Nicolas Dalayrac
Modèle:En-tête label Modèle:Confusion Modèle:Infobox Musique classique (personnalité)
Nicolas Dalayrac est un compositeur français né le Modèle:Date de naissance à Muret et mort le Modèle:Date de décès à Paris.
Destiné à une carrière militaire, il fréquente de nombreux musiciens dans les salons parisiens, ce qui va décider de sa vocation. Ce n’est toutefois qu’assez tardivement, vers l’âge de trente ans, qu’il produit devant le public son premier opéra-comique.
Parmi ses œuvres les plus populaires : Nina ou la Folle par amour (1786) qui aborde le thème de la folie et suscite un véritable enthousiasme lors de sa création, Les Deux Petits Savoyards (1789) qui traite du rapprochement des classes sociales, thème porteur des idéaux de la Révolution française, Camille ou le Souterrain (1791) jugé par certains comme sa meilleure production ou encore Léon ou le Château de Monténéro (1798) qui par ses leitmotive annonce un genre nouveau. S'il se forge une renommée internationale, il reste néanmoins moins connu dans le domaine lyrique qu'André Grétry. Il est également apprécié pour ses romances.
Par ailleurs, il participe activement à l'élaboration du droit d'auteur. Initié en franc-maçonnerie, il est membre de la loge des Neuf Sœurs.
Biographie
Enfance et jeunesse
Nicolas Dalayrac est né le Modèle:Date de naissance. Baptisé cinq jours plus tard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Nicolas AlayracModèle:Note est l'aîné de cinq enfantsModèle:Note. Il contractera au début de la période révolutionnaire son nom de compositeur d’Alayrac en Dalayrac afin que ce patronyme, déjà populaire, ne devienne pas méconnaissable, la loi du moment obligeant à supprimer la particuleModèle:Sfn,Modèle:Note. Destiné à une carrière d’avocat par son père, subdéléguéModèle:Note du Comminges, il termine rapidement le premier cycle dans un collège de Toulouse. À sa demande son père lui donne un maître de violon à l'âge de quatorze ansModèle:Sfn. Cette rencontre avec le monde musical décide de son destin ; son intérêt trop vif pour l’instrument fait craindre à l'autorité paternelle qu’il ne se détourne de ses études de droit : le professeur est congédié. Malgré tout, ce penchant irrésistible pour la musique demeure. La poétique légende raconte que, la journée, il étudie assidûment le droit et que, la nuit, de peur d’être entendu par son père, il s’isole sur le toit de la maison pour améliorer le maniement de son archet. Jusqu’au jour où son stratagème est découvert par le voisinageModèle:Note. Devant cette obstination et cet engouement, son père se voit obligé d’assouplir sa discipline, et permet ainsi à son rejeton de parfaire dans le même temps ses connaissances juridiques et musicales.
S’il achève son droit, Dalayrac n’a pas l’esprit à exercer cette profession. Il est dit médiocre avocatModèle:Sfn et son père le place finalement, en 1774, dans la Modèle:Ordinal des « gardes du corps de monsieur le comte d'Artois » Modèle:InciseModèle:Note. Son père lui octroie une pension de vingt-cinq louis, auxquels s'ajoute sa solde de sept-cent-cinquante livres sachant que tous les gardes du corps ont le rang et les appointements de sous-lieutenantModèle:Sfn,Modèle:Note. Caserné à Versailles, il se déplace aussi souvent que possible à Paris pour s’adonner à sa passion pour la musique. Il fréquente les salons où règne le monde musical et il assiste souvent aux représentations lyriques, où dominent alors Monsigny, Philidor et Grétry dont il recevra plus tard de précieux conseils. Ainsi, Grétry ne manque pas de rappeler : Modèle:Citation. Si Adolphe Adam décrit Dalayrac avec un visage ingrat : Modèle:Citation, il possède, en revanche, une physionomie avenante et douce qui attire la sympathie. Son intelligence et son enthousiasme lui permettent de se lier avec Saint-George et Langlé. Ce dernier réside à l'hôtel de MonacoModèle:Note près des Invalides, et, quel que soit le temps, Dalayrac qui est logé place Royale (devenue place des Vosges) se lève tous les jours tôt pour aller apprendre les premiers éléments de composition avec ce disciple de l'italien Leonardo LeoModèle:Sfn.
Période d'activité
Les premières tentatives de composition de Dalayrac sont des pièces pour violon. C’est par ses quatuors à cordes qu’il se fait connaître, lorsqu’ils sont exécutés en première audition chez le baron Besenval. Le jeune homme les publie sous le pseudonyme d’un maître italien. Mais ils ont un succès assez vif pour l’encourager et le décider à abandonner la carrière militaire. En 1781, on donne à l’hôtel du baron Besenval qui les lui a commandées, Modèle:Citation : Le Petit Souper et Le Chevalier à la mode. Ces petites pièces Modèle:Citation, dont les partitions sont aujourd’hui perdues, plaisent à la ReineModèle:Sfn qui ne dédaigne pas, pour assouvir sa passion du chant, se déplacer vers le beau monde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces deux œuvres considérées comme celles d'un amateur ne sont pas comprises dans les cinquante-six opéras du compositeur. Lui-même semble approuver cette analyse en écrivant : Modèle:CitationModèle:Note. Dalayrac a composé Modèle:Citation, autant d'ouvrages qu'il a vécu d’années de sa vie.
En Modèle:Date-, son père meurt et, un peu plus de six mois plus tard, sa mère suit son époux dans la tombe. Dalayrac aurait été le légataire universel de la fortune paternelleModèle:Note, mais il Modèle:CitationModèle:Note.
Il épouse le Modèle:Date<ref name=Co>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note Modèle:Citation : Gilberte Pétronille Sallard. Actrice, elle Modèle:Citation. Elle lui survivra dix ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mais le couple n'aura pas de descendanceModèle:Note.
Modèle:Citation Malheureusement Dalayrac indique que Modèle:Citation. Il mènera donc un procès contre Savalette de Langes qui devra acquitter sa dette à hauteur de vingt-neuf-mille-soixante-dix livres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.
L'époque de la Terreur est celle d’arrestations et saisies inopinées. Dans ce contexte, il n’hésite pas à revendiquer son bien : Modèle:Citation
Le Modèle:Date (20 prairial an II), Dalayrac contribue à la fête de l’Être suprême. Ainsi, on rapporte que Modèle:Citation. Cette fête nationale a été voulue par Robespierre. Dans une atmosphère musicale omniprésente, ce grand rassemblement parti des Tuileries a gagné le Champ-de-la-Réunion (futur Champ-de-Mars). Le plus grand nombre a participé à la musique. On écrira : Modèle:Citation
Il tempère ce témoignage révolutionnaire en écrivant à un auteur : Modèle:Citation
Le Modèle:Info, par jugement du Tribunal civil de la Seine, Dalayrac acquiert moyennant vingt-neuf-mille francs des époux Wuy une propriété à Fontenay-sous-Bois<ref name=GN>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il en fait sa maison de campagne. Les tours de Notre-Dame sont visibles de celle-ci. La propriété est limitée au sud par la « ruelle qui conduit aux champs », actuelle rue Boschot. La rue de Mauconseil-des-champs, future rue Dalayrac, traverse la propriété. Elle gêne l’accès au « clos des Bonhommes », verger de deux arpents qui fait partie du jardin. Après autorisation préfectorale du Modèle:Date-, il fait creuser un souterrain permettant d’aller de la maison au clos<ref name=GN/>. À son décès la maison est léguée à son épouse, conformément au contrat de mariage<ref name=Co/>.
Distinctions
Sa réputation s’établit : certaines de ses pièces sont jouées et appréciées fort loin en Europe ; la plupart de ses opéras sont traduits. En 1798, il est inscrit comme le vingt-deuxième membre à titre étranger de l’Académie royale de Stockholm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.
Également apprécié du Directoire, il est cité le Modèle:Info parmi Modèle:Citation
Il est admisModèle:Note dans l'ordre récemment créé de la Légion d'honneur le Modèle:Info<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le titre de « chevalier » lui est officiellement accordéModèle:Note le Modèle:Date-<ref name=Ch>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et il accède alors à la noblesse d'EmpireModèle:Note. Il reçoit le blason suivant : Tranché de gueules et d'azur à la bande d'or, soutenue d'une champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers<ref name=Ch/>.
Cependant la reconnaissance de ses pairs ne semble pas unanime et il écrit déjà : Modèle:Citation, or il ne deviendra jamais membre de ces institutions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, sans avoir la charge de professeur, il produit un manuscrit autographe de quatre-vingt-neuf pages intitulé : Système de pratique au moyen duquel on peut apprendre l'harmonie plus facilement et plus promptement qu'avec le secours de la basse fondamentale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Personnalité
Dalayrac se décrit comme un écorché vif au caractère passionné et soucieux de justice : Modèle:Citation
Il s’avère également véritable gestionnaire : Modèle:Citation
Pour devenir pensionnaire de l’Opéra-comique, il rappelle son travail et écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, il vend à l'éditeur Pleyel vingt-quatre partitions de ses opéras-comiques, moyennant une somme de vingt-cinq-mille francs et s’engage à lui vendre les musiques à venir<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les courriers des 19 et Modèle:Date rappellent cette relation d’affaire : Modèle:Citation, puis Modèle:Citation.
Mais le Modèle:Date-, Dalayrac renégocie son contrat en écrivant : Modèle:Citation
La gestion de sa production musicale ne lui fait pas négliger celle de son patrimoine. Ainsi, il indique à son frère, Jean Simon : Modèle:Citation
Doté d'un tempérament entreprenant, il ne compte pas seulement sur lui-même. Il est attentif à cultiver des relations au-delà de celles de l’Opéra-comique. Le Modèle:Date, il indique : Modèle:Citation. Et dans la même lettre, il conseille son frère en ce sens : Modèle:Citation.
Toutefois, il n’hésite pas à égratigner quelques confrères pour faire valoir ses intérêts. Ainsi en témoigne cette missive de 1804 : Modèle:Citation. Cependant son humeur parait désabusée face aux comédiens : Modèle:Citation, écrit-il à Pixerécourt.
Néanmoins, ses biographes soulignent sa générosité et sa bienveillance. Il n’hésite pas à secourir un ancien compagnon d’armes émigré, le faire revenir en France, le cacher en son domicile puis faire les démarches afin d’obtenir sa radiation de la liste et la restitution de tous ses biensModèle:Sfn. Il intervient avec Jean-Claude Fulchiron pour que Benoît-Joseph Marsollier, arrêté sur les ordres de Joseph Fouché parce qu’il avait consenti à accepter la correspondance des émigrés d’Angleterre, soit libéré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Quand Langlé perd sa place de maître de chant à la suite de la fermeture de l’École royale de chant et de déclamation, à laquelle succèdera le Conservatoire de musique, Dalayrac aurait intercédé pour qu’il obtienne, au-delà de son poste de professeur de musique, celui de bibliothécaire. Il conserva cette fonction jusqu’à sa mortModèle:Sfn. Le compositeur va, un jour, intercéder en faveur de jeunes fauteurs de trouble arrêtés lors d’une représentation d’une de ses œuvres (Le Rocher de Leucade)Modèle:Sfn. Il est rapporté une conversation surprise entre deux étudiants toulousains qui louaient l’aide matérielle qui leur était apportée pour l’un par Antoine Portal lors de ses études de médecine et pour l’autre par Nicolas Dalayrac lors de ses études de droitModèle:Sfn.
Derniers jours
Dalayrac compose pour la scène pendant vingt-huit ans, et ses ouvrages sont majoritairement très bien accueillis. Pour le public, il est le Modèle:Citation et pour les plus éclairés Modèle:Citation ; pour ses confrères et collaborateurs, il demeure Modèle:Citation. Un terme qu’il a pris comme titre de sa dernière production où il a apporté toutes ses forces restantes, mais qu’il ne verra jamais représentée. En effet, il a désiré ardemment que cet ouvrage soit achevé afin d’honorer la présence de l'Empereur pour l’anniversaire de son couronnement, le Modèle:Date-. Malheureusement, les répétitions se sont éternisées à cause d’une longue maladie de Jean-Blaise Martin qui en est la vedette ; puis l’Empereur a dû entre-temps partir pour l’Espagne et sa pièce trop longtemps ajournée est finalement déprogramméeModèle:Note. Selon le compositeur albigeois, Justin Cadaux, c'est pour Dalayrac Modèle:Citation, et Modèle:Citation, car il s’éteint le Modèle:Date de décèsModèle:Note à son domicile parisien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, au Modèle:Unité<ref name=FB>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ses funérailles ont lieu à l' église Saint-Jean<ref>Modèle:Article.</ref>. Alors que ce légionnaire reçoit les honneurs militaires et une escorte d’infanterie l’accompagne jusqu’à sa dernière demeure, il est inhumé, comme il l’a demandé, dans le jardin de sa propriété de campagne à Fontenay-sous-Bois<ref name=FB/>, le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Son oraison funèbre est prononcée par Marsollier, son complice de toujours<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des travaux de voirie obligèrent à déplacer les tombes de Dalayrac et de son épouse. Guilbert de Pixerécourt s’est opposé au transfert vers le cimetière du Père-Lachaise pour trois motifs, dont Modèle:Citation Après acquisition d'une concession perpétuelle le Modèle:Date-<ref name=FB/>, leur sépulture est transférée le Modèle:Date- au cimetière paroissial<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note. Les frais ont été assumés aussi bien par le dramaturge que par leurs deux neveux Sallard<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, pensant trouver des bijoux, des voleurs ont tenté de profaner le tombeau des époux Dalayrac<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ainsi, Dalayrac a présenté ses compositions à la Cour, traversé la Révolution française et accédé à la nouvelle noblesse de l’Empire. L’artiste appartient à la fin du siècle des Lumières et à l’aube du Romantisme. Ce contemporain des dernières années de Voltaire, l’est aussi de Chateaubriand. Le titre d'une de ses œuvres est d'ailleurs mentionné dans les Mémoires d’outre-tombeModèle:Note.
Franc-maçonnerie
Initialement, Dalayrac fréquente surtout l'hôtel de Savalette de Langes, garde du Trésor royal et, comme de nombreux francs-maçons, mécène des plus célèbres musiciens. Savalette de Langes fait partie des hautes personnalités de la franc-maçonnerie française. En 1771, ce marquis est membre fondateur de la loge Les Amis Réunis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et également membre de la loge Parfaite Estime et Société Olympique de 1783 à 1788, dont dépend la Société Olympique. Il figure en 1786 au tableauModèle:Note de cette société comme membre-administrateur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il appartiendrait en 1793 à la loge Le Centre des Amis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il préside à cette époque la loge Les Neuf Sœurs, qui tient ses séances dans son hôtel particulier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Barruel qui ne l'aime guère, résume ainsi : Modèle:Citation Ces appartenances pourraient expliquer que Savalette de Langes, établi sous l'Ancien Régime dans une fonction à haut risque se lie d’amitié avec Barère, future figure emblématique de la Terreur, lui-même franc-maçon<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, ait pu passer sans trop de difficultés l’orage révolutionnaire. Il est même nommé dès 1791 comme l’un des commissaires nationaux de la trésorerie. Barère aurait toujours efficacement veillé sur lui et tous ses amis, notamment musiciensModèle:Note.
Dalayrac, membre de la loge Les Neuf Sœurs riche en savants et artistes, a probablement été initié entre 1774 et 1777, date de son arrivée à Paris<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Aux tableauxModèle:Note de 1778Modèle:Sfn et 1779Modèle:Sfn, il est « directeur des concerts ». Fin 1805, il participe au premier réveil de la loge qui sort de treize ans de léthargie. Ainsi au tableau de 1806, alors « officier », il est l’un des « directeurs des couvents »Modèle:Sfn.
On le retrouve également en 1786 au tableau comme l’un des vingt-quatre membres « Associés libres » de l’orchestre de la Société Olympique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette société donne régulièrement un concert qui se substitue à celui du Concert des amateurs, disparu en 1781 sans doute pour des raisons financières. Selon le règlement, il est également membre de la loge Parfaite Estime et Société Olympique dont dépend cette société<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Jean-Luc Quoy-Bodin a publié et commenté les Règlement et tableau en 1786. Modèle:Cf. Modèle:Article.</ref>.
Son éloge funèbre est prononcé dans la loge Les Neuf Sœurs par Moulon de la Chesnaye, ex-vénérable, ami de collègeModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Malgré cet engagement d’une vie, il ne reste apparemment rien de la musique maçonnique de Dalayrac<ref name=CP>Modèle:ChapitreModèle:Harvsp.</ref>. Ainsi un document atteste que deux anciens Frères, Barère et Couthon, membres du Comité de salut public, signent une réquisition pour qu'il compose des Modèle:Citation. Ces pièces maçonniques et républicaines ne sont cependant pas retrouvées<ref>Modèle:ChapitreModèle:Harvsp.</ref>.
Guilbert de Pixerécourt rapporte qu’il aurait composé la musique pour le rituel d’initiation de VoltaireModèle:Sfn le Modèle:Date-, mais il n’est pas témoin de la scèneModèle:Note. Le récit de l’initiation de Voltaire que l’on trouve dans Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des Lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours de Louis de Bachaumont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et, de façon tout aussi détaillée, dans la Correspondance littéraire de Grimm et Diderot, ne fait mention que du Modèle:Citation.
Selon Modèle:Citation. Effectivement la loge Les Neuf Sœurs donne une fête en honneur de Benjamin Franklin, de passage à Paris. Selon Pixerécourt, Anne-Catherine HelvétiusModèle:Note aurait à son habitude reçu la loge en son salon rue d'AuteuilModèle:Sfn. En réalité, la fête organisée à l’occasion de l’affiliation de Franklin, est bien rapportée par les Mémoires secrets du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, cette fête du jour de la Saint-Jean d’été (Modèle:Date-) s’est tenue à Passy dans la salle du Ranelagh, ainsi que l’expose La Dixmerie – sans mentionner Dalayrac – dans le Mémoire pour la loge des Neuf-Sœurs de 1779<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et non pas à Auteuil chez Modèle:Mme.
Le frontispice de l’ouvrage de Guilbert de Pixerécourt est une gravure de Dalayrac par Gauthier, d’après le buste de Cartellier, or sous-jacent se trouve un huitain qui évoque peut-être les neuf Muses de la loge Les Neuf Sœurs commençant ainsi : Modèle:Citation.
Le Modèle:Date- (Modèle:Date-), une médaille commémorative est émise pour l'inauguration du temple Nicolas Dalayrac par le Grand Orient de Muret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Naissance du droit d’auteur
Les auteurs, agissant isolément, étaient contraints d’accepter pour rétribution la partie de recette décidée par les comédiens. Le Modèle:Date-, lors d'un souper auquel il convie les auteurs du Théâtre français, Beaumarchais fait adopter une première résolution unissant vingt et un auteurs dramatiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Puis Dalayrac sera parmi les trente et un qui signeront la Délibération prise à l’Assemblée des auteurs dramatiques, au Louvre, ce Modèle:Date-. Celle-ci impose aux comédiens une rémunération invariable d’un auteur à l’autre, et proportionnelle à la recette<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La première réunion de 1777, suivie de l’association ultérieure de certains auteurs dramatiques, est considérée comme fondatrice de l’actuelle Société des auteurs et compositeurs dramatiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’Assemblée nationale constituante procède à l’abolition des privilèges le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il en découle la dissolution de communauté des libraires et des imprimeurs de Paris en 1791. Leur privilège d’impression<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> en faisait les intermédiaires obligés entre les créateurs et les directeurs de théâtre puisqu’il faut posséder livret et partition pour produire un ouvrage. Certes, les écrits et la musique étaient confiés à l’imprimeur mais les auteurs revendiquaient un droit persistant sur leurs œuvres, alors que les entrepreneurs de spectacles le déniaient puisqu’il semblait avoir été cédé. Conformément à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui pose pour principe le droit de propriété, l'Assemblée constituante a réglé par deux décrets, les Modèle:Date- et Modèle:Date-, les droits de propriété des auteurs quant à la représentation théâtrale de leurs ouvrages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit de la première loi ainsi édictée dans le monde pour protéger le droit d'auteur dramatique.
Selon les auteurs, la traduction de pièces françaises ensuite rejouées en France menacent aussi ces décrets. Le sujet concerne d’autant plus Dalayrac que son drame lyrique Nina a été transposé en italien. Saisissant cet exemple, Grétry adresse une lettre courroucée à Beaumarchais : Modèle:Citation. Sa signature est donc retrouvée, le Modèle:Date-, au bas de la Pétition adressée à l'Assemblée nationale par les auteurs dramatiques sur la représentation, en France, des pièces françaises traduites en langue étrangère<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Néanmoins, les entrepreneurs de spectacles continuent à avancer des arguments pour se soustraire aux conséquences financières du droit de propriété. En 1791, ceci amène Dalayrac à signer Réponse des auteurs dramatiques soussignés, à la pétition présentée à l'Assemblée nationale par des directeurs de spectacle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Puis, procédant d’une pétition individuelle, mais qui se joint chronologiquement à celle que Beaumarchais défend à titre collectif et Sedaine à titre propre, il publie une réfutation. Il s’agit d’une brochure parue sous le titre Réponse de Modèle:M., à Modèle:MM. les directeurs de spectacles, réclamant contre deux décrets de l'Assemblée nationale de 1789, lue au comité d'instruction publique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les directeurs de théâtre poursuivent leur offensive législative et obtiennent un décret paru le Modèle:Date-. Ce dernier conduit Dalayrac et d'autres à signer le Modèle:Date-, une lettre de protestation : Pétition des auteurs dramatiques. À Monsieur le président de l'Assemblée nationale.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un écho favorable sera donné à cette requête en abolissant le décret et en confortant le droit des auteurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il compte donc parmi les premiers défenseurs de la propriété artistique et littéraire<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
La loi reconnaissait les auteurs, il leur restait à surveiller leur dû. Cette tâche confiée à l’agence de Framery n’était pas aisée. Dalayrac fait partie des signataires qui acceptent que, pour la province, la redistribution se fasse au prorata de la recette annuelle et non de la recette journalière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est, le Modèle:Date, l’un des quatre membres fondateurs du Comité des auteurs dramatiques qui délègue une partie de son pouvoir de contrôle à l’agent général Sauvan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, toujours membre du Comité, il prend une part active à ses travaux ; du classement par importance des productions théâtrales, selon le nombre d’actes et selon la taille de la ville où ont lieu les représentations, résultent les droits d’auteur afférents<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, au nom de l’intérêt général, ce Comité sanctionne les initiatives individuelles qui consentiraient des prix non conformes à la règle pour être plus facilement joués<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dalayrac met tout en œuvre pour qu'aucun ne soit privé de ses droits, il applique ainsi le sous-titre de son mémoire : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.
Œuvre
Musique lyrique
Aujourd'hui, les opéras de Dalayrac ne sont plus représentés. La liste de ses œuvres est cependant bien établie, notamment celles qui ont été inscrites au répertoire de l’Opéra-Comique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, sa présence constante sur la scène de son époque nous laisse les jugements de ses contemporains et de nombreux comptes rendus de critiques musicaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment de Castil-Blaze, Gustave Chouquet et de Félix Clément.
- 1781 :
- Le Petit Souper ou l'Abbé qui veut parvenir, opéra-comique en un acte [représentations privées]<ref group=L>Partition du Petit Souper, sur Gallica.</ref>.
- Le Chevalier à la mode, comédie en un acte mêlée d’ariettes [représentations privées].
- 1782 :
- L'Éclipse totale, opéra-comique en un acte et en vers, livret de La ChabeaussièreModèle:Note, tiré d'une fable de La Fontaine (L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), créé le Modèle:Date par la troupe de la Comédie-Italienne à l'Hôtel de Bourgogne, Paris. Modèle:Commentaire biblio
- 1783 :
- Le Corsaire, comédie en trois actes et en vers, mêlée d’ariettes, livret de La Chabeaussière, créée le Modèle:Date à la Cour à Versailles, puis donnée le Modèle:Date à l'Hôtel de Bourgogne<ref group=L>Partition du Corsaire, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- Mathieu ou les Deux Soupers, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Nicolas Fallet, créée le Modèle:Date à la Cour à Fontainebleau, puis donnée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique, salle Favart. Modèle:Commentaire biblio
- 1784 :
- Les Deux Tuteurs, comédie en deux actes et en prose, mêlée d’ariettes, livret de Fallet, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition des Deux Tuteurs, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1785 :
- L'Amant statue, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Desfontaines, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de L'Amant statue, sur Gallica.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- La Dot, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Desfontaines, créée le Modèle:Date à la Cour à Fontainebleau, puis donnée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de La Dot, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1786 :
- Nina ou la Folle par amour, drame lyrique en un acte et en prose mêlé d’ariettes, livret de MarsollierModèle:Note, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Nina, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- Azémia ou le Nouveau Robinson, comédie en trois actes et en vers mêlée d’ariettes, livret de La Chabeaussière, créée le Modèle:Date à la Cour à Fontainebleau. Modèle:Commentaire biblio
- 1787 :
- Renaud d'Ast, comédie en deux actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Pierre-Yves Barré et Jean-Baptiste Radet, tirée d’un conte de La Fontaine (L’Oraison de Saint Julien), créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart), avec Rose Renaud et le ténor Louis Michu<ref group=L>Partition de Renaud d'Ast, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1788 :
- Les Deux Sérénades, comédie en deux actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Jean-François-Thomas Goulard, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- Sargines ou l'Élève de l'amour, drame héroïque en quatre actes et en prose mêlé d’ariettes, livret de Monvel, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Sargines, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- Fanchette ou l'Heureuse Épreuve, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Desfontaines, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- 1789 :
- Les Deux Petits Savoyards<ref>Manuscrit du livret détenu à la Rowe Music Library, King's College, Cambridge. Modèle:Lien web.</ref>, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart) puis donnée le Modèle:Date à la Cour à Versailles Les rôles des jeunes Savoyards, Michel et Joset étaient tenus respectivement par Modèle:Mme et Rose Renaud<ref group=L>Partition des Deux Petits Savoyards, sur Gallica (Patrimoine numérisé de Besançon).</ref>.Modèle:Commentaire biblioModèle:Commentaire biblio
- Raoul, sire de Créqui, drame héroïque en trois actes et en prose mêlé d’ariettes, livret de Monvel, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Raoul sire de Créqui, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1790 :
- La Soirée orageuse, comédie en un acte et en prose, mêlée d’ariettes, livret de Radet, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de La Soirée orageuse, sur Internet Archive.</ref>.
- Le Chêne patriotique ou la Matinée du Modèle:Date-, impromptu en un acte, livret de Monvel, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- Vert-Vert, divertissement en un acte, livret de Desfontaines, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- 1791 :
- Camille ou le Souterrain, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Marsollier tiré du roman Adèle et Théodore de [[Félicité de Genlis|Modèle:Mme]], créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart), interprété par Modèle:Mmes et Saint-Aubin, ainsi que par Antoine Trial<ref group=L>Partition de Camille ou le Souterrain, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- Agnès et Olivier, comédie lyrique en trois actes et en prose, livret de Monvel, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- Philippe et Georgette, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Monvel, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Philippe et Georgette, sur Internet Archive.</ref>.
- 1792 :
- Tout pour l'Amour ou Roméo et JulietteModèle:Note, drame en quatre actes et en prose, livret de Monvel, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- 1793 :
- Ambroise ou Voilà ma journée, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Monvel, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Ambroise ou Voilà ma journée, sur Internet Archive.</ref>.
- Asgill ou le Prisonnier de guerre, drame en un acte et en prose, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). À la reprise du Modèle:Info, le titre devint Arnill ou le Prisonnier américain. Modèle:Commentaire biblio
- Le Corsaire algérien ou le Combat naval, comédie en un acte et en prose, livret de La Chabeaussière, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- Urgande et Merlin, opéra-féerie en trois actes et en prose, livret de Monvel, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- 1794 :
- La Prise de Toulon, tableau patriotique en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Louis-Benoît Picard, créé le Modèle:Info, au théâtre Feydeau. Modèle:Commentaire biblio
- Le Congrès des rois, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret d'Ève Demaillot, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart), en collaboration avec onze autres auteursModèle:Note. Modèle:Commentaire biblio
- L'Enfance de Jean-Jacques Rousseau, comédie en un acte mêlée d’ariettes, livret de Andrieux, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)Modèle:Note.
- Rose et Picard, ou Suite de l'Optimiste, comédie en un acte et en vers avec un vaudeville et des couplets, livret de Collin d'Harleville, crée le Modèle:Info au théâtre de la République. Modèle:Commentaire biblio
- Les Détenus ou Cange commissionnaire de LazareModèle:Note, fait historique en un acte et en prose mêlé d’ariettes, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- 1795 :
- La Pauvre Femme, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- Adèle et Dorsan, drame lyrique en trois actes et en prose mêlé d’ariettes, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Adèle et Dorsan, sur Internet Archive.</ref>.
- 1796 :
- La Famille américaine, comédie en un acte et en prose, mêlée d’ariettes, livret de Bouilly, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- Marianne ou l'Amour maternel, comédie en un acte et en prose, mêlé d'ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart), avec Modèle:Mmes (Marianne) et Saint-Aubin (Sophie). Modèle:Commentaire biblio
- 1797 :
- La Maison isolée ou le Vieillard des Vosges, fait historique en deux actes et en prose mêlé d’ariettes, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de La Maison isolée, sur Gallica (Patrimoine numérisé de Besançon).</ref>. Modèle:Citation.
- La Leçon ou la Tasse de glaces, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info au théâtre Feydeau<ref group=L>Partition de La Leçon ou la Tasse de glaces, sur Internet Archive.</ref>.
- Gulnare ou l'Esclave persane, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)Modèle:Sfn,<ref group=L>Partition de Gulnare ou l’Esclave persane, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1798 :
- Alexis ou l'Erreur d'un bon père, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info au théâtre Feydeau<ref group=L>Partition de Alexis ou l’Erreur d’un bon père, sur Internet Archive.</ref>.
- Primerose, comédie lyrique en trois actes et en prose, livret d'Edmond de Favières d'après le récent roman de Morel de Vindé, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- Léon ou le Château de Monténéro, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de François-Benoît Hoffmann tiré du roman d'Ann Radcliffe, Les Mystères d'Udolphe, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Léon ou le Château de Monténéro, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1799 :
- Adolphe et Clara ou les Deux Prisonniers, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref group=L>Partition de Adolphe et Clara, sur Gallica (Patrimoine numérisé de Besançon).</ref>.
- Roger ou le Page, comédie en trois actes et en prose, livret de Edmond de Favières et Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart).Modèle:Commentaire biblio
- Laure ou l'Actrice chez elle, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart).
- 1800 :
- Le Rocher de Leucade, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- Une matinée de Catinat ou le Tableau, opéra en un acte et en prose mêlé d’ariettes, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info, au théâtre Feydeau.
- Maison à vendre, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret d'Alexandre Duval, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (salle Favart). Modèle:Commentaire biblio
- 1801 :
- Léhéman ou la Tour de Neustadt, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Marsollier, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Léhéman ou la Tour de Neustadt, sur Internet Archive.</ref>.Modèle:Commentaire biblio
- 1802 :
- L'Antichambre ou les Valets maîtres, opéra-comique en un acte et en prose, livret d'Emmanuel Dupaty, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau). Modèle:Commentaire biblio
- La Boucle de cheveux, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de François-Benoît Hoffmann, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).Modèle:Commentaire biblio
- 1803 :
- Picaros et Diego ou la Folle Soirée, opéra-comique en un acte et en prose, livret de Dupaty, créé le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Picaros et Diégo, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1804 :
- La Jeune Prude ou les Femmes entre elles, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Dupaty, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de La Jeune Prude, sur Internet Archive.</ref>.
- Une heure de mariage, comédie en un acte et en prose mêlée d’ariettes, livret de Charles-Guillaume Étienne, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Une heure de mariage, sur Internet Archive.</ref>.
- Le Pavillon du Calife ou Almanzor et Zobéïde, opéra en deux actes et en vers libres, livret de Jean-Baptiste-Denis Despré, Jacques-Marie Deschamps et Étienne Morel de Chédeville, créé le Modèle:Info, au théâtre des Arts. Modèle:Commentaire biblio
- 1805 :
- Le Héros en voyage, à-propos en un acte et en vers mêlé de chansons languedociennes, livret de Michel Dieulafoy. Modèle:Commentaire biblio
- Gulistan ou le Hulla de Samarcande, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Charles-Guillaume Étienne et La Chabeaussière tirée des Mille et une Nuits, créée le Modèle:Info à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Gulistan, sur Gallica (Patrimoine numérisé de Besançon).</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1806 :
- Deux Mots ou Une nuit dans la forêt, drame en un acte et en prose mêlé d’ariettes, livret de Marsollier, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Deux Mots, sur Internet Archive.</ref>.
- Koulouf ou les Chinois, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret de Pixerécourt, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition de Koulouf, sur Internet Archive.</ref>.
- 1807 :
- Lina ou le Mystère, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Reveroni Saint-Cyr, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau). Modèle:Commentaire biblio
- 1809 :
- Élise-Hortense ou les Souvenirs de l'Enfance, comédie en un acte et en prose, mêlée d’ariettes, livret de Marsollier, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).
- 1811 :
- Le Poète et le Musicien ou Je cherche un sujet, comédie en trois actes et en vers mêlée de chant, livret de Dupaty qui ajouta un prologue en vers libres en hommage à Dalayrac disparu, créée le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)<ref group=L>Partition du Poète et le Musicien, sur Internet Archive.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:Abréviation :
- La Sérénade vénitienne (2 couplets de Bianca), est restée sous forme de brouillon autographe de Dalayrac<ref group=L>Partition de La Sérénade Vénitienne (extrait), sur Bibliothèque municipale de Toulouse, Ms. 2642 (3).</ref>. Modèle:Commentaire biblio
Musique instrumentale
La musique instrumentale de Dalayrac qui nous est parvenue est pour une grande partie répertoriée<ref>Modèle:ChapitreModèle:Harvsp.</ref>, bien que pas précisément datéeModèle:Note,Modèle:Note. Les quatuors à cordes y dominent. Parfois la composition est complètement originale ailleurs ils Modèle:Citation.
- Six duos pour deux violons, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1776), « dédiés à Modèle:S.A.R. Monseigneur le comte d'Artois et composés par Modèle:M. amateur », serait d’après le catalogue de Modèle:M. sa première œuvre<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group=I>Six duos pour deux violons, Modèle:Op. Modèle:Numéros (1776), sur Gallica.</ref>.
- Six duos pour deux violons, sans numéro d’opus.
- Six duos pour violon et alto, Modèle:Op. Modèle:Numéros.
- Six trios à deux violons et basse, op. 2 Modèle:Numéros, (1777), « composés par Modèle:M. »<ref group=I>Six trios à deux violons et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros (1777), sur Gallica.</ref>.
- Six quatuor concertans pour deux violons alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1779), « dédiés à Monseigneur comte d'Artois par Modèle:M. l'un de ses gardes du corps »<ref group=I>Six quatuors concertans pour deux violons alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1779), 2 parties, sur Gallica.</ref>.
- Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), « dédiés à [[Louis-Auguste d'Affry|Modèle:M.]] par Modèle:M. »<ref group=I>Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), sur Gallica.</ref>.
- Six quartetto concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), « dédiés à Modèle:Mme par Modèle:M. »<ref group=I>Six quartetto concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), 2 parties, sur Gallica.</ref>.
- Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), « dédiés à [[Liste des vicomtes de Marsan#Maison de Lorraine|Modèle:S.A. Monseigneur le prince de Marsan]] composés par Modèle:M. amateur »<ref group=I>Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1781), sur Gallica.</ref>.
- Quatuors connus, mis en variation et en dialogue pour deux violons, alto et basse.
- Deuxième recueil d’airs d’opéra-comique arrangés pour violon.
- Six quatuor d'airs connus mis en variation et en dialogue pour deux violons, alto et violoncelle, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1782), « dédiés à Modèle:M., par Modèle:M. »<ref group=I>Six quatuor d'airs connus mis en variation et en dialogue pour deux violons, alto et violoncelle, Modèle:Op. Modèle:Numéros, (1782), sur Gallica.</ref>.
- Ouverture de L'Éclipse totale arrangée pour le clavecin ou forte-piano, (1782), « par Modèle:M. »<ref group=I>Ouverture de L'Éclipse totale arrangée pour le clavecin ou forte-piano, (1782), sur Gallica.</ref>.
- Les Trois Sultanes. Dalayrac publia sous ce titre un matériel d'orchestre, vers 1800 (ouverture et 2 airs)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Chansons
Dalayrac a composé la musique de chansons « de circonstance » qui sont très largement dominées par les chansons révolutionnaires.
- 1784 :
- Couplets pour la fête de Modèle:Mme, chantés par Modèle:Mlle, paroles de Modèle:M. (écuyer), musique de Nicolas Dalayrac<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
- 1791 :
- Le Salut de l’Empire, chanson patriotique, paroles de Adrien-Simon Boy, musique de Dalayrac.Modèle:Commentaire biblio
- 1794 :
- Ode à l’Être suprême, par Auguste DossionModèle:Note du théâtre du Vaudeville, musique de Dalayrac. Modèle:Commentaire biblio
- Les Canons ou la Réponse au salpêtre, paroles de Coupigny, des bureaux de la Marine, musique de Dalayrac. Modèle:Commentaire biblio
- Couplets, par le citoyen Collin d’Harleville, musique de DalayracModèle:Sfn.
- Adieux d'un vieillard à son fils en l'envoyant aux frontières, chanson patriotique, paroles de Coupigny, musique de DalayracModèle:Sfn.
- Hymne sur le dévouement héroïque de l'équipage du vaisseau Le Vengeur, présenté au Comité de Salut public, par l'auteur. Air : Veillons au salut de la FranceModèle:Sfn,<ref group=C>Hymne sur le dévouement héroïque de l'équipage du vaisseau Le Vengeur , sur Gallica.</ref>. Modèle:Commentaire biblio
- 1795 :
- La Journée du 12 germinal, intermède, paroles improvisées de Jean-Antoine Lebrun-Tossa, musique de Dalayrac, interprétée par Fay le Modèle:Info, théâtre de la rue Favart. Modèle:Commentaire biblio
Par ailleurs, Modèle:Citation Un même air pouvait être utilisé par plusieurs auteurs. Dans tous les cas, si Modèle:Citation.
Théâtre
Dalayrac est l'auteur de Lamentine ou les Tapouis, pièce tragi-comique en deux actes et en vers, écrite en collaboration avec de La Chabeaussière ainsi que deux jeunes gens désignés par des initiales Modèle:MM. et M., créée le Modèle:Date au Théâtre-Italien. Selon Audiffret, cette pièce, Modèle:Citation. La note qui accompagne cette analyse semble erronée, bien qu’elle soit reprise dans de nombreux écrits. Les Almanachs des Spectacles ne mentionnent pas Rozet, mais bien Dalayrac comme coauteur<ref>Modèle:Article.</ref>.
Style
L'œuvre de Dalayrac, marquée par une Modèle:Citation selon Paul Robert et Alain Rey, témoigne d'une Modèle:Citation pour Frédéric Robert. Toutefois ce jugement est émis alors que l’œuvre n’est plus exécutée. Il y a deux siècles elle était interprétée par des artistes renommés. La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ressuscite à peine Philidor, Méhul et Grétry, Boieldieu ou AuberModèle:Note. Pendant toute la période où il compose des opéras-comiques, Dalayrac enregistre presque à chaque fois un succès considérable et est estimé et honoré de ses contemporains autant pour son talent que pour sa personnalité. En seulement guère plus d’un quart de siècle, il a été un des plus prolifiques compositeurs de son temps<ref>Modèle:ChapitreModèle:Harvsp.</ref>.
Opéra-comique en plein développement
Quand le compositeur voit le jour, on peut penser que la querelle des Bouffons est près de s’éteindre mais elle est ranimée par Jean-Jacques Rousseau entre Gluckistes et Piccinistes. Le bouillonnement d'idées apparu avec l'Encyclopédie perdure, et l'opéra est toujours l'Modèle:Citation Les discussions musicales sont passionnées et on dispute toujours la suprématie ou des Italiens ou des Français. Ce qui doit concerner l’opéra concerna aussi inévitablement l’opéra-comique (Modèle:Langue). Les productions de Dalayrac, éloignées du sérieux et du pompeux Modèle:Langue, sont appréciées durant une époque assombrie par les événements révolutionnaires pendant lesquels, Modèle:Citation.
Voltaire écrit : Modèle:Citation L’opéra-comique, en effet, est né des comédies montées à l’occasion des foires, pièces parlées mais entrecoupées de refrains faciles à retenir ou de pièces musicales parodiées et adaptées à la circonstance. Après Rousseau pour qui seule la musique italienne peut réellement exister mais qui s'est finalement incliné devant le génie de Gluck<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Voltaire reconnaît à son tour le mérite des nouveaux compositeurs, avec un goût prononcé pour Grétry qu'il défend farouchement et à qui il donne deux ouvrages pour les Comédiens-Italiens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Méhul qui a suivi l’exemple de Gluck et Grétry, véritable fondateur du genre, a eu Dalayrac comme disciple<ref name=CBl/>.
Dalayrac en son temps
De son vivant, même aux heures sombres de la Terreur, la réputation de Dalayrac était grande, et sa musique demeurait très populaire. Selon Paul Pittion, Modèle:Citation.
Plus encore que le Liégeois Grétry, son modèle, il représente l’esprit français ; Modèle:Citation certifie ChouquetModèle:Sfn.
Les jugements sur l’œuvre de Dalayrac sont contrastés. Le compositeur s’est attaché à plaire au public le plus large et son succès ne s’est jamais démenti sans qu’il n’ait élargi ses capacités orchestrales. Autant les représentations de ses pièces sont régulièrement saluées par les journaux et font accourir le public populaire, autant elles sont, surtout à ses débuts, la cible de musicographes pour lesquels il possède un Modèle:Citation. Interrogé à propos d’ouvrage en cours, il affirme, dit-on, composer « de la musique à quarante-quatre sous » — le prix d’un billet de parterre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dalayrac se caractérise par Modèle:Citation.
Il essaie de choisir les meilleurs livrets, Modèle:Citation.
Il produit aussi bien des vaudevilles que des drames, l’approche de ces deux genres fait écrire : Modèle:Citation.
Pour Chouquet, l’orchestre de Dalayrac Modèle:Citation. Mais, joignant son opinion à celle d’Adolphe Adam, il ne le reconnait pas pour un plus grand musicien que son devancier Grétry : si celui-ci n’a pas une formation complète, il a davantage l’instinct de la musiqueModèle:Sfn. Toujours pour Adolphe Adam, élève de Luigi Cherubini, Modèle:Citation. Grétry n’a pourtant pas eu d’autre ambition que d’apporter la « vérité » dans la ligne mélodique, et écrit : Modèle:Citation. Dalayrac comme son aîné, reste avant tout un mélodiste, Modèle:Citation, et il devient rapidement le spécialiste des romancesModèle:Note et des ensembles de voix comme les duos, les trios et les finales.
Postérité
Cependant, son étoile pâlit au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans ses Mémoires d'un touriste, parus en 1838, Stendhal écrit, après une représentation à l'opéra : Modèle:Citation.
Dans ses Mémoires autobiographiques, écrits à partir de 1849, Hector Berlioz revient à sa première impression musicale lors d'une messe pour sa première communion : Modèle:Citation. L'auteur de la Symphonie fantastique a toujours conservé le goût de ces opéras-comiques, qu'il découvre en 1822, Modèle:Citation.
En 1857, Adolphe Adam donne son sentiment sur la musique de Dalayrac : Modèle:Citation.
Félix Clément stigmatise encore, en 1878, Modèle:Citation ; leur musique cherche à exprimer à elle seule tous les sentiments, en laissant les voix comme simples accompagnements.
Toutefois en 1891, Arthur Coquard indique qu'entre opéra-comique et orchestre Modèle:Citation
En 1935, Richard Strauss écrit que l'orchestre moderne est devenu le seul instrument capable de représenter cet « incommensurable » auquel seuls accèdent des sentiments inconnus, citant Haydn, Weber, Berlioz et Wagner comme modèlesModèle:Note. En 1970 le musicologue Frédéric Robert juge la musique de Dalayrac, ainsi que celle des compositeurs de son temps, comme appartenant à un passé musical demeuré embryonnaire<ref>Modèle:Article. </ref>.
Cependant, En 1992,la musicologue nord-américaine Karin Pendle estime que Modèle:Citation et elle rappelle qu'Modèle:Citation. Ceci n’efface pas que pour d’autres, tel Castil-Blaze, Léon et Camille sont ses deux premiers chefs-d’œuvre<ref name=CBl/>.
En 2009, le chanteur lyrique Jean Kriff rappelle ses orchestrations et insiste sur ses soli instrumentaux qui, en se mariant avec les voix, en ont fait le maître incontesté des romances. Il remémore ses écrits pour archets col legno, et Modèle:Citation
Hommages
À Fontenay-sous-Bois
Dès 1810, un buste est présent auprès de la sépulture de Nicolas Dalayrac dans le jardin de sa maison de campagne. Guilbert de Pixerécourt le décrit ainsi : Modèle:Citation. En 1838, les restes de Dalayrac sont transférés au cimetière de Fontenay-sous-Bois. Le monument funéraire d'époque, peint par l'architecte Lion, nous est parvenu. Il comprend ce buste de marbre blanc attribué à Pierre Cartellier. Le piédestal est gravé d’une lyre et du titre des opéras composésModèle:Note. En 2002 le buste, très abîmé par le temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note, est restauré par l'atelier de moulage Lorenzi à Paris. Celui-ci s'appuie sur un plâtre attribué à Cartellier pour réaliser un buste en résine et en poudre de marbre. Une plaque de marbre de Carrare gravée à l'or fin du nom de ses œuvres recouvre le piédestal<ref name=FsB>Modèle:Lien web.</ref>.
À l’origine, le plâtre de ce buste se trouve dans la maison de campagne de Dalayrac. En 1935, il est mentionné, semble-t-il pour la dernière fois, par Adolphe Boschot, qui habite la maison, et Georges Naudet : Modèle:Citation Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un plâtre est conservé à l'hôtel de Ville de Fontenay-sous-Bois. Il participe notamment à la restauration du monument du cimetière<ref name=FsB/>,Modèle:Note
L'existence de deux médailles est connue. La première est décrite par Gilbert de Pixerécourt Modèle:Citation. Il est possible qu'elle se trouve dans le tombeau du musicien depuis l'inhumation de sa femme ou lors du transfert vers le cimetière municipal. La seconde, en bronze, est réalisée par Armand Auguste Caqué. Elle est frappée à l'initiative de Pixerécourt en 1838 pour rappeler le moment du transfert<ref>Modèle:Article.</ref>.
Parallèlement, le Modèle:Date-, une délibération municipale décide de donner le nom de rue Dalayrac à la rue Mauconseil-des-Champs (qui n'était d'ailleurs que le prolongement de la rue Mauconseil) au Modèle:Nobr de laquelle se trouvait la maison de campagne de Dalayrac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À Paris
Sculptures
À la suite d'une souscription d’auteurs et de compositeurs, dont Guilbert de Pixerécourt donne les nomsModèle:Sfn, un buste en marbre est réalisé par Pierre Cartellier et installé en Modèle:Date- dans le foyer du public de l’Opéra-Comique (salle Feydeau)Modèle:Note. En 1813, un groupe de fanatiques de musique allemande jette le buste aux égouts (deux anonymes démentent la participation des dénommés « musiciens de Perpignan »<ref>Modèle:Article.</ref>) mais il est heureusement récupéré. Le Modèle:Date-, l’Opéra-Comique s'installe au théâtre Vendatour, mais la troupe va traverser une crise économique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De ce fait, les propriétaires de la salle deviennent également propriétaires du mobilier, donc du buste placé dans le nouveau foyer<ref>Modèle:Article.</ref>. L’Opéra-Comique réintègre la salle Favart en 1847. Cependant, le Modèle:Date-, le buste est toujours Modèle:Citation : Sallard se heurte aux propriétaires qui ne souhaitent pas qu’il soit Modèle:Citation. En 1985, un buste en marbre de Nicolas Dalayrac réalisé par Pierre Cartellier en 1810 est situé dans les réserves du musée des Augustins de Toulouse<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=JLM/>. Ce buste, compte tenu de la liste des souscripteurs qui y est portée<ref>Modèle:Article.</ref>, est bien le premier de l'Opéra-Comique (salle Feydeau)<ref name=GH/>,Modèle:Note.
En Modèle:Date-, le directeur des Beaux-arts commande à Jean-Louis Jaley un buste en marbre pour le foyer de l’Opéra-Comique (deuxième salle Favart) <ref>Modèle:Article.</ref>. Présenté au Salon des artistes français en 1853<ref>Modèle:Article.</ref> avant sa mise en place, il est qualifié de Modèle:Citation Modèle:Citation. Ce médaillon sculpté est l'un des six qui ornent la partie supérieure du grand mur du foyer du public de la salle Favart<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1867, l’État commande un buste en marbre à Pierre-Amédée Brouillet pour la bibliothèque du Conservatoire impérial de musique et de déclamation. Il est achevé en 1870. Il s’agit d’une copie du plâtre du buste de Jaley<ref>Modèle:Base Arcade.</ref>. En 1894, le plâtre préparatoire de cette œuvre a été offert au musée Rupert-de-Chièvres à Poitiers par la Société des antiquaires de l'Ouest<ref>Modèle:Base Joconde.</ref>.
En 1881, par l'intermédiaire de Charles Garnier, parmi d'autres, est commandé un buste en marbre à Eugène Basly pour le Théâtre national de l'opéra (opéra Garnier). Après exposition au salon annuel de 1890, il est livré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Arcade.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et placé dans le couloir des premières logesModèle:Sfn. Le plâtre de ce buste, remis en 1891, se trouve dans les réserves du musée des Augustins de Toulouse<ref>Modèle:Base Arcade.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voie
Modèle:Article détaillé En 1826, une rue est ouverte en même temps que la rue Marsollier comme rue de pourtour du théâtre Ventadour. La salle est construite cette année sur l'emplacement de l'Hôtel de Lionne pour y recevoir la troupe de l’Opéra-comique. Située dans le second arrondissement, elle reçoit en 1829 le nom du compositeur Dalayrac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La salle Ventadour abrite désormais un des restaurants et une des salles de sports de la Banque de France. En Modèle:Date-, au no 36 le Rikiki théâtre qui devient ultérieurement le Théâtre Dalayrac y propose des pièces contemporaines.
Écrits
Les Violons de Dalayrac est un roman d’Alexandre Fourgeaud paru en 1858<ref>Modèle:BNF.</ref>. Le sujet rapporte que Modèle:Citation
Les Trois Nicolas est un opéra-comique en 3 actes, musique de Louis Clapisson, livret de Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu, créé le Modèle:Date à l'Opéra-Comique (salle Favart)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'histoire est inspirée d’un épisode de la jeunesse de Dalayrac qu’incarnait le ténor Achille-Félix Montaubry pour ses débuts à Paris. On a surtout retenu un air du personnage de Dalayrac : « Aussitôt que je t’aperçois » pris dans Azémia ou les Sauvages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À Toulouse
Le Modèle:Date-, le conseil municipal décide de placer un buste de Dalayrac réalisé par Henry Maurette dans la salle des Illustres du Capitole<ref>Modèle:Article.</ref>. Son inauguration a lieu le Modèle:Date- en présence d'élus municipaux, de membre de la société Sainte-Cécile (à l’origine de la demande), de membres de la famille et d'artistes<ref>Modèle:Article.</ref>. Partisans du latin ou du français débattront<ref>Modèle:Article.</ref> avant de choisir une inscription qui énonce notamment que Modèle:Citation Il reste sauf malgré l'incendie du théâtre du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- est inauguré la salle restaurée du théâtre du Capitole. Les ornements sont entièrement peints en or. Bernard Bénezet en peignant la coupole figure un portrait de Dalayrac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1835, le passage Parmentier du quartier Belfort est réuni à la rue Bures en une voie unique. En 1851, celle-ci est rebaptisée rue Dalayrac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À Muret
Sculptures
Un buste en terre cuite, attribué à Pierre Cartellier, est réalisé Modèle:Citation et revient à l'un des frères de Dalayrac. Finalement, le lieutenant-colonel Gilbert Dalayrac arrière-petit-neveu du compositeur et dernier héritant portant le nom l'offre en 1930 au musée du Bas-Comminges de la ville de Muret<ref name=GV/>,Modèle:Note,Modèle:Note.
En Modèle:Date-, le conseil municipal est sollicité une première fois pour l'érection d'une statue de Nicolas Dalayrac. Début 1883, les comités parisien et muretain retiennent le nom de Gustave Saint-Jean pour cette réalisation. Cet enfant du pays, réalise puis expose en 1885 au Salon des artistes français une statue en bronze. Celle-ci est placée à l’une des extrémités de l'allée Niel où elle est inaugurée le Modèle:Date- en présence d’élus municipaux et de membres de la famille. Cette sculpture néo-classique de Modèle:Unité est inspirée du portrait de Dalayrac par Greuze en possession de la famille. Le musicien Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, la représentation est Modèle:Citation une telle besogne. Il s'agit de l'envoyer à la fonte sur ordre de l'occupant. Dès le Modèle:Date-, le conseil municipal commande une réplique en pierre Modèle:Incise à Modèle:M., marbrier à Toulouse. Ceci est possible grâce à Joseph Séverat, président du syndicat d'initiative, qui a obtenu du fondeur toulousain un moule de plâtre avant la disparition de l’original. Le Modèle:Date- a lieu l’inauguration de l’actuelle statue en pierre. Sont présents le conseil municipal, le lieutenant-colonel Gilbert Dalayrac, arrière petit-neveu du compositeur, Joseph Niel, arrière petit-neveu du maréchal dont la statue avait subi le même sort, ainsi que les sculpteurs Bernard Valette et Jean Fonquernie<ref>Modèle:Article.</ref>. De chaque côté, est inscrit le titre de ses œuvres.
En 1885, lors de l’exposition de l'original, une réduction en bronze de la statue de Modèle:Unité est acquise par Gilbert Dalayrac neveu du compositeur. Le Modèle:Date-, Annette Cuzin-Dalayrac fait don de ce bronze au musée Clément-Ader Modèle:Incise de Muret<ref>Modèle:Chapitre Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=Musicien>Modèle:Chapitre Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note.
En 1925, un buste en bronze, inspiré par le portrait de Greuze, est réalisé par Charles-Nicolas Dalayrac. Peu après son décès, en 1930, son épouse Émilie Dalayrac (née Just) l'offre à la ville qui ouvre le musée du Bas-Comminges<ref>Modèle:Article.</ref>. À la même date, est offert par le lieutenant-colonel Dalayrac, son frère, un plâtre qui lui est attaché<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dénominations
En 1880, est fondée l’Harmonie Dalayrac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet ensemble associe choristes et instrumentistes. Modèle:Citation
En 2000, est constitué l’Ensemble instrumental Nicolas Dalayrac. Cette société permet Modèle:Citation
Le Modèle:Date-, le conseil municipal décide de donner le nom de Nicolas Dalayrac à son École municipale d’enseignement artistique<ref name=Musicien/>.
Le Modèle:Date-, le parc Dalayrac (anciennement parc Monzon) est inauguré. Il s'agit du troisième parc de Muret qui s'étend sur Modèle:Unité au cœur du quartier Saint-Jean<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe également une rue Nicolas-Dalayrac.
Héraldique
Les armoiries reçues par Nicolas Dalayrac<ref name=Ch/> répondent aux règles de l’héraldique napoléonienne.
Le blasonnement est : Tranché de gueules et d’azur à la bande d'or, soutenue [sicModèle:Note] d’une champagne de gueules du tiers de l’écu au signe des chevaliers.
La qualité de chevalier de l'Empire est indiquée par les ornements extérieurs : l'écu est sommé d’Modèle:Citation
Les signes intérieurs de l’écu indiquent que le compositeur est légionnaireModèle:Note : Modèle:Citation
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Les armes de Nicolas Dalayrac.
Éditions des œuvres de Dalayrac
- Quatuor no 5 pour Modèle:Unité, alto et violoncelle<ref>Modèle:Ouvrage. Conservé sous la cote FOL VM14-326 au département de la musique de la BNF.</ref>.Modèle:Commentaire biblio
- L'Amant statue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.Modèle:Commentaire biblio
Discographie
Trois romances de Dalayrac ont été enregistrées en 2019, dans l'album intitulé « Une soirée chez Berlioz » : « Rien, tendre amour, ne résiste à tes armes » extrait de Gulnare ou l'Esclave persaneModèle:Sfn, « Ô, ma Georgette » extrait Philippe et GeorgetteModèle:Sfn et la romance de Nina, « Quand le bien-aimé reviendra » extrait de Nina ou la Folle par amourModèle:Sfn qui fut la Modèle:Citation de BerliozModèle:Sfn.
Bibliographie
Ouvrages généraux
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Monographies
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Notes discographiques
Paroles et musiques
Œuvres lyriques
Œuvres instrumentales
Chansons
Notes et références
Notes
Références
Vie de Dalayrac : chevalier de la Légion d’honneur et membre de l’Académie royale de Stockholm ; contenant la liste complète des ouvrages de ce compositeur célèbre, Jean-Nicolas Barba, 1810
Souvenirs d’un musicien : Précédés de notes biographiques écrites par lui-même, Michel Lévy frères, 1857
Les Transformations de l'opéra-comique, Castel, 1865
Une loge maçonnique d’avant 1789 : La Modèle:Triponctuation, Félix Alcan, 1897
Les hymnes et chansons de la Révolution : aperçu général et catalogue, avec notices historiques, analytiques et bibliographiques, Ville de Paris, 1904
==== Lettres de musiciens écrites en français du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles
}}, Bocca frères, 1924 ==== Modèle:Références
Autres sources
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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