Saint-Christol-lez-Alès

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Christol-lez-Alès, anciennement Saint-Christol-lès-Alès<ref>Graphie fautive utilisée par le code officiel géographique entre 1943 et le Modèle:Date-.</ref>, est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès , l'Alzon, le ruisseau de Carriol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Christol-lez-Alès est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Christolens ou Saint-Christolennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la pyramide, inscrite en 1939.

Modèle:Sommaire

Géographie

Point culminant : Serre d'Avène (387 m). Autres sommets : Serre de la Cabane (289 m), Six-Sours (342 m) et Lauzière (357 m).

Cours d'eau : le Gardon d'Alès, l'Alzon (affluent du Gardon d'Alès) et son affluent le Respéchas, le Faverol et le Carriol.

Cette commune a connu lors de l'été 2003 un record de chaleur jamais enregistré en France métropolitaine avec Modèle:Unité ; record qu'elle partageait avec Conqueyrac, village de Modèle:Nb du Gard<ref>« Retour sur la canicule d'août 2003 », sur le site de Météo France</ref>, et ce jusqu'au Modèle:Date-, lors de la canicule de juin 2019, où 46 °C furent relevés à Vérargues dans l’Hérault.

Communes limitrophes

La commune de Saint-Christol-lez-Alès est entourée des communes d'Alès, Saint-Jean-du-Pin, Bagard, Ribaute-les-Tavernes, Vézénobres et Saint-Hilaire-de-Brethmas. Modèle:Carte communes limitrophes

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « vallée moyenne des Gardons » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Christol-lez-Alès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,6 %), zones urbanisées (25,1 %), forêts (21,1 %), terres arables (7,8 %), cultures permanentes (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), prairies (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Les différentes appellations de la commune

  • 1264 : Sancti-Christofori
  • 1345 : Sancto-Christoforo
  • 1346 : Saint-Christofle près d'Alest
  • 1435 : Saint-Christofle
  • 1598 : Saint-Christol
  • (Période révolutionnaire) : Auxon
  • (Période révolutionnaire) : Pont-d'Auzon

Groupé autour de son église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de son château qui forment un seul ensemble, mis à mal par les modifications architecturales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le petit bourg viticole de Saint Christol lez Alès conserve peu de traces de sa puissance et de son prestige passés.

Créé en 1263 par Martinus Thomas qui posa la première pierre, le nom de Sancti Christofori fut donné par son maître Rafaelo di Cuesto qui, après lui avoir enseigné l'art de la construction des obélisques, lui demanda de gérer le village. La seigneurie de Saint-Christol est passée successivement entre les mains des de Sérinhac, de Maubuisson, du Puy de Cendras, de Trémolet de Robiac puis Destremx.

Les Hospitaliers

Le village dont le patron est saint Christophe — dont la statue veille encore au fronton de la cave coopérative, réputée pour ses vins de coteau — naquit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’une des premières fondations en bas Languedoc des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette commanderie devait rayonner pendant près de sept siècles jusqu’à la dissolution de l’Ordre en France par la Révolution.

Guerre des Cévennes

Au début de la Réforme, vers 1560, des destructions eurent lieu dans le quartier de Vermeil de l'église de Saint-Pierre de Vermeil.

Les lieux eurent à souffrir des troubles causées de la Réforme protestante et sa sévère repression par les armées catholiques royales : ainsi, en 1575, la ville de Sommières, protestante, ayant été assiégée par le maréchal de Damville, le duc d’Uzès envoya au secours des Sommiérois le commandeur de Saint-Christol et le baron de Combas. Mais leur intention se solda par un échec et ils se retirèrent. L’édit de Nantes apporta son apaisement, mais lors de la reprise par Louis XIII des places de sûreté pro-protestantes, le feu des troubles se ralluma. Les protestants de Montpellier ayant alors reconnu pour leur chef le duc de Rohan, celui-ci, en 1622, aurait bien voulu atteindre l’évêque Pierre Fenouillet, retiré dans le château de Montferrand. Mais la place était bien défendue et Rohan, souhaitant limiter de telles possibilités de résistance, ordonna la destruction de toutes les fortifications des environs : ainsi à Saint-Christol furent démantelés le château et la commanderie. On ne tarda pas, toutefois, à les reconstruire.

En Modèle:Date-, mois de la révocation de l’Édit de Nantes, plusieurs protestants Saint-Christolains prononcèrent leur abjuration. Là comme ailleurs, c’est au début qu’elles ont été les plus nombreuses. Le Modèle:Date-, destruction du temple de Rouret. Il était bâti sur une parcelle de Modèle:Nb et Modèle:Nb à la section A numéro 1160 du plan cadastral. Avant 1949, ses ruines étaient encore visibles ; ses anciens propriétaires étaient Jean Pierre Gascuel puis monsieur Bouvier époux Cabot.

Modèle:Date-, bataille du Mas Cauvy (nommée également bataille du mas de Cauvi ; du mas Rouge). Jean Cavalier, protestant natif de Ribaute les Tavernes, avec ses Camisards, mit en fuite la bourgeoisie catholique d'Alès qui trouva refuge, une partie dans le château de Montmoirac, l'autre au château de Saint-Christol.

Époque moderne

  • Sur la carte de 1703, le géographe royal Nicolas Fer, relève seulement 3 hameaux : Montèze, Montmoiras et Vermel ; celle de Jean Cavalier Dagde en relève 4 : Montèze, Monmoirac, Vermeil et Saint Cristol.
  • La carte de Cassini, la plus complète mentionne :

Astris, Ayroles, Boujac, Constan, Frigoulet, la Maitairie de l'Holm, Le Jardin Nouvel, Le mas Rouge, Les Clauzels, Montagnac, Monteirargues, Montèze, Montmoirac, Roulet, Saijt Christol, Saint Martin d'Arènes, Valés, Vals, Vermeils, Vermillet, Vignal.

Sur cette dernière le Carriol porte le nom de valat de Fontvive, le Féverol se nomme le valat de Jérusalem, l'Alzon est tracé mais ne porte pas de nom.

Époque contemporaine

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Auxon et de Pont-Auzon<ref name=Cassini/>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 41 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 70,2 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 29,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 888 en 2013 et 1 727 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 360, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 2 360 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 605 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

668 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Christol-lez-Alès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 668 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
55 8,2 % (7,9 %)
Construction 147 22 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
188 28,1 % (30 %)
Information et communication 7 1 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 21 3,1 % (3 %)
Activités immobilières 14 2,1 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
65 9,7 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
109 16,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 62 9,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (188 sur les 668 entreprises implantées à Saint-Christol-lès-Alès), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Pyramide, hypermarchés (Modèle:Unité)
  • Pages Agencement, agencement de lieux de vente (Modèle:Unité)
  • Agencement Decoration Interieur - Adi, commerce de détail de meubles (Modèle:Unité)
  • RP Menuiserie, fabrication de meubles de bureau et de magasin (Modèle:Unité)
  • Prodecran, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics (Modèle:Unité)

Agriculture

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 25 lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note et la surface agricole utilisée de Modèle:Nobr<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Bâtiments et lieux publics remarquables

La Pyramide : monument, érigé en 1777 à l'initiative de Monseigneur de Beauteville, évêque d'Alès. Cet obélisque de pierre commémore la modification des voies abruptes reliant Montpellier (voir RN 110 actuelle), Alès et Anduze en chemins carrossables. Il aurait remplacé une borne indicatrice gallo-romaine.

Bâtiments religieux

Monuments civils

Musée

  • Musée du Scribe. Un univers sur l'écriture à découvrir. Tous les supports d'écriture utilisés depuis 3000 ans Modèle:Av JC, des collections uniques d'encriers, de plumes et de porte-plume. Reconstitution d'une salle de classe des années 1920<ref>Site web du musée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Modèle:Jumelage

Modèle:Jumelage

Enseignement

Saint-Christol-lez-Alès est située dans l'académie de Montpellier.

Enseignement secondaire

Lycée

Établissement d'enseignement public

  • Modèle:Souligner CFA proposant des formations en esthétisme, coiffure, vente, sécurité et management.

Enseignement supérieur et recherche

  • Modèle:Souligner Laboratoire de pathologie comparée du département santé des plantes et environnement. Implanté depuis 1966 sur Saint-Christol-lez-Alès et Montpellier, ce laboratoire concentre aujourd'hui ses activités de recherche sur la thématique « insecte », notamment les « interactions avec les agents pathogènes » et les applications biotechnologiques qui en découlent.

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail