Le territoire de la commune est presque totalement ceinturé de forêts et de grands bois, et il existe encore, à l'intérieur, des petits bois et des landes. Néanmoins, les cultures, 55 % environ de la superficie totale, sont assez importantes et établies sur les plateaux et les pentes granitiques.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Pierre-de-Plesguen fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 509 pour une moyenne communale de Modèle:Nobr et un total départemental de Modèle:Unité (Modèle:Nobr). On compte notamment Modèle:Nobr à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; Modèle:Nobr protégés et 36 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) <ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.</ref>.
Les forêts de Coëtquen et du Mesnil occupent une partie du territoire de la commune.
Elle dispose depuis 2016 d'une gare intermodale desservie par la ligne 8a du réseau de cars interurbains BreizhGo. Elle constitue le terminus de la ligne avec une fréquence de l'ordre de 6 allers et 8 retours par jour en semaine vers et depuis Rennes.
Liste des lieux-dits
Ardiers (les), Aulne (l').
Bashoix (la), Basse Motte (la), Basse Rougeolais (la), Basses Chapelles (les), Beau Soleil, Bel Air, Bellevue, Bois Hamon (le), Bois Mande (le), Bordière (la), Bornière (la), Boterel (le), Boutergot.
Cantine du Rouvre (la), Chambre (la), Champ Chrétien (le), Champdiers (les), Champs Rouaux (les), Chapelais (la), Chapelles (les), Château du Rouvre (le), Chaufetière, Chaumière (la), Chenaie (la), Chêne (le), Clairette, Clos Loup (le), Clos au Coq (le), Clos de la Donne (le), Clos du Rouvre (le), Clos Neuf (le), Clos Rolland (le), Closset (le), Cocherie (la), Coëtquen (château de), Communais (la), Corderie (la), Courtils Collets (les), Croix (la), Croix Chemin (le), Croix Marie (la).
Gehardières (les), Grande Sauvagère (la), Grand Moulin du Rouvre (le), Grand Rocher (le), Gretay (le), Guermonais (la), Guermondière (la).
Haies (les), Haut Plessix (le), Hôtel Neuf (l'), Houssais (la), Homme Mort (l')
Là-bas, Launay Marie, Licornou.
Malabry, Manoir de la Chesnaye, Métairie du Bois Mande, Métairie du Rouvre, Morvonnais (la), Motte (la).
Noe-Davy (la).
Ormeaux (les).
Paillé (le), Pas Bouché (le), Pas Mainguy (le), Pas de Plesguen (le), Pélicain (le), Petite Sauvagère (la), Petites Chapelles (les), Pic à vent (le), Planche (la), Point du Jour (le), Pont Ricoul (le), Petit Moulin du Rouvre (le)
Vaujual (le), Ville Briand (la), Ville es Liez (la), Ville es Nees (la), Ville Gicquel (la), Ville Guerin (la), Ville Milcent (la), Ville Pion (la), Vit au Vit (le).
Géologie
Le sous-sol de la commune est constitué de roches granitiques ; il fait partie du massif granitique de Lanhélin. Ainsi de 1848-1850, beaucoup des pierres de grandes dimensions demandées pour la partie supérieure du viaduc de Dinan ont-elles été tirées de trois carrières du bois de Launay, au moins Modèle:Unité en 1848, et de la carrière du Rouvre, Modèle:Unité en 1850, le complément de ces pierres de qualité supérieure ayant été obtenu dans les carrières de Lanhélin<ref>Louis Chauris, Les carrières exploitées pour la construction du viaduc de Dinan (1846-1852), dans Le Pays de Dinan, 2002, p. 219-241.</ref>.
Hydrographie
Trois rivières, qui sont de gros ruisseaux, drainent les eaux recueillies sur le territoire de la commune. Elles se dirigent toujours vers le nord :
Le ruisseau de la Chesnaie, qui descend des hauteurs du Pas-de-Plesguen pour se jeter vers la Rance qui est atteinte dans la plaine maritime du Bas-Champ à Pleudihen-sur-Rance.
Le Meneuc prend également sa source sur les hauteurs du Pas-de-Plesguen avant de se mélanger avec les eaux de la rivière du Tronchet pour se perdre dans la baie du mont Saint-Michel.
La rivière du Tronchet prend sa source sur les pentes du Cobac avant de se déverser dans la rivière le Meneuc.
Les deux rivières de la Chesnaie et du Tronchet servent de limites territoriales de Saint-Pierre-de-Plesguen à l'ouest et à l'est.
Toponymie
Le village est attesté sous les formes : parrochia de Ploeguen (en 1218) et Pleeguen (en 1289).
Plesguen est issu de plebs > vieux breton ploiv / ploev « paroisse » et Modèle:Référence souhaitée. Le nom de saint Pierre, patron de la paroisse, est ajouté avant le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} siècle. Elle se nomme Sant-Pêr-Plewenn en breton.
Le gentilé est Saint-Pierrais (Santpêrplewennad (…plewenniz) ou Santpêrplewennadez (-ed) en breton).
Plesguen est semble-t-il un plou, c’est-à-dire une ancienne paroisse primitive. Les premiers seigneurs connus de la paroisse portent le nom de Plesguen dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette paroisse appelée au Moyen Âge Pléguen (« paroisse blanche »), est donnée par l'évêque de Dol à son chapitre au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1221, le sire Olivier de Coëtquen, reconnaissant, donne et lègue la totalité de ses dîmes sur la paroisse à l'abbaye du Tronchet, parce que les moines avaient acheté le manoir épiscopal de Dinan et l'avaient cédé pour lui être agréable au Jacobins de Dinan<ref>GdC, Pouillé, VI, p. 232, Mélanges d'histoire et d'archéologie bretonnes, T. I, 1835, p.38., Bl-Mx, XLI, 622.</ref>.
Elle prit le nom de Saint-Pierre-de-Plesguen en référence à son vocable principal et fut érigée en commune en 1790, lors de la Révolution, qui est très favorablement accueillie. La commune organise des fêtes révolutionnaires, dont la principale est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », inAnnales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399</ref>. D’autres fêtes sont célébrées, comme l’anniversaire de la fondation de la Ire{{#if:| }} République, la fête de la Jeunesse, ou encore la fête de l’Agriculture, pourtant peu suivie dans le département, est fêtée à Saint-Aubin<ref>Dubreuil, Fêtes, p. 405</ref>.
Le métier de terre-neuvas constituait autrefois une des activités principales du village. Sur Modèle:Unité, on estimait qu’un quart des habitants vivaient de la grande pêche. Sur le fronteau de la mairie de Saint-Pierre-de-Plesguen, on trouve ainsi une ancre de marine, ce qui symbolise bien le lien de la commune avec le « grand métier ». Ces forçats de la mer ont aujourd’hui disparu. Les derniers terre-neuvas de Saint-Pierre-de-Plesguen naviguaient encore dans les années 1970.
Le complexe sportif Joseph-Lebret composé d'une salle omnisport, un terrain de tennis, un dojo, un espace multisports en plein air, 2 terrains de football.
La salle multisports Camille-Bert doté d'un dojo et d'une salle omnisport.
La mairie a été édifiée en 1949. La sculpture, présente sur son fronton, a été réalisée par Amédée Vaillant (1930-1960). Celle-ci symbolise bien Saint-Pierre-de-Plesguen, avec son ancre de marine, son marteau (pour le granit de Saint-Pierre-de-Plesguen, aussi appelé granit de Lanhélin) et sa clé (pour Saint-Pierre).
La croix aux Bœufs, située jadis au bourg de Saint-Pierre-de-Plesguen.
La croix du Bois-Hamon, située route de Pleugueneuc.
La croix dom Hue, située route de Miniac-Morvan, non loin du lieu-dit le Rocher Psé. Cette croix se composait autrefois de deux croix jumelles posées sur un même socle.
La découverte de gisements de tegulae en plusieurs lieux-dits : Licornou, la Guermonais, la Cocherie, le Clos au Loup et la Bordière (époque gallo-romaine).
La découverte d'un sesterce de Maximin, près de la Basse-Motte.
La découverte d'un trésor de Modèle:Unité (époque romaine).
L'ancien manoir de la Houssaye, situé route de Lanhélin.
L'ancien manoir du Bois-Mandé, situé route de Lanhélin.
L'ancien manoir des Chapelles, situé route de Lanhélin. Propriété de la famille Massuel en 1513. Il avait, dit-on, une chapelle frairienne qui remplaçait celle des Templiers de Lanhélin.
La carrière de granite du bois de la Chauffetière, puis Société Hignard, actuellement Hignard Granit.
Les moulins
On connaît, dans la commune, l'existence des moulins à eau ci-après :
Le moulin de la Chesnaie, sur la rivière du même nom. Il ne reste aujourd’hui que la fondation des bâtiments, cachée au milieu des ronces.
Le petit moulin du Rouvre, sur la rivière le Meneuc.
Le grand moulin du Rouvre, sur la rivière le Meneuc qui était le dernier à continuer de travailler jusqu'en 1964 ; le meunier était Ange Denis d'où le nom d'une place du centre du village.
Le moulin de la Ville-Milcent, sur la rivière le Meneuc.
Le moulin du Tertre-Guy, sur la rivière le Meneuc.
Il y avait aussi deux moulins à vent :
Le moulin à vent du Rochet-Pecet
Un moulin dans les landes sèches, dont l'emplacement est encore visible. Il en existait deux dans ces landes, mais en 1880 l'un d'eux est indiqué sur la carte d'état-major comme « détruit ».
Les voies romaines
Quatre voies romaines traversaient probablement le village :
Au croisement de ces deux dernières dans le bourg formaient alors un vicus routier<ref>Modèle:Lien web</ref>
Activité et manifestations
Personnalités
François Garnier, né le Modèle:Date à Dinan et mort le Modèle:Date à Saint-Pierre-de-Plesguen, était instituteur dans la commune mais aussi artiste peintre et miniaturiste de talent. Il illustra ainsi une petite monographie de la commune.
Takashi Naraha, né en 1930 à Mito au Japon, est artiste sculpteur japonais. Il réside à Saint-Pierre-de-Plesguen depuis 1991.