Sándor Ferenczi

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
  1. REDIRECT Modèle:Voir homonymes

Modèle:Nom hongrois Modèle:Infobox Biographie2

Sándor Ferenczi, né Sándor Fränkel le Modèle:Date de naissance à Miskolc et mort le Modèle:Date de décès à Budapest, est un neurologue et un psychanalyste hongrois. Membre de la première génération psychanalytique, il est le fondateur, en 1913, de l'Association psychanalytique hongroise. D'abord considéré par Freud comme son Modèle:Citation, il est mis au ban de la communauté psychanalytique dès 1932, avant d'être réhabilité à partir des années 1980, notamment grâce à Michael Balint qui traduit en anglais et publie son œuvre.

Biographie

Sándor Ferenczi naît le Modèle:Date- à Miskolc, au nord-est de la HongrieModèle:Sfn, fils de Bernát Fränkel, Polonais d'origine juive né à Cracovie, arrivé à l'âge de 18 ans en Hongrie, et de Rose Eibenschütz, également d'origine polonaise. Il est le huitième enfant d'une fratrie de douze. Son père est libraire, éditeur d'écrits patriotiques et imprimeur. La famille « magyarise » son nom en 1879, alors qu'il a six ansModèle:Sfn. Il fréquente le lycée protestant de Miskolc où il est un élève studieux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son père meurt en 1888 et sa mère reprend l'entreprise familialeModèle:Sfn. Il fait ses études de médecine à partir de 1891 à Vienne, où il loge chez son oncle paternel et retrouve son frère aîné, Zsigmund, ingénieur chimiste près de VienneModèle:Sfn et collègue de l'époux de Melanie KleinModèle:Sfn. Il est diplômé en 1894 et effectue son service militaire, puis s'installe à Budapest, où il travaille comme interne à l'hôpital Saint-Roch de Budapest, puis en 1900, il devient neurologue à la maison des pauvres ElisabethModèle:Sfn. Il ouvre son cabinet et publie des articles cliniques dans la revue Gyógyászat<ref name=écrits/>, éditée par le médecin Miksa Schächter et plus tard dirigée par Lajos Levy, l'un des fondateurs de l'Association psychanalytique hongroise<ref>Lajos [Ludwig] Levy (1875-1961), médecin, spécialiste des maladies internes, ami de Ferenczi, directeur de la revue médicale Gyógyászat, puis directeur de l'hôpital juif de Budapest, note 559, Sigmund Freud, Correspondance Anna Freud 1904-1938 Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="écrits">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son premier article, publié en 1899, est intitulé « Spiritisme »Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Alors qu'il a lu L'Interprétation du rêve en 1893, dans la perspective d'en rendre compte dans Gyógyászat, il renonce à son compte rendu, estimant que cela n'en valait pas la peineModèle:Sfn.

Fichier:05901-Budapest-1905-Rochusspital mit Straßenbahn-Brück & Sohn Kunstverlag.jpg
Hôpital Saint-Roch, à Budapest

Ferenczi lit l'ouvrage de Carl Gustav Jung, Diagnostische Assoziation Studien et invite son auteur à Budapest, le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Puis il rencontre Sigmund Freud à Vienne, en compagnie de C. G. Jung le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le Modèle:Date- Ferenczi fait une conférence sur « les névroses à la lumière des recherches de Freud »<ref>« Les névroses à la lumière des recherches de Freud », Psychanalyse I, Payot, Modèle:P..</ref> et de la psychanalyse, destiné à un public de neurologuesModèle:Sfn, dans lequel il s'appuie sur la théorie freudienne et la technique jungienne d'association d'idéesModèle:Sfn. Il fait publier des textes psychanalytiques dans la revue littéraire Nyugat fondée en 1908 par Modèle:Lien qui en est le rédacteur en chef. Ferenczi donne plusieurs conférences au cercle Galilée. Il entretient une dense correspondance avec Freud, de 1908 à 1933, en allemand. Il participe à la première rencontre internationale, prélude à la création de l'Association psychanalytique internationale, à Salzbourg en 1908, et présente un exposé sur l'éducation des enfants, « Psychanalyse et pédagogie »<ref>« Psychanalyse et pédagogie », Psychanalyse I, Payot, Modèle:P..</ref>. Il devient membre de la Société psychanalytique de Vienne et réalise des analysesModèle:Sfn. Jung et Ferenczi accompagnent Freud aux États-Unis, dans le cadre d'une invitation de l'université Clark de Worcester, dans le Massachusetts, qui organise un cycle de conférences pour son vingtième anniversaire en juillet et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Hall Freud Jung in front of Clark 1909.jpg
Ferenczi est debout à droite sur la photo où figurent Hall, Freud, Jung (assis), Brill et Jones (debout).

Ferenczi souhaite dès cette époque créer une association psychanalytique hongroise, il prépare aussi la création d'une association internationale, prévue pour le congrès international de Nuremberg les 30 et Modèle:Date-, et dont Carl Jung devient le premier président<ref name="AdM">Modèle:Article.</ref>. Jung, « fils aîné » et « non-juif » est suisse, son élection permet donc de limiter l'influence du groupe viennois, dont Freud donne la direction à Alfred AdlerModèle:Sfn. Ferenczi présente à Nuremberg une conférence intitulée « L'histoire du mouvement ». Il y compare le mouvement psychanalytique à une famille, Modèle:Citation<ref>« De l'histoire du mouvement psychanalytique », Psychanalyse I, Payot, Modèle:P.</ref>, tandis que Freud s'exclut de la direction officielle, tout en gardant le contrôle des rouagesModèle:Sfn. Freud confie à Ferenczi et Otto Rank, la rédaction en chef de l'Internationale Zeitschrift.

« L'incident de Palerme »

En Modèle:Date-, S. Freud et Ferenczi séjournent à Paris, puis en septembre, ils voyagent en Italie, à Rome, Naples, Syracuse et Palerme, dernière étape, où se manifeste un différend entre les deux hommes : alors qu'ils avaient prévu de travailler ensemble sur la paranoïa, thème sur lequel Ferenczi a déjà écrit un article, Freud propose à Ferenczi de prendre en notes ses élaborations sur les Mémoires d'un névropathe de Daniel Paul Schreber<ref>Daniel Paul Schreber, Mémoires d'un névropathe, [1903], trad. fr. 1985, Seuil, 1985, Modèle:ISBN</ref>. Ferenczi refuse cette fonction de secrétaire, et Freud décide de travailler seul durant le reste de leur séjour. Ferenczi fera régulièrement référence à l'« Incident de Palerme » pour évoquer ce qu'il considère comme un « malentendu persistant » entre Freud et lui, et qui constitue, selon Yves Lugrin, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>, tandis que Freud, lorsqu'il relate ce voyage en Italie à Carl G. Jung, évoque Modèle:Citation de Ferenczi à son égardModèle:Sfn. Les propos de Freud ont été repris par de nombreux psychanalystes contemporains. Toutefois cette image dévalorisée de Ferenczi fut relativisée par certains auteurs<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le « comité secret » est créé en 1912, à la suggestion d'Ernest Jones, après le départ de Wilhelm Stekel et d'Alfred Adler du cercle freudien, et en prévision de la rupture avec Carl Jung qui est définitive en 1913. Outre Jones, le comité comprend à cette date Sándor Ferenczi, Otto Rank, Hanns Sachs, et Karl Abraham, puis Max Eitingon en 1919<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dilemmes amoureux

Ferenczi oscille durant une grande partie de sa vie entre deux relations amoureuses entre lesquelles il n'arrive pas à choisir : Gizella Pálos et sa fille Elma. Il est engagé dans une relation avec Gizella Pálos, qui appartenait au cercle relationnel de la famille Ferenczi à Miskolc alors qu'il était un enfant et qu'elle était jeune mariée. Leur rencontre à l'âge adulte de Ferenczi date de 1909. Ferenczi a 36 ans et est célibataire, Gizella quant à elle, alors âgée de 44 ans, est mariée et mère de deux filles, Elma, âgée de 22 ans, et Magda, 20 ans, qui épouse Lajos, un frère cadet de Ferenczi cette année-là<ref name="EB"/>. Ferenczi et Gizella Pálos entament une relation amoureuse, et en 1910, le couple, rend visite à Freud à Vienne<ref name="EB">Modèle:Article.</ref>, accompagné d'Elma que Ferenczi psychanalyse, puis qu'il envoie se faire psychanalyser par Freud en Modèle:Date-. Elma revient à Budapest six mois plus tard et Ferenczi la reprend en analyseModèle:Sfn. Sigmund Freud pour sa part est très actif dans les élaborations de cette relation, il accepte d'analyser Elma, et conseille à Ferenczi d'épouser Gizella, ce que celui-ci ne cessera de lui reprocher<ref name="EB"/>. Ferenczi prend la décision d'épouser Gizella en 1917, celle-ci acceptant de se marier avec lui en 1919, après son divorce, non sans avoir sollicité auparavant l'accord d'ElmaModèle:Sfn. Ferenczi analyse son transfert négatif à l'égard de Freud, qui l'a poussé à renoncer à l'union avec la femme jeune, Elma, qui aurait pu lui permettre d'avoir des enfants pour une union raisonnable avec Gizella, au bénéfice de l'Modèle:Citation que lui procure celle-ciModèle:Sfn.

Création de l'Association psychanalytique hongroise

Modèle:Article détaillé Sándor Ferenczi crée en 1913 une association hongroise de psychanalyse. Le bureau comprend István Hollós, Lajos Lévy, Sándor Radó, Modèle:Lien et Anton von FreundModèle:Sfn. La rupture entre Freud et Carl Jung, « fils aîné »Modèle:Sfn est consommée en 1913. Jung démissionne de la présidence de l'Association psychanalytique internationale la même année, et Karl Abraham le remplace.

Lorsque Ernest Jones décide de faire une analyse didactique, c'est à Budapest qu'il la fait, avec Ferenczi, en juin et Modèle:Date-Modèle:Sfn. Lou Andreas-Salomé fait, elle aussi, le voyage de Budapest pour faire la connaissance de FerencziModèle:Sfn.

La Première Guerre

Fichier:Hungarian Academy of Sciences Budapest.jpg
L'Académie hongroise de sciences accueille le congrès international de psychanalyse en 1918

Sándor Ferenczi est d'abord affecté comme médecin-auxiliaire dans l'armée territoriale en Modèle:Date-, son âge lui évitant d'être envoyé au frontModèle:Sfn, puis il est mobilisé et incorporé en tant que médecin militaire dans la cavalerie, à Pápa en fin d'année. Il traite des névroses de guerre. Il travaille à un ouvrage qui sera publié sous le titre de Thalassa en 1924Modèle:Sfn. Il est muté à l'hôpital Maria-Valéria de Budapest en 1916, chargé d'un service de neurologie traitant les névroses de guerreModèle:Sfn, thème sur lequel il donne une conférence devant les médecins de l'hôpitalModèle:Sfn, publiée dans Zeitschrift<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, dans laquelle il envisage une origine traumatique aux névroses de guerreModèle:Sfn. Il reprend également son travail de médecin conseil ainsi que l'exercice psychanalytique en cabinet privé. Il obtient une permission mi-Modèle:Date- qui lui permet de se rendre à Vienne pour faire une analyse de trois semaines avec Freud, à raison de deux séances par jour, puis une troisième analyse de deux semaines à raison de trois heures par jourModèle:Sfn. La correspondance publiée des deux hommes permet d'en reconstituer des éléments<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1917, Ferenczi prend enfin la décision d'épouser Gizella Pàlos, dès que celle-ci aura obtenu le divorceModèle:Sfn. Une jeune fille qu'il avait eue en analyse se suicide, alors qu'il lui avait refusé un rendez-vous la veilleModèle:Sfn. L'association psychanalytique hongroise reprend ses réunions, interrompues avec la guerre, la première se tient en Modèle:Date-Modèle:Sfn. De nouveaux membres la rejoignent, notamment Imre Hermann, Géza Róheim et Melanie Klein. Otto Rank passe quelques mois en Hongrie, et les deux hommes organisent le Modèle:Nobr, les 28 et Modèle:Date-, à Budapest, auquel seuls les analystes d’Autriche, d’Allemagne et de Hongrie assistent, Modèle:Nobr, outre Freud, Oskar Pfister, Édouard Claparède, Victor Tausk, Theodor Reik. Dezső Kosztolányi écrit un article intitulé « Le cigare de Freud »Modèle:Sfn. Ferenczi y est nommé président de l'Association psychanalytique internationale<ref name="AdM"/>, fonction qu'il occupe de Modèle:Date- à Modèle:Date-Modèle:Sfn.

L'après-guerre

Fichier:Baden-Baden * Blick von der Villa Marienhohe. 675B (NBY 420940).jpg
Vacances à Baden-Baden en 1921

La République des conseils se met en place de façon éphémère de mars à Modèle:Date-. Une chaire de psychologie psychanalytique est créée à l'université, avec des enseignements destinés aux étudiants en médecine, et Ferenczi est nommé professeur titulaireModèle:Sfn. La chaire ne survit pas à la chute de la République des conseils<ref>Michelle Moreau Ricaud, « La Psychanalyse à l'université : histoire de la première chaire », Psychanalyse à l'université, 1990, Modèle:N°, Modèle:P..</ref> et Ferenczi est expulsé de la société médicale de Budapest<ref>Modèle:Article (réed. Filigrane, printemps 2000, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne Modèle:PDF. </ref>. Freud lui demande de laisser la présidence de l'association internationale à Ernest Jones, d'abord en intérim en Modèle:Date-, puis institutionnellement à partir du Modèle:6e qui a lieu à La Haye en 1920<ref name="AdM"/>. Anton von Freund, le mécène du mouvement psychanalytique hongrois meurt le Modèle:Date-, mettant fin aux espoirs de création d'une policlinique et d'un institut psychanalytiques à Budapest. Un certain nombre d'analystes hongrois émigrent en raison de l'antisémitisme d'État, Sándor Radó, Michael Balint, Alice Balint partent pour Berlin, Melanie Klein séjourne d'abord en Slovaquie, puis à Berlin. Ferenczi donne une communication au congrès international de La Haye, intitulée « Prolongements de la “technique active” en psychanalyse »<ref>Modèle:Article.</ref>. La décision d'envoi de lettres circulaires, entre les Londres, Budapest, Vienne et Berlin, est prise à La HayeModèle:Sfn. Ferenczi rencontre Georg Groddeck à La Haye et les deux hommes se lient aussitôt d'amitiéModèle:Sfn. Ferenczi et son épouse séjournent dans son sanatorium de Baden-Baden en 1921. Il reste très lié avec Otto Rank, et leurs deux couples passent des vacances ensemble au Tyrol en 1922. Les échanges épistolaires avec Freud se raréfient, tandis que les liens entre Ferenczi et les psychanalystes hongrois se fortifientModèle:Sfn. Ferenczi et Rank publient en 1924 Perspectives de la psychanalyseModèle:Sfn, ouvrage dans lequel Ferenczi développe notamment sa conception de la technique activeModèle:Sfn,<ref>Modèle:Article particulièrement « Ferenczi et Rank, Perspective de la psychanalyse, 1924 » Modèle:Lire en ligne.</ref>. Ferenczi publie la même année Esquisse d'une théorie de la génitalité, connue sous son titre ultérieur de ThalassaModèle:Sfn. Il a élaboré les idées de ce livre durant neuf ans : en effet, les premiers fondements de ce travail sur une théorie générale de la sexualité remontent à 1914-1915Modèle:Sfn.

Otto Rank quant à lui publie la même année, en 1924, Le Traumatisme de la naissance, livre qui provoque de fortes controverses au sein du mouvement psychanalytique. Freud semble d'abord soutenir les thèses de Rank, puis, confronté aux exigences des Berlinois, Karl Abraham et Max Eitingon, et du Britannique Ernest Jones, qui lui demandent de condamner les théorisations de Rank et de Ferenczi, il doit réagirModèle:Sfn. Ferenczi quant à lui prend ses distances à l'égard de cet ouvrage et d'un autre texte d'Otto Rank, intitulé « Technique psychanalytique »<ref>Sándor Ferenczi, Psychanalyse III, Payot, Modèle:P..</ref>, notamment lors de son séjour à New York, où Rank s'est installéModèle:Sfn.

Un numéro de la revue Zeitschrift est consacré à Ferenczi, à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Freud y publie un texte élogieux<ref name=SF>Sigmund Freud, Gesamelte Werke: Gedank Worke, Briefe und Vorreden, in Internationale Zeitschrift für Psychoanalyse, Modèle:P., trad. Suzanne Achache-Wiznitzer, cité par Sabourin 2011, Modèle:P..</ref>, dans lequel il rappelle les circonstances dans lesquelles Ferenczi et lui ont fait connaissance, à l'occasion de la lecture par Ferenczi de l'Interprétation du rêve, « débuts d'une longue et intime amitié » alors que Ferenczi est « devenu depuis un maître et un enseignant de la psychanalyse », depuis dix ans à la direction du groupe de Budapest<ref name=SF/>. Freud rappelle également le rôle fondateur de Ferenczi dans la création de l'association psychanalytique internationale Modèle:Citation<ref name=SF/>. Il évoque la place de « frère aîné sans reproches » de Ferenczi au sein du mouvement psychanalytique et la qualité de son œuvre, où s'exprime selon Freud, Modèle:Citation<ref name=SF/>.

Sándor Ferenczi reçoit deux propositions professionnelles, l'une des États-Unis, dans le cadre d'un projet de fondation d'une policlinique psychanalytique à Berlin, l'autre à Vienne, et concerne également la direction de la policlinique psychanalytique et d'un institut de formation des analystes, sur le modèle de l'Institut psychanalytique de Berlin. Il renonce à s'installer aux États-Unis du fait de la crise Rank, celui-ci s'y étant installé dès 1924, avant de revenir brièvement à Vienne pour une éphémère réconciliation. Ferenczi qui a pris la défense de Rank doit ensuite défendre Groddeck, à son tour victime des critiques de Karl AbrahamModèle:Sfn.

Thalassa, écrit en allemand par Ferenczi, est traduit en hongrois par Vilma Kovács en 1928 et publié avec un nouvel intitulé, Catastrophes dans le développement du fonctionnement génital — une étude psychanalytiqueModèle:Sfn. Freud estime qu'il s'agit là du « chef-d’œuvre de Ferenczi », tandis que Dezső Kosztolányi écrit dans la revue Nyugat, après la mort de Ferenczi, que Thalassa est son œuvre capitale, d'une « audace héroïque »Modèle:Sfn. Pourtant, Ferenczi se sent marginalisé au sein du mouvement international : il estime que son œuvre n'est pas comprise et que son action de fondateur de l'association psychanalytique hongroise n'est pas valorisée à sa juste valeurModèle:Sfn.

La mort soudaine de Karl Abraham en Modèle:Date- rend nécessaire son remplacement à la présidence de l'Association psychanalytique internationale. Max Eitingon, cofondateur avec Abraham et Ernst Simmel de la policlinique psychanalytique de Berlin, revendique cette fonction et devient président par intérim, secondé par Simmel, Karen Horney et Sándor Radó, tandis que Ferenczi, ambivalent à l'égard d'une éventuelle installation à Berlin que souhaite pour lui Freud, s'effaceModèle:Sfn.

L'éloignement de Ferenczi à l'égard de Freud, d'abord du fait de la guerre, puis accentué par le cancer de Freud, favorise de sa part une posture plus mature, moins affective à l'égard de Freud. Ferenczi évoque la possibilité de s'installer à Vienne, pour seconder Freud, sans avoir totalement renoncé à la perspective d'aller aux États-Unis mais en envisageant un séjour limité à quelques moisModèle:Sfn.

Second voyage aux États-Unis en 1926

Le projet d'une tournée de conférences en Amérique du Nord correspond à des expectatives financières et professionnelles : malgré une activité professionnelle intense, les revenus de Ferenczi restent limités. Par ailleurs, il envisage ce séjour comme l'occasion de contrer l'influence d'Otto Rank sur la communauté analytique américaine mais aussi de poursuivre la légitimation de la psychanalyse comme discipline indépendante de la psychiatrie, et donc de permettre l'analyse profane, c'est-à-dire pratiquée par des analystes non médecinsModèle:Sfn. Abraham Brill, médecin et psychanalyste, fondateur en 1911 de la New York Psychoanalytic Society, lui propose de réaliser un cycle de douze conférences d'introduction à la psychanalyse, à New York. Ferenczi et son épouse embarquent le Modèle:Date- à Cherbourg.

Le programme new-yorkais comprend outre les conférences hebdomadaires, un séminaire avec des analystes laïcs, c'est-à-dire non-médecins et des analyses de patients. Or si Ferenczi, comme Freud, se prononce en faveur de l'analyse profane, Abraham Brill y est tout à fait opposé, et l'État de New York autorise les analystes non-médecins à pratiquer exclusivement une « éducation psychanalytique », à l'exclusion de cures analytiquesModèle:Sfn. Ferenczi est invité par les sociétés médicales de Boston et de Washington et donne une conférence à la Société de psychiatrie de New York, sur l'analyse profane, intitulée « Fantasmes gullivériens »<ref>« Fantasmes gullivériens », Psychanalyse III 1919-1926, Payot, 1964, Modèle:P..</ref>. Son soutien à l'analyse profane provoque l'éloignement d'Abraham BrillModèle:Sfn. Les Ferenczi reprennent le bateau en Modèle:Date- et passent par l'Angleterre, où Ferenczi, accueilli par Ernest Jones, donne quelques conférences, puis par Paris où il sympathise avec René LaforgueModèle:Sfn.

Les dernières années

Freud pousse Ferenczi à solliciter la présidence de l'Association psychanalytique internationale, tout en indiquant à Eitingon qu'il soutient sa candidature. Ce dernier est élu, à Bad Homburg, en Modèle:Date-, lors du Modèle:Nobr dont les débats portent essentiellement sur l'analyse profane et les différends entre Anna Freud et Melanie Klein sur la psychanalyse des enfantsModèle:Sfn.

Ferenczi se décide à rester en Hongrie, l'association hongroise projette la création d'une policlinique et un institut de formation, lui-même peut reprendre des conférences publiques dans une salle de l'Académie de musiqueModèle:Sfn. Il prend des vacances en Espagne avec son épouse, et donne une conférence à Madrid durant l'été 1928Modèle:Sfn.

Les controverses à propos de l'analyse profane continuent d'être au premier plan, et une réunion du comité de l'association internationale est organisée, sans attendre le prochain congrès. Elle se déroule à Paris et réunit Anna Freud, Max Eitingon, le psychiatre néerlandais Johan H.W. van Ophuijsen<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref> et Ernest JonesModèle:Sfn. Ferenczi publie en 1930 la communication prononcée au Modèle:Nobr international à Oxford en 1929, et son essai « L'enfant mal accueilli et sa pulsion de mort » (1929)<ref>« L'enfant mal accueilli et sa pulsion de mort », Psychanalyse IV, Payot, 1982, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Ferenczi indique dans une lettre datée du Modèle:Date- à Freud qu'il renonce à briguer la présidence de l'association internationale : Modèle:Citation<ref>Sigmund Freud-Sándor Ferenczi, Correspondance, Modèle:T., lettre du Modèle:Date-, Modèle:P., cité par Sabourin, 2011, Modèle:P..</ref>. Freud témoigne dans une lettre datée du Modèle:Date- du mécontentement que lui inspire cette décision, qu'il considère comme un acte hostile envers luiModèle:Sfn. Ferenczi veut passer par Vienne, avant le Modèle:Nobr international à Wiesbaden, pour lire à Freud la communication qu'il a prévu de présenter à cette occasion<ref>« Confusion de langue entre les adultes et l'enfant. Le Langage de la tendresse et de la passion », Psychanalyse IV, Payot, 1982.</ref>. Il arrive à Vienne le Modèle:Date- et présente à Freud son texte qui revient sur le facteur traumatique, et sa répétitionModèle:Sfn. Il y insiste particulièrement sur l'analyse insuffisante des psychanalystesModèle:Sfn. Abraham Brill, particulièrement hostile aux positions de Ferenczi sur l'analyse laïque depuis le séjour de celui-ci aux États-Unis, assiste à une partie de l'entrevue sans que Ferenczi ait été consulté à cet égard. Après la lecture de son texte, Freud demande à Ferenczi de s'abstenir de publier durant une annéeModèle:Sfn. Ferenczi est quand même autorisé à présenter sa conférence à Wiesbaden, et son texte est publié dans les actes du congrès par la Zeitschrift, mais pas dans la version anglaise des actes, éditée par l'International Journal of Psychoanalysis.

Gizella et Sándor Ferenczi écourtent leurs vacances en France tant l'état de santé de ce dernier s'est aggravé. Le diagnostic d'anémie pernicieuse, en Modèle:Date-, est pour Ferenczi une confirmation de son état<ref>Modèle:Article.</ref>. Il écrit le Modèle:Date- à Freud, pour reprendre contact, mais surtout pour l'inciter à quitter l'Allemagne nazie, comme le font de nombreux analystes. Il évoque pour son épouse et lui-même un exil en SuisseModèle:Sfn. En effet, les livres de Freud sont brûlés lors des autodafés qui se déroulent à Berlin le Modèle:Date-.

Mort de Ferenczi et mise au ban de la communauté psychanalytique

Une paralysie respiratoire liée à l'anémie pernicieuse entraîne la mort de Ferenczi le Modèle:Date-, à l'âge de 59 ans. À Ernest Jones qui lui envoie ses condoléances, Freud répond le Modèle:Date- que Ferenczi s'est éloignée de la communauté psychanalytique Modèle:Citation et qu'au processus de dégradation physique causée par l'anémie pernicieuse, s'est ajoutée Modèle:CitationModèle:Sfn. Ces confidences secrètes de Freud achèvent de convaincre Jones de la dégradation de l'état mental de FerencziModèle:Sfn, hypothèses que Jones expose comme des certitudes dans son ouvrage La Vie et l'Œuvre de Sigmund Freud, où il parle des Modèle:Citation de Ferenczi, de son « état délirant » et de Modèle:CitationModèle:Sfn.

Dans sa nécrologie de Ferenczi, Ernest Jones affirme que Modèle:Citation<ref>Ernest Jones, « Sándor Ferenczi, 1873-1933 », International Journal of Psychoanalysis, 1933, 14, Modèle:P..</ref>. Dans sa correspondance avec Freud, il indique qu'il a suivi l'« évolution pathologique » de Ferenczi jusqu'au dénouement final, et que la « paranoïa » de ce dernier était Modèle:Citation au congrès international de Wiesbaden<ref name="CB">Modèle:Article (Modèle:PDF).</ref>. La conférence de Ferenczi au congrès international a été supprimée de l'édition des actes dans l'IJ, tandis que ses dernières propositions théoriques et cliniques n'étaient pas discutées<ref name="CB"/>. Dans le troisième volume de sa biographie de Freud, Jones évoque les « manifestations psychotiques » apparues chez Rank, puis progressivement chez Ferenczi « vers la fin de sa vie », qui Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref>Ernest Jones, La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, Modèle:T., Les dernières années(1919-1939), Paris, PUF, 1969, cité par Carlo Bonomi, Modèle:P..</ref>. L'interprétation livrée par Ernest Jones est que tout à la Modèle:Citation, Ferenczi Modèle:Citation<ref name="CB"/>.

Les témoignages de proches de Ferenczi sur ses derniers jours indiquent au contraire que ce dernier était demeuré lucide. Lajos Lévy, son médecin, précise que celui-ci est mort Modèle:CitationModèle:Sfn. Ainsi, il n'a jamais constaté de troubles paranoïaques. Les troubles de la vue, de la marche et la paralysie des mains sont advenus seulement début Modèle:Date-, accompagnés, quelques semaines avant sa mort, de fantasmes de persécution et d'agressivité à l'égard de son épouseModèle:Sfn. Selon Paul Roazen, Modèle:Cita.

Réhabilitation dans les années 1980

La réhabilitation est d'abord l’œuvre de Michael Balint, psychanalyste britannique d'origine hongroise, exilé en Angleterre en 1939. En effet, à la mort de Ferenczi, Balint s'est vu confier la responsabilité des droits littéraires de l’œuvre de ce dernier par Gizella Ferenczi et les filles de celle-ci, Elma et Magda<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Michael Balint disposait donc de textes inédits de Ferenczi, notamment le Journal clinique (1932) et la correspondance avec Freud, qu'il avait emportés dans son exil en Angleterre en 1939. Michael Balint se lance dans la publication de ces textes, notamment du Journal clinique.

La correspondance de Freud et Ferenczi est constituée de Modèle:Unité conservées par Gizella Ferenczi et Anna Freud<ref name="PS">Modèle:Article.</ref>. Elle est publiée en trois volumes de 1992 à 2000 : Modèle:T. 1908-1914 (1992), Modèle:T. 1914-1919 (1996) et Modèle:T. 1920-1933 Les années douloureuses (2000).

Apports et travaux

L'identification à l'agresseur

Le concept d'identification à l'agresseur est introduit par Ferenczi en 1933 dans « Confusion de langue entre l'adulte et l'enfant »<ref name="Laplanche et Pontalis">J. Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse (1967), entrée: « Identification à l'agresseur », Paris, Puf, 1984, Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>. Dans cet article, il analyse les effets traumatiques d'un viol commis par un parent proche. L'identification est alors considérée comme destructrice : l'enfant se sacrifie pour sauver l'image du parent agresseur<ref>Modèle:Article.</ref>. Le mécanisme d’introjection du sentiment de culpabilité de l’adulte chez l'enfant concourt à la dissociation d'identité et au clivage de l’enfant traumatisé<ref> Modèle:Article.</ref>.

Présenté à Freud dès le mois d'août 1932, cet article, destiné à être lu au congrès de Wiesbaden, n'est publié qu'en 1949. Parmi les raisons de son ostracisation, Jay Frankel avance que le concept d'identification à l'agresseur heurtait les idées dominantes sur la pratique psychanalytique, par exemple sur l'influence de l'analyste dans la relation thérapeutique<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le « nourrisson savant » (1923-1931)

Ferenczi publie en 1923 dans l'Internationale Zeitschrift für Psychoanalyse le rêve du nourrisson savant<ref>Sándor Ferenczi, Psychanalyse III, Payot, 1974, Modèle:P..</ref>. Il développe ce concept lors d'une conférence donnée à Vienne lors du Modèle:75e de Freud<ref>Modèle:Article.</ref>, « Analyse d'enfants avec des adultes »<ref>Sándor Ferenczi, Psychanalyse IV, Payot, Modèle:P.</ref>.

Réalité du trauma

Alors que Freud a envisagé une troisième voie, entre réalité du trauma et fantasme, c'est-à-dire le refoulement de la représentation après-coupModèle:Sfn, Ferenczi propose quant à lui de redonner de l'importance au traumatisme infantileModèle:Sfn.

Selon Ferenczi, le trauma se constitue en deux moments : la réalité de la chose et le désaveu de cette réalité par l'adulteModèle:Sfn. Ferenczi écrit en 1931 dans « Analyse d’enfants avec les adultes », Modèle:Citation<ref>Sándor Ferenczi, « Analyse d’enfants avec les adultes », in Psychanalyse IV, cité par Pierre Sabourin, « Ferenczi et les systèmes maltraitants. Bifurcation épistémologique des années 1930 », Le Coq-Héron, Modèle:N°, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>.

Journal clinique

Tenu du 7 janvier 1932 au 2 octobre 1933, le Journal clinique comprend les réflexions spontanées Ferenczi, en majeure partie rédigées par son secrétaire. Il est publié en France chez Payot en 1985 et en Angleterre chez Harvard University Press en 1995. Il adresse ses critiques à l'égard de Freud, envers qui il reproche son manque de compréhension et de confiance. Il développe également ses conceptions de l’analyse mutuelle, du traumatisme, de la fragmentation de la psyché qui en découle, de l’identification à l'agresseur et le rôle de la mère dans les abus sexuels. Ferenczi défend l'approche d'une psychanalyse approfondie et met en avant l’ambition thérapeutique du psychanalyste<ref name=Jour>Modèle:Article.</ref>.

La « technique active »

Ferenczi met en œuvre la technique active entre 1918 et 1925<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette thérapeutique active repose sur la reviviscence, dans la cure, de divers traumatismes du patient. Elle s'articule sur quatre types d'intervention : l'interprétation, l'incitation, la confrontation et l'identification<ref> Modèle:Chapitre.</ref>.

L'analyse mutuelle

L'analyse mutuelle est particulièrement liée à la personnalité d'Elisabeth Severn<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ferenczi se sentait dans l'impasse vis-à-vis de cette patiente à cause de ses explosions émotionnelles, de ses menaces suicidaires et de son transfert érotique. Il a accepté son idée d'alterner les rôles à chaque séance, ce qui lui a permis de comprendre son contre-transfert négatif et à sa patiente d'actualiser le traumatisme lié à son père. S'il considère cette analyse mutuelle comme une grande expérience clinique, il s'interroge sur ses limites et privilégie finalement une analyse approfondie à ce cadre symétrique non reproductible avec tous les patients <ref name=Jour />.

Publications

Modèle:Boîte déroulante début

  • Confusion de langue entre les adultes et l'enfant, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004 Modèle:ISBN.
  • Le Traumatisme, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2006 Modèle:ISBN.
  • L'Enfant dans l'adulte, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2006 Modèle:ISBN.
  • Les Fantasmes provoqués et leurs dangers, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2008 Modèle:ISBN.
  • Sur les addictions, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2008 Modèle:ISBN.
  • Sur les névroses de guerre (avec S. Freud et K. Abraham), Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2010 Modèle:ISBN.
  • Réflexions sur le masochisme, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2012 Modèle:ISBN.
  • Un petit homme-coq, suivi de S. Freud, Les enfants qui ont la phobie des animaux , Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2012 Modèle:ISBN.
  • Thalassa : Psychanalyse des origines de la vie sexuelle, précédé de Masculin et féminin, Paris, Payot, 2002 Modèle:ISBN.
  • Journal clinique, janvier-Modèle:Date-, Paris, Payot, 1990 Modèle:ISBN.
  • Psychanalyse I. Œuvres complètes, 1908-1912, Paris, Payot, 1990 Modèle:ISBN.
  • Psychanalyse II. Œuvres complètes, 1913-1919, Paris, Payot, 1990 Modèle:ISBN.
  • Psychanalyse III. Œuvres complètes, 1919-1926, Paris, Payot, 1990 Modèle:ISBN.
  • Psychanalyse IV. Œuvres complètes, 1927-1933, Paris, Payot, 1990 Modèle:ISBN.
  • Ferenczi, S., Groddeck,G. (1921-1933). Correspondance, Paris, Payot, 1982.
  • Ferenczi, S., Freud, S. (1908-1914). Correspondance, Paris, Calmann-Lévy, 1992.
  • Ferenczi, S., Freud, S. (1914-1933). Correspondance, Paris, Calmann-Lévy, 1996.
  • Ferenczi, S., Freud, S : Correspondance 1, Paris, Calmann-Lévy, 1996, Modèle:ISBN.
  • Ferenczi, S., Freud, S : Correspondance 3, Paris, Calmann Lévy, 2000, Modèle:ISBN.

Par année :

  • 1908
    • De la portée de l'éjaculation précoce
    • Les névroses à la lumière de l'enseignement de Freud et la psychanalyse
    • Interprétation et traitement psychanalytiques de l'impuissance psychosexuelle
    • Psychanalyse et pédagogie
  • 1909
    • Des psychonévroses
    • Interprétation scientifique des rêves
    • Transfert et introjection
    • Nouvelles remarques sur l’homosexualité
    • De l’interprétation des mélodies qui vous viennent à l’esprit. in : Psychanalyse 4, Œuvres complètes- Tome IV : 1927-1933. Paris, Payot, 1982, Modèle:P. à 202.
  • 1910
    • Mots obscènes
  • 1911
    • Anatole France, psychanalyste
    • Un cas de paranoïa déclenché par une excitation de la zone anale
    • La psychologie du mot d'esprit et du comique
    • De l'histoire du mouvement psychanalytique
    • L'alcool et les névroses
  • 1912
    • Rêves orientables
    • Le concept d'introjection
    • Symptômes transitoires au cours d'une psychanalyse
    • Un cas de déjà-vu
    • Notes diverses
    • La figuration symbolique des principes de plaisir et de réalité dans le mythe d'Œdipe
    • Philosophie et psychanalyse
    • Suggestion et psychanalyse
    • Notes diverses
    • La connaissance de l'inconscient
    • Contribution à l'étude de l'onanisme
  • 1913
    • Importance de la psychanalyse dans la justice et dans la société
    • Dressage d’un cheval sauvage
    • À qui raconte-t-on ses rêves ?
    • La genèse du Jus primae noctis
    • Ambroise A Liébault, sur le rôle de l’inconscient dans les états psychiques morbides
    • Extraits de la "Psychologie" de Hermann Lotze
    • Foi, crédulité et conviction sous l’angle de la psychologie médicale
    • Le développement du sens de réalité et ses stades
    • Le symbolisme des yeux
    • Le « complexe du grand-père »
    • Un petit homme-coq
    • Un symptôme transitoire : la position du malade durant la cure
    • Recherche compulsive d’étymologie
    • Symbolisme des draps
    • Le cerf-volant, symbole d’érection
    • Paresthésies de la région génitale dans certains cas d’impuissance
    • Les gaz intestinaux : privilège des adultes
    • Représentations infantiles de l’organe génital féminin
    • Conception infantile de la digestion
    • Cause de l’attitude renfermée d’un enfant
    • Critique de Métamorphoses et symboles de la libido de Jung
    • Ontogenèse des symboles
  • 1914
    • Quelques observations cliniques de malades paranoïaques et paraphréniques
    • L’homoérotisme : nosologie de l’homosexualité masculine
    • Névrose obsessionnelle et piété
    • Sensation de vertige en fin de séance analytique
    • Quand le patient s’endort pendant la séance d’analyse
    • Effets psychiques des bains de soleil
    • Mains honteuses
    • Se frotter les yeux : substitut de l’onanisme
    • La vermine : symbole de grossesse
    • L’horreur de fumer des cigares et des cigarettes
    • « L’oubli » d’un symptôme
    • Ontogenèses de l’intérêt pour l’argent
    • Analyse discontinue
    • Progrès de la théorie psychanalytique des névroses
    • La psychanalyse du crime
    • Contribution à l’étude des types psychologiques (Jung)
  • 1924]
    • Thalassa
    • Avec Otto Rank, Perspectives de la psychanalyse
  • 1928
    • L'Élasticité de la technique psychanalytique
  • 1930
    • Principe de relaxation et néocatharsis
  • 1931
    • Analyse d'enfants avec des adultes
  • 1932
    • Confusion de langue entre les adultes et l'enfant.

Modèle:Boîte déroulante fin

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Émission de radio

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail