Panda géant
Modèle:Sous-titre/Taxon Modèle:Voir homonymes Modèle:Taxobox début Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox Modèle:Taxobox taxonModèle:Taxobox répartition
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Le panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est une espèce de mammifères, habituellement classée dans la famille des ursidés (Ursidae), endémique de la Chine centrale. Il fait partie de l'ordre des Carnivores, même si son régime alimentaire est constitué à 99 % de végétaux, principalement du bambou.
Il ne vit que dans le centre de la Chine, dans des régions montagneuses recouvertes de forêts d'altitude, des provinces du Sichuan et du Gansu (dans les régions traditionnelles de l'Amdo et du Kham du Tibet oriental), ainsi qu'au Shaanxi, entre Modèle:Unité.
Jusqu'en 1901, le panda géant était connu par les anglophones sous le nom de « parti-coloured bear<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 14/12/2014.</ref> ». Par la suite, il fut lié au panda roux (Ailurus fulgens), avec lequel il possède des caractéristiques communes comme le « sixième doigt » ou « faux pouce », qu'il partage également avec Simocyon batalleri, l'ancêtre européen d'il y a neuf millions d'années du panda roux, ayant la taille d'un puma, retrouvé à Batallones-1, près de Madrid<ref name="6doigts">Modèle:Lien web.</ref>. Ailurus fulgens appartient en réalité à une autre famille, les Ailuridae, dans la superfamille des Musteloidea, qui comprend également les belettes, les moufettes et les procyonidés.
Étymologie et histoire de la nomenclature
Morphologiquement, son nom normalisé chinois actuel, est « grand chat-ours » (Modèle:Chinois)<ref>大 dà « grand », 熊 xióng « ours », 猫 māo « chat ». En chinois, la tête d'un syntagme nominal est à droite, en fin du syntagme.</ref>. En tibétain son nom signifie ours-panaché (Modèle:Bo-twzi).
Le nom de genre Ailuropoda vient du grec Modèle:Grec ancien, « chat » et de Modèle:Grec ancien, « pied », soit « à pied de chat ».
L’épithète spécifique melanoleuca en latin scientifique vient du grec Modèle:Grec ancien, « noir » et Modèle:Grec ancien, « blanc ».
Armand David (1826-1900) un missionnaire botaniste et zoologue collecta durant son séjour en Chine des milliers des spécimens de plantes et d’animaux, non décrits par la botanique et la zoologie de son époque<ref name=boutan>Modèle:Ouvrage</ref>. Il les préparait et envoyait par caisses entières au Muséum national d’histoire naturelle pour description et classification plus précises<ref>Emmanuel Boutan qui en a effectué le recensement a trouvé Modèle:Unité de plantes, Modèle:Unité, arachnides et crustacés, Modèle:Unité et Modèle:Unité</ref>. Parmi les mammifères, le père David est célèbre pour sa découverte du Panda géant au Tibet oriental. Durant sa seconde mission d’exploration naturaliste en Chine centrale, il se fixa à Dengchigou, actuellement dans le xian de Baoxing<ref group=n>La région xian de Baoxing à l’époque s’appelait Muping tusi 穆坪土司 et dont le centre administratif était la ville de Muping (穆坪镇 Mupin zhen). Le père David employait la transcription française de Moupin, plutôt pour désigner la région</ref>, à Modèle:Nb à l’ouest de Chengdu la capitale du Sichuan, dans une région d’ethnie tibéto-birmane Jiarong (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appelée en chinois Mantze 蛮族 manzu « barbare »).
Chez un chasseur local, il voit pour la première fois la peau de ce qui semble être un ours blanc et noir de belle taille. Il charge des chasseurs indigènes de lui en ramener un. Dix jours plus tard, le Modèle:Date-, ils lui apportent un jeune « ours blanc » selon leur terme, capturé vivant et malheureusement tué pour la commodité du transport. Il note : Modèle:Cita<ref name=boutan/>. Il joindra à la caisse qui emportera l’animal à Paris, une note descriptive
- Modèle:Cita (Armand David<ref name=boutan/>, Modèle:Date-)
Le zoologue Milne-Edwards du Muséum national d’histoire naturelle qui analysera la caisse envoyée par le père David indiquera
- Modèle:Cita<ref>Modèle:BHL Notes sur quelques mammifères du Thibet oriental, Milne-Edwards, Ann Sci. Nat. Zool. ser. 5, 1870</ref>
Description
Le panda géant est volumineux et massif : il pèse de 80 à Modèle:Unité, avec une moyenne de Modèle:Unité ; il mesure de 1,50 à Modèle:Unité de longueur, avec une moyenne de Modèle:Unité<ref name="animaldiversity">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Référence Animal Diversity Web : espèce Ailuropoda melanoleuca.</ref>. Comme chez la majorité des grands mammifères, les femelles sont généralement plus petites et moins massives<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le panda est noir et blanc. Il est majoritairement constitué de blanc, avec les oreilles, les pattes et le contour des yeux noirs. Son pelage épais le protège du froid des régions de haute altitude où il vit.
Le panda possède six doigts dont un « faux pouce » opposable à ses cinq doigts. Phénomène de convergence évolutive, il provient de la transformation d'un os du poignet modifié (l'os sésamoïde). Stephen Jay Gould a utilisé cette particularité anatomique comme un exemple de « bricolage évolutif » dans son essai Le Pouce du panda<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce pouce est une adaptation liée à l'alimentation (il sert notamment à attraper les tiges de bambou dont il se nourrit en grande quantité) ou au déplacement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Herbivore, il a de puissantes dents pour broyer les bambous. Il possède Modèle:Unité.
Son ouïe et son odorat sont très fins : il utilise surtout ces deux sens pour s'orienter et se repérer. Sa vue, en revanche, est plutôt médiocre : moins bonne que celle du chat ou de l'homme.
Exception
Le Panda de Qinling est une sous-espèce de panda résidant uniquement dans les montagnes de Qinling en Chine a une altitude de 100 à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il se distingue notamment par sa fourrure ventrale brune.
En 2019, un panda albinos est photographié pour la première fois dans le sud-ouest de la Chine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Taxonomie
La classification taxonomique précise du panda a longtemps été discutée. Ainsi, « dans le passé, le panda roux a été classé dans une famille séparée, les Ailuridae avec le panda géant », mais cette classification est aujourd'hui abandonnée au bénéfice d'un classement du Panda géant chez les ursidés, classification basée sur sa dentition, l'étude de son squelette et la génétique<ref name="IUCNredlist-panda">Article Ailuropoda melanoleuca sur la liste rouge de l'IUCN. Article révisé le 30/06/2008, et consulté le 14/12/2014.</ref>,<ref>Grzimek's Animal Life Encyclopedia, 2004, Raccoons and Relatives (Procyonidae), consulté le 14/12/2014.</ref>.
Autre classification devenue obsolète, « tant le panda géant [...] que petit panda roux (Ailurus fulgens) ont été regroupés dans le passé comme procyonidés », la famille des ratons laveurs. Même si cette classification est également abandonnée, elle rappelle que les ursidés et les procyonidés sont deux sous-groupes assez proches parmi les carnivora<ref>Encyclopaesia Britannica, article Procyonid du 15/08/2013, consulté le 14 décembre 2014.</ref>.
Deux sous-espèces sont distinguées, la sous-espèce type A. m. melanoleuca et A. m. qinlingensis, le panda de Qinling qui se trouve dans la province du Shaanxi.
Sa description tardive en Occident s'explique par son habitat situé dans des régions difficiles d'accès aux Européens avant le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Dénominations en langue commune et classique
Daxiongmao en chinois moderne
Le nom chinois actuel de l’animal est « grand chat-ours » Modèle:Chinois<ref>大 dà « grand », 熊 xióng « ours », 猫 māo « chat ». </ref>. Cette composition est pour le moins bizarre, puisqu'en chinois contemporain écrit de gauche à droite, la tête (ou noyau) d'un syntagme nominal étant en fin (à droite), il s’agirait d’un chat ayant des qualités d’ours et non l’inverse.
L’origine de cette incohérence, viendrait selon le professeur Hu Jinchu 胡锦矗, d’une erreur de sens de lecture des caractères<ref name=hu>Modèle:Lien web</ref>. Rappelons qu'ils peuvent se lire traditionnellement aussi bien verticalement de haut en bas, ou horizontalement de droite à gauche ou de gauche à droite (ordre qui s’est imposé sur le continent dans les années 1950, bien avant qu’à Taiwan). Lorsque le Modèle:Date-, un grand panda a été transféré de l’Université de Chengdu au parc Beibei de Chongqing pour une exposition, on créa de toutes pièces un nom chinois. Ce nom écrit horizontalement sur un panneau était en chinois (et en anglais) « 猫熊 », soit en lecture gauche-droite maoxiong<ref>à cette époque, la communauté scientifique écrit le chinois comme l’anglais, de gauche à droite, alors que la littérature est traditionnellement lue et écrite de droite à gauche</ref>, « ours-chat », ours ayant des caractéristiques du chat (peut -être une allusion au genre Ailuropoda « à pied de chat »). Mais les visiteurs qui avaient l’habitude de lire les livres de droite à gauche et qui ne connaissaient pas l'animal, ont lu xiongmao « chat-ours ». Cet usage oral s’est par la suite imposé en Chine.
Toutefois, l’ordre inverse a été recommandé à Taiwan. En Modèle:Date-, après l’élection à la présidence de Taiwan de Ma Ying-jeou, un président favorable à l’unification avec la Chine continentale, celle-ci offrit deux pandas géants Tuan Tuan et Yuan Yuan à Taiwan. On fit alors valoir que le nom devait être rectifié : l’animal était un ours et pas un chat et devait être appelé 猫熊 maoxiong<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le panda géant qui vit dans les forêts de bambous de montagne, à hautes altitudes, loin des hommes était peu connu des Chinois, à part des chasseurs locaux du Kham oriental qui l’appelaient baixiong 白熊 « ours blanc » d’après le père David ou huaxiong 花熊 « ours fleuri » pour les paysans du Sud Shaanxi<ref name=yao>Modèle:Lien web</ref>,<ref>c’est aussi opinion de Gao Yaoting 高要停, exprimée et développée dans « woguo guji zhong dui da xiongmao de jizai » 1973, que Donald Harper reprend à son compte</ref>.
À la suite de l’adoption d’un logo le représentant par le WWF, le panda devint rapidement une célébrité mondiale, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les autorités politiques chinoises surent en tirer bénéfice en pratiquant une diplomatie du panda. Il fut même élu « Trésor national de la Chine »<ref>“中国国宝” Zhongguo guobao cf. Modèle:Lien web</ref>.
Mo en chinois classique
Pour être digne du titre, il ne restait plus qu’à l’insérer dans le cours de la longue histoire culturelle de la Chine. Toutefois si le panda avait un nom en chinois classique, il avait été oublié. Des érudits chinois comme le professeur Hu Jinchu<ref name=hu/> tentèrent alors de le rapporter à la multitude d’animaux mythiques et de monstres étranges du « Classique des montagnes et des mers » (Shanhaijing)<ref> Bái bào “白豹” « léopard blanc » ; měng bào “猛豹” « léopard féroce », pí (píxiū) “貔( 貔貅) « chimère », zōu wú (zōu yú) “驺吾( « 驺 »), báihǔ 白虎 « tigre blanc »</ref> et du « Classique des vers » (Shijing) ; pour lui, le panda géant possède plus de Modèle:Unité dans la riche littérature chinoise.
À partir des années 1970, certains<ref name=harper/>,<ref name=hu/> le reconnurent plus particulièrement dans le plus ancien dictionnaire Er ya sous les traits de Modèle:Cita<ref>Er ya - Shishou 《爾雅, 釋獸》 : 貘,白豹, Mò, bái bào.</ref>. Le Shuowen Jiezi, un dictionnaire de caractères du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, définit ainsi ce même 貘 mo: Modèle:Cita (l’actuel Sichuan)<ref>似熊而黃黑色,出蜀中, voir Shuowen jiezi</ref>,<ref name=harper>Modèle:Article</ref>. Guo Pu 郭璞 (276-324) dans ses commentaires de Er ya, note comme le Shuowen que le 貘 mo est Modèle:Cita. Guo Pu précise que ses os sont solides, qu'il peut manger du fer et du cuivre et qu’il vit dans les monts Qionglai (situés dans le Sichuan)<ref name=harper/>,<ref>“似熊,小头庳脚,黑白驳,能舐食铜铁。</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le médecin Li Shizhen reprend à propos de 貘 mo, les informations de la tradition et cite Su Song (1020-1101) Modèle:Cita (Bencao gangmu<ref> 今黔、蜀及峨眉山中時有。貘,象鼻犀目,牛尾虎足。土人鼎釜,多為所食,Modèle:Lien web</ref>).
Une illustration chinoise sur bloc de bois donne une représentation quadripartite de l’animal (en quatre parties associées à quatre animaux) tel que le poète des Tang, Bai Juyi l’avait décrit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et que Li Shizhen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avait repris. Le sinologue Abel-Rémusat (1788-1832) ayant trouvé cette illustration de 貘 mo dans une encyclopédie chinoise, en a donné une reproduction dans le Journal asiatique<ref>Modèle:Article</ref> du Modèle:Date- (voir illustration ci-contre). Il y fait l’hypothèse hasardeuse qu’il s’agirait d’un tapir oriental. Sachant qu'on peut établir maintenant qu’il n’y a pas eu de tapir en Chine à l’époque historique<ref name=harper/>, cette erreur eut cependant des conséquences considérables. Donald Harper<ref name=harper/> montre qu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour les zoologues européens et les dictionnaires bilingues chinois, mo désignait le tapir. Et à la fin du siècle, cette hypothèse était considérée comme un fait bien établi par la science au Japon et en Chine. En 1885 au Japon, un manuel de zoologie et en 1915 en Chine un dictionnaire Ciyuan, interprètent mo 貘 comme un tapir<ref name=harper/>. Les scientifiques chinois utilisèrent le caractère mo 貘 pour créer les noms de genre 貘属 moshu Tapirus et de famille 貘科 moke Tapiridae et bien sûr d’espèce 馬來貘 malai mo, Tapirus indicus. Les scientifiques japonais ont aussi utilisé les kanas.
Dans un article très érudit et bien argumenté, Donald Harper s'efforce d'établir<ref name=harper/>, avec la même méthode philologique et historique que celle d’Abel-Rémusat (dit-il, page 187), qu’il est possible maintenant, deux siècles plus tard, de retrouver dans les textes anciens, la valeur de « grand panda » que 貘 mo avait avant l’amnésie collective du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En tibétain son nom signifie ours-panaché (Modèle:Bo-twzi).
Écologie et comportement
Mode de vie
« Le panda géant est confiné à la Chine du centre-sud. Modèle:Quand, il se trouve dans certaines parties de six chaînes de montagnes isolées (Minshan, Qinling, Qionglai, Liangshan, Daxiangling et Xiaoxiangling), dans les provinces du Gansu, du Shaanxi et du Sichuan (environ 75 % de la population habite la province du Sichuan). L'habitat du panda englobe environ Modèle:Nombre carrés entre 102 et 108,3° de longitude est, et 28,2 à 34,1° de latitude nord<ref name="IUCNredlist-panda" /> ».
Il habite des forêts de bambous, un habitat qui n'a cessé de régresser au bénéfice de l'agriculture, ne lui laissant aujourd'hui que des îlots dispersés et isolés les uns des autres<ref name="IUCNredlist-panda" />.
Alimentation
Le panda géant est habituellement représenté mangeant paisiblement du bambou plutôt que chassant, ce qui ajoute à son image de l'innocence. En effet, bien que classé parmi les Carnivores (classe des Carnivora)<ref name="IUCNredlist-panda" />, cet animal se nourrit principalement de végétaux. Même s'il a été rapporté qu'il mange à l'occasion des œufs et des insectes, son régime alimentaire est constitué à 99 % de végétaux, quasi uniquement de bambous (jusqu'à Modèle:Unité par jour)<ref>https://www.wwf.fr/especes-prioritaires/panda-geant</ref>, bien que cette plante soit peu digeste<ref name="IUCNredlist-panda" />, mais peut inclure ponctuellement d'autres végétaux, et même un peu de viande (petits rongeurs, poissons<ref name=why>Modèle:Lien web.</ref>...). Son origine de Carnivore explique d'ailleurs qu'il dispose d'un système digestif capable de digérer de la viande<ref name="li-and-all" />. Son microbiote serait plus proche de celui de ses homologues carnassiers ou omnivores, que de celui des herbivores stricts<ref>Xue Z, Zhang W, et al. 2015. The bamboo-eating giant panda harbors a carnivore-like gut microbiota, with excessive seasonal variations. mBio 6(3):e00022-15. doi:10.1128/mBio.00022-15. Lire en ligne [1].</ref>. Il possède peu des bactéries que l'on retrouve chez les herbivores, tels que les ruminants, qui décomposent la cellulose, composant principal du bambou. Les scientifiques pensent que les pandas ont commencé à manger du bambou à une époque lointaine où les autres sources de nourriture sont devenues rares, et auraient vécu sur cette niche alimentaire depuis quatre millions d'années<ref name=why/>.
Son faux pouce lui permet de cueillir et de tenir les tiges de bambou. Il passe près de Modèle:Nombre par jour à les mastiquer en raison de sa faible capacité à assimiler la cellulose (privé de cæcum, comme n'importe quel ursidé, il ne peut en digérer que 17 %). Les pousses sont avalées tout entières, mais il ne garde que le cœur et rejette l'écorce. Le transit intestinal dure environ huit heures. Beaucoup de forêts de bambous chinoises sont aujourd'hui exploitées par l'homme ou ont été défrichées pour devenir des terres cultivables. C'est une des raisons de la forte régression de l'espèce, qui ne dispose plus de son aliment de base.
Le génome du panda a été séquencé par une équipe chinoise en 2010<ref name="li-and-all" /> : ses Modèle:Nombre contiennent notamment tous ceux codant les enzymes caractéristiques d'un régime carnivore (typique des ursidés) mais celui qui code le récepteur de la saveur de l'umami est muté, ce qui pourrait rendre inactif ce récepteur sensible à la saveur des viandes, et ainsi expliquer en partie pourquoi le panda a un régime alimentaire essentiellement végétarien, alors qu'il est, du point de vue phylogénétique, un carnivore<ref name="li-and-all">Modèle:Article.</ref>.
Reproduction
Les pandas atteignent une maturité sexuelle entre Modèle:Nombre et demi et Modèle:Nombre. Ils ne peuvent se reproduire que quelques jours par an, ce qui rend leur reproduction difficile. La durée de la gestation est d'environ 112 à Modèle:Nombre (Modèle:Nombre en moyenne). La mère peut donner naissance à un ou deux petits, rarement trois, avec une moyenne de 1,7 petit par portée<ref name="animaldiversity"/>. Cependant celle-ci ne s'occupe que d'un seul petit et les autres meurent rapidement, peut-être parce que l'énergie nécessaire pour en élever plus est trop élevée, mais le débat n'est pas clos sur cette question. En ce qui concerne les animaux en captivité, afin d'éviter cette perte, des chercheurs américains font actuellement des études sur le fait d'alterner les petits, ainsi la mère s'occupe des deux petits sans s'en rendre compte. À sa naissance, le petit pèse à peine entre 85 et Modèle:Unité (Modèle:Unité en moyenne), est rose, aveugle et sans fourrure, totalement dépendant de sa mère ou d'un incubateur. La différence de poids entre un petit à la naissance et sa mère est dans un rapport d'un sur 800 ou 900 (un sur 20 pour l'homme), le plus élevé des mammifères placentaires, surpassé seulement par les marsupiaux<ref name="animaldiversity"/>'<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après environ Modèle:Nombre, le petit est totalement sevré, et il peut se débrouiller seul à environ Modèle:Nombre<ref name="animaldiversity"/>.
Ayant une fécondité naturellement faible, ils ont aussi beaucoup de difficultés à se reproduire en captivité. Le mâle, avec sa nourriture à portée de main, prend l'habitude de ne pas faire d'efforts, même pour se reproduire. Des problèmes psychologiques renforcent ce phénomène. Au Centre de recherche sur la reproduction des pandas géants à Chengdu (Chine), seulement 10 % d'entre eux s'accouplent, et seulement 30 % des femelles accouplées font des petits. Afin de sauvegarder cette espèce menacée, les zoos et les centres d'élevage ont souvent recours à l'insémination artificielle. Les premiers succès de cette technique ont été obtenus au zoo de Pékin dès 1978.
Longévité
L'espérance de vie moyenne en captivité pour un panda géant est généralement de 20 à 25 ans. Cependant, certains individus ont dépassé cette espérance de vie. Xin Xing<ref>Modèle:Lien web</ref>, une femelle hébergée au zoo de Chongqing en Chine, détenait le record de longévité en captivité à sa mort le 8 décembre 2020, ayant atteint l'âge remarquable de 38 ans et 4 mois. Ceci est considéré comme l'équivalent d'environ 110 années humaines. Avant Xin Xing, le record était détenu par Jia Jia, une autre femelle panda hébergée à l'Ocean Park Hong Kong, qui a vécu jusqu'à l'âge de 38 ans, décédée le 16 octobre 2016 (l'équivalent de Modèle:Nombre humaines)<ref>Modèle:Article.</ref>. En ce qui concerne la longévité des pandas géants dans la nature, elle reste moins bien connue mais serait d'environ une quinzaine d'années<ref name="panda-faqs">Modèle:Lien web.</ref>.
Pathologie
Une femelle panda est morte en 2014 dans un zoo en Chine après des symptômes gastroentériques et respiratoires. La cause de la mort a été attribuée à une infection par Toxoplasma gondii, agent de la toxoplasmose, une maladie qui peut affecter la plupart des animaux à sang chaud et les humains<ref name="MaWang2015">Modèle:Article.</ref>.
Habitat et répartition
Leur habitat est réduit à six régions dispersées en Chine, dans des forêts de montagnes situées de Modèle:Unité d’altitude.
Il y a, en 2014, Modèle:Unité<ref name="panda-faqs" /> qui hébergent environ 60 % des 1 000<ref name="panda-faqs" /> à 3 000<ref name="BBC_06-07">Modèle:Article.</ref> pandas survivants.
Au sein de ces parcs protégés comme en pleine nature, les animaux sont éparpillés en minuscules groupes ne circulant pas librement d’une montagne à l’autre en raison des vallées occupées par l’homme, ce qui ne favorise pas la reproduction.
Le panda géant et l'homme
Menaces et protection
Cette espèce, très menacée, figure sur la liste des espèces de l'annexe I de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite convention de Washington).
En Chine, tuer un panda a longtemps été passible de peine de mort, mais cette peine a été remplacée par de la prison en 2010<ref>Article « [China reviews death penalty http://articles.latimes.com/2010/aug/25/world/la-fg-china-death-penalty-20100825] », Los Angeles Times du 25/08/2010. Consulté le 21/12/14.</ref>.
Une ambitieuse politique de protection a permis à l’espèce de se développer. En 2016, celle-ci est passée du statut « en danger » à « vulnérable » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Les autorités chinoises ont commencé dès les années 1960 à créer des réserves afin de protéger les pandas<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Quand, il y a environ Modèle:Unité vivant à l'état sauvage, principalement dans les provinces de Sichuan et Shaanxi en Chine, et près de Modèle:Unité vivant en captivité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'état sauvage
Leur habitat se réduit sans cesse, car les hommes abattent de plus en plus les forêts pour le bois et l'agriculture, et il reste donc de moins en moins de bambous.
De plus, les pandas géants sont parfois tués pour leur pelage ou meurent dans des pièges qui ont été placés pour attraper d'autres animaux. Le léopard des neiges peut aussi exercer une prédation, en particulier sur des jeunes<ref name="panda-faqs" />.
Le bambou lui-même représente un problème pour la survie des pandas géants. Une fois que le bambou fleurit Modèle:Incise il meurt, et il faut compter dix ans avant que de nouvelles pousses aient une taille suffisante pour servir de nourriture. Parfois, des forêts entières de bambous disparaissent ainsi, et le panda n'a plus de quoi se nourrir. Autrefois, lors des périodes de floraison grégaire, les pandas pouvaient migrer vers d'autres zones où des cohortes de bambous non florifères étaient en phase de croissance. Cependant, la fragmentation du territoire induite par l'expansion de l'agriculture, empêche désormais les pandas de se déplacer comme il le faisaient auparavant vers des zones de bambous en phase de végétation. Ainsi, la menace principale pour la population de pandas est principalement liée à la destruction de leur habitat plutôt qu'à la floraison grégaire des bambous<ref>Modèle:Article.</ref>.
La fragmentation de leur habitat est particulièrement dangereuse pour les pandas, vu qu'ils doivent s'adapter aux cycles de vie des bambous. De petites populations isolées de pandas géants, dont le régime alimentaire se compose quasi exclusivement de diverses variétés de bambou que l'on trouve dans les hautes régions montagneuses, sont confrontées à un risque de croisements d'animaux de même souche. Modèle:Référence nécessaire.
Plusieurs projets de protection ont été mis en place, comprenant entre autres la création de 33 réserves réparties dans les provinces de Sichuan, Gansu et Shaanxi, en Chine, à l’est du plateau tibétain, où vivent les pandas géants.
Les programmes de protection du panda englobent aussi la formation de gardes spécialisés dans la lutte contre le braconnage, la mise au point de plans de gestion pour toutes les réserves, nouvelles et existantes, et la poursuite de l’étude des pandas sur le terrain.
En captivité
Su Lin est le premier panda capturé et déplacé en dehors de son pays d'origine. L'animal, âgé d'environ Modèle:Nombre, est capturé par l'exploratrice Modèle:Lien en 1936<ref>Harkness, Ruth. The Baby Giant Panda, 1938. New York: Carrick & Evans. p.36.</ref> et amené en Amérique avant d'être acheté par le zoo de Brookfield Modèle:Date-. Il mourut seulement deux ans plus tard d'une pneumonie, mais marqua le début d'une vaste série de pandas emmenés de Chine à l'étranger<ref>Andrea Frederici Ross. Let the Lions Roar. Chicago Zoological Society. 1997. 64-67.</ref>.
Les pandas géants font l'objet d'un important programme d'élevage en captivité en Chine, et dans une moindre mesure dans d'autres pays. Les scientifiques chinois ont développé des techniques de fécondation artificielle pour contourner le principal problème concernant la reproduction des pandas géants : le fait que ceux-ci ne soient naturellement en chaleur que quelques jours par an.
Hors de Chine, très peu de zoos en détiennent (22 actuellement : deux aux États-Unis, un au Mexique, un en Russie, un à Singapour, un en Indonésie, un en Espagne, un au Danemark, un en Autriche, un en Allemagne, un en Finlande, trois au Japon, un en Australie, un en France, un au Royaume-Uni, un en Belgique, un en Malaisie, un en Corée du Sud, un aux Pays-Bas et un au Qatar, pour un total de 66 individus captifs<ref>Où voir des pandas hors de Chine ?</ref>). Dans les années 1970 et 80, plusieurs autres zoos (Paris, Londres, Moscou…) avaient « leur » panda, généralement offert à titre de cadeau diplomatique par la Chine. Depuis 1984, les pandas acquis par des zoos étrangers sont loués par le gouvernement chinois, à un prix très élevé (l'argent allant à un fonds de protection des pandas dans leur milieu naturel, sous la direction de la CITES<ref>Pandas en captivité.</ref>). De ce fait, très peu de zoos en possèdent, d'autant que le simple entretien de l'animal est très onéreux, et que sa reproduction est exceptionnelle. Ainsi, le zoo d'Ueno près de Tokyo s'est vu prêter en février 2011 deux pandas pour dix ans, pour un prix de Modèle:Nombre par an<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé, AP sur Breitbart, le 18 février 2011.</ref>. Le Modèle:Date-, deux pandas géants, Yuan Zi et Huan Huan, ont été accueillis au ZooParc de Beauval, en Loir-et-Cher (France)<ref>Unique en France, des pandas à Beauval!</ref>, ils ont eu un petit Yuan Meng (« un souhait qui se réalise ») né le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, deux autres pandas géants, Da Mao (le mâle) et Er Shun (la femelle), ont été accueillis au zoo de Toronto, au Canada, pour une période de cinq ans (2013-2018). Ils sont ensuite allés au zoo de Calgary et doivent y rester pendant cinq autres années (2018-2023) pour enfin retourner en Chine. La femelle, Er Shun, a donné naissance à des jumeaux le Modèle:Date-. Ces jumeaux ont été nommés Jia Panpan (« Espoir canadien » en chinois) et Jia Yueyue (« Joie canadienne » en chinois).
Un autre couple de pandas géants, Xing Hui (le mâle) et Hao Hao (la femelle), est arrivé le Modèle:Date- au parc zoologique de Pairi Daiza, en province de Hainaut (Belgique) pour une période de quinze ans. Fécondée par insémination artificielle en Modèle:Date-, la femelle Hao Hao a donné naissance à un petit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce petit a été nommé Tian Bao (« Trésor du Ciel » en chinois). Le Modèle:Date-, à Pairi Daiza (en Belgique), la femelle Hao Hao donne à nouveau naissance à la suite d'une insémination effectuée en Modèle:Date- et cette fois-ci, elle accouche de faux jumeaux<ref>Deux bébés sont nés au parc animalier de Pairi Daiza, consulté le 15 août 2019.</ref>, un mâle nommé Bao Di et une femelle nommée Bao Mei.
Mythes
Il existe différents mythes à propos des taches noires du panda qui diffèrent un peu selon les sources et le lieu d'origine.
Un mythe chinois populaire raconte qu'autrefois, les pandas étaient complètement blancs, mais, qu'un jour, quand la plus jeune de quatre sœurs mourut, les autres trempèrent les mains dans de la cendre en signe de deuil. En pleurant, ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolèrent en entourant leurs bras autour d'eux et se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. Le mythe veut que ces taches de cendre soient restées sur leur fourrure.
Un autre mythe, provenant du Tibet, raconte que ce serait une bergère qui aurait sauvé d'un léopard un bébé panda qui se promenait avec sa mère. La bergère qui s'interposa pour défendre le jeune panda mourut, et tous les pandas, émus par son courage, pleurèrent avec de la cendre dans les mains pour respecter les rites de l'endroit<ref>PANDAS - Panda géant ou grand panda, Classification, Fiche d'identité et sous-espèces.</ref>.
En réalité, les taches blanches du visage, du cou et du ventre du panda ont une fonction de camouflage, permettant au panda de se dissimuler dans la neige, pour ne laisser apparaître que ses yeux et ses oreilles. Les taches noires au niveau des oreilles seraient un signe de férocité, servant à effrayer les panthères des neiges et les chacals, et la tache noire autour des yeux pourrait permettre aux pandas de s'identifier<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture populaire
- Le panda a été choisi comme logo par l'association WWF qui se consacre à la protection de la nature, c'est une espèce porte-drapeau pour la conservation de la faune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Il est représenté depuis longtemps dans l'art ayant rapport avec la Chine, où il occupe une place privilégiée. Par exemple :
- la série de jeux vidéo de combat Tekken où Panda est la garde du corps de la combattante chinoise Ling Xiaoyu<ref>Modèle:Lien web</ref>. Panda est une femelle panda dont le style de combat se rapproche de Kuma (ours qui est secrètement amoureux d'elle). Elle apparaît dans Tekken 3, Tekken Tag Tournament, Tekken 4, Tekken 5, Tekken 5: Dark Resurrection, Tekken 6, Tekken Tag Tournament 2 et Tekken 7<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- les deux films d'animation japonais regroupés sous le titre Panda Petit Panda (1972-1973), réalisés par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, ont un bébé panda pour personnage principal ;
- dans le manga Ranma ½ de Rumiko Takahashi (publié en 1987-1996) et la série télévisée d'animation qui en a été tirée à partir de 1989, le père de Ranma, Genma Saotome, qui est l'un des personnages principaux de l'histoire, se transforme en panda lorsqu'on l'asperge d'eau froide et redevient humain une fois aspergé d'eau chaude. Expert en arts martiaux, il est capable de se battre sous ces deux formes ;
- le film d'animation américain Kung Fu Panda a pour personnage principal un panda se consacrant aux arts martiaux.
- Un célèbre livre de Modèle:Lien, intitulé Eats, Shoots and Leaves, est un essai sur l'importance de la ponctuation. Le titre fait référence à la définition du panda dans le dictionnaire en anglais qui, par simple ajout d'une virgule, la transforme de « mange des pousses et des feuilles » en « mange, tire et s'en va » (Modèle:Lang).
- Le Pouce du panda est un livre de Stephen Jay Gould, contenant un essai traitant de biologie de l'évolution portant le même titre.
- Little Panda est un film américain (également adapté en français sous le titre La Grande Aventure du Panda).
- Dans le jeu vidéo Sly Raccoon, sorti en 2002, et premier jeu de la série du même nom, le panda géant est représenté par le Panda King. Il est l'un des ennemis du héros du jeu, à savoir Sly Cooper. Le Panda King est un expert démolisseur et un pyromane adepte des feux d'artifice. Il vit dans les montagnes de Kunlun, en Chine. Il apparaît également dans Sly 3, où il intègre le clan Cooper.
- Le jeu MMORPG World of Warcraft propose à ses joueurs, dans Mists of Pandaria, d'incarner un Pandaren, une race ayant les traits du panda<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Dans sa chanson Pandi-Panda, Chantal Goya fait l'éloge de la protection des pandas.
- Le chanteur allemand Cro a pour caractéristique de porter un masque de panda dans ses clips et sur scène.
- Dans le jeu vidéo Overlord II il est possible de rencontrer des pandas qui deviennent très agressif si on touche à leur bambou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il faut alors utiliser des sbires verts pour les éliminer.
- Dans les MMORPG Dofus et Wakfu, il est possible d'incarner un « Pandawa », sorte de panda anthropomorphe.
- Le Panda fait aussi une apparition remarquée et est même la cause d'une aventure au côté d'un autre animal protégé : le Marsupilami dans la bande dessinée de Franquin-Batem-Greg Marsupilami tome 2 : Le Bébé du bout du monde. Après diverses aventures le Marsupilami et sa famille doivent sauver et s'occuper d'un bébé Panda égaré en forêt Palombienne.
- Le constructeur de voiture FIAT a dédié le nom Panda à une voiture citadine, la Fiat Panda.
- Tao Tao, série d'animation japonaise des années 1980, dont le personnage principal est un petit panda nommé Tao Tao.
- Anarchopanda est un personnage impliqué dans la grève étudiante québécoise de 2012.
- Les Pokémons Pandespiègle et Pandarbare sont inspiré du Panda.
- Dans le manga Beastars de Paru Itagaki, Gohin est un panda travaillant notamment en tant que médecin et thérapeute au marché noir.
- Dans le manga Jujutsu Kaisen le personnage de Panda apparaît, il s'agit d'un panda, bipède, parlant et possédant des super pouvoirs.
Notes
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Références
Annexes
Articles connexes
- Diplomatie du panda
- Panda roux
- Panda de Qinling
- Sanctuaires des pandas géants du Sichuan
- Yuan Zi et Huan Huan
- Chuang Chuang et Lin Hui
- Porno-panda
Références taxinomiques
- Modèle:ADW
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim espèce Ailuropoda melanoleuca (David, 1869){{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le