Pierrerue (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pierrerue est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Pierrerue et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Localisation

Avec un peu plus de 500 habitants, ce village est situé à 5,5 km de Forcalquier<ref>Lieux et itinéraires</ref> et 6 km de Lurs.

Il est à environ Modèle:Unité d’altitude<ref name="IGN"/>, et installé sur le versant d'une colline et offre de beaux panoramas sur les paysages alentour.

Le village est situé sur le versant nord de la colline de la Fare, où l'on a retrouvé un oppidum celtique (sur la partie forcalquiérenne de la colline)<ref name="IGN"/>.

Hameaux

  • Saint-Pierre,
  • les Magnans,
  • Nevières.
Fichier:Luberon topographic map-fr.png
Le territoire du Parc naturel régional du Luberon.

Le village de Pierrerue est sur un site perché. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements, quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares.

Relief et géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne.</ref> :

  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
  • la faille de la Durance au sud-est, dans la vallée.

Actuellement, le paysage de Pierrerue est constituée de collines peu élevées (La Fare, point culminant, à Modèle:Unité). Les collines les plus visibles sont, outre l'extrémité sud-est de la colline de la Fare, où se trouve le village<ref name="IGN"/> :

Les fonds de vallée sont situés à environ Modèle:Unité plus bas que les collines qui les environnent<ref name="IGN"/>.

Hydrographie

Les principales rivières de Pierrerue sont le ruisseau de Pierrerue, dont la source est située à Forcalquier et qui coule du nord-ouest vers le sud-est ; et le ravin de Fontanié, qui devient le ravin de Monnesargues, de même orientation et qui coule vers Lurs<ref name="IGN"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé Pierrerue est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Unité avec une moyenne maximale de Modèle:Unité et une minimale de Modèle:Unité. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de Modèle:Unité en juillet et Modèle:Unité en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de Modèle:Nombre par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.

Pierrerue n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Forcalquier<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Modèle:- Modèle:Climat

Voies de communication et transports

La commune de Pierrerue est desservie par la route départementale Modèle:Nobr, qui la relie à Forcalquier et la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) à l'ouest, et à la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 96) à l'est, dans l'axe essentiel de la vallée de la Durance. La vallée de la Durance est empruntée par les principaux réseaux structurants du département : outre l'ancienne nationale, la ligne de Lyon à Marseille par Grenoble et par l'autoroute A51<ref name="IGN"/>.

La seule autre route départementale de la commune est la Modèle:Nobr, qui dessert à partir de Modèle:Nobr le village chef-lieu et le hameau de Saint-Pierre<ref name="IGN"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Pierrerue est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Pierrerue est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Pierrerue est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations<ref name="ppr"/>. La départementale Modèle:Nobr peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>. Enfin, la canalisation Transéthylène sert à acheminer de l’éthylène vers Saint-Auban en traversant la commune et constitue un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm75"/>,<ref name="ddrm81"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain, en 1987 et 1994<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Pierrerue est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forcalquier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,1 %), forêts (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1166-1179 (Peira Rua), est un composé de l’occitan pèira (pierre, rocher) et de l'ancien occitan rua, conservant le sens de rugosité, aspérité, du latin ruga<ref>Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux de la France, Éditions du Beffroi, 2002, Modèle:P.598.</ref>,<ref>Modèle:TGF2, § 23955, Modèle:P.1289.</ref>.

Le hameau de Varon, proche du tripoint Sigonce-Pierrerue-Ganagobie, est cité dans des chartes des environs de l'an Mil sous la forme Valonus : c'est un bien, peut-être un alleu, donné à l'abbaye de Ganagobie par un certain Tassilus<ref name="varano121">Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011,, Modèle:P.121 et 124-125.</ref>.

Histoire

Antiquité

Dans l’Antiquité, le territoire de Pierrerue fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Plusieurs chemins et routes se croisaient à proximité du lieu-dit Varon<ref name="varano121"/>. Le site de l'actuelle église de Saint-Pierre, au nord du village, a livré plusieurs vestiges antiques<ref>Varano, Modèle:Opcit Modèle:P.127-128.</ref>.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle selon Michel de la Torre<ref name="La Torre"/>. Les comtes de Provence sont seigneur du lieu jusqu’en 1221, quand il donne le fief à Artous de Dorchis<ref name="archeo-provence"/>. Puis il fait retour au domaine comtal, jusqu’en 1384, quand il est donné à Charles d'Albe. Elle passe ensuite aux Bouliers<ref name="La Torre"/>. Par ailleurs, Raimbaud, évêque de Sisteron, était propriétaire d'un grand domaine dans la commune, dont il fait don au chapitre de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

L’église Saint-Pierre des Visiers<ref>Varano, Modèle:Opcit Modèle:P.121.</ref> est donnée par l’évêque Ours au prieuré de Ganagobie en 967. Elle est ensuite probablement usurpée par des chevaliers, puisque Tassilo, qui la tient par héritage, la donne en 1019 à l’abbaye de Cluny<ref name="PN Luberon">Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P.21.</ref>. Elle est ensuite possession du chapitre de Forcalquier (début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), puis de l’évêque de Sisteron (milieu du siècle) avant de revenir à Ganagobie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

Aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIII

}}, il y a au moins deux villages à Pierrerue, le village haut, autour d'une église Saint-Antoine et du château haut (le château fort proprement dit), et le village bas, autour de l'église Saint-Pierre de Pierrerue et du château bas (le village fortifié). Le curé de ce village bas disposait d'un vaste logement, avec cour intérieure<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.708-709.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est la famille de Villemus qui tient la seigneurie de Pierrerue<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.709.</ref>. En 1229, le comte de Provence Raimond Bérenger IV oblige les marchands à éviter la route de Manosque à La Brillanne pour remonter de Basse en Haute-Provence, et détourne le trafic par La Bastide-des-Jourdans, Lincel et Forcalquier. Ils rejoignent ensuite la vallée de la Durance en passant par Pierrerue. Le comte détourne ainsi des terres du comte Guillaume de Sabran, qui occupe le sud du comté de Forcalquier, et de son fructueux péage de La Brillanne, une grande partie de la circulation<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.749.</ref>.

La délimitation entre Lurs, relevant des évêques de Sisteron, et Pierrerue a longtemps été disputée, le conflit se cristallisant sur le domaine de Monessargues, où se trouvait en outre le moulin de Nausaut. Le hameau de Monnesargues appartient au vallon de Pierrerue, et il est de plus situé rive droite (ouest) du Lauzon, c'est-à-dire du côté de Pierrerue. Il appartenait aux seigneurs de Pierrerue depuis 1145 depuis que Tiburge d'Orange l'avait échangé contre la moitié du château de Lurs. Béatrice de Savoie, comtesse douairière, désigna deux arbitres en 1246, qui attribuèrent définitivement le domaine à l'évêque. Le hameau relève encore de nos jours de Lurs<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.857-859.</ref>

Parmi les familles éminentes du lieu à cette époque, figurent les Carentesio, possesseurs du lieu correspondant à l'actuelle ferme des Charentes. Ils fournissent de nombreux chanoines au chapitre de la cathédrale de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les Maurel fournissent eux aussi de nombreux chanoines, ce qui leur permet ensuite d'intervenir dans les affaires de leur village d'origine, comme témoins, arbitres, etc. et donc dans les affaires de leur famille d'origine<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.513-514.</ref>.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]. La communauté de Pierrerue avait choisi elle aussi le camp carliste, mais en 1383-1385, Carle Albe fait la conquête du village, qui se trouve de force dans le camp des Angevins<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.412.</ref>.

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, p 296-298</ref>.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 13 habitants de Pierrerue sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>. Mais même ceux qui n’ont pas été condamnés sont considérés de manière indélébile comme des éléments marginaux par les autorités : ainsi, en 1858, un mineur, insurgé de 1851 non-condamné, sauve la vie d’un de ses camarades au fond d’un puits de la mine de charbon. Il est proposé par l’adjoint au maire à une médaille ou une récompense. L’avis du sous-préfet de Forcalquier est favorable, mais assorti d’une réserve relative à l’insurrection de 1851<ref>Joannet, Pinatel, Modèle:Opcit, Modèle:P.100.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Pierrerue se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Pierrerue. Un vignoble de Modèle:Unité produisait un vin destiné au marché de Forcalquier et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Pierrerue 1.jpg
Mairie.

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008 il y eut deux tours (neuf élus au premier tour et deux au second). Éric Jean a été élu conseiller municipal au premier tour avec le second total de 191 voix soit 55,20 % des suffrages exprimés. La participation a été de 85,64 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Pierrerue est une des dix communes du canton de Forcalquier qui totalise Modèle:Nombre en 2006 Le canton a fait partie de l’Arrondissement de Forcalquier depuis le Modèle:Date et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Pierrerue fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801<ref name="Cassini"/>. Pierrerue fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Pierrerue en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 7,62 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 15,58 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 63,50 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 19,40 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Budget et fiscalité 2017

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 7,62 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,58 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 63,50 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de la commune sont appelés les Pierreruriens<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/introduction

En 1471, Pierrerue comptait 18 feux<ref name="AHP"/>.

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique de Pierrerue, après la saignée des {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1872. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul se poursuit jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a connu une croissance appréciable.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

Santé

Fichier:Forcalquier hospital, 2009.jpg
Hôpital Saint-Michel

La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web</ref> et aussi un laboratoire d'Analyses médicales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe Modèle:63e au plan national et Modèle:2e au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 238 personnes, dont 21 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (23 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (67 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement dans la commune de Pierreue (61 %), ce qui est assez rare<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Pierrerue au 16 752e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et six emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010, chiffre stable depuis 2000<ref name="otex"/>. En 1988, le nombre d’exploitations professionnelles était de 27<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (huit exploitations) ; l’élevage et la polyculture sont aussi pratiqués<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a peu varié, passant de 833 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, avant de remonter lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

La commune de Pierrerue est dans l’aire de trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et de dix-neuf labels à indication géographique protégée (IGP) dont quinze concernent les vins (voir ci-dessous), les quatre restants étant le petit épeautre et sa farine, le miel de Provence et l’agneau de Sisteron<ref name="labels">Modèle:Lien web</ref>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. Modèle:Quand, l’oliveraie communale compte moins de 1000 pieds<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.

Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée mousseux ou primeur blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Commerce

Le café Le Bistrot, qui porte le label Bistrot de pays<ref name="charte">La charte Bistrot de Pays</ref>, adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • Marché paysan tous les samedis matin

Artisanat et industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 23 établissements, employant 14 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 26 établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant huit personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • des meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
  • et un hébergement collectif<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément intéressant à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 65, elles représentent 20 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Pierrerue - vue de l'est 01.JPG
Chapelle Saint-Pierre de Pierrerue

Le château fort, en ruines, est construit aux {{#switch: e

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}} ; il a été remanié au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 250 et 256</ref>.

Modèle:Article détaillé

L’église paroissiale, sous la titulature du Saint-Sacrement<ref name="archeo-provence"/>, romane et reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, conserve des parties plus anciennes ({{#switch: e

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}}

}}), comme la nef, longue de trois travées, et son chevet plat. Les chapiteaux, ornés de feuillages, et le chœur sont gothiques (XIVe ou fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>. Sa crèche<ref>Modèle:Base Palissy crèche : trois santons</ref> date du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 532</ref>. Les deux cloches sont de 1737<ref>Modèle:Base Palissy 2 cloche de l'église</ref>.

La chapelle Saint-Pierre<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> , au hameau de Saint-Pierre (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), est un ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Ganagobie. Restaurée, elle existait dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il reste le chœur, l’abside et ses deux absidioles et le clocher-mur. Des tombes des {{#switch: e

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}}

}} ont été fouillées tout autour<ref name="PN Luberon"/>,<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 64 et 158</ref>. La DRAC ne date les restes de cette chapelle que des {{#switch: e

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}}

}} (inscrits comme monuments historiques)<ref>Arrêté du 11 juillet 1984, notice de la Base Mérimée</ref>.

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La chapelle Saint-Clair, au sud de la commune, est en ruines<ref name="archeo-provence"/>.

  • Tour de l'horloge (1789)
  • Mairie installée dans l’ancien relais de poste
  • maison du vieux four

Le monument aux morts. Conflits commémorés : 1914-1918 et 1939-1945 <ref>[1]</ref>

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Références

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail