Richard Ier de Normandie
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Modèle:Richard Ier de Normandie, dit Richard Sans-Peur (Fécamp v. 930-996)Modèle:Efn, est le fils naturel du duc de Normandie Guillaume Longue-Épée et de Sprota<ref name="AN">Modèle:Harvsp.</ref>, et le troisième « duc » de Normandie — en fait, ses prédécesseurs et lui-même dans un premier temps se qualifient de « jarl » et/ou comte des Normands. Il est le premier à se qualifier de marquis.
Remarque : Selon la coutume scandinave l'homme avait une femme légitime et pouvait avoir une ou plusieurs concubines (frilla) dont les enfants étaient considérés comme légitimes. Il est donc faux de continuer à qualifier de « bâtards » les ducs de Normandie issus d'une concubine. Ils n'étaient tenus pour tels que par les clercs de l'Église romaine.
La principale source sur Modèle:Richard Ier est le récit de Dudon de Saint-Quentin, De moribus et actis primorum Normanniae ducum. Ce chanoine fut invité par Richard à écrire l'histoire des premiers ducs de Normandie. Son œuvre, assez critiquée par les historiens modernes, est peut-être mise en lumière par les Annales de Flodoard qui couvrent la période avant 966.
Une minorité difficile (942-946)
Richard, qui serait né le Modèle:Date-Modèle:Sfn, est envoyé par son père pour apprendre la langue de ses ancêtres auprès de Bothon dans son domaine de Bayeux, et ne sera baptisé qu'après la mort de son père<ref name="AN"/>. Il a probablement un peu plus de dix ans à la mort de son père, assassiné en Modèle:Date-<ref>Dudon de Saint-Quentin explique que la mère de Richard était enceinte au moment de la révolte de Riouf. Cette révolte est placée au début du règne de Guillaume Longue-Épée, donc dans les années suivant l'Modèle:Nobr. On en déduit l'âge approximatif de Richard en 942.</ref>, et se voit attribuer un conseil de régence comprenant quatre hauts personnages du duché normand : Bernard le Danois, Raoul dit Taisson l'Ancien, Anslech de Bricquebec et Osmond de Conteville. Mais le roi carolingien Louis d'Outremer, sous prétexte de faire son éducation, comme suzerain, fait transporter l'adolescent avec l'un de ses régents, Osmond, à sa cour de Laon. Il semble y avoir séjourné de 943 à 945 et s'être finalement enfui avec l'aide d'Osmond qui aurait organisé son évasion avec la complicité d'Yves de Bellême et de Bernard, comte de Senlis et vassal d'Hugues le Grand, duc des Francs<ref>Dudon de Saint-Quentin, De gestis Normanniae ducum seu de moribus et actis primorum Normanniae ducum, J. Lair (éd.), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, Modèle:Nobr romains, 1865.</ref>.
Pendant l'intervalle de temps, Louis d'Outremer qui voulait dépecer le jeune et fragile duché normand<ref name="AN"/>, y installa trois de ses fidèles : Hugues le Grand, son principal vassal, dans le Bessin et le comté du Cotentin, et qui est présenté comme le « duc des Bretons et des Normands », Herluin, comte de Montreuil, eut le gouvernement de Rouen (943), avant d'être tué par des Normands en 945, et Arnould de Flandres qui reçut divers fiefs. Trois comtes, Bernard le Danois à Harcourt, Anslech, baron de Bricquebec et Raoul de la Roche-Tesson à La Colombe, avec d'autres nobles entrèrent alors en révolte, se disant responsables du gouvernement de la Normandie du jeune duc RichardModèle:Sfn.
Le roi envahit le Pays de Caux, tandis que le duc des Francs prend Gacé, Évreux et va assiéger Bayeux. En réaction, les Normands de la Seine font appel à la troupe scandinave du « roi de la mer » Sigtrygg (Sétric), sans doute norvégienne et en partie irlandaise<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, mais elle est sévèrement battue avec les troupes d'un certain Thurmodus (Turmod)<ref>Jacques Choffel, Richard sans Peur, duc de Normandie (932-996), Fernand Lanore, 1999, lire en ligne.</ref>, « un Normand revenu à l'idolâtrie et au culte des gentils qui voulait forcer le jeune duc à l'imiter »<ref>Flodoard, Chroniques féodales, 918-978.</ref>. Sétric et Turmod furent tous les deux tués avec la majeure partie de leurs hommes. Selon Richer de Reims, Modèle:Unité succombèrent dans la lutte<ref>Philippe Lauer, Le règne de Modèle:Louis IV d'Outre-Mer, [1] + [2], Genève, Slatkine Reprints, 1977.</ref>.
Selon le récit de Dudon de Saint-Quentin, l'un des « régents », Bernard le Danois, exploite la rivalité entre le roi et Hugues le Grand. D'abord, il suggère au roi que les Normands se résignent à se soumettre. Il obtient ainsi la fin des hostilités. Puis, contactant Hugues le Grand, il le convainc qu'il a été trompé par le roi. Et pour finir d'envenimer les relations entre les anciens alliés, il promet l'aide des Normands à Hugues contre le roi, amenant Hugues à commettre l'erreur de se lancer en campagne contre le roi.
Par ailleurs Bernard le Danois obtient l'intervention d'un autre chef viking, Harald<ref>Harald, Harold ou Hagrold. Dudon de Saint-Quentin et Guillaume de Jumièges le désignent comme un roi du Danemark. Le second précise, qu'exilé par son fils, il avait été installé en Cotentin par Guillaume Longue Épée. Flodoard en fait un chef normand de Bayeux. Autrefois, certains historiens ont suggéré qu'il s'agissait du roi Modèle:Noble.</ref>, récemment débarqué ou depuis longtemps installé en Normandie. Le roi s'empresse d'intervenir mais il est battu le Modèle:Date- sur la Dives, peut-être à Corbon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Noble- de Ponthieu meurt dans la bataille tandis que Louis d'Outremer est capturé. Il est transmis à Hugues le Grand qui le garde prisonnier jusqu'en Modèle:Date-. Cela permet à Richard, maintenant adolescent et revenu en Normandie, de faire reconnaître l'indépendance de la Normandie par les Grands (Nobles) du royaume franc carolingien<ref>Un texte peu connu, la Brevis Relatio, rédigé entre 1114 et 1120 par un moine de l'abbaye de Battle, apporte une version un peu différente des événements. Des Danois, arrivés en Normandie, tuent l'assassin de Guillaume Longue Épée tandis que les Rouennais capturent le roi. Les Scandinaves font la paix avec les Francs : ils acceptent de libérer le roi en contrepartie de la libération de Richard, toujours retenu prisonnier.</ref>.
En 946, craignant l'alliance de Modèle:Richard Ier avec Hugues le Grand, le roi Louis d'Outremer forme une coalition contre eux avec Otton de Germanie, Modèle:Noble, comte de Flandre, Conrad le Pacifique, roi de Bourgogne transjurane, et Alain Barbetorte, duc de Bretagne. Les alliés traversent l'Epte et se dirigent vers Rouen. L'attaque de la ville est un échec. Les rois franc et germanique subissent alors une contre-attaque qui les oblige à battre en retraite jusqu'en Amiénois.
Selon l'historien Lucien Musset, le duché de Normandie a réussi à survivre à Modèle:Citation Modèle:Noble- est reconnu duc légitime en 947<ref name="AN"/>.
L'administration de Modèle:Richard Ier
Nous disposons de peu d'informations sur ce sujet et sur les années qui précèdent le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est-à-dire le début du règne de Modèle:Noble. D'ailleurs, nous ne possédons presque aucun acte écrit entre 968 et 989/990. L'historien François Neveux avance pourtant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Quelques indices d'une Normandie restaurée et mature
Comme son père Guillaume Longue-Épée, Richard œuvre pour la restauration de l'Église. En 960, il installe de nouveaux moines à Saint-Wandrille pour relever l'abbaye détruite par ses ancêtres vikings. Quelques religieux de cette maison sont ensuite envoyés au Mont-Saint-Michel pour remplacer les chanoines. À Fécamp, ville où est né Richard, le comte crée une résidence ducale de première importance et émet le projet d'installer un monastère à proximité. Il fait appel à l'abbé de Cluny Maïeul, qui refuse de venir en Normandie. Preuve d'une mauvaise réputation encore tenace des Normands ?
Le rétablissement de la hiérarchie épiscopale en Normandie apporte un crédit à la volonté restauratrice de Richard. Après la coupure liée aux invasions scandinaves et à l'installation de Rollon, tous les évêchés normands ont de nouveau un titulaire vers 990<ref name="AN3">Modèle:Harvsp.</ref>. Trois évêchés normands depuis longtemps laissés vacants sont pourvus : Roger à Lisieux vers 985, Azon le Vénérable à Sées vers 986, Norgod à Avranches vers 990. Les autres sièges sont renouvelés : Raoul d'Avranches à Bayeux en 986, Robert le Danois à Rouen en 987/989, Gérard à Évreux vers 988 et Hugues à Coutances vers 989<ref name="AN3"/>.
Quelques historiens avancent que Richard installe les premiers comtes en Normandie mais il n'y a pas de preuves.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après une vingtaine d'années d'indigence des sources, on perçoit toutefois la maturité politique de la principauté normande : Modèle:Richard Ier fait de Fécamp un sanctuaire dynastique (comme font les Robertiens de Saint-Denis) et commande au chanoine Dudon de Saint-Quentin une histoire des premiers ducs de Normandie qui deviendra le De Gestis Normanniae ducum seu de moribus et actis primorum Normanniae ducum.
L'union de la Normandie ?
C'est sûrement l'une des thèses les plus intéressantes développées ces dernières années par certains historiens. Elle part de l'idée de Karl Ferdinand Werner selon laquelle nous n'avons pas de certitude sur la domination des comtes normands sur la partie ouest de la Normandie. Malgré les cessions de 924 et 933, les Normands de Rouen ne maîtrisaient probablement pas les nouveaux territoires acquis. Ce n'est pas avant 966, autrement dit sous le règne de Modèle:Richard Ier, que les historiens trouvent preuve dans les chartes d'une intervention comtale dans ces régions occidentales. Le principat du fils de Guillaume Longue-Épée paraît un moment clé.
Dans une thèse provocatrice<ref>Terme employé par Régine Le Jan en préface de Modèle:Harvsp.</ref>, l'historienne américaine Eleanor Searle imagine la Normandie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme une région partagée entre plusieurs bandes scandinaves. Celle de Rouen est la plus riche. Tantôt alliées, tantôt rivales, ces bandes développent indépendamment une stratégie de survie fondée sur la prédation. Jusqu'au jour où le chef de Rouen, en l'occurrence Modèle:Richard Ier, entreprend de se constituer un réseau de fidélité avec ses voisins nordiques. En contrepartie d'une soumission à son pouvoir et du baptême, il garantit aux autres chefs l'organisation d'expéditions prédatrices qui assureront l'enrichissement de tous, l'union faisant la force<ref>Résumé par Pierre Bauduin, Modèle:P. de la thèse d'Eleanor Searle développée dans Predatory Kinship and the creation of the Norman Power, 840-1066, Berkeley, University of California Press, 1988.</ref>. Le duché de Normandie naît donc, d'après Eleanor Searle, de la reconnaissance par des chefs scandinaves régionaux de l'autorité supérieure du comte de Rouen. Les alliances se concrétisent par la conclusion de mariages entre les chefs locaux et la famille comtale. L'union de Richard avec Gunnor en serait le symbole.
Richard et ses voisins : alliance ou conflit
La guerre contre le comte de Blois (Modèle:V.960-965)
En 954, le roi Modèle:Noble meurt suivi deux ans plus tard par son principal rival le duc des Francs, Hugues le Grand. Le fils de ce dernier, Hugues Capet, étant mineur, un de ses principaux vassaux, Modèle:Noble, comte de Blois, en profite pour s'émanciper. Entre 956 et 960, il s'empare des comtés de Chartres et de Châteaudun<ref name="Sassier">Modèle:Harvsp.</ref>. La Normandie se retrouve bordée au sud-est par la nouvelle puissance thibaldienne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
L'origine de la querelle ne se situe probablement pas dans ce secteur mais plutôt en Bretagne. Profitant de la mort d'Alain Barbetorte (952), Thibaud se partage la suzeraineté sur la Bretagne avec son beau-frère Foulque le Bon, comte d'Anjou<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Richard Ier, que Dudon de Saint-Quentin qualifie régulièrement de prince ou de duc des Normands et des Bretons, n'a pas dû apprécier cette ingérence<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Selon le récit de Dudon de Saint-Quentin, le comte de Blois manigance pour faire tomber Richard. Il attire l'attention du nouveau roi Lothaire, de sa mère et de son oncle Brunon, archevêque de Cologne, et les entraîne dans ses vues. Si l'on suit à la lettre Dudon, Brunon et le roi invitent à deux reprises le comte des Normands mais celui-ci perçoit à temps que ce sont des pièges. En 961, Flodoard rapporte que le comte de Normandie tente en vain d'interrompre une assemblée que le roi tenait à Soissons.
Sous l'influence de Thibaud de Blois, le roi Lothaire rassemble son ost dans le Drouais, et s'empare d'Évreux. Il laisse la ville à son allié Thibaud. Celui-ci pousse son avantage et se dirige vers la capitale normande Rouen<ref name="Sassier 150">Modèle:Harvsp.</ref>. Richard de Normandie l'attaque et le bat près de la ville (962)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Après cette victoire, la guerre se poursuit quelques années. Le comte des Normands n'hésite pas à embaucher des pilleurs scandinaves qui revenaient d'Espagne pour faire face à son ennemi. Chartres est incendiée<ref name="Sassier 150"/>. Thibaud demande la paix qu'il obtient après avoir renoncé à Évreux. Le roi Lothaire signe à son tour un accord avec les Normands en 965 sur les bords de l'Epte (à Gisors ?). Ce traité préconise le renoncement du roi à toute suzeraineté sur la Normandie et en contrepartie, l'arrêt de toute action militaire de la part des Normands.
La Normandie n'est désormais plus menacée jusqu'à la mort du duc. Ce qui n'empêche pas les Normands de monter à leur tour des expéditions contre leurs voisins : en Flandre contre le comte Modèle:Noble ou contre Modèle:Noble dans la fin des années 980.
Richard et les Robertiens
Richard semble avoir noué précocement des liens avec les Robertiens, Hugues le Grand puis son fils Hugues Capet. Les événements de 945-946 laissent penser que le duc des Francs était favorable aux Normands. Ensuite, les preuves s'accumulent sur les bonnes relations entre les deux princes : en 948, une troupe normande aide Hugues le Grand dans le siège de Soissons. En 960, le duc de Normandie épouse la sœur d'Hugues Capet, Emma. En 968, Hugues Capet épouse une cousine germaine de Richard, Adélaïde, petite-fille de Rollon par sa mère, Adèle.
Dans une charte de 968, Richard se reconnaît le vassal d'Hugues Capet<ref name="AN2">Modèle:Harvsp.</ref>. Guillaume de Jumièges laisse entendre que le Normand aide le duc des Francs à accéder à la royauté. S'il ne l'aide pas contre Charles de Lorraine (en 988/991), il est son principal soutien, avec le comte d'Anjou Foulque Nerra, lors du siège de Melun en 991 - le châtelain est passé au service d'Modèle:Noble alors même que ce dernier vient d'acquérir Dreux tout en menaçant le duché normand<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
L'an suivant, Richard renverse ses alliances. Le comte d'Anjou devient une menace en intervenant dans les comtés de Nantes et de Rennes. Or, depuis Rollon, la Bretagne est une chasse gardée des Normands. En conséquence, Richard s'allie avec son ancien ennemi Eudes de Blois et adhère à une coalition contre l'Angevin comprenant le duc d'Aquitaine, le comte de Flandre (sans doute) et le comte de Rennes. Richer de Reims rapporte qu'en 992, des Normands participent aux côtés des Bretons, à la bataille de Conquereuil que remporte Foulque. Cette alliance bretonne amène un double mariage des enfants de Richard et de Conan.
Relations avec l'Angleterre
D'abord, elles ne sont pas bonnes. Le roi Modèle:Noble reproche à Richard d'accueillir les mêmes Danois qui pillent son royaume. Le légat du pape Modèle:Noble intervient pour empêcher la guerre<ref name="AN112">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, Richard et Æthelred concluent un traité dans lequel ils promettent de ne pas aider leurs ennemis respectifs. Cette paix contribue au développement des relations commerciales entre la Normandie et l'Angleterre<ref name="AN112"/>.
Décès de Richard
Richard décède le Modèle:Date- à FécampModèle:Sfn, à l'âge de Modèle:Nobr, la même année qu'Hugues Capet, le premier roi capétien. La date de sa mort nous est donnée par Dudon de Saint-Quentin, bien renseigné sur les Normands du duché, et il est enterré à Fécamp.
Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Famille et descendance
Modèle:Article détaillé Richard épouse Emma, fille d'Hugues le Grand et sœur d'Hugues Capet, dans les années 960<ref name="AN4">Modèle:Harvsp.</ref>. Ils n'ont pas d'enfants<ref name="AN2"/>. C'est de Gunnor (Modèle:Morte en1031), épousée more danico que Richard a une descendance<ref name="AN2"/> :
- Modèle:Noble (963-1026), son successeur ;
- Robert le Danois (Modèle:Mort en1037), comte d'Évreux, d'Avranches et archevêque de Rouen ;
- Mauger, comte de Corbeil et premier comte de Mortain ;
- Emma, reine des Anglo-Saxons (par son premier mariage avec Modèle:Noble), puis des Danois (par ses secondes noces avec Modèle:Noble) ;
- Havoise, épouse de Modèle:Noble, duc de Bretagne ;
- Mathilde (morte en 1004), épouse d'Modèle:Noble, comte de Blois et de Chartres, première abbesse de l'abbaye aux Dames de Caen.
Il est probable que le duc Richard eut d'autres concubines, des « frilla » (épousées à la manière danoise), et de nombreux enfants reconnus dont :
- Godefroi de Brionne (mort en 1015), comte d'Eu et de Brionne (Modèle:Cf. famille De Clare) ;
- Guillaume de Brionne (mort en 1058), comte d'Hiémois, qui succédera à son neveu Gilbert de Brionne (mort en 1040), à Eu ;
- Robert, comte de l'Avranchin (ou comte de Mortain) ;
- Béatrice, abbesse de Montivilliers et qui avait épousée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Ebles Comborn de Turenne ;
- Papie ;
- Murielle, épouse de Tancrède de Hauteville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les nombreux descendants du duc Richard et de son fils aîné sont appelés les Richardides.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Source primaire
- Dudon de Saint-Quentin, De Gestis Normanniae ducum seu de moribus et actis primorum Normanniae ducum, J. Lair (éd.), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, Modèle:Nobr romains, 1865.
Bibliographie
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Liens externes
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