droits et leurs obligations « afin d'éviter tout procès et différend, et vivre en bonne paix et amitié comme il appartient entre le seigneur et ses sujets »<ref>Transaction passée entre le seigneur du lieu et les habitants, le 4 novembre 1593, Enregistrement du 24 mars 1743, Archives communales de Montmeyan, Livre des délibérations de 1742 à 1754, Série BB numéro 5.</ref>,<ref group=Note>Cette transaction exempte les habitants du paiement de plusieurs franchises, maintient une pension féodale, rappelle quelles sont les terres réservées au seigneur et celles utilisées par ses sujets (dans le quartier du Plan) et précise quels sont les droits d'usage de la communauté (notamment pour le pâturage et le ramassage des glands).</ref>.

Pendant les guerres de Religion, Rolland de Castellane est réputé « très bien intentionné pour la ligue catholique »<ref>Jean François de Gaufridi, Histoire de provence, Tome 2, Éditions Charles David, 1694.</ref>. Son fils aîné Pierre, enseigne des gendarmes du duc de Guise, participe à la prise de Marseille en 1596<ref>Pierre de l'Étoile, Journal du règne de Henri IV, Tome 4, Éditions Vaillant, 1732.</ref>. En 1644, le château de Montmeyan est décrit comme étant une « somptueuse habitation » avec des salles ornées de tapisseries de Flandre<ref>Gustave Arnaud d'Agnel, Ameublement provençal et comtadin du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle, Volume 2, Éditions Laveur, 1913.</ref>,<ref group=Note>Le château de Montmeyan, visité en 1644, est la propriété de Pierre de Castellane qui a succédé à son père Rolland. On vient d'aménager une pièce qu'on appelle la salle neuve, ornée d'une tapisserie de Flandre, dont les huit tableaux figurent des bergeries dans le goût de l'époque. Dans cette somptueuse habitation, il y a d'autres tapisseries avec des arbres ombreux et des fauves.</ref>. Entre 1579 et 1663, les Castellane-Montmeyan fournissent six chevaliers à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales des Bouches-du Rhône, Éditions Paul Dupont, 1873.</ref>,<ref>Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte 1099-1890, Éditions Desaide, 1891.</ref> et deux prévôts à la cathédrale de Fréjus<ref>La famille Castellane de Montmeyan sur le site du Chapitre du diocèse de Fréjus-Toulon.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire est morcelé<ref>Maurice Agulhon, La vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution, Société des études robespierristes, 1970.</ref> ; la coseigneurie est tenue à deux en 1729 puis à quatre en 1746. Les coseigneurs sont alors Antoine de Castellane, Charles de Grimaldi-Régusse<ref group=Note>La famille Grimaud achète la seigneurie de Régusse en 1613, la terre de Villeneuve Coutelas en 1631, puis fait ériger le tout en marquisat en 1649. Le nom patronymique Grimaud est transformé en Grimaldi à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sans aucun lien avec les Grimaldi de Monaco.</ref>, Esprit d'Eymar de Nans et Pierre Brunet de la Salle<ref>Michel Derlange, Les communautés d'habitants en Provence au dernier siècle de l'Ancien Régime, Association des publications de l'université de Toulouse-Le Mirail, 1987.</ref>.

Seigneurie de La Roquette

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la terre de La Roquette appartient à la famille d'Oraison<ref>Louis Moréri, Dictionnaire historique, tome 3, Éditions de Basle, 1745.</ref>,<ref group=Note>Le castrum de Roqueta Auraisoni apparaît pour la première fois dans la liste des localités du diocèse de Riez dressée en 1232-1244. Il appartient aux seigneurs d’Oraison qui le conservent jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. C'est une seigneurie péagère située près du franchissement du Verdon<ref>Thierry Pécout, L'aveu et ses enjeux dans les reconnaissances de tenanciers en Provence, XIIIe-XIVe siècle, Presses universitaires de Provence, 2007.</ref>,<ref group=Note>Les droits de péage de La Roquette et la moitié de celui du pont de Quinson sont abandonnés en 1766.</ref>. En 1249, le seigneur Jacques d'Oraison confirme la donation de sa famille autorisant la commanderie de Saint-Maurice à bâtir et utiliser des matériaux tirés du territoire de La Roquette (approvisionnement en bois, pierres de construction et chaux)<ref>Archives départementales des Bouches-du-Rhône (56 H 5316).</ref>. En 1252, il exempt les chartreux de Montrieux du droit de péage pour leurs troupeaux et marchandises<ref>Raymond Boyer, La chartreuse de Montrieux aux XIIe et XIIIe siècles, Éditions Jeanne Laffite, 1980.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village de La Roquette est abandonné et l'église de Sainte-Thècle est déchue de ses droits paroissiaux<ref>Élisabeth Sauze, Bourg castral de la Roquette d'Oraison, Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la région PACA, 2002.</ref>. En 1612, la seigneurie est achetée par Gaspard de Foresta à Pierre d’Oraison, érigée en baronnie en 1647 puis en marquisat en 1651 au profit de Jean-Augustin de Foresta. En 1723, Gaspard de Maurellet fait l'acquisition du marquisat<ref>Augustin Fabre, Notice historique sur les anciennes rues de Marseille, Éditions Jules Barile, 1862.</ref>. En 1817, la majorité des terres est rachetée par la famille de Foresta ; cela lui permet le relèvement du titre de marquis en 1821<ref>André Borel d’Hauterive, Annuaire de la pairie et de la noblesse de France, Presses Béthune et Plon, Paris, 1845.</ref>,<ref>Olivier Gorse, Le traitement du fonds Foresta aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Provence historique, Fascicule 230, 2007.</ref>.

Édifices religieux

Aux {{#switch: XIII

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}}, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possède l’église paroissiale du Plan de Montmeyan et perçoit les revenus qui y sont attachés<ref>Abbé Goiffon, Villeneuve-lez-Avignon, son abbaye, sa chartreuse, ses établissements religieux, sa paroisse, Éditions Gervais-Bedot, 1884.</ref>,<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l’occasion du millénaire de la fondation de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éditions Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, Modèle:Nb p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Eliana Magnani, Monastères et aristocratie en Provence, milieu Xe-début XIIe siècle, Éditions LIT, 1999.</ref>. En 1274, les comptes de décimes du diocèse de Riez mentionnent une église et une chapelle à Montmeyan<ref name="Clouzot"/>,<ref>Noël Coulet, Hôpitaux et œuvres d'assistance dans le diocèse et la ville d'Aix-en-Provence. Modèle:S mini--mi-Modèle:S mini- s., Assistance et charité, Cahiers de Fanjeaux, numéro 13, 1978.</ref>,<ref group=Note>Il s'agit de l'église paroissiale du Plan, future église Notre-Dame du Plan, et de la chapelle seigneuriale dans l'enceinte, future église Saint-Pierre et Saint-Léger.</ref>. Un hôpital<ref group=Note>C'est une maison des Hospitaliers du Saint-Esprit située hors des remparts près de la courtine sud sur un éperon rocheux (bâtiment à trois niveaux avec chapelle intégrée : la chapelle du Saint-Esprit). Au Moyen Âge, l'hôpital ou « maladerie » n'est pas encore un lieu de soins médicaux. Il accueille trois catégories de personnes : les pauvres malades, les vieillards et infirmes, les enfants abandonnés ou orphelins.</ref> est cité dans les archives<ref>Abel Étienne, La famille rurale en provence au XVe et XXe siècles, Éditions Lacour, 1991.</ref> ; il a appartenu aux Hospitaliers du Saint-Esprit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>État général des unions faites des biens et revenus des maladeries, léproseries, aumôneries et autres lieux pieux, aux hôpitaux des pauvres malades, Éditions Denys Thierry, 1705.</ref>,<ref>Abbé de Recalde, Abrégé historique des hôpitaux, Éditions Guillot, 1784.</ref>,<ref>Revue historique nobiliaire et biographique : recueil de mémoires et documents, Tome 4, Éditions Dumoulin, 1879.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prieuré-cure de Montmeyan comprend deux églises : Saint-Pierre et Saint-Léger dans l'enceinte près du château et Notre-Dame dans la plaine<ref>Ricaud et Mireur, Inventaire sommaire des archives départementales du Var antérieures à 1790, Notaires et tabellions, Série E, 1896.</ref>,<ref group=Note>Le prieuré-cure (la paroisse) de Montmeyan, de l'ordre de saint Benoît, utilise deux églises au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; son prieur est aussi décimateur (qui perçoit la dîme). La première, nommée église Saint-Pierre et Saint-Léger et située à l'intérieur des fortifications près du château, est devenue l'église paroissiale actuelle. La seconde, nommée église Notre-Dame et située dans le plan (la plaine), devenue un ermitage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, s'est retrouvée dans un état très délabré après la Révolution et a été détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; l'église actuelle a pris son nom.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'hôpital du Saint-Esprit est réuni à l'hôpital des pauvres malades de Riez<ref>État général des unions faites des biens et revenus des maladeries, léproseries, aumôneries et autres lieux pieux, aux hôpitaux des pauvrers malades, Éditions Denys Thierry, 1705.</ref>,<ref>M. Martin-Doisy, Dictionnaire d'économie charitable ou exposé historique, théorique et pratique de l'assistance religieuse, publique et privée ancienne et moderne, Tome 4, Éditions de la bibliothèque universelle du clergé, 1864.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église Notre-Dame du Plan est devenue un ermitage<ref>Abbé Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Tome 6, 1770.</ref>.

Époque contemporaine

Révolution française

Au printemps 1789, Montmeyan connaît des agitations antiféodales rapidement réprimées<ref name="Blanc&Marseille"/>. Durant l’été, les coseigneurs émigrent en Allemagne. En 1790, leurs biens sont encadastrés, les forêts sont déclarées biens nationaux et les terres agricoles sont soit vendues, soit affermées. En 1792, une société patriotique est établie dans le village<ref>Auguste Dide et François-Alphonse Aulard, La Révolution française, Société de l'histoire de la Révolution française, Éditions Charavay, 1901.</ref>.

À partir de cette période, Montmeyan dépend du district de Barjols et fait partie du canton de Tavernes. En 1793, la population est de Modèle:Nobr<ref name="Cassini"/>.

Après la Révolution française

En 1833, la première école publique communale est créée<ref>Laissez-vous conter Montmeyan, Villes et Pays d'art et d'histoire du Pays de la Provence Verte, 2013.</ref>,<ref>Le bâtiment mairie-école sur le site du Pays d'art et d'histoire de la Provence Verte.</ref>. En 1840, la petite commune de La Roquette est rattachée à Montmeyan qui connaît ainsi un accroissement territorial et démographique<ref>Loi no 8707 du Modèle:Date-, Bulletin des Lois du Royaume de France, Imprimerie Royale, Paris, 1841.</ref>,<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. La population atteint alors son maximum historique avec Modèle:Nobr<ref name="Cassini"/>.

Pendant la Révolution française de 1848, le club patriotique La société des Rouges est actif dans le village<ref>Georges François Renard, La Révolution de 1848, Société de l'histoire de la Révolution de 1848, 1907.</ref>. Le 1er mars 1848, les Montmeyannais se rendent en cortège à la propriété Layet pour récupérer à l'usage de la communauté la forêt déjà partiellement transformée en verger. On abat le mur de clôture et l'on arrache les plantations ; cinq auteurs de destructions ainsi que la commune sont condamnés à payer la réparation des dommages<ref>Deville et Tréfouel, Bulletin administratif et judiciaire des annales forestières, 1859-1861, Tome 8, 1862.</ref>,<ref>1848 : révolutions et mutations au XIXe siècle Revue d'histoire du XIXe siècle, Numéros 18-21, 1999.</ref>,<ref>Frédéric Négrel, Clandestinité et réseau républicain dans le Haut-Var, Association pour la mémoire des résistances républicaines, 2010.</ref>.

En 1850, il existe six chambrées<ref group=Note>D’après Frédéric Négrel, les six chambrées de Montmeyan en 1850 sont : La Chambrée du Fort, La Chambrée Rouge, La Chambrée des Vieux, Les Coucourdiers, La Couronne, La Figuière (chambrée des jeunes).</ref> dans le village et la société secrète La Nouvelle Montagne est un parti républicain clandestin présidé par Pierre Sicard<ref group=Note>Pierre Sicard (1825-1876), maire en 1848 et en 1851, est un acteur majeur de la résistance républicaine à Montmeyan. Maire du soulèvement rural en Modèle:Date- contre la bastide d’un bourgeois qui bafoue les droits d’usage de l’ancienne forêt seigneuriale, il fait partie des condamnés pour dévastation. En 1850, c’est le président de la société secrète La Nouvelle Montagne, parti républicain clandestin. En Modèle:Date-, il est élu président de la commission municipale insurrectionnelle et redevient maire. Condamné à la déportation en Algérie, il est interné dans le camp de Bourkika en Modèle:Date-. Son père meurt pendant son exil et il n’est libéré qu’en Modèle:Date-. Il décède à Montmeyan avant de pouvoir être indemnisé par la République.</ref> qui compte plus de Modèle:Nobr<ref>Frédéric Négrel, Saturnin Brocard (1816-1881) : un proscrit de Montmeyan, Verdon Modèle:N°, 2001, sur le site de l’Association 1851.</ref>. À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, Montmeyan fait partie des communes insurgées<ref>Maurice Agulhon, La République au village : les populations du Var de la Révolution à la Deuxième République, Éditions Plon, 1970.</ref>,<ref>Édouard Gibelin, Aups à travers les âges, l'école buissonnière, réimpression de l'édition de 1885, Éditions Lacour, 2000.</ref>. Le maire proclame, dans la nuit du 7 au Modèle:Date-, la mobilisation des hommes de 18 à Modèle:Nobr<ref>Frédéric Négrel, Clandestinité et réseau républicain dans le Haut-Var. La société secrète montagnarde d’Artignosc (1849-1851), sur le site de l’Association 1851.</ref> et une centaine d’hommes arrivent à Aups le Modèle:Date-. Quarante-six républicains Montmeyannais sont poursuivis<ref>Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de Modèle:Date-, Centre Georges Chevrier, Université de Bourgogne/CNRS), 2013.</ref>,<ref>Adolphe Robert, Statistique pour servir à l'histoire du Modèle:Date-, Éditions Gaittet, 1869.</ref>,<ref>Frédéric Négrel, Les Montagnards de Montmeyan, sur le site de l’Association 1851.</ref>, mais ils sont indemnisés par la République en 1882<ref>Noël Blache, Histoire de l’insurrection du Var en Modèle:Date-, Éditions Le Chevalier, Paris, 1869.</ref>,<ref>Yannick Rossignol, Les insurgés Varois de 1851 à travers leur indemnisation, Éditions Serre, 2004.</ref>. Une brigade de gendarmerie est installée dans le village en 1851 pour assurer la surveillance du territoire<ref>Annuaire de la Gendarmerie impériale, Ministère de la Guerre, 16 mai 1861.</ref>,<ref>Karyn Orengo, L’inventaire du patrimoine de la République du Pays d’art et d’histoire de la Provence Verte (2012-2016), Lettre d’information Patrimoine en Paca Modèle:N°, DRAC / MET, Modèle:Date-.</ref>,<ref group=Note>La brigade de gendarmerie est installée dans l’ancienne maison des Grimaldi-Régusse. Il s'agit d'une brigade à pied de cinq hommes.</ref> ; elle y fonctionne jusqu'en Modèle:Date-<ref>Les gendarmes quittent définitivement Montmeyan, Bulletin paroissial illustré de Montmeyan, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.

Vingt-huit Montmeyannais sont mobilisés pendant la guerre franco-allemande de 1870<ref name="Blanc&Marseille">Gabriel-Henry Blanc et Jean-Pierre Marseille, Montmeyan, trois siècles d’histoire, Éditions G. Blanc, 1975.</ref>. Au cours de la Première Guerre mondiale, quatorze Montmeyannais sont morts pour la France<ref>Marc V.J. Nicolas, Première Guerre mondiale : aux Modèle:Nobr de Montmeyan Morts pour la France, Mairie de Montmeyan, 11 novembre 2014.</ref>,<ref name="memorial-genweb.org">Monument aux morts de Montmeyan sur le site de MémorialGenWeb.</ref>,<ref>Le monument aux morts de Montmeyan sur le site du Pays d'art et d'histoire de la Provence Verte.</ref>. Durant la Seconde Guerre mondiale, dix Montmeyannais composent le comité local de libération qui s’occupe des tâches de Résistance et prépare la Libération<ref name="AngelinGerman">Angelin German, Les chemins de la mémoire : Modèle:Nobr au service social de la Résistance, Éditions Bonnaud, 2007.</ref>,<ref>Cahier Modèle:N° des décisions du CLL de Montmeyan, séance du Modèle:Date-, archives communales de Montmeyan déposées aux archives départementales (E dépôt 5 / 1 W 5).</ref>,<ref>Rapport des Renseignements généraux de Brignoles, 6 octobre 1944, fonds de la préfecture de Draguignan aux archives départementales (1 W 46).</ref>. Les FTP détruisent le pont du Verdon par sabotage le Modèle:Date-<ref>Victor Masson, La Résistance dans le Var (1940-1944), Éditions de l'Association des mouvements unis de la Résistance et des maquis du Var, 1983.</ref>,<ref group=Note>Le pont sur le Verdon marque la limite entre deux départements ; le Var avec la commune de Montmeyan et les Alpes-de-Haute-Provence avec la commune de Quinson. L’ouvrage saboté par les résistants le 22 juillet 1944 est une belle arche ovoïde datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nouveau pont est construit en 1945 ; il appartient en totalité au département du Var.</ref>.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage est créé fin 1962 pour accueillir Modèle:Nobr harkis et leurs familles<ref>Mohamed Benane, Des vies : Modèle:Nobr de harkis racontent, Éditions de l'Atelier, 2010.</ref>,<ref>Dominique Ceaux et Simon Chassard, Aux harkis, la France reconnaissante, Ministère des Armées, juillet 2018.</ref>,<ref>Nicolas Skopinski, La mémoire blessée des harkis, Ça m'intéresse, 23 avril 2022.</ref> ; l’arrivée de ces Modèle:Nobr marque le début d’un nouvel accroissement démographique<ref name="Blanc&Marseille" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

La commune de Montmeyan et ses administrés ont été mis à l’honneur et distingués par le prix « Marianne du Civisme » pour avoir obtenu l’un des meilleurs taux de participation de France lors des élections départementales des 22 et Modèle:Date-<ref>Des « Marianne » contre l'absentéisme électoral, Var-Matin, Modèle:Date-.</ref>. Ce concours de participation électorale est organisé par la Fédération des associations d’anciens maires et adjoints de France avec le soutien de l’Association des maires de France.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

  • École maternelle,
  • Écoles primaires à Montmeyan, Régusse, Quinson, Artignosc-sur-Verdon,
  • Collèges à Barjols, Aups, Riez, Carcès,
  • Lycées à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles, Manosque.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • Médecins à Régusse, Aups, Barjols,
  • Pharmacies à Régusse, Barjols, Aups, Varages, Cotignac, Salernes,
  • Hôpitaux à Draguignan, Brignoles, Manosque.

Cultes

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

Fichier:Cave coopérative Montmeyan.jpg
La cave coopérative vinicole La Montmeyannaise, Modèle:Date-.

Montmeyan tire ses ressources de l’agriculture<ref group=Note>Le territoire communal est en zone agricole à dominante polyculture et élevage. L’agriculture y structure les paysages et apporte une identité rurale appréciée par ses habitants et ses touristes (Communauté de communes Provence Verdon).</ref>, de l’élevage et du tourisme, fait partie de la communauté de communes Provence Verdon et du syndicat mixte du Pays de la Provence Verte. La cave coopérative vinicole La Montmeyannaise, établie en 1922<ref>Nicole Tuccelli et Carole Pauvarel, La cooperative vinicole La Montmeyannaise, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Direction Culture et Patrimoine, Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, 2003.</ref>,<ref>Michel Cadé, L'histoire à travers champs, Éditions des presses universitaires de Perpignan, 2002.</ref>,<ref>La coopérative vinicole La Montmeyannaise sur le site du Pays d'art et d'histoire de la Provence Verte.</ref>, est victime de la disparition du vignoble et fermée en 1989<ref>Alain Huetz de Lemps, Des vignobles et des vins à travers le monde, Éditions des Presses Universitaires de Bordeaux, 1996.</ref>,<ref>Fonds de la cave coopérative de Montmeyan aux archives départementales.</ref>.

Tourisme

Plusieurs structures d’hébergement et de restauration existent à Montmeyan : deux campings situés aux portes du village, des gîtes ruraux, des chambres d’hôtes et trois restaurants. Deux centres équestres sont installés dans la commune et la base nautique de Montmeyan Le Lac sert de point d’embarquement pour explorer les basses gorges du Verdon. Une aire de services pour camping-cars se trouve à proximité du village.

Carrière de marbre

Le marbre brèche et ses dérivés sont exploités entre 1921 et 1969 à l'ouest du village dans le quartier de la Bouissière<ref>Marc V.J. Nicolas, Le marbre brèche de Montmeyan : un gisement exploité de 1921 à 1969, Mairie de Montmeyan, Modèle:Date-.</ref>. Le gisement produit en même temps des roches ornementales et des roches industrielles. Les roches ornementales sont utilisées pour la décoration (cheminées et plateaux de commodes), la sculpture et l’art funéraire<ref>Jean-Paul Masse, Roches ornementales et insolites du Midi, Association Patrimoine, 2014.</ref>. Les roches industrielles sont concassées, criblées ou broyées (granulats pour bétons et revêtements routiers, sables) ; ce marbre concassé, en granulés, s’appelle le blanc de Montmeyan<ref>Gabriel Blanc, La carrière de marbre de Montmeyan, Attestation du 15 décembre 1980, Archives communales de Montmeyan.</ref>.

Budget et fiscalité 2020

Fichier:Mairiejuin2015.jpg
La maison commune, Modèle:Date-.

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 72,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Culture locale et patrimoine

Montmeyan célèbre l'oignon, symbole de la commune, le troisième dimanche de septembre<ref>Jean-Yves Andrieux et Patrick Harismendy, L'assiette du touriste : le goût de l'authentique, Éditions des Presses universitaires de Rennes, 2013.</ref>. Une foire paysanne s'installe pour l'occasion, avec concours du plus gros oignon et d'épouvantails, pissaladière géante et diverses animations<ref group=Note>Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Montmeyannais se lancent dans la culture de l’oignon ; on les surnomme alors « leï trousso-cebo » car ils écrasent la fane afin qu’elle mûrisse plus vite et que le bulbe grossisse.</ref>,<ref>Laissez-vous conter Montmeyan, Communauté de communes Provence Verdon et Pays d'art et d'histoire de la Provence Verte, 2015.</ref>. D'autre part, la fête de la Saint-Léger a lieu le week-end de Pentecôte et la fête de Notre-Dame se déroule le dernier week-end du mois d'août.

Depuis 2004, Montmeyan est ville étape de la course cycliste des Boucles du Haut-Var. Cette compétition est devenue au fil des ans un véritable classique du début de saison amateur avec la présence de l'élite des équipes nationales françaises<ref>Les 20e Boucles du Haut-Var, Vélo Sport Hyérois, février 2023.</ref>.

La commune de Montmeyan a obtenu le label de qualité de vie « Villes et villages fleuris ». Elle fait partie du Pays de la Provence Verte qui est labellisé « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions. Dans le village, un circuit découverte est composé d’une dizaine de panneaux qui apportent un éclairage sur le patrimoine, l’histoire et les traditions locales. Ce circuit dure environ quarante cinq minutes.

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Patrimoine mémoriel

  • Le monument dédié aux Enfants de Montmeyan morts pour la France, élevé par souscription publique, a été inauguré le Modèle:Date-<ref name="memorial-genweb.org"/>,<ref>Inauguration du monument aux morts de Montmeyan, Bulletin paroissial illustré de Montmeyan, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références nombreuses

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail