Point médian
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Graphème Le point médian, ou point milieu, est un signe typographique « · » semblable au point mais placé au-dessus de la ligne de base. Les usages les plus anciens remontent à l’épigraphie : il a servi, dans nombre d'écritures antiques, à séparer les mots. En latin et en grec, son utilisation, bien que fréquente, n’a jamais été systématique, et on a le plus souvent cantonné ce point séparateur de mots aux inscriptions en capitales. Voici un exemple :
(en grec : « lave tes péchés non seulement le visage », palindrome que l’on peut rencontrer sur des fonts baptismaux).
Il a été détrôné par l’espace (le point médian séparateur n’ayant pas été conservé dans les écritures manuscrites puis imprimées occidentales et moyen-orientales), maintenant systématique dans toutes les langues à écriture dérivée du phénicien, c'est-à-dire autant l’alphabet grec et sa descendance (alphabet latin, cyrillique, etc.) que les abjads sémitiques (alphabet arabe, hébreu, etc.), et ce dans tous les types d’écrits.
Le point médian sert aussi de diacritique dans les orthographes actuelles du catalan et de l’occitan, ou dans certaines romanisations BGN/PCGN d’autres systèmes d’écriture que l’alphabet latin. On le nomme en catalan Modèle:Langue (« point élevé », littéralement « envolé ») et en occitan Modèle:Langue ou Modèle:Langue (« point intérieur »). Dans d’autres langues, il sert de signe de ponctuation ou de signe typographique. Enfin, on l’utilise en mathématiques.
Le point médian est parfois confondu avec la puce, plus épaisse, ou avec l'opérateur mathématique point<ref>Modèle:Lien web</ref>.
C'est une des formes d'écriture inclusive utilisée en français pour insérer les formes féminine, masculine voire plurielle d'un même terme, sans avoir à recourir à des doublets.
Utilisation dans les langues anciennes
En grec ancien et moderne, l'ano teleia (littéralement « point haut »), signe de ponctuation similaire au point-virgule, s'écrit parfois à l'aide du point médian. Il s'agit là d'un abus, car l'ano teleia doit s'écrire plus haut sur la ligne que le point médian.
Utilisation en catalan
Le point médian (appelé punt volat en catalan) se place exclusivement entre deux Modèle:Graphie ou deux Modèle:Graphie en capitales, pour obtenir le digramme modifié Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie en capitales (les formes utilisant le caractère obsolète Modèle:Graphie sont : Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie). On peut ainsi opposer deux digrammes (les transcriptions entre crochets suivent les usages de l’alphabet phonétique international) :
- Modèle:Graphie vaut le plus souvent Modèle:MSAPI (Modèle:MSAPI palatalisé ou « mouillé » comme en ancien français dans famille, en italien dans Modèle:Langue ou en occitan dans Modèle:Langue), comme en castillan ; Modèle:Graphie (dit Modèle:Langue Modèle:MSAPI) se rencontre à n’importe quel emplacement dans le mot. Par exemple : Modèle:Langue Modèle:MSAPI « (un) livre », Modèle:Langue Modèle:MSAPI « île » ou encore Modèle:Langue Modèle:MSAPI « il ». Ce digramme n’est plus considéré comme une lettre indépendante dans le classement alphabétique ;
- Modèle:Graphie vaut Modèle:MSAPI (Modèle:MSAPI géminé ou long, souvent réduit à Modèle:MSAPI dans la langue courante). Ce digramme (dit Modèle:Langue Modèle:MSAPI) est toujours en position intervocalique, et on ne peut donc le rencontrer ni en début ni en fin de mot : Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie Modèle:MSAPI « elliptique ». Il ne forme pas non plus une lettre indépendante et on le classe dans l’alphabet après le digramme Modèle:Graphie. De tels Modèle:MSAPI géminés se rencontrent surtout dans des mots savants (construits à partir d’un préfixe terminé par un -l suivi d’un radical commençant par l-, par exemple : Modèle:Graphie ou dans les emprunts Modèle:Graphie. Il sert aussi à conserver le son Modèle:MSAPI à la fin des mots lorsque ceux-ci prennent la marque du féminin singulier ou du féminin pluriel. Par exemple : Modèle:Graphie, Modèle:Graphie, Modèle:Graphie.
En catalan, les deux l séparés par un point médian appartiennent à deux syllabes différentes ; aussi le point médian doit-il être remplacé par un trait d’union en cas de césureModèle:Sfn,Modèle:Sfn :
deviendra
Le point médian doit se noter aussi en capitales : Modèle:Langue.
Il est parfois remplacé par un point bas, voire un trait d’union : *Modèle:Langue, *Modèle:Langue. Cet usage est considéré comme incorrectModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Utilisation en sarde
En langue sarde, le point médian est utilisé pour séparer le verbe du pronom personnel clitique postposé au verbe, par exemple Modèle:Langue (« inscris-toi »), Modèle:Langue (« aide-nous »). Dans le cas de particules pronominales non accentuées postposées au verbe, pour des raisons didactiques (pour faciliter l'identification des parties constitutives de la phrase et donc l'analyse de celle-ci), la séparation est préférée à l'agglutination, ainsi : Modèle:Langue, Modèle:Langue, etc. Cette solution concilie le critère du maintien d'une forme unique des mots, quelles que soient les lois de la phono-syntaxe, avec le lien étroit qu'ils ont avec le verbe. Le point médian a été préféré (ce qui réduit les distances et donne l'idée d'une plus grande liaison) au tiret, de préférence utilisé pour les mots composés. Dans l'hypothèse où ces mêmes particules seraient placées avant le verbe, elles doivent être détachées: Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:LangueModèle:Sfn.
Utilisation en occitan gascon
En occitan, le point médian (appelé Modèle:Langue) n’est utilisé que dans le dialecte gasconModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Il s’utilise entre les lettres Modèle:Graphie et Modèle:Graphie, ou Modèle:Graphie et Modèle:Graphie, pour faire les digrammes Modèle:Graphie et Modèle:Graphie (en majuscules Modèle:Graphie et Modèle:Graphie)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
On peut ainsi opposer quatre digrammes deux à deux (les transcriptions entre crochets suivent les usages de l’alphabet phonétique international) :
- Modèle:Graphie, en occitan, forme le son [ɲ] (comme le Modèle:Graphie français dans châtaigne ou la Modèle:Graphie espagnole dans Modèle:Langue, ou encore le Modèle:Graphie portugais ou le Modèle:Graphie catalan), sauf en position finale (à l’exception du gascon où il garde la même prononciation) où il est prononcé [n]. Exemple : Modèle:Langue Modèle:MSAPI.
- Modèle:Graphie, en occitan gascon, est prononcé comme deux lettres distinctes, soit [[Consonne occlusive nasale alvéolaire voisée|Modèle:!(n.]][[Consonne fricative glottale sourde|hModèle:)!]] (soit un Modèle:Graphie français suivi d’un Modèle:Graphie anglais comme dans Modèle:Langue) mais à ne pas confondre avec [nʰ] qui est un « n aspiré ». Ici, le Modèle:Graphie et le Modèle:Graphie sont prononcés séparément (deux syllabes différentes), car en gascon plusieurs Modèle:Graphie latins se sont transformés en Modèle:Graphie (expliquant son utilisation dans le dialecte gascon, mais pas dans les autres dialectes occitans) donc le Modèle:Graphie a la valeur d’un Modèle:Graphie. Exemple : Modèle:Langue Modèle:MSAPI (dans les autres dialectes occitan Modèle:Langue Modèle:MSAPI).
- Modèle:Graphie, en occitan, est prononcé [ʃ] (comme le Modèle:Graphie français dans chemin ou le Modèle:Graphie anglais dans Modèle:Langue). Exemple : Modèle:Langue Modèle:MSAPI.
- Modèle:Graphie, en occitan gascon, est prononcé [[Consonne fricative alvéolaire sourde|Modèle:!(s.]][[consonne fricative glottale sourde|hModèle:)!]] (soit comme un Modèle:Graphie français dans poisson suivi d’un Modèle:Graphie anglais dans Modèle:Langue mais à ne pas confondre avec le [sʰ] qui est un « s aspiré ». Ici le Modèle:Graphie et le Modèle:Graphie sont prononcés séparément (deux syllabes différentes), car en gascon plusieurs Modèle:Graphie latin se sont transformés en Modèle:Graphie (expliquant son utilisation dans le dialecte gascon, mais pas dans les autres dialectes occitans) donc le Modèle:Graphie a la valeur d’un Modèle:Graphie. Exemple : Modèle:Langue Modèle:MSAPI (dans les autres dialectes Modèle:Langue Modèle:MSAPI ou Modèle:MSAPI en vivaro-alpin de l’est).
Contrairement au digramme Modèle:Graphie catalan qui avait anciennement un seul caractère Modèle:Graphie pour sa première partie, il n’y a pas de caractères Unicode uniques faits pour le Modèle:Graphie et le Modèle:Graphie, ceux-ci doivent donc être composés avec le caractère point médian Modèle:Graphie (U+00B7), comme il est recommandé pour le Modèle:Graphie catalan depuis la révision 5.0 d’Unicode.
Utilisation en franco-provençal
En franco-provençal, le point médian sert à faire la distinction entre plusieurs digrammes dans l’Orthographe de référence BModèle:Sfn :
- Modèle:Graphie représente le son Modèle:MSAPI (« ch » français ou « sh » anglais) alors que Modèle:Graphie représente le son Modèle:MSAPI (tch français, ch anglais) ;
- Modèle:Graphie représente le son Modèle:MSAPI (j français) alors que Modèle:Graphie représente le son Modèle:MSAPI (dz français) ;
- Modèle:Graphie et Modèle:Graphie, qui ont devant les voyelles e et i la même valeur que Modèle:Graphie et Modèle:Graphie.
Remarque : le point médian en franco-provençal sert à marquer une consonne fricative là où la consonne sans point médian marque une consonne affriquée.
Utilisation en gallo
En gallo, le point médian est utilisé dans les graphies MOGA dans quatre cas<ref>Modèle:PDF Règles orthographiques pour le gallo.</ref> :
- il existe trois graphèmes (Modèle:Graphie, Modèle:Graphie et Modèle:Graphie) usant du point médian (exemples : Rein·n pour « Rennes » ou B·rtingn pour « Bretagne ») ;
- un point médian peut être placé avant la première lettre d’un mot commençant par une voyelle dès lors que le mot précédent se termine par une voyelle, il a alors la même fonction que le h aspiré en français (exemple : le ·achouer pour « le hachoir ») ;
- de la même manière, un point médian à l’intérieur d’un mot entre deux voyelles permet un hiatus ;
- et enfin systématiquement à l’intérieur d’un mot entre une voyelle nasale et semi-voyelle (exemple : Lan·yeû pour « Langueux »).
Utilisation dans l’écriture inclusive en français
Usage et prononciation
Les tenants de l'écriture inclusive l'utilisent en français pour insérer les formes féminine, masculine et parfois plurielle, bien que cela soit discuté, d'un même terme. Ce phénomène est appelé « double flexion partielle ». L'expression « les salariés et les salariées » s'écrit alors de façon raccourcie « les salarié·e·s » ou avec un seul point par mot, « les salarié·es », car certains chercheurs affirment qu'il n'est pas nécessaire de redoubler le signe avant la marque du pluriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le trait d’union est aussi utilisé de la même façon. Le point médian présente l’avantage de prendre un peu moins d’espace que le trait d'union et de ne pas diviser les mots en fin de ligne. Cependant il n'est pas aisément disponible dans tous les agencements de clavier<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
Il est aussi utilisé de manière inaccoutumée pour indiquer la présence de filles, de garçons et de personnes ne s'identifiant pas à la dichotomie binaire du genre ou d’hommes, de femmes et de personnes non binaires dans l’énonciation. Exemple : « Des élèves appliqué·es ».Modèle:Référence nécessaire
En économie linguistique, il permet la simultanéité de l’alternance des suffixes féminin et masculin à l’écrit : « Un·e directeur·rice » énoncé à l’oral par « un directeur ou une directrice ».
Critique du point médian inclusif
Pour l'Académie française, l'écriture inclusive, par Modèle:Citation, place la langue française Modèle:CitationModèle:Sfn. En France, l'usage du point médian dans l'écriture inclusive est rejeté dans les textes officiels : Modèle:Citation sont proscrites dans la rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française et par une circulaire du 21 novembre 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le guide pratique du HCEFH Pour une communication publique sans stéréotype de sexe, dans son édition de 2022, recommande de Modèle:Citation, mais permet d'utiliser le point médian pour les abréviations, sous trois conditions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour sa part, le secrétariat d’État chargé de l’Égalité renvoie au Manuel d'écriture inclusive<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui préfère le point médian.
En Suisse, la Chancellerie fédérale publie en 2021 une directive interdisant « les pratiques d’écriture alternatives (astérisque, point médian, trait d’union, doublets, abrégés, etc.) » pour les textes officiels (en juin pour l'allemand<ref>Modèle:Lien web</ref> et en novembre pour le français<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>), estimant « que ces procédés expérimentaux ne permettent pas d'atteindre l'objectif de visibilité visé ni d'inclure sans exclure », qu'ils « sont difficiles à décoder, creusent l'écart entre la langue orale et la langue écrite et créent des formes inexistantes » et qu'ils « s'apparentent à un manifeste politique »<ref name=":0" />. L'administration du canton de Vaud recommande pour sa part le recours au point médian et de ne pas utiliser les parenthèses, la barre oblique ou le trait d’union, et à condition de l'utiliser avec parcimonie<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
La Fédération des aveugles et amblyopes de France (FAF) s'oppose en novembre 2017 à l'écriture inclusive au motif que l'usage du point rendrait les textes illisibles pour les dyslexiques et surtout pour les aveugles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le cas avec le point bas, mais selon Access42, des tests de restitution de lecteurs d’écran montrent que le point médian est Modèle:Cita en matière d’abréviation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout en rappelant que la forme étendue est préférable pour que tout le monde comprenne le texte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, le Réseau d’Études HandiFéministes (REHF)<ref>Modèle:Lien web</ref> a publié une tribune dénonçant la récupération de l’accessibilité et des luttes contre le validisme par des détracteurs de l’écriture inclusive. La tribune répond aussi au communiqué du FAF, lui reprochant un « mépris pour l’écriture inclusive » qui ignore « toute une littérature scientifique sur la question ». Le REHF appelle aussi les développeurs et éditeurs de logiciels de lecture d'écran à adapter leurs produits à cet usage du point médian, et note par ailleurs que les graphies utilisant le trait d’union ou les points sont déjà pris en charge par ces logiciels<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Langues amérindiennes
Le point médian est utilisé pour indiquer la longueur de la voyelle qu’il précède dans l’écriture de quelques langues amérindiennes comme par exemple en kutenai<ref>Modèle:Harvsp</ref>,Modèle:Sfn, en oneidaModèle:Sfn, en onondagaModèle:Sfn, en tuscaroraModèle:Sfn et en zapotèque de la Sierra de Juárez. Il est aussi utilisé dans certaines variantes de l’alphabet phonétique américaniste comme dans la transcription de l’alsea.
Il est aussi parfois utilisé dans l’orthographe halkomelem après une voyelle pour indiquer une voyelle longue, notamment par les Tsawwassen ou les Katzie, au lieu des deux-points de l’orthographe halkomelem utilisée par d’autres communautés comme les Musqueam.
Autres usages linguistiques
-
Dans la Chanson des Nibelungen, le point médian peut être utilisé pour mettre en évidence la structure dans les densités, par exemple, pour séparer les anvers et les abvers des strophes.
-
Le point de coupure de mot Modèle:Graphie (similaire au point médian) utilisé dans un dictionnaire américain, pour noter la séparation des syllabes, 2003<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le point central est parfois employé pour séparer les éléments d'une suite de mots ou d'expressions (au lieu de ponctuations ou conjonctions). Par exemple, les informations d'adresse affichées sur une ligne peuvent être structurées de cette façon :
- Erika Mustermann · Mustergasse 67 · 12345 Musterstadt
Dans le matériel promotionnel, les enseignes de magasinModèle:Etc., une telle ligne peut également être encadrée par des points centraux. Dans de tels contextes, les signes de bijoux accrocheurs ou appropriés peuvent être utilisés au lieu du point.
Le linguiste Otto Jespersen utilise le point médian dans certains ouvrages d’abord pour indiquer l’accent toniqueModèle:Sfn, et ensuite pour indiquer la longueur de voyelle comme notamment dans la transcription Dania de 1890.
Point médian non diacritique
Il s'utilise dans d'autres langues, mais pas comme diacritique. C'est alors une ponctuation que l'on rencontre en grec (manuscrit puis typographié) ou en géorgien. En grec, on utilise le point médian (·) pour séparer deux parties de phrase, là où en français ou en anglais on met un point-virgule ou deux-points<ref>Modèle:Lien web</ref>. En géorgien, le point médian sert de virgule, pour séparer des parties de phraseModèle:Référence souhaitée. En épigraphie occidentale, le point médian a pu servir de séparateur de mots : c'est le cas dans l'alphabet runique. En gotique, il sert, dans la numération, à isoler les lettres utilisées comme nombres.
Dans les langues à écriture chinoise, comme le mandarin, ou à écritures dérivées, comme le japonais avec ses kanji et ses kana, le point médian est un artifice typographique sans lien avec la prononciation servant à séparer des mots étrangers (entre autres emplois possibles) :
- mandarin (on l'y nomme 間隔號 jiàngéhào) : entre un prénom et un patronyme étrangers (qu'on écrit dans l'ordre occidental et non oriental) → 威廉·莎士比亞 Wēilián Shāshìbǐyà (transcriptions en pinyin) ;
- japonais : on utilise le point médian pour séparer les mots d'une phrase en langue étrangère écrits en katakana.
Utilisation en mathématiques
Le point, en mathématiques, sert de signe de multiplication. Or, dans la convention anglo-saxonne, le point sert aussi de séparateur décimal. Il est donc de convention, dans les ouvrages utilisant le point comme séparateur décimalModèle:Référence souhaitée, d'utiliser le point médian comme signe de multiplication explicite ; par exemple :
- point comme séparateur décimal : 5.1⋅2 = 10.2
- virgule comme séparateur décimal : 5,1⋅2 = 10,2
Il est parfois utilisé, au moins dans certaines publications anglophones comme dans le Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme séparateur décimal.
L’opérateur point peut aussi être utilisé pour matérialiser une action de groupes ou un produit dans une algèbre ou dans un groupe.
Utilisation en chimie
En chimie, le point médian s'utilise pour séparer les parties de composés d'addition, comme le sulfate de cuivre (ou cuivrique) pentahydraté : Modèle:Fchim.
Il est utilisé aussi dans les unités comme séparateur. Exemple : mol · dm-3 . Normalement, il est encadré par deux espaces insécables.
Codage informatique
Le point médian catalan et géorgien est normalement codé avec le point médian typographique (·), dont le point de code Unicode est U+00B7<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- UTF-8 :
0xC2 0xB7
; - UTF-8 octal :
\302\267
; - entité HTML :
·
; - entité HTML décimale :
·
.
Il existe un l pointé précomposé pour des raisons historiques, mais celui-ci est obsolète, U+00B7 est recommandé<ref>Modèle:En+fr ISO/IEC 6937 : Technologies de l'information — Jeu de caractères graphiques codés pour la transmission de texte — Alphabet latin, Modèle:3e, 15 décembre 2001, Modèle:Présentation en ligne Modèle:Pdf.</ref>,Modèle:Note :
- Capitale Ŀ (U+013F) :
- UTF-8 :
0xC4 0xBF
; - UTF-8 octal :
\304\277
; - Entité HTML décimale :
Ŀ
.
- UTF-8 :
- Minuscule ŀ (U+0140) :
- UTF-8 :
0xC5 0x80
; - UTF-8 octal :
\305\200
; - Entité HTML décimale :
ŀ
.
- UTF-8 :
Le point médian grec peut être codé par U+0387 mais U+00B7, le médian typographique (·), reste préférable et le remplace automatiquement lors de normalisation Unicode :
- UTF-8 :
0xCE 0x87
; - UTF-8 octal :
\316\207
; - entité HTML décimale :
·
.
Le point médian séparateur de mots peut être codé par U+00B7 mais U+2E31 (⸱) est aussi disponible.
Le point sinologique, utilisé comme lettre pour la translitteration du phagpa ou la transcription du coup de glotte du tangut peut être représenté par U+A78F (ꞏ).
Point chinois (.) U+FF0E (qui est en fait un point à pleine largeur mais n'est pas forcément défini par son caractère médian) :
- UTF-8 :
0xEF 0xBC 0x8E
; - UTF-8 octal :
\357\274\216
; - entité HTML décimale :
.
.
Point médian katakana (japonais) «・» U+30FB (pleine largeur) :
- UTF-8 :
0xE3 0x83 0xBB
; - UTF-8 octal :
\343\203\273
; - entité HTML décimale :
・
.
Ponctuation simple runique (᛫) U+16EB :
- entité HTML décimale :
᛫
.
Opérateur point (pour la multiplication) (⋅) U+22C5 :
- entité HTML :
⋅
(scalar dot) ; - entité HTML décimale :
⋅
.
En LaTeX, le point médian peut s'obtenir avec \textperiodcentered
; dans l'environnement mathématiques ($…$
ou \[…\]
) par la commande \cdot
. Dans le même environnement, on peut utiliser des points de suspension médians, utiles par exemple dans le cas de matrices, avec la commande \cdots
. On peut également saisir la ela geminada à l'aide de la macro \lgem
, en ayant au préalable chargé l'extension Babel
avec l'option catalan
: \usepackage[catalan]{babel}
.
Saisie au clavier
Sur GNU/Linux :
- Modèle:Touches : oss / français (variante), oss_latin9 / français (variante, Latin-9 uniquement), mac / français (Macintosh), oss_nodeadkeys / français (variante, sans touche morte), oss_sundeadkeys / français (variante, touches mortes Sun)
- Modèle:Touches : latin9 / français (variante obsolète), latin9_nodeadkeys / français (variante obsolète, sans touche morte), latin9_sundeadkeys / français (variante obsolète, touche morte Sun)
- Modèle:Touches : français, français (sans touche morte), français (touches mortes Sun), belge
- Modèle:Touches : français Suisse (clavier générique 105 touches PC)
- Modèle:Touches : bepo / français (Bépo, ergonomique, façon Dvorak), bepo_latin9 / français (Bépo, ergonomique, façon Dvorak, Latin-9 uniquement),
- Modèle:Touches (du pavé numérique) : oss / français (variante), bre / français (breton), oss_nodeadkey / français (variante, sans touche morte), oss_sundeadkeys / français (variante, touches mortes Sun)
- Modèle:Touches (du pavé numérique) : oss_latin9 / français (variante, Latin-9 uniquement), bepo / français (Bépo, ergonomique, façon Dvorak), bepo_latin9 / français (Bépo, ergonomique, façon Dvorak, Latin-9 uniquement) Modèle:Référence souhaitée
- Avec une touche compose : Modèle:Touches ou Modèle:Touches.
Sur macOS, on peut obtenir le point médian en appuyant sur les touches suivantes :
- Modèle:Touches avec un agencement de clavier français ou belge ;
- Modèle:Touches avec un agencement de clavier espagnol, canadien multilingue ou suisse français ;
- Modèle:Touches avec un agencement de clavier anglais américain, britannique, canadien anglais ou allemand ;
- Modèle:Touches ou Modèle:Touches avec un agencement de clavier grec ;
- Modèle:Touche+Modèle:ToucheModèle:ToucheModèle:ToucheModèle:Touche avec l’agencement de clavier universel (Unicode Hex).
Sur Windows :
- avec la combinaison de touche Alt :
- Modèle:Touche+Modèle:ToucheModèle:ToucheModèle:Touche, le point milieu (·) apparait en relâchant Modèle:Touche
- Modèle:Touche+Modèle:ToucheModèle:ToucheModèle:ToucheModèle:Touche, le point milieu (·) apparait en relâchant Modèle:Touche.
- Modèle:ToucheModèle:ToucheModèle:ToucheModèle:Touche suivi de Modèle:Touche+Modèle:Touche (ou de Modèle:Touche+Modèle:Touche) dans les applications RichEdit (par exemple WordPad) ;
- Modèle:Touches avec un agencement de clavier catalan ou espagnol ;
Sur un clavier Bépo :
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Lien web
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Lien web
- Modèle:Lien web
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- (fr) UPBM « Symboles et métrologie », Lyon, UPBM Édition, 2018
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage