Parc national de Grand Teton
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Aire protégée
Le parc national de Grand Teton, ou Modèle:Langue en anglais, est un parc national américain situé au nord-ouest de l'État du Wyoming, aux États-Unis.
Couvrant une superficie de Modèle:Unité, ce parc est célèbre pour ses paysages montagneux dominés par le Grand Teton, qui culmine à Modèle:Unité d'altitude. Ses roches, âgées de plus de deux milliards d'années, sont parmi les plus anciennes de la planète, mais le relief actuel, de formation récente, ne date que d'une dizaine de millions d'années. Les Canadiens français sont à l'origine du toponyme, établi alors qu'ils exploraient les environs pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest.
L'occupation humaine de la région remonte à plus de Modèle:Unité, lorsque des Paléoaméricains l'arpentaient pour chasser et pratiquer la cueillette. Au fil des siècles, ces nomades améliorèrent leurs techniques et technologies jusqu'à l'arrivée des premiers explorateurs d'origine européenne. Les Indiens Shoshones furent ensuite remplacés par les colons, qui commencèrent à s'y installer vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le parc est créé le Modèle:Date malgré de fortes réticences de la population locale. Il est étendu en 1950, en partie grâce à des terres offertes par le richissime homme d'affaires John Davison Rockefeller Junior. Depuis, le Modèle:Langue est chargé de la protection de ses richesses naturelles et culturelles, qui attirent chaque année plus de deux millions de visiteurs. Avec le tout proche parc national de Yellowstone et d'autres zones protégées avoisinantes, il fait partie du Greater Yellowstone Ecosystem, immense territoire où les bisons, les grizzlis et de nombreuses autres espèces sauvages peuvent jouir de l'un des derniers grands écosystèmes intacts d'Amérique du Nord.
Site et situation
Le parc est situé au nord-ouest de l'État du Wyoming dans une région montagneuse faisant partie des montagnes Rocheuses. Il s'achève à une dizaine de kilomètres au sud de l'immense parc national de Yellowstone. Entre les deux se trouve le parc John D. Rockefeller, Jr. Memorial Parkway, qui fut créé pour former un écosystème continu entre l'un et l'autre. Pour le reste, le parc de Grand Teton est délimité par la forêt nationale de Caribou-Targhee à l'ouest et par celle de Bridger-Teton à l'est. Il se situe à plus de Modèle:Unité au nord de la ville de Salt Lake City et à Modèle:Unité à l'est d'Idaho Falls. La petite ville de Jackson se trouve à son entrée méridionale.
Relief
La topographie du parc est essentiellement caractérisée par le massif montagneux de Teton Range. Long d'environ Modèle:Unité pour une largeur variant de Modèle:Unité, celui-ci recouvre toute sa partie occidentale, la partie orientale comprenant quant à elle la vallée de Jackson Hole, où s'écoule la rivière Snake<ref name="NPSMountains">Modèle:Lien web.</ref>. Le sommet du parc, le Grand Teton, culmine à Modèle:Unité, soit plus de Modèle:Unité au-dessus du cours d'eau<ref name="NPSMountains"/>. Le mont Owen, qui atteint Modèle:Unité, est le deuxième en termes de hauteur, une dizaine de sommets dépassant les Modèle:Unité<ref name="PeakbaggerTetonRange">Modèle:Lien web.</ref>. La vallée de Jackson Hole, dont l'altitude moyenne dépasse les Modèle:Unité, s'étend sur Modèle:Unité dans une direction nord-sud avec une largeur moyenne de Modèle:Unité<ref name="NPSPlan">Modèle:Lien web.</ref>. L'est de cette vallée est délimité par le massif appelé Gros Ventre Range, qui culmine à Modèle:Unité, ainsi que par la forêt nationale de Bridger-Teton<ref name="BaggerGrosVentre">Modèle:Lien web.</ref>.
La majorité des lacs sont d'origine glaciaire et se sont formés il y a plusieurs milliers d'années. Le lac Jackson, le plus vaste du parc, a été étendu par la construction d'un barrage à l'emplacement d'un lac naturel plus petit<ref name="NPSLakes">Modèle:Lien web.</ref>. Chaque année, les montagnes reçoivent une couche de neige de près de Modèle:Unité, ce qui favorise la présence de glaciers, dont les principaux portent les noms de Schoolroom, Teton, Middle Teton et Skillet<ref name="NPSGlaciers">Modèle:Lien web.</ref>. L'épaisseur de la couche de glace atteint Modèle:Unité par endroits.
Climat
Avec des altitudes minimales proches de Modèle:Unité et des altitudes maximales dépassant les Modèle:Unité, le climat, dans la région du parc national, est de type montagnard, de type H selon la classification de Köppen<ref name="pagney">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pierre Pagney, Les Climats de la Terre, Masson, 1976, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les précipitations les plus faibles sont relevées durant les mois de l'été. Sur une année, il tombe en moyenne entre Modèle:Unité d'eau, ce qui est relativement peu pour des montagnes aussi élevées. Ceci s'explique par l'éloignement du parc par rapport aux océans<ref name="WeatherTab">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les vallées, on enregistre parfois des précipitations neigeuses entre le mois de septembre et le mois de juin. Néanmoins, les chutes de neige sont surtout concentrées entre novembre et mars. Il peut ainsi tomber une épaisseur d'environ Modèle:Unité de neige durant toute une année. Les relevés en haute altitude sont toutefois plus importants<ref name="WeatherTab2">Modèle:Lien web.</ref>.
Les montagnes Rocheuses sont très sensibles au réchauffement climatique planétaire qui a débuté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Depuis 1992, un centre de recherche de l'institut de surveillance géologique des États-Unis étudie ces changements et notamment l'impact du réchauffement sur la fonte des glaciers et sur les incendies de forêts. Les variations du type de végétation en altitude, les débits et les températures des cours d'eau, les gaz atmosphériques et les niveaux d'ozone sont relevés et analysés. Les données recueillies, confrontées à celles d'autres sites de mesure dans le monde, permettent d'établir des corrélations entre ces modifications climatiques à l'échelle du globe<ref name="global">Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le parc est situé à l'ouest du Continental Divide. Cette ligne de partage des eaux sépare le bassin hydrographique des cours d'eau se jetant dans l'océan Pacifique de ceux se jetant dans l'océan Atlantique. La rivière Snake, la plus grande du parc, prend sa source au nord de celui-ci dans le parc national de Yellowstone. Il s'agit du principal affluent du fleuve Columbia, qui termine sa course dans l'océan Pacifique<ref name="NPSWatersheds">Modèle:Lien web.</ref>. Elle tire son nom, littéralement Rivière Serpent, de son tracé sinueux, long de Modèle:Unité<ref name="USGSSnake">Modèle:Lien web.</ref>. Elle entre dans l'aire protégée au niveau de l'important lac Jackson avant de s'écouler dans la vallée de Jackson Hole à l'est du massif de Grand Teton<ref name="NPSWatersheds"/>.
Le lac Jackson couvre une superficie de Modèle:Unité pour une profondeur maximale de Modèle:Unité<ref name="NPSPlan"/>. Les autres lacs importants du parc sont le lac Jenny, le lac Leigh et le lac Emma Matilda. Situé au nord-est du parc, le lac Two Ocean, littéralement Lac aux deux océans, tire son nom d'une ancienne croyance qui affirmait que le Continental Divide passait en son milieu. Les géographes ont prouvé qu'il s'agissait d'une erreur mais son nom est resté<ref name="NPSWatersheds"/>.
Géologie
Les roches des montagnes, âgées de 2,5 à 2,7 milliards d'années, sont faites de granite et de gneiss. Le gneiss du parc est un mélange de sables et de cendres volcaniques qui se sont accumulés au fond d'un océan avant de se transformer en roche sous l'effet de la pression et de la température du sous-sol. Le granite, une roche magmatique plus résistante, se forme de son côté lorsque la lave volcanique se refroidit et durcit en profondeur<ref name="NPSGeology">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSGeologyb">Modèle:Lien web.</ref>.
Il y a près de Modèle:Nombre d'années, des couches sédimentaires se sont accumulées au fond d'une mer intérieure tout en recouvrant les anciennes strates de roches d'origine volcanique. Ces roches sont parfois porteuses de fossiles d'animaux marins issus de coquillages, d'algues ou de trilobites<ref name="NPSFossils">Modèle:Lien web.</ref>. Puis, il y a environ 70 millions d'années, la mer s'est retirée alors même que des plaques tectoniques s'entrechoquaient à l'ouest du continent nord américain, ce qui a eu pour conséquence de former les montagnes Rocheuses<ref name="NPSGeologyb"/> : c'est l'orogenèse laramienne.
Le massif de Teton Range se forme plus particulièrement il y a Modèle:Unité d'années<ref name="NPSGeology"/>,<ref name="NPSFossils"/>. L'apparition du massif est causée par la formation de points chauds au nord de la région. Ces points chauds, qui perforent et déforment la croûte terrestre en formant des failles, sont localisés au nord-ouest du parc et dans la région du Yellowstone, où subsistent toujours de nombreux geysers<ref name="NPSGeologyb"/>. Le côté occidental de la faille s'est soulevé pour former le massif de Grand Teton tandis que le côté oriental s'est enfoncé pour former la vallée de Jackson Hole<ref name="NPSGeologyb"/>. Le soulèvement a ainsi mis au jour les anciennes roches granitiques. Durant la période, la région a subi de nombreux séismes violents, d'une magnitude 7,5. Il y a deux millions d'années, alors que le climat de la terre était glacial, d'énormes glaciers sont descendus du haut plateau de Yellowstone et ont érodé la vallée de Jackson Hole. De petits glaciers en provenance des montagnes du massif de Grand Teton ont rejoint l'énorme glacier de la vallée en y déposant des moraines<ref name="NPSGeology"/>.
Milieu naturel
Le parc national de Grand Teton, tout comme le parc national de Yellowstone, le Parkway entre les deux et les forêts nationales de Gallatin, Custer, Caribou-Targhee, Bridger-Teton et de Shoshone, appartient au Greater Yellowstone Ecosystem, un écosystème protégé recouvrant plus de Modèle:Unité<ref name="GYEYellowstone">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSAnimals">Modèle:Lien web.</ref>. Cette immense zone protégée permet aux animaux de vivre en liberté dans l'un des derniers écosystèmes tempérés intacts de la planète<ref name="NPSAnimals"/>.
Selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, le parc national se trouve dans l'écorégion de la cordillère occidentale des montagnes boisées du nord-ouest<ref group="N">L'expression « cordillère occidentale des montagnes boisées (ou forestées) du nord-ouest » est une dénomination francophone officielle de la Commission de coopération environnementale (niveau I et niveau II).</ref>,<ref name="CCE1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CCE2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CCE3">Modèle:Lien web.</ref>. Selon le système de classement du WWF, la zone appartient à l'écorégion South Central Rockies forests<ref group="N">Littéralement : « forêts méridionales du centre des Rocheuses ».</ref>, qui se caractérise par d'importantes et rapides différences d'altitude entre les sommets des montagnes et les plaines environnantes<ref name="WWF1">Modèle:Lien web.</ref>.
Plus de mille espèces de plantes poussent dans le parc et ses environs. Elles se répartissent au sein des quatre biotopes que sont la zone humide, la zone arbustive de la vallée, la forêt et la zone alpine<ref name="NPSPlants">Modèle:Lien web.</ref>.
Faune
On compte environ soixante espèces de mammifères vivant dans le parc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les grands herbivores sont représentés par l'élan (Modèle:Langue), le bison (Modèle:Langue), le wapiti (Modèle:Langue), le cerf hémione (Modèle:Langue), le mouflon canadien (Modèle:Langue) et l'antilope d'Amérique (Modèle:Langue). Durant chaque hiver, environ Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="FWSNER">Modèle:Lien web.</ref> du Yellowstone et de Grand Teton migrent au sud sur plus de Modèle:Unité pour passer la saison froide dans le National Elk Refuge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les prédateurs sont le grizzli (Modèle:Langue), l'ours noir (Modèle:Langue), le puma (Modèle:Langue), le lynx (Modèle:Langue), le loup (Modèle:Langue) et le coyote (Modèle:Langue). Les petits mammifères sont représentés par l'écureuil roux (Modèle:Langue), le tamia mineur (Modèle:Langue), le glouton (Modèle:Langue), la marmotte à ventre jaune (Modèle:Langue) et le castor canadien (Modèle:Langue). Six espèces de chauves-souris sont recensées dont la petite chauve-souris brune (Modèle:Langue) et la chauve-souris cendrée (Modèle:Langue)<ref name="NPSMammal">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSMammallist">Modèle:Lien web.</ref>.
La majorité des oiseaux sont des migrateurs qui ne restent dans le parc que durant trois à six mois pour éviter les hivers rigoureux. Bien que certains s'accommodent de plusieurs biotopes, la plupart sont plutôt adaptés à l'un des quatre du parc<ref name="NPSBirdslist">Modèle:Lien web.</ref>. Le milieu alpin accueille ainsi le cassenoix d'Amérique (Modèle:Langue), le roselin à tête grise (Modèle:Langue), le bruant à couronne blanche (Modèle:Langue). Les milieux aquatiques et ripariens accueillent la bernache du Canada (Modèle:Langue), le pygargue à tête blanche (Modèle:Langue), le bruant de Lincoln (Modèle:Langue) et la paruline des buissons (Modèle:Langue). La zone arbustive accueille le tétras des armoises (Modèle:Langue), le bruant vespéral (Modèle:Langue), le bruant de Brewer (Modèle:Langue) et le moqueur des armoises (Modèle:Langue). La forêt de conifères attire le moucherolle à côtés olive (Modèle:Langue), la paruline à croupion jaune (Modèle:Langue), le roitelet à couronne rubis (Modèle:Langue), la mésange de Gambel (Modèle:Langue), le bruant familier (Modèle:Langue) et le junco ardoisé (Modèle:Langue)<ref name="NPSBirdslist"/>. Le colibri calliope (Modèle:Langue), qui apprécie les fleurs de l'Ipomopsis aggregata, est le plus petit oiseau d'Amérique du Nord. Le cygne trompette (Modèle:Langue), dont le couple reste fidèle à vie, est quant à lui la plus grande sauvagine du continent nord-américain<ref name="NPSBirds">Modèle:Lien web.</ref>.
Les amphibiens sont des animaux à sang froid qui ne peuvent pas autoréguler leur température corporelle comme les mammifères. Les températures froides limitent donc le nombre d'espèces présentes dans le parc. La grenouille maculée de Columbia (Modèle:Langue), la rainette faux-grillon boréale (Modèle:Langue), le crapaud boréal (Modèle:Langue), la salamandre tigrée (Modèle:Langue), la grenouille léopard (Modèle:Langue) et le ouaouaron (Modèle:Langue) ont été recensés mais il semblerait, d'après les services du parc, que la grenouille léopard ait totalement disparu de la région. Les amphibiens peuplent surtout les lacs situés au fond de la vallée, où ils se nourrissent d'insectes et servent de nourriture à quelques oiseaux<ref name="NPSAmphib">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSReptAmp">Modèle:Lien web.</ref>.
Les reptiles, également peu nombreux, sont représentés par les serpents non venimeux que sont la couleuvre de l'Ouest (Modèle:Langue), la couleuvre rayée (Modèle:Langue) et le boa caoutchouc (Modèle:Langue). Le seul lézard commun dans le parc est le lézard de Sagebrush (Modèle:Langue)<ref name="NPSReptiles">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSReptAmp"/>.
Les étendues d'eau sont peuplées par neuf espèces locales de poissons, dont la truite fardée de Yellowstone (Modèle:Langue), le naseux moucheté (Modèle:Langue), le surgeon de l'Utah (Modèle:Langue), le naseux des rapides (Modèle:Langue), le ménomini des montagnes (Modèle:Langue), le meunier des montagnes (Modèle:Langue), le chabot tacheté (Modèle:Langue) et le chabot paiute (Modèle:Langue). Sept espèces de poissons ont été introduites, dont la truite arc-en-ciel (Modèle:Langue), l'omble de fontaine (Modèle:Langue), la truite commune (Modèle:Langue), la truite grise (Modèle:Langue), le méné de l'Utah (Modèle:Langue) et Modèle:Langue. Le meunier des montagnes se nourrit d'algues alors que la truite fardée de Yellowstone se nourrit d'insectes. Le méné de l'Utah apprécie tout particulièrement les eaux calmes et chaudes des lacs de la vallée tandis que le ménomini des montagnes apprécie les eaux froides des torrents de montagne. Les poissons sont à la base de l'alimentation de nombreux oiseaux et de mammifères<ref name="NPSFish">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="NPSFish2">Modèle:Lien web.</ref>.
Flore
La zone arbustive est une zone rocheuse peu humide et recouverte en grande partie par Modèle:Langue. Les zones humides, situées entre autres à proximité de la rivière Snake et de ses affluents, sont colonisées par le peuplier à feuilles étroites (Modèle:Langue) et différents saules. La forêt est située à l'écart des zones humides mais sur un sol de bien meilleure qualité que celui de la zone arbustive rocheuse. Elle est essentiellement composée de conifères. Enfin, la zone alpine s'étend en altitude au-delà de la limite des arbres. Elle accueille des petites plantes résistantes aux conditions rigoureuses de haute montagne que sont le vent, la neige, le rayonnement ultraviolet et le sol pauvre<ref name="NPSPlants"/>.
Les conifères sont très présents dans le parc. Le pin tordu (Modèle:Langue) apprécie les zones où des incendies se produisent. Ses cônes sérotiniques ne s'ouvrent en effet que lorsqu'ils sont léchés par les flammes. Le pin à écorce blanche (Modèle:Langue) produit de nombreuses graines appréciées par les oiseaux, les petits mammifères et les grizzlis<ref name="NPSTrees">Modèle:Lien web.</ref>.
La forêt de conifères est surtout composée de l'épicéa d'Engelmann (Modèle:Langue), du sapin subalpin (Modèle:Langue), du sapin de Douglas (Modèle:Langue) et de l'épicéa bleu (Modèle:Langue). Les deux premiers conifères peuvent pousser jusqu'à des altitudes proches de Modèle:Unité tandis que les autres apprécient davantage le fond des vallées<ref name="NPSForests">Modèle:Lien web.</ref>. Les feuillus sont plutôt présents dans les zones proches des rivières comme le Modèle:Langue et le peuplier faux-tremble (Modèle:Langue), qui se teignent en jaune et orange durant l'automne<ref name="NPSTrees"/>.
Certains arbustes jouent un rôle important grâce à leurs baies, qui permettent à de nombreux animaux comme les ours et les oiseaux de constituer des réserves pour passer l'hiver. Parmi ceux-ci se trouvent le sureau noir (Modèle:Langue), le chèvrefeuille involucré (Modèle:Langue), le framboisier sauvage (Modèle:Langue), la ronce à petites fleurs (Modèle:Langue) et la symphorine (Modèle:Langue)<ref name="NPSTrees"/>.
La floraison a lieu, en général, de mai à septembre. La période sans gelée est en effet très brève, d'une durée d'environ Modèle:Nombre dans la vallée de Jackson Hole, ce qui oblige une floraison rapide. La zone arbustive des vallées se colore grâce à la présence de « pinceaux indiens » et d'Modèle:Langue. L'épilobe en épi (Modèle:Langue), les aconits et l'orchidée Calypso (Modèle:Langue) colonisent les zones humides proches des forêts. Le myosotis des Alpes (Modèle:Langue), le silène acaule (Modèle:Langue) et Modèle:Langue sont présents dans les zones alpines<ref name="NPSFlowers">Modèle:Lien web.</ref>.
Les fougères apprécient particulièrement les zones humides et ombragées des forêts. Elles se disséminent grâce au vent qui emporte leurs spores. Le genre le plus commun dans le parc est Modèle:Langue. Son feuillage vert devient orangé en automne. Modèle:Langue est une espèce également présente dans les zones boisées. En revanche, Modèle:Langue apprécie les zones rocheuses plus sèches<ref name="NPSFerns">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc abrite plus de Modèle:Nombre de graminées réparties dans tous les biotopes du parc. Ces plantes sont essentielles pour l'alimentation de nombreux herbivores et insectes. Elles permettent aux oiseaux de fabriquer leurs nids et empêchent l'érosion des sols dans cette région où les précipitations sont abondantes. Parmi les espèces se trouvent la fléole des Alpes (Modèle:Langue), le pâturin des prés (Modèle:Langue), Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="NPSGrasses">Modèle:Lien web.</ref>.
Les lichens jouent également un rôle essentiel. Ils sécrètent en effet un acide qui attaque les roches. Les poussières de roches qui apparaissent forment un sol de meilleure qualité pour les plantes. Très résistants, ils sont présents jusque dans les zones alpines. Ils entrent dans l'alimentation de plusieurs mammifères dont le mouflon canadien (Modèle:Langue) et servent pour la fabrication des nids de nombreux oiseaux. Absorbant facilement la pollution atmosphérique, ce sont d'excellents indicateurs de la qualité de l'air<ref name="NPSLychens">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc abrite également des mousses, des sphaignes et des hépatiques. Ces organismes préhistoriques sont les descendants des premiers végétaux à avoir colonisé la terre ferme. Contrairement aux autres plantes, qui se nourrissent en prélevant les nutriments à partir de leurs racines, ces végétaux captent les nutriments directement sur leurs tissus externes. Ils sont présents dans des milieux très humides, où ils permettent de stabiliser et d'enrichir les sols tout en facilitant l'arrivée d'autres espèces<ref name="NPSMosses">Modèle:Lien web.</ref>.
Les marais sont recouverts par des nénuphars et des massettes. Parfois naturels ou parfois construits par des castors (Modèle:Langue), ils tempèrent et filtrent les eaux tout en offrant une partie de l'alimentation des élans (Alces alces)<ref name="NPSWetlands">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Amérindiens
La première période humaine, dénommée « période archaïque », débute il y a environ Modèle:Unité pour s'achever vers 500 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}<ref name="NPSHistobook2a">Modèle:Lien web.</ref>. Les premiers habitants de la région pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette. En fonction des saisons, ils se déplacent plus ou moins en altitude pour suivre l'apparition de plantes en se nourrissant de leurs fruits ou de leurs bulbes. Les archéologues ont découvert des outils et d'anciens foyers permettant de démontrer leur nomadisme en fonction des saisons. Durant l'hiver, ces Paléoaméricains quittaient le parc pour rejoindre des contrées plus clémentes à l'ouest. Les ossements découverts indiquent également que ces chasseurs suivaient la migration des grands herbivores comme le bison. Du pollen fossilisé de l'époque indique que le climat de la zone était plus froid qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que les glaciers étaient bien plus bas dans la vallée et que la flore était en grande partie de type alpine<ref name="NPSHistobook2">Modèle:Lien web.</ref>.
Les Paléoaméricains utilisaient des propulseurs pour chasser. Ces propulseurs ressemblaient à ceux utilisés à d'autres endroits par la culture Clovis. L'obsidienne, une pierre d'origine volcanique, est très présente dans la région. Ressemblant à du verre, elle était alors très recherchée dans le but d'en faire des outils tranchants<ref name="NPSHistobook2"/>. Au fil des millénaires, les outils se sont améliorés, les pointes des propulseurs affinées et la population a augmenté. Les tipis transportables sont également apparus durant cette période<ref name="NPSHistobook2b"/>.
La période qui commence vers 500 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} pour s'achever vers 1500 se nomme « Dernière période préhistorique ». Cette période se caractérise par des innovations techniques importantes par rapport à la précédente. L'arc à flèches remplace le propulseur, ce qui modifie totalement les techniques de chasse. Les objets en stéatite font également leur apparition durant cette période. Ils ont pour but de stocker et de cuire la nourriture. La population devient moins nomade que précédemment, mais contrairement à certains peuples du Sud-Ouest des États-Unis comme les Anasazis, ceux-ci ne pratiquent pas l'agriculture et ne deviennent pas totalement sédentaires<ref name="NPSHistobook2a"/>. Ce n'est qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les Amérindiens utilisent des chevaux apportés par les premiers Européens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces derniers, qui sont à la recherche de métaux précieux et de fourrures, arrivent avec des armes à feu et modifient considérablement les systèmes économiques et culturels de la région<ref name="NPSHistobook2a"/>.
Lorsque les premiers Européens arrivent dans la région du parc, ils rencontrent quelques Amérindiens habillés de peaux d'animaux et armés d'arcs ornementés. Ils se nourrissent de baies, de poissons et de gibier. Ils se déplacent en famille en quête de nourriture et se font aider par des chiens domestiqués. Ils sont issus de la tribu des Shoshones et se font plus particulièrement dénommer Tukudika. Les Européens leur donnent également le nom de Mangeurs de moutons. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la grande région entourant le parc accueille environ vingt mille Shoshones qui se répartissent en groupes de 100 à 200<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En été, les groupes se séparent en familles de 10 à 30 individus puis se réunissent à nouveau pour la chasse saisonnière de bisons qui débute en automne, en vue de constituer des réserves pour passer l'hiver. Les Shoshones sont par la suite placés dans des réserves par les Américains<ref name="NPSHistobook2b">Modèle:Lien web.</ref>.
Européens
Les historiens pensent que le premier homme blanc à avoir visité la région est le trappeur et mountain man John Colter. Il aurait emprunté la vallée dès 1807-1808, mais il n'existe pas de preuve irréfutable. Une pierre de lave avec la mention « Colter – 1808 » est découverte par un habitant en 1931 dans la région du parc mais les scientifiques qui l'ont étudiée ne sont pas certains que la mention remonte réellement à cette époque<ref name="NPSHistobook3">Modèle:Lien web.</ref>.
Les historiens sont par contre certains que l'expédition Astor est passée dans la région du parc en 1811 et 1812. Cette expédition avait pour but de trouver un chemin pour atteindre l'embouchure du fleuve Columbia au départ de la ville de Saint-Louis, mais aussi de développer le commerce des fourrures dans le Nord-Ouest. C'est également à cette époque que des voyageurs canadiens français travaillant pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest nomment les montagnes « Trois Tétons » en raison de leur forme<ref name="NPSHistobook3"/>. Le commerce des fourrures culmine dans les années 1830 avant de disparaître dans les années 1840. Les animaux deviennent rares à cause de la chasse intensive et les acheteurs en Europe diminuent car la mode de la fourrure est passée et remplacée par celle de la soie<ref name="NPSHistobook3"/>.
Par la suite, les États-Unis étendent leurs territoires de plus en plus à l'ouest en comprenant les richesses potentielles de toutes ces contrées peu connues. De nombreuses expéditions commandées par le gouvernement commencent à cartographier et étudier ces régions jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="NPSHistobook4">Modèle:Lien web.</ref>. Après la ruée vers l'or en Californie vers 1850, de nombreux prospecteurs en quête de richesse cherchent de nouveaux gisements aurifères dans toutes les Rocheuses. Dans les années 1860, la région du parc est pour la première fois prospectée, mais les paillettes dorées découvertes ne permettent pas d'envisager de devenir riche. D'autres prospecteurs passent ensuite dans la vallée sans beaucoup plus de chance, ce qui permet à la région de préserver sa tranquillité<ref name="NPSHistobook5">Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite d'une loi américaine de 1862, l'Homestead Act of 1862, chaque personne âgée de plus de 21 ans obtient le droit d'obtenir un terrain de Modèle:Unité, soit environ Modèle:Unité, en échange du devoir d'y habiter et de le cultiver pendant cinq ans au moins. Le terrain est légué après cette période contre la somme de Modèle:Unité. Les premiers colons s'installent dans la région dans les années 1880. En 1888, la vallée de Jackson Hole est peuplée de 20 hommes, deux femmes et un enfant. Le site attire peu, car le climat local est bien plus difficile que dans d'autres contrées. Les habitants sont essentiellement des éleveurs de bétail qui collectent du fourrage en été pour nourrir leurs bêtes durant l'hiver. La taille des troupeaux est ainsi limitée, car les quantités de foin à entreposer sont énormes pour pouvoir survivre aux longs hivers<ref name="NPSHistobook6">Modèle:Lien web.</ref>. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, certains habitants trouvent dans le tourisme un nouveau débouché économique. La région sauvage devient en effet réputée pour la chasse et la pêche et les habitants se font guides pour les touristes<ref name="NPSHistobook5"/>,<ref name="NPSHistory">Modèle:Lien web.</ref>.
Création du parc
Alors qu'en 1872 le Yellowstone devient sans difficulté le premier parc national au monde, la population locale s'oppose durant plusieurs décennies à la création du parc national de Grand Teton<ref name="NPSHistopark">Modèle:Lien web.</ref>.
Dès 1897, le responsable du Yellowstone voisin propose d'étendre son parc vers le sud en englobant la partie nord de la vallée de Jackson Hole, ceci en vue de protéger la migration des troupeaux de wapitis<ref name="NPSHistopark"/>. En 1898, le responsable de l'USGS propose également d'y adjoindre le massif de Teton Range. Leurs souhaits ne sont pas acceptés par le Congrès américain. Le National Park Service est fondé en 1916 dans le but de promouvoir les idées provenant des parcs nationaux du pays<ref name="NPSHistopark"/>. En 1917, ce service rédige un rapport qui met comme priorité essentielle l'extension du parc. Des sénateurs locaux s'opposent toutefois au projet car une partie de la zone est utilisée par des éleveurs de moutons. Les employés locaux des services des forêts ont également peur de perdre de leur influence car contrairement à celles d'une forêt nationale, il est interdit d'exploiter les ressources forestières au sein d'un parc national<ref name="NPSHistopark"/>.
Les défenseurs du parc parviennent à convaincre une partie de la population locale des bénéfices d'un tel projet, et le Modèle:Date, le président américain Calvin Coolidge signe la loi créant le parc (Modèle:Unité) qui englobe le massif de Teton Range et six lacs<ref name="NPSHistopark"/>. Le désir d'étendre le parc dans la vallée de Jackson Hole continue à faire son chemin. Pour y parvenir, les partisans décident de racheter des terres privées. Le richissime homme d'affaires John Davison Rockefeller Junior commence à s'impliquer dans ce projet en rachetant Modèle:Unité de terres pour une somme d'environ Modèle:Nombre de dollars<ref name="NPSHistopark"/>. La population locale est alors hostile à ce rachat et au fait que ces terres soient ensuite ajoutées au parc existant. Les problèmes économiques locaux dans les années 1920 obligent plusieurs fermiers à vendre leurs terres. En 1934, un sénateur local tente d'ajouter les terres achetées au périmètre protégé mais sa demande est à nouveau rejetée. Néanmoins, le Modèle:Date, le président Franklin Delano Roosevelt use de son autorité présidentielle pour créer le monument national de Jackson Hole (Modèle:Unité) à la suite des menaces de Rockfeller de revendre les terres si le gouvernement n'acceptait pas son don pour en faire un parc national<ref name="NPSHistopark"/>. La population locale proteste vigoureusement en arguant que le monument détruira l'économie de la région. Un parlementaire local du Congrès fait une demande de suppression du monument acceptée par le gouvernement mais refusée par un veto présidentiel<ref name="NPSHistopark"/>. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que les opposants aux parcs se font moins nombreux. En effet, les premiers touristes commencent à visiter la région en y apportant de nouveaux revenus<ref name="NPSHistopark"/>. Aussi, le Modèle:Date, alors que l'opposition s'est estompée, les terres du monument national sont ajoutées à celles du parc national à la suite de l'accord du président Harry S. Truman. Le parc dispose enfin de l'écosystème complet connu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="NPSHistopark"/>.
Depuis 1972, il est relié au parc national de Yellowstone par le John D. Rockefeller, Jr. Memorial Parkway. Ce parc, nommé en l'honneur du généreux donateur, offre ainsi un lien naturel préservé et continu entre les deux parcs nationaux<ref name="NPSRockefeller">Modèle:Lien web.</ref>.
Gestion et administration
Le parc national est géré par le National Park Service, qui dépend du Département de l'Intérieur américain. Ce service national dispose d'un budget annuel total de Modèle:Unité de dollars (2005) et doit gérer au niveau national plusieurs zones protégées dont la superficie totale avoisine les Modèle:Unité<ref name="budget">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc national de Grand Teton et le John D. Rockefeller Jr. Memorial Parkway sont tous deux administrés par le service national des parcs. En 2008, le budget pour ces deux périmètres était proche de dix millions de dollars pour une équipe proche de 200 équivalents temps plein<ref name="budget2">Modèle:Lien web.</ref>. Ce budget sert essentiellement à payer le personnel présent dans le parc et à rénover ou améliorer des routes ou certains bâtiments. Le personnel s'occupe d'accueillir et d'informer les visiteurs du parc. Il lutte également contre la prolifération d'espèces invasives et suit de très près l'évolution des populations d'espèces menacées. Les infrastructures et les bâtiments historiques sont entretenus et restaurés tandis que les sites archéologiques sont protégés et étudiés<ref name="NPSPlan"/>.
Le rôle du service national des parcs est de préserver et de protéger les ressources naturelles et culturelles. Le Congrès des États-Unis lui conféra le titre d'agence fédérale lors de la ratification du National Park Service Organic Act le Modèle:Date<ref name="Organic">Modèle:Lien web.</ref>. Selon cette loi, la mission du service est de promouvoir et de réguler l'utilisation des parcs nationaux en protégeant les paysages, la vie sauvage et les sites historiques en vue de les laisser intacts pour les générations futures<ref name="mission">Modèle:Lien web.</ref>. La chasse, l'exploitation minière et forestière ainsi que la collecte de ressources naturelles et culturelles sont illégales à l'intérieur du parc. La prospection et l'exploitation de pétrole ou de gaz sont également interdites.
La densité de population dans le parc est faible. La population est composée d'employés du National Park Service et de leurs familles, mais également de personnes encore propriétaires de quelques terres à l'intérieur du périmètre. Le National Park Service essaie d'ailleurs depuis les années 1950 de racheter ces dernières terres non gouvernementales au sein du parc, mais il restait quelques hectares à acquérir en 2006. Le parc englobe les hameaux de Moose et de Moran. Ces hameaux appartiennent aux zones statistiques de Moose Wilson Road (Modèle:Unité en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Tourisme
Le parc, célèbre pour ses paysages montagneux et sa faune sauvage, attire plus de deux millions de touristes chaque année. En 2011, il est classé huitième en nombre de visiteurs sur les 58 parcs nationaux du pays. Le plus visité est celui des Modèle:Langue avec Modèle:Unité et le second celui du Grand Canyon avec Modèle:Unité<ref name="Statistiques"/>. Grand Teton, accessible uniquement par la route, est ouvert tout au long de l'année, mais certaines infrastructures et certaines zones sont fermées de l'automne au printemps<ref name="NPSHours">Modèle:Lien web.</ref>.
Les visiteurs sont invités à garder des distances de sécurité suffisantes avec les grands animaux du parc tels que l'ours, l'élan ou bien encore le bison. Il est également interdit de nourrir les animaux, car ils pourraient avoir des difficultés pour survivre en hiver après avoir perdu l'habitude de trouver par eux-mêmes leur nourriture<ref name="NPSMammallist"/>.
Accessibilité
L'aéroport international le plus proche est situé à Salt Lake City, soit à plus de Modèle:Unité au sud. Le petit aéroport régional de Jackson Hole est situé au sud du parc. Créé durant les années 1930 dans une zone qui sera intégrée dans l'aire protégée en 1950, il est utilisé par les touristes venant dans la région, mais également pour le transport du bétail<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il n'existe pas de transport public menant au parc, et l'usage d'une voiture particulière est par conséquent le seul moyen pour s'y rendre. L'importante voie routière Modèle:Nobr suit le côté occidental du périmètre mais celui-ci n'est accessible que par de petites routes : le parc possède seulement trois entrées principales au nord, au sud et à l'est. La route 191 relie le nord au sud et des navettes gratuites relient les différents points d'intérêts dans le parc. Les véhicules et les cyclistes sont uniquement autorisés sur les routes tandis que les piétons sont autorisés sur différents sentiers de randonnée.
Infrastructures
L'hébergement et la restauration sont possibles dans le parc dans plusieurs hôtels mais également dans la ville voisine de Jackson<ref name="Planyourvisitfrench">Modèle:Lien web.</ref>. Pour pouvoir accueillir du public, les établissements privés à l'intérieur du parc doivent disposer de concessions fournies par les services du parc. Le parc dispose également de plusieurs campings. On y trouve plus de Modèle:Unité de sentiers de randonnée<ref name="Planyourvisitfrench"/>. Certains peuvent être parcourus en moins d'une heure tandis que d'autres demandent parfois plusieurs jours. Les randonnées qui demandent de dormir à la belle étoile nécessitent l'obtention d'un permis. Des embarcations sont en location à divers endroits du parc et des excursions en bateaux sont proposées sur certains lacs. La nage est autorisée bien que les eaux soient en général froides et qu'il n'y ait pas de surveillance<ref name="Planyourvisitfrench"/>. Les autres activités pratiquées dans le parc sont l'observation de la nature, la photographie, les randonnées à cheval, l'escalade, la pêche, qui nécessite un permis, et enfin le ski de fond<ref name="Planyourvisit">Modèle:Lien web.</ref>.
Environs
Modèle:Article détaillé L'attraction principale au nord de Grand Teton est le parc national de Yellowstone qui met en lumière de nombreuses curiosités géologiques et environnementales de la région. Au sud se trouve également un refuge national pour wapitis (National Elk Refuge). La ville proche de Jackson garde une atmosphère de western<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et son économie dépend largement du tourisme, notamment grâce au ski alpin, au rafting et bien entendu grâce aux richesses naturelles présentes dans toute la région<ref name="JHC">Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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