Saint-Sulpice-de-Favières
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Sulpice-de-Favières<ref>Fiche de Saint-Sulpice-de-Favières dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 07/08/2012.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.</ref>.
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 3,9 % | 17,14 |
Espace urbain non construit | 5,6 % | 25,10 |
Espace rural | 90,5 % | 402,14 |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 16/11/2010.</ref> |
La commune de Saint-Sulpice-de-Favières se trouve dans la vallée de la Renarde, dans l'ancienne province du Hurepoix.
Saint-Sulpice-de-Favières est située à Modèle:Unité au sud-ouest de Paris-Notre-Dame<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, point zéro des routes de France, Modèle:Unité au sud-ouest d'Évry<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au nord-est d'Étampes<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au sud-ouest d'Arpajon<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité à l'est de Dourdan<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au sud-ouest de Montlhéry<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au nord-ouest de La Ferté-Alais<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au sud-ouest de Palaiseau<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, Modèle:Unité au sud-ouest de Corbeil-Essonnes<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>, et Modèle:Unité au nord-ouest de Milly-la-Forêt<ref>Orthodromie entre Saint-Sulpice-de-Favières et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 25/11/2012.</ref>.
Hydrographie
La Renarde, affluent de l'Orge, traverse la commune<ref>Fiche de la Renarde sur le site du SANDRE</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Modèle:Article connexe Saint-Sulpice-de-Favières est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique atténué, caractérisé par des hivers frais, des étés doux et des précipitations également réparties sur l'année.
Voies de communication et transports
Le sentier de grande randonnée GR 1 fait une incursion sur le territoire de la commune. Modèle:…
Lieux-dits, écarts et quartiers
- Segrez, le Moulin de la Briche.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sulpice-de-Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Faveriæ au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle <ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Sanctus Sulpicius de Faveriis en 1272, Saint Soupplice en 1370<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1578.</ref>, Sanctus Sulpicius Faverium en 1483.
Le nom du village, Favières, est issu de l'ancien français faveriis, du bas latin fabareolae, dérivé du latin faba ("fève"), donc « champ où l'on cultive des fèves ». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'appelait encore ainsi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le succès du pèlerinage de saint Sulpice donna au village son nom actuel<ref>Hennique de Chevilly, Dictionnaire historique, critique, politique et moral des Bénéfices, page 508</ref>.
Durant la période révolutionnaire, le village fut brièvement rebaptisé Favières-Défanatisé et la commune fut créée en 1793 sous le simple nom de Favières, le nom actuel fut introduit en 1801 dans le Bulletin des lois<ref name="Cassini"/>.
Histoire
Préhistoire
Un gisement de plein air solutréen se trouve sur le flanc sud-ouest de la « Montagne de Segrez » ou « butte de Baville », en rive droite de la rivière La Renarde (affluent de l'Orge)<ref name="1996sacchi503">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>,<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail</ref>.
Protohistoire
La vallée de la Renarde se trouvait à l'époque gauloise à la limite des territoires Carnutes et Parisiens. Elle reste romaine jusqu'en 486, date à laquelle Clovis roi des Francs prend le contrôle de la Gaule du Nord ; elle fait ensuite partie du royaume franc de Neustrie.
Moyen-Âge
Selon Pierre Leroy, la tradition veut que saint Sulpice ait été honoré à Favières dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le saint, dans un voyage à Paris, aurait ressuscité un enfant noyé dans la Juine, à Chamarande. La confiance en saint Sulpice devint si générale qu'aussitôt après sa mort une église fut élevée en son honneur. Deux églises sont successivement construites aux {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
}}s, remplaçant l'ancien édifice, pour accueillir un pèlerinage de plus en plus populaire. Un hôtel-Dieu est également construit en face de l'église. Il n'en reste aujourd'hui que le portail.
Temps modernes
Le pèlerinage se maintient jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle bien que l'église soit en mauvais état. C'est un des premiers monuments classés en 1850.
La commune était traversée par le Tacot, ligne de chemin de fer secondaire qui allait d'Arpajon à Étampes et qui a fonctionné de 1911 à 1948.
Politique et administration
Politique locale
La commune de Saint-Sulpice-de-Favières est rattachée au canton de Dourdan, représenté par les conseillers départementaux Dany Boyer (DVD) et Dominique Écharoux (UMP), à l'arrondissement d’Étampes et à la troisième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Michel Pouzol (PS).
L'Insee attribue à la commune le code Modèle:Nobr<ref>Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 14/01/2010.</ref>. La commune de Saint-Sulpice-de-Favières est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 780. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z<ref>Fiche entreprise de la commune de Sant-Sulpice-de-Favières sur le site verif.com Consulté le 21/04/2011.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 85,06 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,94 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 86,71 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 63,97 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 36,03 % pour Ségolène Royal (PS), 86,71 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 62,40 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 37,60 % pour François Hollande (PS), 89,23 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 08/05/2012.</ref>.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 66,15 % pour Geneviève Colot (UMP), 33,85 % pour Yves Tavernier (PS), 69,58 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 64,97 % pour Geneviève Colot (UMP), 35,03 % pour Brigitte Zins (PS), 60,67 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 65,15 % pour Geneviève Colot (UMP), 34,85 % pour Michel Pouzol (PS), 67,80 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 23/06/2012.</ref>.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 29,30 % pour Patrick Gaubert (UMP), 16,56 % pour Marielle de Sarnez (UDF), 55,02 % de participation<ref>Résultats de l'éleciton européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 37,91 % pour Michel Barnier (UMP), 21,57 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Écologie), 54,17 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 56,45 % pour Jean-François Copé (UMP), 36,02 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 66,44 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 60,98 % pour Valérie Pécresse (UMP), 39,02 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 58,31 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 13/04/2010.</ref>.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2001 : données manquantes.
- Élections cantonales de 2008 : 74,19 % pour Jean-Pierre Delaunay (UMP), 25,81 % pour Jean-François Degoud (DVG), 53,67 % de participation<ref>Résultats de l'élection cantonale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 200 voix pour Isabelle Terrasson (?), 200 voix pour René Le Jeune (?), 76,33 % de participation<ref>Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/01/2013.</ref>.
Référendums :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 68,63 % pour le Oui, 31,37 % pour le Non, 44,98 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 24/08/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 60,91 % pour le Oui, 39,09 % pour le Non, 77,24 % de participation<ref>Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/08/2009.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,35 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Les élèves de Saint-Sulpice-de-Favières sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l'école maternelle des Tilleuls<ref>Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 28/09/2010.</ref>.
Lieux de culte
La paroisse catholique de Saint-Sulpice-de-Favières est rattachée au secteur pastoral des Trois-Vallées-Arpajon et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Sulpice<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 03/12/2009.</ref>.
La congrégation des Dominicaines de Béthanie, avait sa maison généralice sur le territoire de la commune. Les Dominicaines de Béthanie ont confié la maison à la Communauté du Chemin Neuf en 2015. La maison accueille des retraites et des sessions. La chapelle moderne (1971) est d'une architecture intéressante très favorable au recueillement.
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait la commune au 523e rang parmi les Modèle:Unité de plus de cinquante ménages que compte le pays et au Modèle:50e départemental<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 26/10/2009.</ref>.
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Saint-Sulpice-de-Favières | - | - | - | - | - | - |
Zone d'emploi de Dourdan | 0,7 % | 6,0 % | 18,9 % | 28,5 % | 26,3 % | 19,6 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Saint-Sulpice-de-Favières | - | - | - | - | - | - |
Zone d'emploi de Dourdan | 1,7 % | 10,4 % | 7,5 % | 11,8 % | 21,6 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 09/06/2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 20/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les berges de la Renarde, les champs qui les bordent et les bois au nord-est du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne<ref>Carte des ENS de Saint-Sulpice-de-Favières sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 14/02/2013.</ref>. En 1884, l'arboretum du château de Segrez comptait Modèle:Nombre d'arbres, ce qui en faisait un des plus grands arboretums du monde.
Celles-ci furent patiemment rassemblées à partir de 1857 par le botaniste Pierre-Alphonse-Martin Lavallée, le fils d'Alphonse Lavallée.
Patrimoine architectural
- L'église Saint-Sulpice, construite pour l'essentiel de 1245 à 1315, est l'un des plus beaux exemples du gothique en Île-de-France ; elle a remplacé une église de 1180 dont il reste la chapelle des Miracles. Elle a été classée aux monuments historiques en 1840<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 01/04/2010.</ref>. L'église est dédiée à Sulpice le Pieux (vers 576 - 647) qui fut chapelain du roi Clotaire II puis archevêque de Bourges en 624. Il était le protecteur des pauvres et des persécutés et est mort le Modèle:Date.
Cette église surprend par ses dimensions de cathédrale dans un village aussi peu peuplé. Un pèlerinage fit sa fortune : saint Sulpice y aurait ressuscité un enfant<ref>Revue Les Chantiers du Cardinal, no 66, juin 1979, Modèle:P.9</ref>. La construction de cette église a été financée par les pèlerins. L'abside polygonale à quatre étages mesure Modèle:Unité de hauteur sous voûte. Sur le côté nord, s'élève un clocher carré épaulé de contreforts. Son toit en bâtière dépasse à peine la hauteur du chœur. La façade possède un beau portail dont le tympan retrace le Jugement dernier. Au trumeau, une statue de saint Sulpice, mutilée sous la Révolution.
La nef a six travées. Les bas-côtés supportent une galerie qui se continue autour du chœur, avec un triforium à claire-voie au-dessus. Un berceau en bois recouvre les quatre premières travées de la nef qui s'était écroulée ; cette couverture est due à la générosité du marquis Guillaume de Lamoignon. Le reste de la nef et l'abside ont des voûtes d'ogives. Dans le collatéral droit, les vitraux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle retracent la vie de la Vierge et l'enfance du Christ en trente médaillons. Les vingt et une stalles sont du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; leurs accoudoirs sont sculptés de petits personnages pittoresques. On descend dans la "chapelle des Miracles" en franchissant la porte qui donne sur le bas-côté gauche. On peut y admirer un buste reliquaire de saint Sulpice, une statue de sainte Barbe en bois polychrome du Modèle:S mini, et un puits témoin de l'ancien culte.
-
Le buste de saint Sulpice. -
Les voûtes d'ogives de l'abside. -
Les stalles. -
Le clocher.
- Le château de Segrez rebâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par André Haudry qui le loua au printemps 1748 au marquis d'Argenson qui y mourut en 1757. En 1772, Jean-Baptiste-François de Montullé loua à son tour le bien de son épouse, Élisabeth Haudry, au comte de Blot. Madame de Blot émigra en 1792. Jean-Baptiste-Hyacinthe de Montullé reprit possession du château en 1802 qu'il revendit en 1808 au marquis de La Garde. Il fut racheté au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Alphonse Lavallée, fondateur de l'École centrale Paris. Marcel Proust y séjourna. Pierre Alphonse Martin Lavallée y implanta d'un des plus importants arboretums d'Europe. Le château a été inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 01/04/2010.</ref>.
- L'ancien presbytère du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été inscrit aux monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 01/04/2010.</ref>.
- L'ancienne enceinte fortifiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été inscrit à la même date<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 01/04/2010.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saint-Sulpice-de-Favières :
- Sulpice le Pieux (576-647), évêque de Bourges y fit un pèlerinage.
- René Louis de Voyer de Paulmy d'Argenson (1694-1757), secrétaire d'État aux Affaires étrangères y est mort.
- Alphonse Lavallée (1791-1873), homme d'affaires y vécut.
- Pierre Alphonse Martin Lavallée (1835-1884), botaniste, maire de la commune, fils d'Alphonse Lavallée.
- Robert Martin-Lavallée (1867-1903), maire de la commune, fils de Pierre Alphonse.
- Marcel Proust séjourna au château de Segrez
Saint-Sulpice-de-Favières dans les arts et la culture
La série télévisée Lola et les sardines a été tournée dans la commune dans les années 1990.
La ville a été sélectionnée dans l'émission Le Village Préféré des Français 2022. Emission diffusée sur France 3, le village de Saint-Sulpice-de-Favières a été choisi pour représenter la région Ile-de-France. Sur 14 communes, le village est arrivé à la 7e place du classement.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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Articles connexes
- Château de Segrez
- Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Favières
- Dominicaines de Béthanie
- Liste des communes de l'Essonne