Ailurus fulgens

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Modèle:Taxobox répartition

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Le Petit panda ou Panda roux (Ailurus fulgens), parfois appelé « Panda fuligineux » ou « Panda éclatant », est un mammifère protégé et en danger d'extinction de la famille des Ailuridés. Le Panda roux est originaire de l'Himalaya et du Sud-Ouest de la Chine et préfère vivre dans les forêts montagneuses mixtes tempérées de la région, riches en bambou.

Le Panda roux a une fourrure brun rougeâtre, une longue queue hirsute et une démarche dandinante en raison de ses pattes avant plus courtes ; il est à peu près de la taille d'un chat, bien que son corps soit plus long. Il est arboricole et a un régime alimentaire omnivore, essentiellement herbivore et riche en bambous, alors qu'il appartient à l'ordre des carnivores. C'est un animal solitaire, principalement actif du crépuscule à l'aube, et il est largement sédentaire pendant la journée.

Le Panda roux est le seul membre vivant du genre Ailurus et de sa famille des Ailuridés. Malgré son nom, il n'est pas proche du panda géant. Il a déjà été placé dans les familles du raton laveur et de l'ours, mais les résultats de l'analyse phylogénétique appuient fortement sa classification taxonomique dans sa propre famille, Ailuridae, qui fait partie de la superfamille des mustéloïdes avec les familles de la belette, du raton laveur et de la mouffette. Traditionnellement, les biologistes pensaient qu'il comportait deux sous-espèces. Cependant, les résultats des analyses génétiques indiquent qu'il existe probablement deux espèces distinctes de panda roux, le Panda roux chinois et le Panda roux de l'Himalaya, qui ont divergé génétiquement il y a environ Modèle:Nombre.

Il est inscrit en tant qu'espèce menacée sur la liste rouge de l'UICN, car la population sauvage est estimée à moins de Modèle:Nombre matures et continue à décliner en raison de la perte et de la fragmentation de son habitat, du braconnage et de la consanguinité.

Étymologie et dénominations

Étymologie

Le terme panda en français a été créé en 1825 par Frédéric Cuvier quand il a identifié l’espèce Ailurus fulgens<ref name=":5" />, le Panda éclatant et le genre Panda, Ailurus. Son nom occidental provient probablement d'une langue de l'Himalaya, peut-être le népalais, mais sa signification reste incertaine. Selon une théorie, le mot « panda » serait une anglicisation de poonya qui signifie le « mangeur de bambou ». Son nom chinois Modèle:Lang s'analyse morphologiquement comme « petit chat-ours»Modèle:Note.

Ce petit animal est parfois appelé Modèle:Lang en anglais, une traduction de son surnom chinois moins utilisé Modèle:Lang (Modèle:Lang), littéralement « renard de feu » également par référence à sa couleur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom scientifique Ailurus est une latinisation du grec ancien ailuros, désignant le chat et signifiant littéralement « balance-queue » (aiol + ouros). Quant à fulgens, il signifie éclatant, brillant (comme un éclair)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Noms

  • Nom scientifique valide : Ailurus fulgens F.G. Cuvier, 1825Modèle:Bioref,
  • Noms vulgaires (vulgarisation scientifique) recommandés ou typiques en français : Petit panda<ref name="cirad">Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.</ref>,<ref name="uicn">Nom en français d'après l'UICN sur le site de la liste rouge de l'UICN.</ref>,<ref name="idref">Nom en français d'après idRef.</ref>,<ref name="tlfi">Panda sur Le Trésor de la Langue Française Informatisé (TLFI).</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou Panda éclatant<ref name="dcirad">Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales. Modèle:Lire en ligne. Montpellier, France, Cirad. [[[:Modèle:Date]]].</ref>,<ref name="uicn" />,<ref name="idref" />,<ref name="tlfi" /> (vieilli<ref name="tlfi" />),
  • Autres noms vulgaires ou noms vernaculaires (langage français courant) pouvant désigner éventuellement d'autres espèces : Panda roux<ref name="uicn" />,<ref name="idref" />,<ref name="palmyre" />, Panda rouge<ref>Nom en français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen. Modèle:Lire en ligne.</ref>, Panda doré<ref name="tlfi" />, Renard de feu<ref name="dcirad" /> ou encore Panda fuligineux<ref name="www.nordiq.net" />,<ref name="palmyre" />.

En anglais : Modèle:Lang<ref name="cirad" />, Modèle:Lang<ref name="cirad" />, Modèle:Lang<ref name="cirad" />, Modèle:Lang<ref name="www.nordiq.net" />, Modèle:Lang.

Les sous-espèces sont nommées :

  • Ailurus fulgens fulgens - Petit panda de l'Inde<ref name="murray">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. Modèle:ISBN, 9780444518774. Modèle:Nobr. Rechercher dans le document numérisé.</ref> ou Panda fuligineux<ref name="palmyre" /> ;
  • Ailurus fulgens styani - Petit panda de Styan<ref name="murray" />,<ref name="palmyre" />.

Morphologie et anatomie

Fichier:Ailurus fulgens skull at the Beaty Biodiversity Museum.jpg
Crâne de panda roux.

Le Panda roux fait de 50 à Modèle:Unité de long pour la tête et le corps tandis que sa queue fait de 28 à Modèle:Unité. Les mâles pèsent de 3,7 à Modèle:Unité et les femelles de 3 à Modèle:Unité<ref name="roberts+gittleman">Modèle:Article.</ref>,<ref>Red panda (Ailurus fulgens). arkive.org.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'espèce a une fourrure longue, douce, brun rougeâtre sur les parties supérieures, une fourrure noirâtre sur les parties inférieures, et un visage clair avec des marquages faciaux en forme de larmes ainsi que des caractéristiques dentaires cranio-dentaires Modèle:Lien. Le visage clair a des insignes blancs semblables à ceux d'un raton laveur, mais chaque individu peut avoir des marques distinctives. La tête arrondie a des oreilles droites de taille moyenne, un nez noir et des yeux noirâtres. Sa longue queue touffue avec six anneaux ocre transversaux alternés<ref name="pocock41" /> et une pointe noireModèle:Référence nécessaire fournit un équilibre et un excellent camouflage pour leur habitat d'arbres recouverts de mousse et de lichen. Les jambes sont noires et courtes avec une fourrure épaisse sur la plante des pattes. Cette fourrure sert d'isolation thermique sur les surfaces enneigées ou glacées et dissimule les glandes olfactives qui sont également présentes sur l'anus<ref name="pocock41">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Panda roux est spécialisé dans l'alimentation au bambou avec des griffes fortes, courbes et semi-rétractiles<ref name="roberts+gittleman" /> pour saisir les branches d'arbres étroites, les feuilles et les fruits. Comme le panda géant, il a un Modèle:Citation qui est une extension de l'os du poignet. Quand il descend un arbre tête la première, le Panda roux tourne sa cheville pour contrôler sa descente, ce qui en fait une des rares espèces grimpantes à en être capable<ref name="Wiley">Modèle:Article.</ref>.

Comportement

Sociologie et comportements territoriaux

Fichier:Red panda twittering.ogg
Sons d'un panda roux en train de gazouiller.

Le Panda roux est territorial ; il est solitaire sauf pendant la saison de reproduction. Il est généralement calme, à l'exception de certains gazouillis, piaillements et sifflements de communication. On a signalé qu'il est à la fois nocturne et crépusculaire, dormant sur les branches d'arbres ou dans les creux des arbres pendant la journée et augmentant son activité en fin d'après-midi et en début de soirée<ref name="roberts+gittleman" />. Il dort allongé sur une branche avec les membres pendants lorsqu'il fait chaud, et recroquevillé avec sa queue sur la face lorsqu'il fait froid. Il est très sensible à la chaleur, avec une température de Modèle:Citation optimale entre 17 et Modèle:Tmp<ref>Modèle:Article.</ref>.

Peu après son réveil, le Panda roux nettoie sa fourrure un peu comme le ferait un chat, en léchant ses pattes avant puis en se frottant le dos, le torse et les flancs. Il frotte aussi son dos et son ventre le long des arbres ou des rochers. Puis il patrouille sur son territoire, le marquant avec de l'urine et une sécrétion faiblement musquée provenant de ses glandes anales. Il cherche de la nourriture en courant sur le sol ou dans les arbres. Le Panda roux peut utiliser ses pattes avant en alternance pour porter la nourriture à sa gueule, ou bien la placer directement dans sa gueule<ref name="roberts+gittleman" />.

Alimentation

Fichier:Ailurus fulgens 01.ogv
Individu mangeant du bambou.

Le Panda roux profite d'être un excellent grimpeur et se nourrit donc surtout en hauteur<ref name="roberts+gittleman" />. Il saisit la nourriture avec l'une de ses pattes avant et mange généralement assis ou debout. Lorsqu'il cherche du bambou (cf Régime alimentaire), il saisit la plante par la tige et la tire vers ses mâchoires. Il mord les feuilles avec le côté des dents jugales, puis les cisaille, les mâche et les avale. Les aliments plus petits comme les fleurs, les baies et les petites feuilles sont mangés différemment, car ils sont coupés par les incisives<ref name="roberts+gittleman" />.

Doté d'un appareil digestif de carnivore, le Panda roux ne peut pas digérer correctement le bambou, qui traverse son intestin en deux à quatre heures. Il doit donc consommer de grandes quantités de matières végétales les plus nutritives. Il mange plus de Modèle:Unité de feuilles fraîches ou Modèle:Unité de pousses fraîches par jour, les protéines brutes et les graisses étant les plus faciles à digérer. La digestion est la plus élevée en été et en automne, mais la plus faible en hiver, et elle est plus facile pour les pousses que pour les feuilles<ref name="wei_199922">Modèle:Article.</ref>. Le métabolisme de base du Panda roux est comparable à celui d'autres mammifères de sa taille, malgré son régime alimentaire pauvre<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Panda roux digère près d'un tiers de la matière sèche, ce qui est plus efficace que le panda géant qui en digère 17 %<ref name="wei_199922" />. Les microbes présents dans l'intestin peuvent contribuer à la transformation du bambou ; la communauté du microbiote du Panda roux est moins diversifiée que celle d'autres mammifères<ref>Modèle:Article.</ref>.

Reproduction

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à recycler

Fichier:They are mating! - ASAHIYAMA Zoo..jpg
Individus en copulation au Zoo d'Asahiyama, au Japon.

La reproduction du Panda roux est encore mal comprise des biologistes. Il reste ainsi des questions non résolues, telles si la femelle peut avoir une Modèle:Lien, entre en chaleur une ou plusieurs fois pendant la saison des amours, et si oui ou non l'implantation de l'embryon dans l'utérus est Modèle:Lien. Déchiffrer les particularités de la reproduction de l'espèce permettrait de recréer des environnements fidèles au milieu naturel, pour réduire la mortalité à la naissance des individus captifs puis réintroduire des pandas roux à l'état sauvage<ref>A.R. Glatston (dir.), Lesley E. Northrop et Nancy Czekala, 2011, Modèle:P..</ref>.

Dans la nature, le Panda roux vit probablement en solitaire la plupart du temps et ne se trouve en petits groupes que pendant la saison de reproduction<ref name=":4" />. Elle correspond à la période typique d'activité des gonades dans l'espèce. Selon les individus élevés en captivité, la période d'œstrus de la femelle s'étale sur la fin de l'hiver, soit de janvier à mars dans l’hémisphère nord et de juin à août dans l'hémisphère sud<ref name=":4" />. Cela permet aux petits de naître au printemps, lorsque la disponibilité de la nourriture, des matériaux de nidification et la sécurité des autres prédateurs à la mise bas sont favorables à leur survie<ref name=":4">A.R. Glatston (dir.), Lesley E. Northrop et Nancy Czekala, 2011, Modèle:P..</ref>.

La gestation dure en moyenne Modèle:Nobr et la femelle met en général deux petits au monde mais il peut y en avoir trois ou quatre. À la naissance, les petits ont déjà une fourrure (grise qui devient rousse en grandissant), ne mesurent que Modèle:Unité et ne pèsent que Modèle:Nobr. Ils sont d'abord aveugles et n'ouvrent les yeux qu'au bout de Modèle:Nobr. Dépendants, ils ne sortent de la tanière qu'après Modèle:Nobr et vivent avec leur mère jusqu'à la période de reproduction suivante. Ils sont sevrés après Modèle:Nobr. Ils atteignent leur maturité sexuelle entre 18 et Modèle:NobrModèle:Refnec.

Fichier:Dortmund-Zoo-Kleiner Panda151930.jpg
Mère en train de s'occuper de son petit.

Le Panda Roux peut se reproduire vers l'âge de Modèle:Nobr et atteint sa pleine maturité à l'âge de deux ou trois ans. Les adultes interagissent rarement dans la nature, sauf pour s'accoupler. Les deux sexes peuvent s'accoupler avec plus d'un partenaire pendant la saison des amours, de la mi-janvier au début mars. Quelques jours avant la naissance, les femelles commencent à rassembler des matériaux, comme des broussailles, de l'herbe et des feuilles, pour construire un nid, qui se trouve normalement dans un arbre creux ou une fissure rocheuse. Après une période de gestation de 112 à Modèle:Nobr, la femelle donne naissance, de la mi-juin à la fin juillet, de un à quatre (habituellement 1 à 2) petits aveugles et sourds pesant de 110 à Modèle:Unité chacun<ref name="roberts+gittleman" />.

Après la naissance, la mère nettoie les petits et peut reconnaître chacun d'eux par son odeur. Au début, elle passe de 60 % à 90 % de son temps avec les petits. Après la première semaine, la mère commence à passer plus de temps à l'extérieur du nid, revenant toutes les quelques heures pour allaiter et toiletter les petits. Elle déplace fréquemment les jeunes parmi plusieurs nids, qu'elle garde propres. Les petits commencent à ouvrir les yeux vers l'âge de Modèle:Nobr. À environ Modèle:Nobr, ils ont atteint la pleine fourrure d'adulte et la coloration, et commencent à s'aventurer hors du nid. Ils commencent aussi à manger des aliments solides à ce moment-là, en se sevrant vers l'âge de six à huit mois. Les petits restent avec leur mère jusqu'à ce que la prochaine portée naisse l'été suivant. Les mâles aident rarement à élever les jeunes, et seulement s'ils vivent en paires ou en petits groupes<ref name="roberts+gittleman" />.

À l'état sauvage, la durée de vie typique d'un Panda roux se situe entre huit et dix ans, mais peut aller jusqu'à Modèle:Nobr<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. En captivité, l'espérance de vie est d'en moyenne Modèle:Nobr<ref name=":2" />, et un individu a réussi à atteindre l'âge de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communication

Modèle:Section vide ou incomplète En fonction de son état émotionnel, le panda aboie, couine ou émet d'autres sons.

Écologie

Régime alimentaire

Fichier:Endangered Red Panda.jpg
Le Panda roux se nourrit principalement de bambou, même si son régime n'est pas totalement herbivore.
Fichier:RedPanda SingalilaNationalPark DFrame.jpg
Un panda roux se nourrissant du fruit de saison du Sorbus wardii, dans la région de l'Himalaya.

À l'état sauvage, le Panda roux est essentiellement herbivore et se nourrit de bambou, principalement des genres Phyllostachys, Modèle:Lien, Thamnocalamus et Chimonobambusa<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Il se nourrit également de fruits, de fleurs, et de glands, mais il lui arrive aussi de manger des œufs, des oiseaux et de petits mammifères<ref name="ecology">Modèle:Chapitre.</ref> en période de reproduction<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les feuilles de bambou seraient la nourriture la plus abondante tout au long de l'année et la seule à laquelle il a accès pendant l'hiver<ref name="ecology" />. Dans la réserve naturelle nationale de Wolong, des feuilles de l'espèce de bambou Modèle:Lien ont été trouvées dans près de 94 % des excréments analysés, et ses pousses ont été trouvées dans 59 % des excréments trouvés en juin<ref name="Reid1991">Modèle:Article.</ref>.

Le régime alimentaire des pandas roux suivis sur trois sites du parc national de Singalila pendant deux ans se composait de 40 à 83 % de bambou Yushania malingModèle:Efn et de 51 à 91,2 % de bambou Thamnocalamus spathiflorus, complétés par des pousses de bambou, des fruits d'Actinidia strigosa et des baies saisonnières<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans ce parc national, les excréments de Panda roux contenaient également des restes de roses soyeuses et de ronces en été, d'Actinidia callosa après la mousson, ainsi que de Modèle:Lien, de sorbier Sorbus cuspidata et de rhododendron arborescent pendant les deux saisons. Des excréments ont été trouvés sur Modèle:Nobr de plantes, dont le chêne à tan Modèle:Lien, le magnolia de Campbell, le chinquapin Castanopsis tribuloides, le bouleau de l'Himalaya, Litsea sericea et le houx Ilex fragilis<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le parc national de Rara au Népal, du Thamnocalamus a été trouvé dans toutes les crottes échantillonnées, à la fois avant et après la mousson<ref>Modèle:Article.</ref>. Son régime alimentaire estival dans la réserve de chasse de Dhorpatan contient aussi des lichens et des berbéris<ref name="Panthi_al2012">Modèle:Article.</ref>. Dans le parc national Jigme Dorji au Bhoutan, les fèces de Panda roux trouvées pendant la saison des fruits contenaient des graines de Modèle:Lien<ref name="Dendup_al2020">Modèle:Article.</ref>.

Le Petit panda peut détecter le goût d'édulcorants artificiels comme l'aspartame, et sont les seuls non-primates connus à pouvoir le faire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Maladies et parasites

Au Japon, ont été rapportés un cas de petit panda souffrant de schistosomiase japonaise, un cas de douve pulmonaire ayant causé la mort du sujet par pneumonie et des cas d'infections à Dirofilaria immitis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Modèle:...

Ennemis et concurrents

Fichier:Panda roux aux aguets..jpg
Panda roux en alerte.

Modèle:... Les prédateurs du panda roux sont notamment la Panthère des neiges (Panthera uncia), les mustélidés et les humains. S'il se sent menacé ou perçoit un danger, il peut essayer de s'échapper en grimpant à une pile de rochers ou à un arbre. S'ils ne peuvent plus fuir, ils se tiennent sur leurs pattes arrière pour paraître plus grands et utilisent les griffes acérées de leurs pattes avant pour se défendreModèle:Référence nécessaire.

Biogéographie

Habitat

A Red panda lies sleeping on a branch high in a tree, with tail stretched out behind and legs dangling on each side of the branch
Un individu en train de dormir.

Modèle:Section vide ou incomplète Le petit panda vit entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude et habite des zones aux températures modérées entre 10 et Modèle:Unité avec peu de variations annuelles. Il préfère les forêts montagneuses mixtes de feuillus et de conifères, surtout celles avec de vieux arbres et des sous-bois denses de bambou<ref name="roberts+gittleman" />,<ref name="glatston_1994_20">Modèle:Harvsp.</ref>.

Répartition

Le Panda roux est endémique des forêts tempérées de l'Himalaya, et des chaînes de piedmont du Népal à l'Ouest et de la Chine à l'Est<ref name="glatston_1994_20" />. Sa limite la plus à l'Est est la chaîne des Monts Qinling de la province du Shaanxi en Chine. Sa répartition inclut le Tibet méridional, le Sikkim et Assam en Inde, le Bhoutan, les montagnes septentrionales de Birmanie, et le Sud-Ouest de la Chine, dans les Monts Hengduan de la province du Sichuan, ainsi que les monts Gongshan de la province du Yunnan. Il peut également vivre au Sud-Ouest du Tibet et au Nord de l'Arunachal Pradesh, mais cela n'a pas été documenté. Les lieux comportant la plus grande densité de pandas roux incluent une aire de l'Himalaya supposée avoir été le refuge d'un ensemble d'espèces endémiques durant le Pléistocène. L'aire de répartition du panda roux doit être considérée comme constituée d'aires séparées plutôt que comme un ensemble continu<ref name="roberts+gittleman" />. Une population relique distincte pourrait habiter les forêts sous-tropicales du plateau du Meghalaya, au Nord-Est de l'Inde<ref name="Choudhury">Modèle:Article.</ref>, mais des investigations plus poussées sont nécessaires pour confirmer sa présence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors d'une étude durant les Modèle:Lnobr, des signes de présence de pandas roux ont été trouvés dans la réserve de chasse de Dhorpatan, au Népal<ref>Wegge, P. (1976) Himalayan shikar reserves: surveys and management proposals. Field Document No. 5. FAO/NEP/72/002 Project, Kathmandu.</ref>. Leur présence a été confirmée au printemps 2007 lorsque quatre individus ont été observés à des altitudes allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. La limite occidentale de l'espèce se trouve dans le parc national de Rara, situé à l'ouest de la réserve de chasse de Dhorpatan<ref>Bolton, M. (1976) Lake Rara National Park management plan. Working Document No. 3. FAO/UNDP National Parks and Wildlife Conservation Project, Nepal.</ref> Leur présence a été confirmée en 2008<ref>Sharma, H. P. (2008) Distribution and conservation status of Red Panda (Ailurus fulgens) in Rara National Park, Nepal. Final Report to People’s Trust for Endangered Species, London, Royaume-Uni.</ref>.

Les populations de panda roux dans la province du Sichuan sont plus importantes et plus stables que celle du Yunnan, laissant penser à une expansion vers le Sud, depuis le Sichuan vers Yunnan durant l'Holocène<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Panda roux a disparu des provinces chinoises du Guizhou, Gansu, Shaanxi, et Qinghai<ref name="Wei">Modèle:Article.</ref>.

Taxonomie et évolution

Historique

La première trace écrite connue sur le Petit panda se trouve dans un rouleau chinois du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui représente une scène de chasse entre des chasseurs et le Panda roux<ref name="glatston_1994_8" />,<ref name="roberts_19922">Modèle:Lien web.</ref>.

Aquarelle d'un panda roux sur une branche avec trois représentations séparées des pattes en haut
Aquarelle d'un panda roux commandée par Thomas Hardwicke Modèle:Circa<ref name="Lowther2021">Modèle:Article.</ref>.
Fichier:Thomas Hardwicke01.jpg
Thomas Hardwicke est le premier Occidental à décrire scientifiquement le Panda roux sous le nom Modèle:Citation.

La présentation en 1821 par le major-général Thomas Hardwicke d'un article intitulé Modèle:CitationModèle:Note à la Linnean Society of London est souvent considérée comme le moment où le Panda roux est devenu une espèce authentique dans la science occidentale. Hardwicke a proposé le nom Modèle:Citation et expliqué : Modèle:CitationModèle:Note Le document d'Hardwicke n'a pas été publié avant 1827, où Frédéric Cuvier avait alors publié sa description et une figure. Le nom taxonomique proposé à l'origine par Hardwicke a été retiré de la publication de son article en 1827 avec sa permission, et le nom est maintenant attribué à Cuvier<ref name="hardwicke_1827">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Frédéric Cuvier avait reçu le spécimen qu'il a décrit du beau-fils de son frère, Alfred Duvaucel, qui l'avait envoyé Modèle:Citation. Il a été le premier à utiliser le nom binomial Ailurus fulgens et le nom vernaculaire panda dans sa description de l'espèce publiée en 1825 dans l'Histoire naturelle des mammifères<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ailurus est adopté du mot grec ancien Modèle:Langue (ailouros), qui signifie Modèle:Citation<ref>Perseus Digital Library. Greek Dictionary αἴλουρος Headword Search Result.</ref>. L'épithète spécifique fulgens signifie Modèle:Citation en latin<ref>Perseus Digital Library. Latin Dictionary fulgens Headword Search Result.</ref>. Modèle:Lien est une déesse romaine de la paix et des voyageurs qui était appelée avant de commencer un voyage difficile<ref>Larousse, P. (1866–77) Grand dictionnaire universel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique, littéraire, artistique, scientifique Panda ou Pantica Larousse et Boyer, Paris.</ref>. On ignore s'il s'agit de l'origine du nom vernaculaire français pandaModèle:Référence nécessaire. Des publications ultérieures affirment que le nom a été adopté à partir d'une langue himalayenneModèle:Référence nécessaire.

En 1847, Hodgson a décrit un panda roux sous le nom d'Ailurus ochraceus. Pocock a conclu qu'il représente le même type qu'Ailurus fulgens car la description des deux est très proche. Il a subordonné les deux types à la sous-espèce de panda roux de l'Himalaya Ailurus fulgens fulgens<ref name="pocock41" />.

Phylogénétique

Fichier:Firefox-amneville.JPG
Individus au zoo d'Amnéville.

Modèle:Méta bandeau de section La classification taxonomique du panda roux fait l'objet de controverses dès sa découverte. Le zoologiste français Frédéric Cuvier a d'abord décrit le Panda roux en 1825 et l'a classé comme un proche parent du raton laveur (Procyonidae), bien qu'il lui ait donné le nom de genre Ailurus, (du grec ancien αἴλουρος, Modèle:Citation) en se basant sur des similitudes superficielles avec les chats domestiques. L'épithète spécifique est l'adjectif latin fulgens (Modèle:Citation)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'espèce a été placée à différents moments dans les Procyonidae, dans les Ursidae avec Ailuropoda (panda géant) chez les Ailuropodinae (jusqu'à ce que cette famille soit déplacée dans les Ursidae), puis dans sa propre famille, les Ailuridae. Cette incertitude vient de la difficulté à déterminer si certaines caractéristiques d'Ailurus sont phylogénétiquement conservatrices ou si elles sont dérivées et convergentes avec des espèces aux habitudes écologiques similaires<ref name="roberts+gittleman" />.

Fichier:Red panda gnawing.jpg
Panda roux rongeant un buisson de bambou exfolié.

Les preuves basées sur les fossiles, la sérologie, la caryologie, le comportement, l'anatomie et la reproduction reflètent des affinités plus étroites avec les Procyonidae qu'avec les Ursidae. Cependant, des spécialisations écologiques et de fourrageage, ainsi qu'une distribution géographique distincte par rapport aux Procyonidés modernes soutiennent la classification dans la famille distincte des AiluridésModèle:Bioref,<ref name="roberts+gittleman" />,<ref name="Flynn_2005">Modèle:Article.</ref>.

Des recherches ADN systématiques moléculaires récentes placent également le Panda roux dans sa propre famille, les Ailuridae, une partie de la grande super-famille Musteloidea qui comprend également la mouffette, le raton laveur et la belette<ref name="Flynn_2005" />,<ref name="Flynn_1998">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Flynn_2000">Modèle:Article.</ref>. Il serait la seule espèce encore vivante de la famille.

Modèle:Citation bilingue bloc

Évolution

Fichier:Red Panda.JPG
Panda roux en captivité.

Le Panda roux est considéré comme un fossile vivant et seulement très vaguement apparenté au panda géant (Ailuropoda melanoleuca), car il est naturellement plus proche des autres membres de la super-famille Musteloidea à laquelle il appartient. L'ancêtre commun des deux pandas était aussi un ancêtre pour tous les ours vivants, les pinnipèdes comme les phoques et les morses, et les membres de la famille Musteloidea comme les belettes et les loutres. Il peut être retracé jusqu'à la période du Tertiaire Inférieur il y a des dizaines de millions d'années, avec une répartition importante à travers l'Eurasie.

Des fossiles du panda roux éteint Parailurus anglicus ont été déterrés de la Chine à l'Est jusqu'à la Grande-Bretagne à l'ouest<ref name="bristoli">Modèle:Lien web.</ref>. En 1977, une dent seule de Parailurus a été découverte dans la Formation pliocène de Ringold, au Washington. Ce premier signalement nord-américain est presque identique aux spécimens européens et révèle l'immigration de cette espèce en provenance d'Asie<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2004, la dent d'une espèce de panda roux jamais vue auparavant en Amérique du Nord a été découverte sur le Modèle:Lien, dans le Tennessee. La dent date d'il y a 4,5 à Modèle:Nobr d'années. Cette espèce, décrite sous le nom Pristinailurus bristoli, indique qu'une deuxième lignée ailurine plus primitive habitait l'Amérique du Nord pendant le Miocène. L'analyse cladiste suggère que Parailurus et Ailurus sont des taxons frères<ref name="bristoli" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres fossiles de Pristinailurus bristoli ont depuis été découverts sur le site de fossiles de Gray en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en 2012<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Barber, Rex (Modèle:Date). Second red panda skeleton uncovered at Gray Fossil Site. Johnson City Press. Consulté le Modèle:Date.</ref>. La fréquence à laquelle on trouve des fossiles de panda sur le site de fossiles de Gray suggère que l'espèce a joué un rôle important dans l'écosystème global de la régionModèle:Refnec.

La découverte en Espagne des restes Modèle:Lien de Simocyon batalleri, un parent du panda roux vivant au Miocène, soutient l'hypothèse d'une relation de groupes frères entre pandas roux et ours. Cette découverte suggère que le Modèle:Citation du panda roux est une adaptation à la locomotion arboricole, indépendante de l'adaptation du panda géant pour manipuler le bambou. Il s'agit en zoologie d'un des cas les plus remarquables de convergence évolutive chez les vertébrés<ref name="PNAS-Salesa-2006">Modèle:Article.</ref>.

Espèces ou sous-espèces ?

La classification du panda roux en deux espèces ou deux sous-espèces est débattue dans la communauté scientifique. Dans l'ouvrage de référence de 2011 Red Panda, Colin Groves affirme à partir de comparaisons crâniennes, d'analyses des éléments extérieurs et de génétique moléculaire faites sur différents spécimens qu'il existe deux espèces distinctes. Ainsi, le Panda roux peut être divisé en Panda roux himalayen (Ailurus fulgens) et en Panda roux de Styan (Ailurus styani). Il fait aussi remarquer l'absence de données sur de grandes parties de l'aire de répartition d'Ailurus. Cela laisse ouvert la possibilité qu'il existe d'autres espèces ou sous-espèces de panda roux<ref>A.R. Glatston (dir.), Colin Groves, 2011, Modèle:P..</ref>,<ref>A.R. Glatston (dir.), 2011, Modèle:P..</ref>.

En outre, le nom Ailurus fulgens refulgens est parfois utilisé à tort pour A. f. styani. Il s'agit d'un lapsus réalisé par Henri Milne-Edwards dans son article de 1874 Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, faisant de A. f. refulgens un nomen nudum<ref name="pocock41" />,<ref name="glover19382">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'édition la plus récente de la base de données Mammal Species of the World (littéralement en français Modèle:Citation) nomme toujours la sous-espèce A. f. refulgensModèle:Bioref. Cela a été corrigé dans des ouvrages plus récents, notamment dans A guide to the Mammals of China et dans l'encyclopédie papier Handbook of the Mammals of the World, Volume 1 : Carnivores<ref name="handbook_mammals2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2020, les résultats d'une analyse phylogénétique d'échantillons de pandas roux ont montré que les pandas roux de Chine et de l'Himalaya ont été séparés par le fleuve Salouen il y a environ Modèle:Nombre. Les deux sous-espèces pourraient être traitées comme des espèces distinctes. Les échantillons analysés ont montré des niveaux élevés de structuration de la population dans toute l'aire de répartition du panda roux. Cependant, les résultats de cette recherche doivent être traités avec prudence en raison de l'écart d'échantillonnage de plus de Modèle:Unité entre les deux espèces proposées, et de l'absence d'analyses morphométriques et d'analyse d'isolement par la distance<ref name="Hu">Modèle:Article.</ref>. En outre, l'utilisation du concept d'espèce phylogénétique pour la délimitation des espèces chez les mammifères a été associée à la division inutile des sous-espèces en espèces<ref name="Zachos1">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Zachos2">Modèle:Article.</ref>.

L'espèce et l'humain

Statut de protection

Menaces

Les principales menaces qui pèsent sur les pandas roux sont la capture directe dans la nature, vivants ou morts, la compétition avec le bétail domestique entraînant la dégradation de l'habitat et la déforestation conduisant à la perte ou la fragmentation de l'habitat. L'importance relative de ces facteurs varie d'une région à l'autre et n'est pas bien comprise<ref name="glatston_1994_20" />. Par exemple, en Inde, la plus grande menace semble être la perte d'habitat suivie du braconnage, alors qu'en Chine, les plus grandes menaces semblent être la chasse et le braconnage<ref name="uicn" />. Une diminution de 40 % des populations de panda roux a été signalée en Chine au cours des Modèle:Nobr années, et les populations des régions occidentales de l'Himalaya sont considérées comme étant plus réduites<ref name="Wei" />.

La déforestation entrave la propagation des pandas roux et aggrave le morcellement naturel de la population par la topographie et l'écologie, ce qui provoque une grave fragmentation de la population sauvage restante. Moins de Modèle:Nobr de quatre groupes distincts partagent les ressources avec les humains dans le Parc national de Langtang au Népal, où seulement 6 % de ses Modèle:Unité est l'habitat préféré du panda roux. Même si la concurrence directe pour la nourriture avec le bétail domestique n'est pas significative, ce bétail peut ralentir la croissance du bambou en le piétinant<ref name="Yonzon">Modèle:Article.</ref>.

Les petits groupes d'animaux ayant peu de possibilités d'échange entre eux sont confrontés au risque de consanguinité, de diminution de la diversité génétique et même d'extinction. En plus, la coupe rase pour le bois de chauffage ou l'agriculture, y compris le terrassement à flanc de colline, enlève les vieux arbres qui fournissent des tanières aux mères et diminue la capacité de certaines espèces de bambou à se régénérer<ref name="glatston_1994_20" />.

Dans le sud-ouest de la Chine, les pandas roux sont chassés pour leur fourrure, surtout pour leurs queues touffues très appréciées pour produire des toques. Dans ces régions, la fourrure est souvent utilisée pour les cérémonies culturelles locales. Dans les mariages, le marié porte traditionnellement la peau. Les chapeaux Modèle:Citation à queue de panda roux sont également utilisés par les jeunes mariés locaux<ref name="Wei" />. Cette pratique est probablement assez ancienne car le Panda roux semble être représenté dans un parchemin chinois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'encre de Chine montrant une scène de chasse. Il n'existe peu ou pas de mention du panda roux dans la culture et le folklore népalais<ref name="glatston_1994_8">Modèle:Harvsp.</ref>.

Dans le passé, les pandas roux étaient capturés et vendus aux zoos. Angela Glatston, conservatrice au zoo de Rotterdam, a indiqué qu'elle avait personnellement géré 350 pandas roux en Modèle:Nobr<ref name="glatston_1994_11">Modèle:Harvsp.</ref>.

En raison de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ces captures pour les zoos ont considérablement diminué ces dernières années, mais le braconnage se poursuit et les pandas roux sont souvent vendus à des collectionneurs privés à des prix exorbitants. Dans certaines parties du Népal et de l'Inde, les pandas roux sont gardés comme animaux de compagnie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Panda roux a un taux de natalité naturellement bas (généralement une naissance simple ou jumelée par an), et un taux de mortalité élevé dans la natureModèle:Citation needed.

Protection

Fichier:Red Panda (25193861686).jpg
Vue rapprochée d'un petit panda.
Fichier:Panda roux zoo d'Auckland.JPG
Panda roux, au zoo d'Auckland.

Le Petit panda est inscrit à l'[[Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction|Modèle:Nobr rom de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction]]<ref name="cites_appendix">Modèle:Lien web.</ref>. L'espèce est classée en danger dans la Liste rouge de l'UICN depuis 2008 parce que la population mondiale est estimée à environ Modèle:Unité, avec une tendance à la baisse de la population, et parce qu'il n'y a qu'environ la moitié de la superficie totale de l'habitat potentiel de Modèle:Unité qui est effectivement utilisée par l'espèce. En raison de leur nature timide et secrète, et de leurs habitudes largement nocturnes, l'observation des pandas roux est difficile. Par conséquent, les chiffres de population à l'état sauvage sont déterminés par des estimations de la densité de population et non par des comptages directs<ref name="uicn" />.

Fichier:Ailurus fulgens - 01.jpg
Panda roux au repos sur un arbre.

Les estimations de la population mondiale varient de moins de Modèle:Unité<ref name="Nowak">Modèle:Ouvrage.</ref> pour l'estimation basse à entre Modèle:Unité<ref name="Choudhury" /> pour l'estimation haute. En 1999, la population totale en Chine était estimée entre Modèle:Unité<ref name="Wei" />. En 2001, la population sauvage en l'Inde était estimée entre Modèle:Unité<ref name="Choudhury" />. Les estimations pour le Népal n'indiquent que quelques centaines d'individus<ref name="Massicot">Modèle:Lien web.</ref>. Il n'existe aucun chiffre pour le Bhoutan ou la Birmanie.

Il est difficile de trouver des chiffres de population fiables, en partie parce que d'autres animaux ont été confondus avec le Panda roux. Par exemple, un rapport de Birmanie indique que les pandas roux sont encore assez fréquents dans certaines régions ; cependant, la preuve photographique du Modèle:Citation qui l'accompagne est en fait une espèce de civette<ref>Glatston 1994:viii.</ref>.

Le Panda roux est protégé dans tous les pays de son aire de répartition et sa chasse est illégale<ref name="uicn" />. Au-delà, les efforts de protection sont très variables d'un pays à l'autre :

Initiatives in situ

Une forêt gérée par la communauté dans le district d'Ilam, dans l'est du Népal, abrite 15 pandas roux qui génèrent des revenus pour les ménages locaux grâce à des activités touristiques, y compris des séjours à domicile. Les villageois des zones de haute altitude de l'Arunachal Pradesh ont formé l'Alliance pour la conservation du panda roux de Pangchen (Modèle:Citation étrangère), qui comprend cinq villages avec une zone forestière communautaire de Modèle:Unité à une altitude entre Modèle:Unité et plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En captivité

Une tête pelucheuse entre le chien et le chat, des oreilles blanches, un museau roux avec quelques tâches blanches sur le nez ou les joues, des moustaches blanches, un air vif.
Un individu au zoo de Karlsruhe, en 2019.

Le petit roux s'adapte bien à la vie en captivité et est commun dans les zoos du monde entier. En 1992, plus de Modèle:Nobr avaient eu lieu en captivité et plus de Modèle:Nobr vivaient dans Modèle:Nobr à travers le monde<ref name="roberts_1992">Modèle:Lien web.</ref> . En 2001, Modèle:Nobr se trouvaient dans les seuls zoos nord-américains<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2006, le stud-book international répertoriait plus de Modèle:Nobr dans les zoos et les parcs du monde entier. Dans ce nombre, Modèle:Nobr de la sous-espèce A. f. fulgens étaient gardés dans Modèle:Nobr<ref name="studbook/fulgens">Modèle:Ouvrage.</ref> et Modèle:Nobr de la sous-espèce A. f. styani étaient gardés dans Modèle:Nobr<ref name="studbook/styani">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le stud-book international est actuellement géré au zoo de Rotterdam aux Pays-Bas. En coopération avec l'International Red Panda Management Group, ils coordonnent le programme américain pour les espèces menacées en Amérique du Nord, le Programme européen pour les espèces menacées et d'autres programmes d'élevage en captivité en Australie, en Inde, au Japon et en Chine<ref name="studbook/styani" />,<ref name="india/studbook">Modèle:Lien web.</ref>. En 2009, Sarah Glass, conservatrice des pandas roux et des expositions spéciales au Modèle:Lien, à Knoxville au Tennessee, a été nommée coordonnatrice du North American Red Panda Species Survival Plan. Le zoo de Knoxville compte le plus grand nombre de naissances de panda roux en captivité dans l'hémisphère occidental (101 en Modèle:Date). Seul le zoo de Rotterdam a eu plus de naissances en captivité dans le monde entier<ref name="studbook/fulgens" />,<ref name="studbook/styani" />.

Le Modèle:Lien à Darjeeling, en Inde, a relâché avec succès quatre pandas roux élevés en captivité dans la nature en août et Modèle:Date<ref name="india/studbook" />.

Domestication

Fichier:Red Panda in a Gingko tree.jpg
Panda roux sur un ginkgo.

Un exemple notable de pandas roux gardés comme animaux de compagnie : les pandas roux de l'ancienne Première ministre indienne Indira Gandhi. Les pandas ont été présentés à sa famille en tant que cadeau, avant d'être ensuite hébergés dans Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le petit panda dans la culture

Dans les pays de son aire de répartition

Le Panda roux est considéré comme l'animal symbole du Sikkim depuis le début des années 1990<ref name="sikkim_tour_ff">Modèle:Lien web.</ref> et a été la mascotte du Darjeeling Tea Festival<ref name="glatston_1994_8" />.

Dans la culture occidentale

En 2005, Babu, un panda roux mâle du Birmingham Nature Centre à Birmingham, au Royaume-Uni, s'est échappé et est devenu brièvement une célébrité médiatique<ref name="BBC-Babu">Modèle:Article.</ref>,<ref name="BiNS">Modèle:Lien web.</ref> avant d'être recapturé. Il a ensuite été élu « Modèle:Lien de l'année », devenant ainsi le premier animal à recevoir cet honneur<ref name="BBC-Babu" />,<ref name="BiNS" />. Rusty, un panda roux mâle au zoo national de Washington, a également attiré l'attention des médias lorsqu'il s'est brièvement échappé en 2013<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En fiction, Bambou, personnage principal dans la série d'animation Bambou et Compagnie, est un panda rouxModèle:Référence nécessaire. L'animal-totem de Li Xiong Mao<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans Freaks' Squeele, une série de bande dessinée entamée en 2008 de Florent Maudoux ; Maître Shifu est un panda roux anthropomorphe professeur de kung fu, dans le film Kung Fu Panda de 2008 ainsi que dans les autres histoires se déroulant dans le même univers<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Panda roux Futa a inspiré le personnage de Pabu, le Modèle:Citation accompagnant le groupe de héros (principalement de Bolin) dans la série télévisée animée américaine La Légende de Korra<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un Panda roux est également au centre du film d'animation Alerte rouge sorti en 2022.

Petit panda et Firefox

Modèle:Article détaillé Le petit panda donne son nom au navigateur web Firefox, dérivé de la suite logicielle libre Mozilla. En effet, le mot Modèle:Citation étrangère est en anglais un surnom du panda roux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} F.A.Q. Firefox, l'explication de la fondation Mozilla.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, l'animal montré dans le logo est un renard stylisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Fondation Mozilla a adopté, en Modèle:Date, deux bébés panda roux pendant quelques mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le mot anglais Firefox (renard de feu) est souvent annoncé comme étant une traduction littérale du mot Chinois pour Red Panda<ref>Garrity, S., Markham, G., Goodger, B., Decrem, B. et al. 1998–2011 What's a Firefox? — A "Firefox" is another name for the red panda. Mozilla.org.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant le mot chinois Modèle:Lang dont il est question concerne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="yellowbridge">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="dict_cin">Modèle:Lien web.</ref> le logiciel Mozilla Firefox et non l'animal qui se dit Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Références taxonomiques

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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