Titanic

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Le RMS Titanic est un paquebot transatlantique britannique qui a fait naufrage dans l'océan Atlantique Nord en 1912 à la suite d'une collision avec un iceberg, lors de son voyage inaugural de Southampton à New York. Entre Modèle:Nombre trouvent la mort, ce qui fait de cet événement l'une des plus grandes catastrophes maritimes survenues en temps de paix et la plus grande pour l'époque.

Paquebot de la White Star Line construit à l'initiative de Joseph Bruce Ismay en 1907, il est conçu par les architectes Alexander Montgomery Carlisle et Thomas Andrews des chantiers navals Harland and Wolff. Sa construction débute en 1909 à Belfast et se termine en 1912. Il appartient à la classe Olympic avec ses deux sister-ships, l'Modèle:Navire et le Britannic, les plus luxueux et les plus grands paquebots jamais construits jusqu'alors.

Le Titanic est commandé par le capitaine Edward Smith, qui a sombré avec le navire. Le paquebot transportait certains des gens les plus riches de l'époque, ainsi que des centaines d'émigrants de Grande-Bretagne et d'Irlande et d'ailleurs en Europe qui cherchaient une nouvelle vie aux États-Unis. La coque du Titanic était pourvue de seize compartiments étanches servant à protéger le navire en cas de voies d'eau ou d'avaries importantes, ce qui lui donna la réputation de paquebot Modèle:Citation et conduit les médias contemporains à le présenter comme l'un des navires les plus sûrs.

Le Modèle:Date, quatre jours après le commencement de son voyage inaugural, il heurte un iceberg à Modèle:Heure (heure locale) et coule le Modèle:Date à Modèle:Heure au large de Terre-Neuve. Le drame met en évidence l'insuffisance des règles de sécurité de l'époque, notamment le nombre trop faible de canots de sauvetage et les carences dans les procédures d'évacuation d'urgence. Le puissant émetteur TSF du bord a permis d'appeler à l'aide, mais dans des conditions controversées, qui s'ajoutent à une polémique financière. Des conférences internationales seront par la suite organisées, entraînant des changements de réglementation encore en vigueur un siècle après la catastrophe.

L'épave du Titanic est localisée le Modèle:Date par le professeur Robert Ballard. Elle gît à Modèle:Unité de profondeur, à Modèle:Unité au sud-est de Terre-Neuve. L'histoire du paquebot a marqué les mémoires, et suscité la publication de nombreux ouvrages (historiques ou de fiction) et la réalisation de longs métrages dont le film du même nom Titanic de James Cameron, sorti en 1997 et ayant entraîné un important regain d'intérêt pour le paquebot et son histoire. Les médias s'intéressent à nouveau au navire à l'occasion du centenaire de son naufrage, en Modèle:Date.

Histoire

Projet et conception

Croquis sur quatre niveaux du Titanic.
Les plans du Titanic.
Fichier:Brochure for White Star Line’s Two Ships “Olympic” and “Titanic” WDL11257.pdf
Brochure publicitaire publiée en danois à Copenhague en 1911-1912, pour les deux navires britanniques de la White Star Line : Olympic et Titanic.

Durant l'année 1907, pour concurrencer le Modèle:RMS et le Modèle:RMS, deux rapides paquebots de la Cunard Line, Lord William James Pirrie, associé de la société du chantier naval Harland and Wolff à Belfast, et Joseph Bruce Ismay, directeur général de la compagnie maritime White Star Line, prennent la décision de construire une série de trois paquebots capables de surpasser en confort, sécurité et élégance ceux des autres compagnies maritimes concurrentes, qu'elles soient britanniques ou allemandes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Question n°6">Modèle:Lien web.</ref>. Leurs noms, Modèle:Navire, Titanic et Gigantic (nom évoqué avant qu'il ne soit rebaptisé Britannic) sont choisis par la suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La rencontre eut lieu autour d'un dîner au domicile londonien de lord Pirrie (à Downshire House, dans le quartier chic de Belgravia).

Les plans de l'Olympic et du Titanic<ref>Modèle:Lien web.</ref> (la construction du Gigantic devant débuter plus tard) sont dessinés dans les bureaux d'études des chantiers navals Harland and Wolff sur Queen's Island à Belfast, en Irlande du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la tête des opérations se trouvent Alexander Montgomery Carlisle, directeur général des chantiers navals et responsable des aménagements, de la décoration et des dispositifs de sauvetage des paquebots et Thomas Andrews, chef du département Dessin et architecte naval<ref name="legagwsl">Modèle:Lien web.</ref>. Au départ à la retraite d'Alexander Montgomery Carlisle, en 1910, Thomas Andrews prend sa place et devient ainsi directeur général des chantiers et de la conception<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Ce départ à la retraite de l'architecte est provoqué par une réunion entre Lord Pirrie, Ismay et Carlisle sur le nombre de canots de sauvetage : Carlisle voulait Modèle:Nombre de sauvetage ; nonobstant les qualités et défauts de la conception du système des cloisons étanches, l'architecte était au courant qu'une fabrication humaine ne saurait être insubmersible. Un refus lui étant signifié, il claque la porte des chantiers<ref>Titanic, Naissance d'une légende, documentaire vidéo, Bill Jones , 2005.</ref>.

Le Modèle:Date-, Joseph Bruce Ismay approuve le projet lors d'un déplacement à Belfast et signe une lettre d'accord avec les chantiers navals<ref name="legagwsl" />. Aucun contrat officiel n'est signé, les liens entre les deux firmes étant très forts depuis plusieurs décennies<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Conscient de l'importance de l'événement, Pirrie engage le photographe Robert Welch qui est chargé d'immortaliser les moments forts de la construction dans l'avancement des travaux. La qualité n'est pas négligée, et les meilleurs matériaux sont commandés<ref group="d" name=GP44/>.

Construction et essais

Ce sont les chantiers Harland and Wolff, à Belfast, qui sont chargés de la construction du paquebot. Celui-ci est mis en cale à côté de son sister-ship, le RMS Modèle:Navire, mis en chantier quatre mois plus tôt.

Construction de la coque

Photo du chantier naval de Harland and Wolff. En fin de journée, les ouvriers laissent le Titanic.
Les employés des chantiers navals Harland and Wolff finissent leur journée de travail. On aperçoit au fond le Titanic et son échafaudage. On peut également apercevoir la proue du Nomadic à gauche.

À l'automne 1908, les plans sont achevés et les approvisionnements spéciaux ainsi que les équipements non réalisables par les chantiers Harland and Wolff sont commandés. Lord Pirrie fait agrandir les chantiers navals, notamment par la construction d'un immense portique qui est le plus grand échafaudage du monde à l'époque (Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de large et Modèle:Unité de haut ainsi que des grues de Modèle:Unité)<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, la quille constituée de nombreuses pièces de l'Modèle:Navire est posée sur la cale de construction no 2. Elle porte le numéro de chantier 400, la Modèle:400e reçue par Harland and Wolff<ref group="b" name="pagesperso-orange.fr, Titanic">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date-, la quille du Titanic identique à l'Olympic est posée sur la cale no 3, le numéro de chantier étant le 401<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Les travaux avancent très vite et deux ans plus tard, au printemps 1911, la coque du Titanic est achevée. Elle est constituée de Modèle:Nombre de Modèle:Unité d'épaisseur, Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de haut maintenues par Modèle:Nombre de rivets<ref name="BR15-15">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="d" name=GP44>Modèle:Harvsp.</ref>

Lancement

Représentation du profil droit du Titanic.
Profil du Titanic.

L'Modèle:Navire est lancé le Modèle:Date- et le Titanic le Modèle:Date-, jour de l'anniversaire de Lord Pirrie qui assiste à la mise à l'eau du paquebot en présence de Modèle:Nombre : les employés des chantiers et leurs familles, des visiteurs, quelques personnalités et la presse sont présents<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour aider le Titanic à Modèle:Citation dans l'eau, Modèle:Unité de suif, d'huile de vidange, de graisse de baleine et de savon sont étalées sur Modèle:Unité d'épaisseur le long des cales<ref name="Un chantier grandiose">Modèle:Lien web.</ref>. Le navire n'est pas baptisé avec la traditionnelle bouteille de champagne : c'est une habitude au sein des chantiers, Pirrie considérant qu'un problème dans la cérémonie peut entraîner des superstitions parmi passagers et équipages<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="Note">Certains ont par la suite déclaré que le Titanic était maudit à cause de l'absence de baptême, mais l'idée ne tient pas dans la mesure où tous les navires de la White Star Line étaient dans le même cas.</ref>.

Le Titanic, après avoir réussi son lancement, est ralenti et stoppé par six ancres, entretemps retenues elles-mêmes par vingt-trois aussières en acier de Modèle:Unité chacune, puis il est remorqué et mis au quai d'armement par cinq remorqueurs<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Après le lancement, invités, représentants de la presse et personnalités sont conviés à un déjeuner donné au Grand Central Hôtel de Belfast. Au menu, pas moins de six plats et cinq desserts ou mises-en-bouche de cuisine française sont servis. Quant à Joseph Bruce Ismay et John Pierpont Morgan<ref group="Note">Morgan est le propriétaire de l'International Mercantile Marine Company, un trust dont Ismay est le président et qui comprend plusieurs compagnies maritimes dont la White Star.</ref>, ils quittent le repas pour se rendre sur l'Modèle:Navire qui doit subir ses essais en mer<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Armement

Photo d'une douzaine de personnes, à côte de la poupe, sous les hélices, dans le chantier.
La poupe de l'Olympic dans les chantiers navals Harland and Wolff.

Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, plus de Modèle:Nombre (mécaniciens, électriciens, plombiers, ébénistes, peintres, décorateursModèle:Etc.) travaillent et équipent le Titanic des dernières techniques navales et l'aménagent avec des éléments décoratifs et un mobilier somptueux. Le Modèle:Date-, on annonce la date du voyage inaugural du paquebot, le Modèle:Date-<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Mais, le Modèle:Date-, à la suite d'une collision entre le croiseur de la Royal Navy, Modèle:HMS et l'Olympic lors de sa cinquième traversée transatlantique, le Titanic doit être déplacé et mis en cale sèche. Une partie des Modèle:Nombre travaillant à sa construction sont affectés aux travaux de réparation de la coque de l'Olympic, ce qui retarde considérablement la construction du paquebot<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. La White Star Line reporte le voyage inaugural au 10 avril. Le Modèle:Date-, une fois les réparations de la coque de l'Olympic terminées, celui-ci reprend son service et le Titanic rejoint son quai où son armement se poursuit. En Modèle:Date-, on installe les Modèle:Nombre et le Modèle:Date-, les Modèle:Nombre hélices de bronze, boulonnées sur un moyeu d'acier, sont posées sur le navire (Modèle:Nombre latérales tripales bâbord et tribord de Modèle:Unité et de Modèle:Unité de diamètre, Modèle:Nombre centrale quadripale de Modèle:Unité et de Modèle:Unité de diamètre). Le Modèle:Date-, le Titanic est immatriculé à Liverpool, son port d'attache, bien qu'il ne navigue jamais dans les eaux de celui-ci<ref group="Note">Le port de Liverpool, longtemps utilisé par la White Star Line comme port d'opérations, est délaissé pour Southampton à partir de 1907, ce dernier étant plus grand, et permettant une escale rentable à Cherbourg. Liverpool reste cependant le port d'attache des navires de la compagnie, même quand ceux-ci ne le desservent pas.</ref>,<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, le capitaine Herbert Haddock est le premier à prendre le commandement du Titanic<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, à Belfast, il est relevé par Edward Smith qu'il remplace au commandement de l'Modèle:Navire.

Essais

Photo du Titanic partant pour des essais en mer.
Le Titanic part pour ses essais en mer le 2 avril 1912.

Le Modèle:Date-, Modèle:Nombre et soutiers ainsi que Modèle:Nombre se trouvent à bord. À Modèle:Heure, le Titanic quitte son dock, tiré par quatre remorqueurs appartenant à la Red Funnel Line, sous le commandement d'Edward Smith<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Toute la journée, le Titanic procède à des essais de vitesse et de manœuvrabilité (arrêts d'urgence sur son erre, mesures des qualités manœuvrières à différentes vitesses). Durant ces essais, le navire montre qu'il peut stopper sur une distance de seulement trois fois sa longueur<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

À midi, les ingénieurs, les représentants du chantier et les représentants du ministère du Commerce britannique l'inaugurent, en déjeunant dans la salle à manger de première classe. Après d'autres essais, le Titanic rentre à Belfast vers Modèle:Heure. Le nouveau paquebot ayant rempli toutes les exigences du gouvernement britannique, Francis Carruthers, inspecteur du Modèle:Langue, signe le certificat de navigabilité no 131428, valable pour une durée d'un an<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Vers Modèle:Heure, le paquebot vire de bord et met le cap sur Southampton où il est attendu dans la nuit du 3 au Modèle:Date-<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

À Southampton

Après avoir parcouru les Modèle:Nombre qui l'en séparent, le Titanic arrive, peu avant minuit, au port de Southampton où six remorqueurs de la Red Funnel Line l'attendent. Le navire accoste le quai no 44. Pour accueillir les nouveaux navires, le port de la ville a dû subir de nombreux travaux<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Durant l'escale, les cheminées sont repeintes ainsi que le flanc bâbord de la coque. Une fois achevé, le Titanic a coûté Modèle:Nombre de livres soit Modèle:Nombre de dollars américains à l'époque (Modèle:Nombre au début des années 2000)<ref group="b" name="pagesperso-orange.fr, Titanic"/>.

Traversée inaugurale

Modèle:Article détaillé

Embarquement des passagers

Photo de Titanic et du City of New York.
Le Titanic et le City of New York.
Fichier:CaptianEdwardSmith.jpg
Edward Smith est le Modèle:Citation.

Le Modèle:Date-, à Modèle:Heure, le Titanic appareille de Southampton en Angleterre avec à son bord Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. On ne compte pas moins de quarante nationalités présentes à bord du navire. Lors de son départ, il manque de peu de heurter le paquebot Modèle:SS amarré au quai 38<ref group="e" name="p22t"/>. Les remous causés par les hélices du Titanic font rompre les amarres du City of New York, et ce dernier se rapproche rapidement du Titanic jusqu'à une distance de deux mètres<ref group="e" name="p22t"/>. Le commandant Edward Smith donne alors l'ordre de mettre les machines Modèle:Citation, ce qui a pour effet de repousser le New York<ref group="e" name="p22t">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Titanic quitte enfin Southampton avec une heure de retard<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, le Titanic étant arrivé à Cherbourg (Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016) en Normandie, Modèle:Nombre trans-Manche débarquent et Modèle:Nombre, principalement des Modèle:1re. Cependant, le Titanic reste en rade car son tirant d'eau ne lui permet pas de venir à quai<ref group="e" name="p24t">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce sont donc, comme pour les autres paquebots, deux transbordeurs de la White Star Line, le Nomadic et le Traffic, qui se chargent de transborder les Modèle:Nombre qui embarquent sur le Titanic<ref group="e" name="p24t"/>,<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, le paquebot appareille de Cherbourg pour Queenstown (aujourd'hui Cobh) en Irlande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, à Modèle:Heure, le Titanic arrive à Queenstown où débarquent sept passagers tandis que Modèle:Nobr<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>, en grande majorité des passagers de Modèle:3e émigrant vers les États-Unis. À Modèle:Heure, le RMS Titanic quitte Queenstown pour New York avec à son bord Modèle:Nombre et Modèle:Nombre d'équipage<ref group="Note">Ces chiffres sont cependant contestables, des désistements ayant pu avoir lieu. De même, ils ne prennent pas en compte les passagers clandestins et chauffeurs engagés en dernière minute.</ref>,<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est parfois dit qu'Edward Smith envisageait de prendre sa retraite après cette traversée et qu'il ne devait par conséquent assurer le commandement du Titanic que pour cette unique fois<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est cependant parfois considéré que Smith n'avait encore rien décidé<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref> : des sources laissent en effet penser que la White Star souhaitait qu'il assure également le commandement du Gigantic, dont la mise en service était prévue pour 1914<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>.

Voyage

Illustration de l'itinéraire prévu de premier voyage du Titanic.
Itinéraire prévu pour le Titanic.

Le Modèle:Date-, à Modèle:Heure, le Titanic reçoit un message de Modèle:Navire lui signalant un brouillard dense, une couche de glace épaisse, des icebergs et un navire abandonné sur plusieurs points de l'Atlantique Nord. Ce message est immédiatement remis au commandant Edward Smith<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Dans la journée du Modèle:Date-, le Titanic reçoit plusieurs messages lui signalant des icebergs, des growlers (petits icebergs d'un mètre par cinq) et quelques champs de glace. Dans l'après-midi, un incendie est éteint dans la salle des chaudières no 5. Il faisait rage depuis plusieurs jours (peut-être depuis le Modèle:Date-) et avait été décelé le jour du départ. Il ne s'agissait pas d'un fait inhabituel sur les navires de l'époque, mais celui-ci était d'une rare intensité (dû à un coup de grisou sur un charbon de faible qualité livré à cause d'une grève des mineurs) et une douzaine d'hommes ont été nécessaires pour le maîtriser, mais ce feu de charbon a pu fragiliser les cloisons de cette salle<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, le paquebot reçoit un avis du Rappahannock lui signalant un épais champ de glace et plusieurs icebergs ; la réception de ce message est confirmée par un officier<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Naufrage

Modèle:Article détaillé

Déroulement

Nuit de la collision
Photo d'un iceberg soupçonné d'être celui qui a été heurté le Titanic.
L'un des icebergs soupçonnés d'être celui qui a été heurté par le Titanic<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date- vers Modèle:Heure, le Titanic a déjà parcouru Modèle:Unité (Modèle:Unité). Durant cette journée, le Titanic reçoit une dizaine de messages venant de plusieurs navires, parmi lesquels le Baltic et le Modèle:SS, lui signalant des avis de glace<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Heure, Cyril Evans, l'opérateur radio du Californian, alors pris dans la glace à Modèle:Nombre (environ Modèle:Unité) au nord du Titanic, envoie un message à tous les navires alentour, parmi lesquels le Titanic : à bord de ce dernier, Jack Phillips, le radio-télégraphiste, reçoit le message. Il l'interrompt en lui demandant de se taire Modèle:Citation. L'utilisation des mots Modèle:Citation était une formule courante parmi les opérateurs radio pour demander poliment aux autres de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Evans entendra le Titanic pour la dernière fois à Modèle:Heure qui communiquait avec Cap Race. Il n'éteindra donc pas la radio à la suite du message de Phillips mais à Modèle:Heure, soit plus d'une demi-heure plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Étant le seul télégraphiste à bord, il n'avait pas obligation de rester en veille en permanence.

À Modèle:Heure, par Modèle:Angle N et Modèle:Angle O<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que le Titanic avance à Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les veilleurs Frederick Fleet et Reginald Lee installés dans le nid-de-pie du mât avant aperçoivent un iceberg droit devant dans le brouillard et le signalent à la passerelle. Le Modèle:1er William Murdoch, alors officier de quart, essaie de faire virer le navire vers bâbord et fait arrêter les machines et demande une marche arrière toute<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Quelque Modèle:Nombre plus tard, le navire vire mais heurte l'iceberg par tribord et le choc déchire des tôles et fait sauter des rivets ouvrant ainsi une voie d'eau dans la coque sous la ligne de flottaison<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les portes étanches sont alors immédiatement fermées par Murdoch afin d'éviter une voie d'eau plus importante. Mais l'eau commence à envahir les cinq premiers compartiments du bateau. Or, le Titanic ne peut flotter qu'avec au maximum quatre de ses compartiments remplis d'eau<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Évacuation des passagers

Modèle:Article détaillé À Modèle:Heure, le commandant fait enlever les tauds des embarcations et rappeler l'équipage<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, le premier appel de détresse est envoyé en signal CQD<ref name="Larousse">Chronique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Larousse, Modèle:P..</ref> par TSF sur la longueur d'onde des 600 mètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Heure, l'ordre est donné de faire monter les femmes et les enfants en premier dans les canots de sauvetage<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. À Modèle:Heure, le premier canot est affalé avec Modèle:Nombre contre Modèle:Nombre<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref> et le signal CQD est transformé en SOS<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Les officiers s'occupent de faire monter les femmes et les enfants en priorité dans les canots, et les première et deuxième classes, étant plus près des canots, y ont plus facilement accès. Mais la capacité des canots n'est que de Modèle:Nombre au total<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="Note">Des études ont cependant montré que les canots pouvaient supporter une dizaine de passagers de plus. La capacité pouvait ainsi être poussée à Modèle:Nombre.</ref> et il y a environ Modèle:Nombre à secourir.

Dessin du Titanic sombrant. La poupe est hors de l'eau.
Dessin de Willy Stöwer sur la catastrophe.

Les canots quittent le Titanic à intervalle régulier, et sont pour la plupart à moitié vides. À bâbord, le second officier Charles Lightoller et le capitaine Edward Smith ne font monter que des femmes et des enfants, alors qu'à tribord le premier officier William Murdoch complète souvent les places vides avec des hommes. Seuls deux des vingt canots partiront à pleine charge. À Modèle:Heure, le canot pliable D est le dernier mis à la mer avec succès contenant Modèle:Nombre à son bord contre Modèle:Nombre. À intervalles réguliers, jusqu'à Modèle:Heure, des fusées de détresse sont envoyées. Il en est de même pour les SOS qui sont envoyés jusqu'à Modèle:Heure, heure à laquelle l'eau atteint la cabine radio<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Les deux canots restants après Modèle:Heure, les canots pliables A et B, situés sur le toit du quartier, sont descendus sur le pont des embarcations mais les officiers ne disposant pas de suffisamment de temps, ils partent à la dérive quand l'eau envahit l'avant du pont et des nageurs s'y installent. Environ quarante personnes se trouvant sur ces dernières chaloupes seront récupérés par d'autres canots<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>.

Photo du canot de sauvetage D avant qu'il soit secouru par le Carpathia.
Le canot de sauvetage pliable D à l'approche du Carpathia.

À Modèle:Heure, l'orchestre s'arrête de jouer juste avant la chute de la cheminée selon la plupart des témoignages. D'autres, comme Archibald Gracie, ont cependant déclaré que les musiciens ont cessé de jouer plus tôt dans la soirée<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. Peu après, la grande verrière se brise en entraînant la destruction du Grand Escalier et donnant accès à l'eau à toutes les pièces de l'avant. À Modèle:Heure, les lumières du Titanic clignotent une dernière fois puis s'éteignent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Un instant plus tard, le paquebot se brise en deux<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Alors que la partie avant coule, la partie arrière flotte pendant quelques instants et se remplit d'eau lentement jusqu'à ce qu'elle sombre à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La température de l'eau est alors de Modèle:Tmp<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. Aux alentours de Modèle:Heure, le canot no 14 commandé par le cinquième officier Harold Lowe arrive sur les lieux du naufrage après avoir vidé ses passagers dans d'autres canots. Arrivant trop tard, il ne tire de l'eau que quatre hommes, dont l'un meurt à bord du canot. Plus tard, à Modèle:Heure, les passagers des canots aperçoivent les feux du Carpathia<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À Modèle:Heure, le Californian prévenu par le Modèle:SS arrive sur les lieux du désastre. Le dernier canot est récupéré à Modèle:Heure, le deuxième officier Charles Lightoller est le dernier à monter à bord. Le capitaine Arthur Rostron du Carpathia met ensuite le cap sur New York à Modèle:Heure<ref name="Chirnside188" group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Arrivée des rescapés

Fichier:Carpathia-54.jpg
Le RMS Carpathia à New York avec les rescapés.

Durant la matinée du Modèle:Date-, des informations sur le naufrage parviennent mais sans qu’on puisse en vérifier les détails, si bien que les journaux américains restent sur leur réserve. Prudent, le Herald titre : Modèle:Citation<ref name=":0" />. Seul le Times annonce dans ses premières éditions que le paquebot a très certainement coulé puisqu’on n’a plus rien reçu après les premiers messages<ref name=":0">Walter Lord, La Nuit du Titanic, Paris, Robert Laffont, 1958, p. 154.</ref>.

À Modèle:Heure, une foule de journalistes se presse au bureau de la White Star à New York, au 9 rue Broadway. Devant la presse, le vice-président, Philippe A.S. Franklin se montre rassurant : Modèle:Citation, ce qui ne l'empêche pas d'envoyer un télégramme alarmant au capitaine Smith : Modèle:Citation<ref>Walter Lord, La Nuit du Titanic, Paris, Robert Laffont, 1958, p. 155.</ref>. Alors que les proches des naufragés commencent à arriver, la compagnie fait tout pour les rassurer.

À Modèle:Heure, lorsqu'un message du paquebot Olympic parvient, c'est le coup de massue. Le Titanic a bien sombré à Modèle:Heure du matin. Le Carpathia, qui aurait recueilli 675 rescapés, se dirige vers New-York<ref name=":1" />. Dès lors, le doute n’est plus permis. Pressé de questions par les journalistes, le vice-président de la White Star se contente dans un premier temps de confirmer le naufrage, sans donner plus de détails. À Modèle:Heure, il confie : Modèle:Citation<ref name=":1">Walter Lord, La Nuit du Titanic, Paris, Robert Laffont, 1958, p. 156.</ref>.

Trois jours passent et peu de nouvelles parviennent. En manque d’informations, certains journaux s’en prennent au Carpathia. L'Evening Mail dénonce Modèle:Citation, tandis que le World attaque l’équipage qui Modèle:Citation<ref>Walter Lord, La Nuit du Titanic, Paris, Robert Laffont, 1958, p. 158.</ref>.

Le jeudi soir, lorsque le Carpathia arrive enfin à New York, trente mille personnes se massent le long des quais pour le voir arriver<ref name=":2" />. Les rescapés peuvent dès lors être interrogés par les journalistes, ce qui n’empêche pas l’apparition dans la presse de témoignages invraisemblables. On y apprend qu’un passager de deuxième classe serait notamment resté à cheval sur un morceau de glace pendant quatre heures. Une passagère aurait, elle, vu l’iceberg une heure avant la collision<ref name=":2">Walter Lord, La Nuit du Titanic, Paris, Robert Laffont, 1958, p. 159.</ref>.

Bilan

Le naufrage du Titanic fit environ Modèle:Nombre, le nombre variant entre 1 491 et 1 513<ref name="Larousse" />,<ref>Encyclopédie Universelle Larousse Multimédia 2006.</ref> victimes. Il y a donc environ Modèle:Nombre<ref group="c" name="Chirnside188"/>. Les membres d'équipage sont les plus touchés puisque 76 % d'entre eux sont morts. 75 % des troisièmes classes ont également trouvé la mort<ref group="e" name="p74t">Modèle:Harvsp.</ref>. D'une façon plus générale, la principale différence se situe entre les hommes et les femmes. Seules 25 % des femmes sont mortes dans le naufrage contre 82 % des passagers masculins. Proportionnellement, les enfants sont davantage victimes que les femmes, 53 des Modèle:Nombre à bord ayant péri, soit 48,6 % d'entre eux<ref group="e" name="p74t"/>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le nombre plus important d'hommes morts s'explique par le fait que la règle Modèle:Citation a prévalu, contrairement à la majorité des catastrophes maritimes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Causes

Le naufrage du Titanic a de nombreuses causes, tant naturelles qu'humaines. Son bilan, qui est l'un des plus lourds de l'histoire maritime, s'explique également par plusieurs facteurs. Les circonstances du naufrage sont en effet particulières. Il est vrai qu'il est rare de trouver des icebergs dans cette région de l'Atlantique au mois d'avril, mais la présence de nombreuses glaces cette année-là s'explique par un hiver particulièrement doux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ceci explique que le Titanic, qui navigue pourtant plus au sud que la route conseillée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, se soit dirigé droit vers un champ de glaces. De plus, la nuit est sombre, sans lune et sans vent, ce qui rend plus difficile le repérage des icebergs<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Ceci est aggravé par l'absence de jumelles dans le nid-de-pie, à la suite d'une négligence des officiers : selon Frederick Fleet, le veilleur qui a aperçu et signalé l'iceberg, des jumelles auraient peut-être permis de le voir à temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De plus, les compartiments étanches ne montent pas assez haut pour empêcher la progression de l'eau (ces cloisons transversales sont interrompues à Modèle:Unité de hauteur par les architectes pour que les passagers puissent emprunter le pont-promenade supérieur<ref>Richard Dale, documentaire Titanic : la véritable histoire, 2012.</ref>), la coque n'est double qu'au fond du navire (ne protégeant que des hauts fonds), et l'acier composant certaines parties de la coque est très cassant à température négative (celle de l'eau la nuit du drame était de Modèle:Tmp)<ref name="acier" /> bien qu'il soit le meilleur de l'époque produit dans les fours Martin<ref>Modèle:Article.</ref>, comme les rivets qui maintiennent les plaques de la coque ensemble (les chantiers Harland and Wolff ont commandé Modèle:Nombre de rivets pour le Titanic, le Britannic et l'Olympic mais une pénurie de pièces en acier les ont incités à utiliser des rivets en fer forgé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). La vitesse du navire au moment du choc était également trop élevée pour les circonstances (bien qu'en accord avec les règles de navigation de l'époque)<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Malgré une tentative de la part de la commission américaine qui enquêta sur le naufrage, il n'a pu être prouvé qu'Ismay a poussé le commandant à aller plus vite<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, le nombre élevé de morts s'explique par le faible nombre de canots de sauvetage du navire, qui ne pouvaient contenir que Modèle:Nombre<ref group="b" name=canots/>, mais aussi par le manque d'organisation dans leur chargement et d'information des passagers. Cette mauvaise organisation aurait rendu des canots supplémentaires peut-être inutiles, puisque les officiers n'ont pas eu le temps de s'occuper des deux derniers canots. Certains canots, comme le no 1<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>, partent presque vides et refusent de revenir sur les lieux du naufrage. Ceci explique que les canots sont, à la fin, remplis à moins des deux tiers<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Conséquences

Modèle:Article détaillé

Illustration des forces exercées par l'iceberg ayant conduit à la rupture de la coque.
L'iceberg n'a pas fait directement de trous dans la coque du Titanic, mais l'onde de choc a fait sauter les rivets, ouvrant ainsi une voie d'eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le désastre est un choc pour l'opinion publique internationale car il prouve à tous que l'homme et ses réussites technologiques peuvent être dépassés par les puissances de la nature à une époque où le progrès scientifique semblait impossible à arrêter<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Il met également la lumière sur les insuffisances techniques de l'époque : les examens modernes montrent en effet que l'acier de la coque et encore davantage les rivets autres que sur la partie centrale de la coque contiennent trop de soufre et pas assez de manganèse, ce qui les rend trop cassants. La commission britannique de Lord Mersey a fait de nombreuses propositions sur la sécurité en mer, de même que la commission américaine du sénateur Smith. L'attitude jugée désinvolte et insouciante de ceux qui décident de la route et de la vitesse des paquebots a fortement contribué à la perte du navire, selon les deux commissions sur le naufrage<ref group="Note">Cependant, la plupart des marins expérimentés de l'époque considèrent que, par temps clair, il est plus sûr de naviguer vite.</ref>,<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour éviter qu'une telle catastrophe ne se reproduise, la communauté internationale prend plusieurs mesures. La première est la création de la Patrouille internationale des glaces le Modèle:Date-. Depuis, aucune mort consécutive à un naufrage dû à un iceberg n'est à déplorer<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. De plus, la procédure à appliquer en cas de collision avec un iceberg est changée. Désormais, il est considéré que les dégâts seront moindres en cas de collision frontale. La chose est prouvée en 1914 lorsque survient la collision du Royal Edward avec un iceberg, qui ne fait aucune victime parmi les Modèle:Nombre<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Concernant les moyens de communication, il est décrété que la veille radio doit être assurée Modèle:Nombre/24 sur la longueur d'onde de [[500 kHz (maritime et aéronautique)|600 mètres (Modèle:Unité)]]<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL.</ref> (ce qui était le cas sur le Titanic, mais ni sur le Modèle:SS ni sur le Modèle:RMS) et devra bénéficier de batteries de secours pour alimenter la station radio de secours<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mauvais usage des récents progrès de la TSF déclenche dans les mois qui suivent une controverse autour de la société Marconi, dont la puissance des émetteurs avait d'abord été saluée. Cependant, la conséquence la plus importante du naufrage concerne les embarcations de sauvetage. Désormais, tout navire se doit d'être équipé de canots en nombre suffisant. La loi demandait jusqu'alors un équipement selon le tonnage, et n'avait pas suivi la rapide augmentation de la taille des navires. Dès la commission américaine, Ismay déclare que tous les navires de l'IMM Co seront équipés de canots en nombre suffisant<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Des conférences internationales sur la sécurité en mer se sont tenues en 1914, 1929, 1948 et 1960 et ont notamment rendu obligatoire pour tous les navires de pouvoir être évacués en une demi-heure<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Olympic First Class Forward Grand Staircase.jpg
Grand escalier de la première classe.

Caractéristiques

Comparaison des tailles de plusieurs moyens de transport.
Comparaison de la taille du paquebot avec différents éléments dont le Queen Mary 2 et l'Airbus A380.
Photo du Grand Escalier arrière, pont B de l'Olympic.
Le Grand Escalier arrière à la hauteur du Pont B de l'Modèle:Navire, identique à celui (arrière) du Titanic.

Le Titanic est long de Modèle:Unité, large de Modèle:Unité et haut de Modèle:Unité, de la quille aux cheminées. Son tonnage brut est d'environ Modèle:Unité, soit 1 000 de plus que l'Modèle:Navire<ref name="Cité des Sciences III, 2">Modèle:Lien web Modèle:Rtf.</ref>. Il nécessite environ Modèle:Nombre d'équipage, et peut transporter Modèle:Nombre répartis en trois classes<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Le paquebot transporte également du courrier. C'est pour cette raison qu'il porte le sigle RMS<ref group="Note">RMS signifiant Modèle:Lang, c'est-à-dire Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En tout, le navire a coûté Modèle:Nombre d'USD (soit Modèle:Nombre de dollars des premières années 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Ponts

Les dix ponts du Titanic permettent de l'élever au rang de plus grand paquebot jamais construit à son époque<ref name="Larousse" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sept de ses ponts (les ponts abritant des cabines destinées aux passagers) sont désignés par des lettres, de A à G (A étant en haut et G en bas). Au-dessus du pont A se trouve le pont des embarcations (ou pont supérieur). Le pont des ballasts sert de base au navire, ainsi qu'aux salles des chaudières et des machines qui s'étendent jusqu'aux ponts Orlop et G. Ces deux ponts comprennent également les cales et les réserves d'eau et de nourriture du navire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caractéristiques techniques

Modèle:Article détaillé

Photo de la timonerie de l'Olympic.
La timonerie de l'Olympic, de conception semblable à celle du Titanic.

Le Titanic, comme ses sister-ships de classe Olympic, est propulsé par une combinaison de deux types de machines. On trouve dans les profondeurs du paquebot Modèle:Nombre regroupées dans six salles<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>, qui alimentent en vapeur les machines alternatives à triple expansion situées dans la salle des machines (à l'arrière des salles des chaudières), puis la turbine dans la salle suivante. Les premières actionnent les deux hélices latérales à trois pales du paquebot, tandis que la turbine fait tourner l'hélice centrale à quatre pales. À une vitesse de Modèle:Unité, sa consommation est évaluée entre Modèle:Unité de charbon par jour. À Modèle:Unité, celle-ci est évaluée de Modèle:Unité par jour, selon les statistiques prises en compte<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. L'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des différents équipements du navire est fournie par quatre dynamos de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les fumées de combustion du charbon et la vapeur sont ensuite évacuées par les trois cheminées avant. La quatrième, factice, sert quant à elle à améliorer l'esthétique du paquebot, à l'aération des salles des machines et à évacuer la vapeur des cuisines<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Le nombre de cheminées sur un paquebot donne en effet une impression de fiabilité dans l'imaginaire de l'époque. Les premiers Modèle:Citation, de fabrication allemande, n'en avaient en réalité besoin que de deux, et des conduits en forme de Modèle:Citation permettaient d'alimenter les quatre cheminées en fumée. Cependant, la mode des quatre cheminées passe rapidement, et ce concept est abandonné peu avant la Première Guerre mondiale au profit des trois cheminées jusque dans les années 1950. On passe à deux cheminées jusque dans les années 1960-1970 pour arriver aux cheminées uniques sur la grande majorité des paquebots actuels.</ref>.

La passerelle de navigation du Titanic se trouve sur le pont supérieur, à environ Modèle:Unité de la proue. Elle s'étend sur toute la largeur du navire, et comprend deux timoneries (une fermée et une seulement couverte), deux ailerons de manœuvre, une salle de navigation et la salle des cartes. En arrière de la passerelle se trouvent les quartiers des officiers qui bénéficient de logements proportionnels à leur rang : le commandant Edward Smith bénéficie pour sa part d'une suite avec salon et salle de bains<ref name=pass group="b">Modèle:Lien web.</ref>. À l'arrière de la première cheminée se trouve une salle de radiotélégraphie sans fil dont la veille est assurée par deux opérateurs radio (Jack Phillips et Harold Bride lors de l'unique traversée du paquebot) dont les quartiers sont attenants<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Les quartiers des chauffeurs et soutiers se trouvent quant à eux dans la proue du navire, et ceux-ci accèdent à leur lieu de travail par un escalier en colimaçon et un tunnel<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

La veille est assurée depuis le nid-de-pie situé sur le mât avant, et le navire dispose également d'une passerelle d'accostage, sur le pont de poupe<ref name=pass group="b"/>. Une ligne téléphonique permet de communiquer entre le nid-de-pie, la timonerie, la plage arrière, la salle des machines et le compartiment arrière, améliorant la rapidité des manœuvres du navire. Une autre ligne permet à certains passagers de première classe de communiquer avec différents services, notamment les offices<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>.

Dispositifs de sécurité

Modèle:Article détaillé

La coque du Titanic est divisée en seize compartiments étanches<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. La fermeture des douze portes étanches, situées aux endroits où un passage est nécessaire à la bonne marche du navire, peut se faire par le biais d'un interrupteur situé sur la passerelle<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle peut également se faire automatiquement en cas de voie d'eau. Cependant, si les compartiments avant et arrière montent jusqu'aux ponts D à B, les compartiments centraux ne dépassent pas le pont E. Ainsi, il est alors considéré que si deux compartiments adjacents sont inondés, le navire peut rester à flot. Cette limite va jusqu'à quatre compartiments si ce sont les compartiments avant du navire<ref group="Note">Le naufrage du Titanic s'explique donc par le fait que l'iceberg a ouvert plusieurs voies d'eau dans les cinq compartiments avant. Un tel accident n'avait tout simplement pas été envisagé par les concepteurs.</ref>,<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le navire est également équipé d'un double fond<ref group="Note">Il ne faut pas confondre double fond et double coque : la seconde se comporte comme une seconde peau du navire (les sous-marins en sont par exemple équipés) tandis que le double-fond est une double épaisseur dans le fond du navire.</ref>. De plus, huit pompes capables d'évacuer Modèle:Unité d'eau par heure se trouvent à bord<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tout ceci entraîne des rumeurs d'une prétendue Modèle:Citation du navire que la compagnie ne dément pas. Cependant, de telles rumeurs sont loin de ne concerner que le Titanic : la compagnie avait déjà qualifié le Modèle:Navire, neuf ans plus tôt, de Modèle:Citation<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. La rumeur veut également qu'au moment de son lancement, un employé ait déclaré : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Titanic est également équipé de Modèle:Nombre de sauvetage : Modèle:Nombre d'une capacité de Modèle:Nombre, Modèle:Nombre Modèle:Citation pour Modèle:Nombre<ref group="Note">Ces canots, portant les numéros 1 et 2, se situent à l'avant du pont supérieur et sont suspendus à leurs bossoirs, découverts, prêts à être utilisés pour repêcher un homme tombé à la mer par exemple.</ref> et Modèle:Nombre pliables de type Engelhardt ayant également une capacité de Modèle:Nombre. Les Modèle:Nombre peuvent ainsi contenir un total de Modèle:Nombre, soit un tiers de la capacité du navire<ref group="b" name=canots>Modèle:Lien web.</ref>. Ce faible nombre est toutefois supérieur à ce que demandent les lois de l'époque qui considèrent que ces canots ont le temps d'effectuer plusieurs navettes entre un gros paquebot qui met du temps à couler et les navires sauveteurs<ref>Gérard Piouffre, Modèle:Citation, émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 13 avril 2012.</ref>. L'idée de mettre des canots supplémentaires a été envisagée par Alexander Carlisle, l'un des concepteurs du navire, mais Ismay rejeta l'idée, pour ne pas encombrer le pont supérieur, et ne pas affaiblir l'image de fiabilité de la compagnie<ref group="Note">De plus, offrir un nombre de canots suffisant sur les navires de classe Olympic aurait entraîné une prise de conscience de l'insuffisance des moyens de sauvetage, et le besoin de rajouter des embarcations sur tous les navires de la compagnie.</ref>. Cependant, pour éviter un coût supplémentaire lors d'un éventuel changement de réglementation, Carlisle réussit à convaincre Ismay d'installer des bossoirs de type Welin capables de faire descendre successivement plusieurs canots<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du naufrage, le Modèle:Date-, les canots de sauvetage n'embarquent que 711 des Modèle:Nombre qui se trouvent à bord. Par la suite, les lois sont modifiées pour obliger toutes les compagnies maritimes à avoir des canots de sauvetage en nombre suffisant<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>, c'est la naissance de la convention internationale SOLAS (Modèle:Langue), deux ans après la tragédie.

Installations destinées aux passagers

Modèle:Article détaillé

Photo d'une cabine de première classe sur le Titanic.
Une cabine de première classe à bord du Titanic.

Le Titanic présente un luxe et un confort inégalés pour l'époque. Les installations de première classe s'étendent du pont des embarcations au pont E, et comprennent gymnase, fumoir, restaurant à la carte, café véranda, piscine, bains turcs et salon de lecture et de correspondance, ainsi qu'une promenade couverte. Certaines cabines sont équipées de salles de bains, et deux d'entre elles disposent même d'une promenade privée<ref group="Note">Ces suites, situées sur le pont B, sont une exclusivité du Titanic, résultant, de même que le Café Parisien, de changements de dernière minute.</ref>,<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. Toutes ces cabines et installations sont reliées par deux somptueux escaliers, celui situé à l'avant étant associé à trois ascenseurs desservant les ponts A à E. La vaste salle à manger de première classe se situe sur le pont D<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les passagers de deuxième classe ne sont pas en reste et bénéficient de cabines souvent équivalentes à la première classe d'autres navires, à l'arrière des ponts D à G. Un escalier et un ascenseur desservent la totalité de la hauteur du navire, leur donnant accès au pont des embarcations, à leur fumoir (pont B), leur bibliothèque (pont C), et leur salle à manger (pont D). Ils disposent également d'une promenade couverte<ref name=HB31 group="e">Modèle:Harvsp.</ref>.

La troisième classe offre également un bon niveau en comparaison des autres navires, avec des cabines proposant de 4 à Modèle:Nombre, et de petits dortoirs pour les hommes célibataires, à l'avant. Les femmes seules voyagent quant à elles à l'arrière, et les familles sont regroupées au centre. La salle à manger de troisième classe se trouve au pont F et dispose de sa propre cuisine (les deux autres classes partagent la leur), et les passagers disposent de deux espaces communs et d'un fumoir, ainsi que du pont de poupe<ref name=HB31 group="e"/>.

À bord du Titanic

Passagers

Modèle:Article détaillé

Photo des époux Astor.
John Jacob Astor et son épouse Madeleine sont les passagers les plus fortunés.
Fichier:Ticket for the Titanic, 1912.jpg
Ticket de passager du Titanic.

Sur les Modèle:Nombre, 325 font partie de la première classe, 285 de la seconde et la dernière accueille Modèle:Nombre. Modèle:Nombre embarquent à Southampton (Angleterre), 274 à Cherbourg (France) et 120 à Queenstown (Irlande).

La première classe accueille les passagers les plus fortunés du navire. Il s'agit d'hommes d'affaires, d'artistes, de hauts gradés militaires et de politiciens entre autres. Ils sont souvent accompagnés de nombreux bagages et d'un ou plusieurs domestiques<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Un certain nombre de personnalités voyagent en première classe pour la traversée inaugurale du Titanic, à commencer par Joseph Bruce Ismay, président de l'international Mercantile Marine Company et de la White Star Line<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref> et Thomas Andrews, le concepteur du navire<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. Tous deux voyagent dans le but d'observer les défauts que pourrait présenter le navire. L'homme le plus riche à bord est [[John Jacob Astor IV|John Jacob Astor Modèle:IV]], colonel, écrivain, inventeur et propriétaire d'hôtels américains<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. D'autres grandes fortunes se trouvent également à bord, comme Benjamin Guggenheim ou Margaret Brown, ainsi que des lettrés tels que Jacques Futrelle<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref> et Archibald Gracie<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>, ou encore des sportifs tels que Richard Norris Williams<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. Archibald Butt, l'aide de camp du président américain William Howard Taft, fait également la traversée à bord du Titanic pour rentrer aux États-Unis préparer les élections présidentielles de l'automne suivant<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. John Pierpont Morgan, milliardaire américain propriétaire de nombreux trusts, ainsi que du navire, devait également faire la traversée, mais préfère finalement fêter son anniversaire en compagnie de sa maîtresse à Aix-les-Bains<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>.

La deuxième classe, plus hétéroclite, comprend des entrepreneurs, des enseignants, des ecclésiastiques et, parfois, des immigrants aisés, ou de retour dans leur pays d'origine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le confort dont ils disposent égale souvent la première classe de paquebots contemporains. Parmi eux se trouve notamment Lawrence Beesley, un universitaire britannique qui dresse, après le naufrage, un compte rendu détaillé des événements dans son ouvrage The Loss of s.s. Titanic<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. Une famille attire également l'attention, la famille Hoffman. Pour leurs compagnons de voyage, il s'agit d'un père aimant et de ses deux enfants en bas âge, mais il apparaît après le naufrage et la mort du père qu'il s'agissait de la famille Navratil. Michel Navratil avait enlevé ses enfants à son épouse au début du mois d'avril dans l'espoir de vivre une nouvelle vie en Amérique. L'histoire de ces Modèle:Citation fait le tour du monde<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>.

La troisième classe, enfin, est la classe de l'immigration. Les gens qui voyagent à bord sont souvent en famille, parfois par groupes d'une dizaine de personnes, à l'image de la famille Sage composée de onze membres<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ils viennent de nombreuses régions du monde, que ce soit de Scandinavie, d'Europe de l'Est, d'Irlande et parfois même d'Asie<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Avant l'embarquement et à leur arrivée à New York, ils font l'objet de stricts contrôles sanitaires et sont rigoureusement séparés des autres passagers. La réglementation américaine est en effet très stricte pour éviter toute contamination<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.


Équipage

Modèle:Article détaillé

Photo du deuxième officier Lightoller et du troisième officier Pitman.
Le Modèle:2e Lightoller (à droite) et le Modèle:3e Pitman (à gauche).

Parmi les Modèle:Nombre constituant l'équipage du Titanic, 66 appartiennent à l'équipage de pont (officiers, matelot, veilleurs, quartier-maîtres)<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>, 325 sont des mécaniciens (soutiers appelés gueules noires, chauffeurs, graisseurs, mécaniciens tous interdits de contact avec les passagers)<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>, et 471 hommes et 23 femmes font partie du personnel hôtelier du navire (commissaires, stewards, opérateurs radioModèle:Etc.)<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Titanic est commandé par Edward Smith qui, par sa popularité, est affecté aux traversées inaugurales des grands navires de la White Star Line depuis 1904<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Son commandant en second, Henry Wilde, a été muté à bord à la veille du départ, entraînant un décalage dans la hiérarchie de l'état-major du navire<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. Ceci permet d'avoir un état-major expérimenté, les trois plus hauts gradés du navire ayant servi précédemment sur l'Modèle:Navire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les officiers sont à la tête de l'équipage de pont, qui est chargé de diriger le navire et veiller à sa bonne marche. Ils sont assistés par les quartiers-maîtres, chargés de tenir la barre, les veilleurs, postés dans le nid-de-pie et des matelots qui assurent la veille et se chargent de l'entretien des appareils<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>.

Le personnel mécanicien travaille pour sa part dans les entrailles du navire. Sous la direction du chef mécanicien Joseph Bell<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref> s'affairent une vingtaine d'aides-mécaniciens. Aucun d'entre eux ne survit au naufrage<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Les Modèle:Nombre du navire sont alimentées par près de Modèle:Nombre et soutiers qui travaillent dans des conditions exécrables<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Enfin, le personnel hôtelier, qui est le plus divers, est aussi le plus répandu. On trouve une majorité de stewards, accompagnés de quelques hôtesses. Ceux-ci sont affectés à des cabines ou des installations du navire, et se tiennent au service des passagers. Ce personnel comprend également un grand nombre de cuisiniers<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. La direction du personnel hôtelier revient au commissaire de bord Hugh McElroy qui doit également répondre aux doléances des passagers<ref name=GP86 group="d"/>,<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>. Jack Phillips<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref> et Harold Bride<ref group="a">Modèle:Lien web.</ref>, les deux opérateurs radio du navire, sont également affiliés à cette catégorie<ref name=GP86 group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Titanic emploie également un orchestre formé d'un quintette et d'un trio sous la direction de Wallace Hartley. Les musiciens se produisent en première et deuxième classe, et sont entrés dans la légende pour leur comportement héroïque lors du naufrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils ne font cependant pas partie de l'équipage, et sont comptés comme passagers de seconde classe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Postérité

Découverte de l'épave

Modèle:Article détaillé

De nombreux projets d'expéditions pour retrouver le navire englouti ont vu le jour sans connaître le succès pendant de nombreuses années<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Titanic wreck bow.jpg
La proue de l'épave du Titanic, photographiée en juin 2004.

L'épave est finalement localisée le Modèle:Date- à Modèle:Heure par une expédition franco-américaine dirigée par Jean-Louis Michel de l'IFREMER et le Modèle:Dr Robert D. Ballard de l'Institut océanographique de Woods Hole à bord du RV Knorr (AGOR-15)<ref name="Question n°49">Modèle:Lien web.</ref>. Le but original de cette expédition était de couvrir les recherches de deux sous-marins nucléaires américains<ref group="Note">Le véritable but des expéditions n'a été révélé qu'en 2008 par Robert Ballard lui-même.</ref>,<ref group="d" name="épave">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle est localisée à une profondeur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Coord, à Modèle:Unité au sud-est de Terre-Neuve<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. Le navire est brisé en deux parties qui reposent sur le fond à environ Modèle:Unité l'une de l'autre, séparées par un champ de débris<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Lors du naufrage, la coque s'est brisée là où la contrainte (de flexion) était la plus forte, au niveau de la salle des machines et du Grand Escalier arrière<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Dr Ballard et son équipe n'ont enlevé aucun objet du site, considérant que cela équivalait à un pillage de tombes<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour le droit maritime international cependant, la récupération des objets est nécessaire pour établir les droits de sauvegarde pour une épave. Dans les années suivant la découverte, le Titanic est l'objet de nombreux arrêts juridiques concernant la propriété des objets et le site du naufrage lui-même. Beaucoup d'objets ont été sauvés et sont exposés au public<ref group="e">Modèle:Harvsp.</ref>. Des scientifiques affirment que les nombreuses expéditions sur l'épave ont accéléré sa dégradation et estiment qu'elle aura disparu vers 2050<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>. Durant l'été 2016, à l'aide d'une technique d'imagerie par rayonnement à neutrons, une équipe de chercheurs de l'Institut Laue-Langevin met en évidence qu'une molécule appelée éctoïne est utilisée par la bactérie Halomonas titanicae dans l'épave du Titanic afin de survivre à la pression osmotique que provoque le sel de l'eau sur ses membranes<ref>franceinter.fr du 7 septembre 2016. À plus de 3000 mètres de profondeur, sans soleil, dans l'acide ou le sel les micro-organismes extrêmophiles prospèrent là ou toute autre forme de vie est impossible. Consulté le 29 septembre 2016.</ref>,<ref>www2.cnrs.fr du 5 septembre 2016, Des neutrons pour comprendre le secret des bactéries extrêmophiles comme celles qui décomposent le Titanic. Consulté le 29 septembre 2016.</ref>. Cette bactérie qui ronge les restes du paquebot devrait faire disparaître progressivement l'épave à l'horizon de 2030<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}laboratoryequipment.com du 6 septembre 2016, Extremophile Bacteria’ Will Eat Away Wreck of the Titanic by 2030. Consulté le 29 septembre 2016.</ref>.

La découverte et l'étude scientifique de l'épave permettent de mieux comprendre les circonstances exactes du naufrage, tout d'abord en donnant raison aux quelques témoins qui ont affirmé avoir vu le navire se casser en deux juste avant le plongeon final. Plus récemment, en 1996, un sonar a permis de voir les dégâts causés par l'iceberg dans la coque à l'avant du navire. Contrairement à ce que l'on croyait jusqu'alors, ce n'est pas une brèche de Modèle:Unité de long, mais six petites entailles à peine plus épaisses qu'un bras humain, réparties approximativement le long du premier tiers avant du navire, qui ont causé sa perte<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Une étude plus récente menée par deux chercheurs métallurgistes américains, le Modèle:Dr Modèle:Lien et le Modèle:Dr Modèle:Lien, s'appuyant sur des analyses scientifiques de pièces (tôles et rivets) extraites de l'épave et sur l'examen des archives des chantiers navals Harland and Wolff conservées à Belfast, met en cause la qualité des rivets utilisés pour fixer les plaques d'acier de la coque à l'avant du navire. En effet, ceux-ci sont en fer et non en acier comme dans la partie centrale, en raison de l'impossibilité des fournisseurs à suivre les rythmes et les quantités imposés par le constructeur. Les auteurs de l'étude supposent que des rivets en acier, plus résistants, auraient peut-être, sinon sauvé le navire, du moins accordé un délai suffisant pour permettre aux secours d'arriver à temps<ref name="acier">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>' Coupables : tôles ou rivets ? ',sur le site titanic-1912.fr, consulté le 29 décembre 2013.</ref>. Cependant, de nouveaux essais réalisés dans différentes conditions par le laboratoire de Woods Hole (États-Unis) en 2010, ont démontré le contraire. L'étude, pour laquelle a notamment été reproduit pour essais un morceau composé de deux plaques d'acier rivetées telles celles qui composaient la coque, a soumis les rivets et les plaques à différentes pressions, et démontré que la structure et la composition de ces derniers n'étaient pas responsables<ref>Titanic 100th anniversary: mystery solved - History Channel - 2012.</ref>.

Le centenaire du naufrage du Titanic place l'épave sous la protection de la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique de l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, une nouvelle expédition ayant nécessité trois années de préparation rapporte des images en haute définition de l'épave, démontrant une carcasse affaiblie par la corrosion et les bactéries qui rongent la structure métallique du navire. Selon les estimations, l'épave devrait disparaître totalement dans les décennies à venir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une Modèle:Citation

Modèle:Article détaillé

Portrait de William Thomas Stead.
William Thomas Stead, auteur de plusieurs nouvelles sur le manque de canots de sauvetage, est mort à bord du Titanic.

Il existe un certain nombre de légendes à propos du Titanic. Certaines ne relèvent probablement que de l'invention ou de la Modèle:Citation, mais d'autres sont des coïncidences qui ont prêté à polémique<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>.

Ainsi, certains ont relevé l'existence de plusieurs écrits parfois considérés comme prémonitoires. Quatorze ans avant le naufrage, Morgan Robertson écrit [[Le Naufrage du Titan|Le Naufrage du Modèle:Citation]]. Après le naufrage du Titanic, ce livre regagne en réputation, apparaissant comme étonnamment prémonitoire et est réédité la même année<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>. Il existe en effet de grandes similitudes entre l'histoire du livre et la réalité : le navire, nommé Titan, est le plus imposant au monde et présenté comme insubmersible. De fait, il ne dispose que du nombre minimum de canots de sauvetage requis par la loi. Il heurte un iceberg, coule et la majorité des passagers sont victimes du naufrage<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

De même, le journaliste William Thomas Stead s'engage contre le manque de moyens de sauvetage à bord des paquebots. Dans une nouvelle, il raconte une collision entre deux navires dont les passagers ne sont pas tous sauvés, faute de moyens de sauvetage. Stead conclut : Modèle:Citation<ref name="Riff">Modèle:Harvsp.</ref>. Six ans plus tard, il publie De l'Ancien Monde au Nouveau, nouvelle dans laquelle il raconte un voyage fictif à bord du paquebot (bien réel) Majestic de la White Star Line sous le commandement d'Edward Smith. Au cours de la traversée, le navire s'arrête pour repêcher les naufragés d'un paquebot ayant heurté un iceberg<ref name="Riff" />. Le Modèle:Date-, Stead se trouve à bord du Titanic, commandé par Edward Smith, et meurt dans le naufrage.

Quelques incidents émaillent la traversée. Lors de son départ de Southampton, le Titanic manque d'entrer en collision avec le Modèle:SS. Cet événement a entraîné, comme le raconte Lawrence Beesley (passager de seconde classe ayant par la suite raconté son histoire dans un ouvrage), des rumeurs et superstitions parmi les passagers et certains membres d'équipage. Celles-ci sont amplifiées lors de l'escale de Queenstown par l'apparition d'un soutier couvert de suie en haut de la quatrième cheminée. Cependant, il écrit lui-même que ce ne sont que des Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

D'autres légendes relèvent de la pure fabulation. Selon l'une d'elles, [[John Jacob Astor IV|John Jacob Astor Modèle:IV]] aurait ramené de son voyage de noces en Égypte une momie qu'il aurait fait charger à bord du Titanic, déclenchant ainsi la colère des dieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une variante de la légende veut qu'une momie maudite ait été, après avoir été cachée dans un grenier pendant un certain temps, revendue à un riche Américain qui l'aurait embarquée sur le Titanic, entraînant sa perte. Cependant, aucune momie n'est mentionnée dans le manifeste du navire : les historiens s'accordent donc pour dire qu'il ne s'agit là que d'une légende sans le moindre fondement<ref group="c">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le centenaire du naufrage

Modèle:Article détaillé

Répliques grandeur nature

L'entreprise chinoise Seven-Star Energy Investment Group investit Modèle:Unité de dollars pour construire une réplique à taille réelle du paquebot qui sera amarrée dans un port sur la rivière Qi d'ici 2020, les travaux ayant commencé en 2016<ref>Cyrille Pluvette, « Le Titanic, future attraction d'un parc chinois », Le Figaro, encart Modèle:Citation, samedi 10 / dimanche 11 février 2017, page 29.</ref>. Cette réplique aura un but touristique et didactique grâce à un musée et un simulateur de naufrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le milliardaire australien Clive Palmer a également l’intention de construire une réplique exacte du paquebot<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Modèle:Navire, dont la mise en service est prévue pour 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

Modèle:Article détaillé En 2018, la société OceanGate, Inc commence à organiser pour des touristes souhaitant visiter l'épave (au prix de Modèle:Unité) des descentes en submersible, celles-ci servant en même temps à un scientifique qui cartographie le navire en trois dimensions, afin d'étudier la rapidité avec laquelle il se désagrège<ref>Romain Clergeat, Modèle:Citation, Paris Match, semaine du 29 mars au 4 avril 2018, p. 112.</ref>.

Le Modèle:Date-, le submersible d'OceanGate, nommé Titan, parti visiter l'épave avec cinq personnes à bord, disparaît dans l'Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un communiqué publié le Modèle:Date- dans la soirée, OceanGate annonce la mort des cinq personnes à bord<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un champ de débris provenant du submersible, après avoir subi une « implosion catastrophique », selon les gardes-côtes, a aussi été découvert dans la zone de recherche.

Dans les arts et la culture populaire

Filmographie

Cinéma

Modèle:Article détaillé

Affiche du film Saved from the Titanic avec Dorothy Gibson.
Affiche de Saved from the Titanic avec Dorothy Gibson, survivante du naufrage.
Fichier:TITANIC - Plus Pres de Toi Mon Dieu! Celebre Cantique du Titanic.jpg
Cantique du Titanic en français et en anglais.

L'histoire du Titanic a été illustrée dans un très grand nombre de films et de téléfilms. Le premier est Saved from the Titanic, un film américain d'Étienne Arnaud mettant en scène Dorothy Gibson, rescapée du naufrage. Sorti en 1912, il n'en reste aucune trace à la suite de l'incendie des studios où il était entreposé, en 1914<ref group="b">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. La même année sort Modèle:Langue, un film muet allemand<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Langue}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

En 1943, Joseph Goebbels demande le tournage de Titanic, une superproduction destinée à la propagande nazie, réalisée par Werner Klingler et Herbert Selpin avec Sybille Schmitz et Hans Nielsen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Titanic (1943)}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Le tournage est marqué par l'emprisonnement et la mort de son premier réalisateur, Herbert Selpin. Le film ne sort finalement pas en Allemagne, Goebbels craignant de démoraliser la population qui subit de nombreux bombardements britanniques<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1953, on voit l'arrivée du paquebot à Hollywood avec la sortie Titanic de Jean Negulesco avec Barbara Stanwyck et Clifton Webb<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Titanic (1953)}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. L'année 1958 voit l'arrivée sur les écrans du film Atlantique, latitude 41° (Modèle:Langue), film britannique de Roy Ward Baker avec Kenneth More et Ronald Allen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Langue}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Adapté du livre La Nuit du Titanic de l'historien Walter Lord, il est réalisé avec l'aide de certains acteurs du drame, ce qui en fait un des films les plus proches de la réalité<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1980, sort La Guerre des abîmes (Modèle:Langue), film américain de Jerry Jameson adapté du roman de Clive Cussler, qui est un échec commercial et critique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Langue}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

En 1989, brève apparition du Modèle:Citation dans le port de New York dans le film SOS Fantômes 2<ref>Modèle:YouTube.</ref>.

Le plus célèbre des films concernant le Titanic est le film de James Cameron, Titanic, sorti en 1997. Mettant en scène Leonardo DiCaprio, Kate Winslet et Billy Zane, le film remporte 11 Oscars et Modèle:Nombre de box office mondial<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Titanic (1997)}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Il devient ainsi, pour l'époque, le film ayant engrangé les plus grosses recettes de l'Histoire. Ce film ravive l'intérêt pour le Titanic, entraînant la parution (et parfois la réédition) de nombreux ouvrages, ainsi que des expositions, et la création de nombreux sites internet<ref group="d">Modèle:Harvsp.</ref>. Cameron produit également, en 2003, le documentaire Les Fantômes du Titanic concernant l'épave du navire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Les fantômes du Titanic (2003)}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Télévision

Séries

En 1966, dans Au cœur du temps, les premier et dernier voyages dans le temps des héros se situent sur le Titanic, avant le naufrage.

En 1996, Robert Lieberman tourne Le Titanic avec Peter Gallagher, Eva Marie Saint et Catherine Zeta-Jones, qui restitue l'histoire du paquebot en deux parties d'une heure vingt chacune. Si l'histoire suit des personnages fictifs, la trame de fond relate certaines anecdotes réelles, comme l'histoire de la famille Allison<ref group="Note">Hudson, Bess et leur fille Lorraine Allison sont morts dans le naufrage en ayant tenté en vain de retrouver leur bébé Trevor, que leur nourrice Modèle:Lien avait emmené dans un canot avec elle. Lorraine est de fait la seule enfant de première et deuxième classe à avoir péri dans le naufrage.</ref>.

En 1999, l'épisode 10 de la première saison de Futurama, intitulé Titanic 2 (A flight to remember en VO, nom inspiré du film de Roy Ward Baker, Modèle:Langue), s'inspire du naufrage. Dans cet épisode, le Titanic 2 est un vaisseau spatial Modèle:Citation piloté par le capitaine Zapp Brannigan, qui voit naître une idylle identique à celle des personnages de Rose et Jack dans le film de James Cameron, mais entre deux robots : le pauvre Bender et une riche duchesse. Ce vaisseau connaît le même sort que le paquebot dont il s'inspire.

En 2007, l'épisode spécial Noël de la saison 3 de Doctor Who évoque le Titanic. Dans cet épisode, qui porte le nom d'Une croisière autour de la Terre, le Titanic prend la forme d'un gigantesque paquebot de l'espace.

En 2010, l'épisode 12 de la saison 6 (saison 7 pour la numérotation américaine) de Futurama, intitulé Les Mutants révoltants (The Mutants Are Revolting en VO), s'inspire à nouveau du naufrage du Titanic, reprenant librement l'histoire de John Jacob Astor à bord d'un Modèle:Citation, plus grand et unique paquebot terrestre de l'Histoire qui a sombré à Modèle:Citation le Modèle:Date-, après une collision avec une boîte aux lettres.

En 2012, Titanic : de sang et d'acier retrace en Modèle:Nombre de la construction au lancement du paquebot, tout en décrivant la vie dans Belfast au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en prenant de nombreuses libertés historiques.

En 2014, dans l'épisode 11 de la première saison de la série Rick et Morty, intitulé Ricksy Business, une attraction touristique est nommée Titanic 2 permet de reproduire des scènes du film de James Cameron.

Téléfilms

En 1979 sort S.O.S. Titanic de William Hale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Langue}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Littérature

Romans

Le naufrage du Titanic a également inspiré de nombreux romans s'inspirant plus ou moins fortement de son histoire.

Bandes dessinées

Deux bandes dessinées ont également été écrites sur le sujet.

Poésie

Titanic est enfin le titre d'un poème de Benjamin Fondane, dans le recueil Le Mal des Fantômes et a inspiré en tant que thème la célèbre chanson interprétée par Céline Dion My Heart Will Go On.

Comédie musical

Le Titanic a réussi à s'imposer sur d'autres supports que le papier et les écrans. Ainsi, une comédie musicale a tenu l'affiche entre 1998 et 2000. Des jeux vidéo ont également été bâtis sur et autour de ce sujet, comme Titanic : une aventure hors du temps qui offre une reproduction fidèle du navire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Musique

L'histoire du Titanic a aussi inspiré une œuvre au compositeur britannique Gavin Bryars, Modèle:Langue (1969). Elle reprend notamment l'hymne Modèle:Langue qui a peut-être été joué par les musiciens au moment du naufrage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, dans l'album Tempest de Bob Dylan, l'avant-dernière chanson (qui donne son titre à l'album) nous conte, 14 minutes durant, une version romancée du naufrage du Titanic au travers de personnages réels et/ou fictifs.

Théâtre

Une pièce de théâtre de Jean-Pierre Ronfard, Titanic, raconte l'histoire de personnages existant comme Adolf Hitler ou Charlie Chaplin n'ayant jamais été sur le paquebot.

Jeux vidéo

Un niveau du jeu The Lapins crétins : Retour vers le Passé d'Ubisoft se déroule dans le célèbre paquebot pendant le naufrage. L'attraction du même nom située au Futuroscope y fait d'ailleurs référence.

Des répliques du Titanic se trouvent à l'horizon des villes des jeux Mafia II et Mafia : Definitive Edition, remake du jeu de 2002.

Mythes, canulars et théories du complot

Modèle:Article détaillé De par sa notoriété, le Titanic a alimenté beaucoup de fantasmes depuis son naufrage. Certaines personnes n'hésitant à utiliser son image pour faire soutenir des théories complotistes ou plus simplement créer de l'évènement.

La réserve fédérale

En 1913 est créée la Réserve fédérale américaine. La création de cette organisation visant à réguler les marchés financiers aurait été rejetée par trois riches Américains : John Jacob Astor IV, Benjamin Guggenheim et Isidor Straus. Les partisans de la Réserve fédérale (dont J.P. Morgan) auraient fait couler le Titanic pour les éliminer. Le problème est que le paquebot n'a jamais été financé par Morgan et rien ne permet de prouver qu’Astor, Straus et Guggenheim aient été (ou non) opposés à la Réserve fédérale<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.

Fraude à l'assurance

Dans les années 1990, Robin Gardiner a avancé l'idée que le Titanic n'a pas coulé. Ce serait son navire jumeau, l'Olympic qui aurait été coulé : endommagé après un choc avec le croiseur Modèle:HMS, les dégâts auraient été trop importants pour être réparés et les dirigeants de l'entreprise auraient décidé de la faire passer pour le Titanic lors de sa mise en service, puis de le couler afin de toucher la prime d'assurance. Cette théorie est fausse : les navires étaient sous-assurés et les dégâts sur l'Olympic étaient réparables quoiqu'impressionnants<ref name=":3" />. Sans compter que l'agencement intérieur des deux navires étaient différents (le Titanic étant réputé plus luxueux que son sister-ship)<ref name=":3" />.

Lettre de Mathilde Lefebvre

Modèle:Article détaillé En 2021, le journal La Voix du Nord publie un article intitulé « Qui était Franck Lefebvre, l’Haillicourtois qui a perdu une partie de sa famille dans le naufrage du Titanic ? »<ref>Modèle:Lien web</ref>, faisant mention d'une bouteille retrouvée au Nouveau-Brunswick et attribuée à Mathilde Lefebvre, une passagère française de troisième classe ayant émigré aux États-Unis sur le Titanic avant de périr dans le naufrage.

Après que plusieurs spécialistes ont émis des doutes sur l'authenticité de la lettre, il est révélé que c'était un canular<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Lien web

Modèle:Références

Modèle:Lien web

Modèle:Références

{{#invoke
Langue|indicationDeLangue}} Mark Chirnside, Modèle:Langue, Stroud, Tempus, 2004

Modèle:Références

Gérard Piouffre, Le « Titanic » ne répond plus, Paris, Larousse, 2009

Modèle:Références

Hugh Brewster et Laurie Coulter, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le « Titanic », Glénat, 1999

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Sites officiels
Autres sites

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