Robert Paparemborde

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Modèle:Infobox Rugbyman Robert Paparemborde (dit Patou), né le Modèle:Date à Ance (Pyrénées-Atlantiques) et mort le Modèle:Date à Paris d'un cancer du pancréas, est un joueur puis entraîneur français de rugby à XV<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est un pilier droit de rugby atypique, rapide et manieur de ballon, mesurant Modèle:Unité. Paparemborde est l'un des joueurs emblématiques de la Section paloise, et dans une moindre mesure du Racing Club de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paremborde a été berger en Vallée d'Ossau, ceinture noire de judo et champion de France cadets en 1964, international de handball junior en 1967, et est devenu une légende du rugby français en étant élu meilleur pilier du monde dans les années 1970. Il a également occupé des postes importants dans le rugby français en tant que vice-président de la FFR et manager général des équipes nationales.

Après 17 saisons avec son club de cœur de la Section paloise, il rejoint le Racing Club de France avec à la clé un poste de responsable relations publiques chez Banania et la promesse de nombreux retours en Béarn.

Modèle:Citation déclare Patou, qui signe alors un contrat similaire à celui de Jean-Pierre Rives chez Pernod<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paparemborde aide ensuite le Racing à remonter en Modèle:1e division pour ce qui sera sa dernière saison de joueur en 1984. Il mène ensuite ce club au titre de champion de France en 1990 en tant qu'entraîneur.

Biographie

Né en vallée de Barétous, il est scolarisé à Laruns<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est au collège que lui vient le surnom de Patou, en référence au Patou des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web</ref>. En effet, il se fait vite remarquer par son physique, il a déjà un corps d'athlète, sa démarche tranquille et souple, sans méchanceté aucune, toujours à défendre le plus petit car il en imposait.

Il débute par l'athlétisme (aux lancers, et au relais 4 × 100 m), le judo (devenant champion de France cadet en 1964), et le handball (international junior en 1967), puis il est troisième ligne junior aussi à 18 ans à la Section paloise, et dans l'équipe du lycée Louis-Barthou de Pau. À 20 ans, il est suffisamment adroit et rapide pour jouer trois-quarts centre et aile à la Section paloise, avant de se fixer définitivement au poste de pilier droit l'année suivante (il supplée néanmoins au poste de pilier gauche, face à la Nouvelle-Zélande en 1979)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Robert Paparemborde est une icône de la Section paloise, club avec lequel il a disputé 17 saisons et accédé à l'équipe de France de rugby à XV. À la fin de sa carrière, il rejoint le Racing Club de France, l'aidant à remonter en Modèle:1ère division lors de sa dernière saison en tant que joueur (1984)<ref>Modèle:Article</ref>.

Paparemborde connaît une longue carrière internationale sous le maillot du XV de France de 1975 à 1983 dont il est l'inamovible pilier droit, décrochant sous le maillot frappé du coq 3 victoires dans le Tournoi des Cinq Nations (1977, 1981 et 1983) dont 2 Grands chelems, et est de la première équipe française à battre les All Blacks chez eux en 1979.

Avec son ami Jean-Pierre Rives, il est l'un des membres fondateurs des Barbarians français. Le Modèle:Date, il participe au premier match des Barbarians français contre l'Écosse à Agen<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les Baa-Baas l'emportent 26 à 22<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également sélectionné pour leur deuxième et troisième matchs en tant que capitaine de l'équipe : le Modèle:Date, les Baa-Baas l'emportent 34 à 4 contre Crawshay's à Clermont-Ferrand puis le Modèle:Date, les Baa-Baas s'inclinent 18 à 28 contre la Nouvelle-Zélande à Bayonne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Deux ans plus tard, le Modèle:Date, il est de nouveau le capitaine pour son dernier match avec les Barbarians français contre l'Australie à Toulon. Les Baa-Baas s'inclinent 21 à 23<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est également entraîneur, puis président, du Racing club de France, club qu'il mène au titre de champion de France en 1990 (en tant que directeur technique), et en finale en 1987 (en tant qu'entraîneur).

Il est membre du comité directeur de la FFR de 1980 à 1984, et candidat malheureux à la présidence en 1991. Vice-président de la FFR et manager général des équipes de France après l'accession de Bernard Lapasset à la présidence fin 1991, Paparemborde est débarqué un an plus tard parce qu'il avait lui-même voulu débarquer l'entraîneur du XV de France Pierre Berbizier après la défaite à Nantes face à l'Argentine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est aussi l'un des actionnaires du mensuel Rugby Drop International, et directeur relations publiques chez Banania.

Cependant, Paparemborde est également connu pour son rôle dans le Tour de France. En tant que représentant de Banania, sponsor du maillot jaune en 1984 et 1986, il était présent dans la caravane publicitaire du Tour. Avec Jean-Louis Pagès, directeur des sites ASO, il a contribué à créer le concept du village départ, offrant des petits-déjeuners chaleureux aux cyclistes avec du chocolat chaud. Paparemborde était un passionné de cyclisme et a joué un rôle clé dans le choix du parcours du Tour de France, notamment en contribuant à inclure Laruns, la ville où il a grandi, dans le programme en 1985.

Depuis lors, le Tour de France est régulièrement accueilli à Laruns, avec des arrivées remarquables et des célébrations sportives. Paparemborde a laissé un héritage durable, forgeant une relation étroite entre le rugby et le cyclisme et ouvrant la voie pour que Laruns devienne un lieu privilégié du Tour de France.

Carrière

Scolarité

Au service militaire

En club

En équipe nationale

Paparemborde commence sa carrière internationale le Modèle:Date face à l'Afrique du Sud, match perdu 38 à 25. Il est par la suite sélectionné à 54 reprises au sein du XV tricolore avec lequel il marque sept essais (longtemps record mondial pour un pilier)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Il remporte le Tournoi des Cinq Nations en 1977, 1981 et 1983 (dont deux Grands Chelems en 1977 et 1981).

Il fait partie du XV de France victorieux pour la première fois en Nouvelle-Zélande le Modèle:Date à Auckland sur le score 24 à 19.

Il remporte également les Jeux méditerranéens de 1979, et fait partie des tournées en Afrique du Sud en 1975 et 1980, États-Unis en 1976, Argentine en 1977, Nouvelle-Zélande en 1979 et Australie en 1981.

Palmarès

En club

Demi-finaliste du championnat de France en 1974.

En équipe nationale

Hommages

À sa mort, de nombreuses personnalités du rugby ou de la politique lui rendent hommage<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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Le stade de rugby de Laruns porte son nom depuis 2003<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Colombes, un collège Robert-Paparemborde ouvre ses portes en 2009 et à Paris le stade de la pelouse de l'hippodrome d'Auteuil a été baptisé en 2013 Espace Paparemborde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

François Bayrou était un ami de longue date de Patou Paparemborde. Une fois élu édile de Pau en 2014 et le projet de rénovation du stade du Hameau enclenché, Bayrou a envisagé de baptiser l'enceinte emblématique du rugby béarnais en stade Paparemborde<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Robert Paparemborde n'a jamais disputé de matches au stade du Hameau sous les couleurs de la Section paloise, puisqu'entre 1966 et 1983 le club palois évoluait au stade de la Croix du Prince.

Références

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Liens externes

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