Thouaré-sur-Loire
Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France Thouaré-sur-Loire est une commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Géographie
Situation
Thouaré-sur-Loire est situé sur la rive nord de la Loire, à Modèle:Unité au nord-est de Nantes.
Selon le classement établi par l'Insee, Thouaré-sur-Loire est une commune urbaine, une des Modèle:Nombre de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière, mise en service en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Communes limitrophes
Les limites de la commune sont :
- à l'ouest, le ruisseau du Guette-Loup, avec la commune de Sainte-Luce-sur-Loire ;
- au nord, la route départementale 923, avec la commune de Carquefou ;
- au sud, la Loire, avec la commune de Saint-Julien-de-Concelles ;
- à l'est, le ruisseau du Gobert et le chemin du Port Potiron, avec Mauves-sur-Loire.
Transports
Thouaré-sur-Loire est desservie par une ligne Chronobus (C7) et 3 lignes de bus (67, 77 et 87) du réseau TAN<ref name=PlanTAN>Carte interactive du réseau TAN</ref>.
La gare de Thouaré est desservie le matin (en direction de Nantes), le midi et le soir (en direction d’Angers, du Mans ou de Tours) par le réseau TER Pays de la Loire. Le temps de trajet entre Nantes et Thouaré-sur-Loire est de Modèle:Unité.
Urbanisme
Typologie
Thouaré-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,8 %), zones urbanisées (27,7 %), prairies (21 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), terres arables (4,4 %), zones humides intérieures (3,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de Thouaré apparaît la première fois dans la charte de Louis le Gros en 1123 sous la forme Tauriacus<ref name=KerOfis>Modèle:Lien web.</ref>, Thouaire en 1287<ref name=KerOfis/>, Modèle:Quand.
Le nom de Thouaré-sur-Loire viendrait de Taurus ou Tauriacus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Tarvieg<ref name=KerOfis/>.
Histoire
Les origines de Thouaré
Les origines de Thouaré sont confuses. Selon certaines hypothèses, la fondation de la cité serait due à un légionnaire romain du nom de Taurus ou Tauraicus qui aurait installé une riche villa. Ou bien elle serait due à un dieu celtique célébré dans cette partie de la Gaule : Taur. Une chose est sûre : les peuplements humains sont fixés très tôt à cet endroit du fait de la présence de la Loire, voie de communication privilégiée. Cette présence est attestée par les découvertes de silex taillés et d’épées en bronze à Bellevue (Sainte-Luce-sur-Loire).
Du Moyen Âge à la Révolution française
Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les pouvoirs civils et religieux se concentraient autour du château de la Motte également appelé château de la Tour. Le seigneur du lieu, « fondateur de la Paroisse », exerçait les droits de haute, moyenne et basse justice sur ses sujets.
Ces seigneurs furent successivement :
- en 1254 : Guillaume de Thouaré ;
- en 1378 : les Ussé en Touraine ;
- en 1393 : Gilles d’Elbiest (cf. Jacques, † 1477) ;
- au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : la famille de Saint-Amadour (à la Selle-Craonnaise) ;
- en 1560 : Charles de Bretagne d'Avaugour ;
- en 1567 : Anne Descartes, demi-sœur du philosophe ;
- de 1704 jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la famille Mosnier.
À noter, durant cette période, la venue du roi de France Charles IX et de la cour qui allaient à Nantes, acclamés par les Thouaréens. Il séjourna au château de Thouaré où il fut reçu par Claude de Bretagne (fils de Charles de Bretagne et de Philippe de Saint-Amadour, comtesse de Vertues, baronne de Coueffret, vicomtesse de Guingamp et dame de Thouaré).
La Révolution française
Durant les troubles révolutionnaires, Thouaré (hormis quelques victimes dont le prêtre constitutionnel Giron) fut dans l’ensemble épargnée par les massacres et les destructions.
De plus, elle fut nommée chef-lieu du canton, titre quelle conserva jusqu’en 1803 : la ville fut l’objet d’une attention particulière par le nouveau régime qui y maintint des forces armées, telle la canonnière « le Duguay-Trouin » pour veiller à la sécurité des patriotes et interdire le franchissement aux "brigands" de la rive sud.
Mais les Thouaréens n’étaient pas acquis aux idées nouvelles, comme le souligne le rapport du 30 messidor an VII, du commissaire du Directoire exécutif : Louis Marchais. Seulement Modèle:Nombre sur les 110 en état de porter les armes, étaient disposés à la République. Toutefois, la Municipalité se retira à Nantes, à cause de l’insécurité croissante.
L’Empire et la Restauration
Grâce à Napoléon, le pays retrouva la paix et les Thouaréens furent dans l’ensemble favorables à l’Empire et ils le montrèrent. Notamment lors de sa visite à Thouaré, le Modèle:Date, pour laquelle fut dressé un arc de triomphe au Chemin nantais, où les Thouaréens acclamèrent l’Empereur, ou encore lors de la fête de la naissance et du baptême du roi de Rome, où un feu de joie fut allumé et du vin donné au public.
En 1815, lors de la chute de Napoléon, la France fut occupée par les puissances étrangères. Thouaré fut occupée plusieurs semaines par un détachement de Saxons.
En 1832, les demoiselles du Guiny (nées au château de la Hillière) furent impliquées dans le soulèvement organisé par la duchesse de Berry, en vue de faire monter sur le trône de France le duc de Bordeaux.
La seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : les transformations
La seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fut riche en transformations considérables, qui modifièrent la physionomie de la ville et l’ouvrit au reste de la région :
- en 1851 : la construction de la voie ferrée de Nantes à Paris, marque de son empreinte le territoire de la commune ;
- en 1863 : le déplacement du bourg s’organisant désormais autour de la place de la république et de l’église nouvellement construite ;
- vers 1867-1868 : la construction de la levée de la Divatte et le dragage intensif du bras sud de la Loire modifient le régime des crues et provoque l’ensablement du bras sud de Thouaré ;
- entre 1879-1882 : la construction des ponts de Thouaré, qui succèdent à l’antique passage, facilite et développe des échanges entre les deux rives de la Loire.
Guerre franco-prussienne de 1870, Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale
La Guerre de 1870 toucha très peu Thouaré, seules subsistent les traces des fortifications édifiées sur les coteaux de Gobert et d’Auray.
La Première et la Seconde Guerre mondiale furent plus meurtrières, surtout la première qui vit la mort de Modèle:Nombre de Thouaré. Les ponts de Thouaré (ainsi que ceux de Mauves-sur-Loire et de Oudon) furent dynamités trois fois, notamment le Modèle:Date par l’armée française, et le Modèle:Date par l’aviation britannique (bombardement qui fit Modèle:Nombre, Modèle:Nombre dans un état grave et Modèle:Nombre détruites).
Avènement de la ville de Thouaré
Depuis les années 1950, Thouaré a fortement évolué : sa population a quadruplé en Modèle:Nombre et l’organisation de son territoire a été modifiée, notamment avec l’implantation de nombreux lotissements.
Héraldique
Lieux et monuments
Le patrimoine religieux
L’église Saint-Vincent
Après plus de quinze années de controverse sur le projet de reconstruction et son futur emplacement, le Modèle:Date, le conseil municipal se dit favorable à la reconstruction de l'église au lieu-dit des Basses Noues. M. Senot de La Londe (propriétaire du château de la Picauderie) fit don d’un terrain de Modèle:Unité sur 50 situés au lieu-dit désigné. Les travaux débutèrent en 1861, et en 1863, l’église de Thouaré fut inaugurée, en même temps que la nouvelle place.
Construite dans un style néogothique, propre aux églises de la région, elle est dédiée à saint Vincent. Elle possède un clocher terminé en pointes octogonales en ardoise ; à noter, la présence des quatre autres petites pointes triangulaires. En dessous, on aperçoit une fenêtre à meneaux en arcs plein cintre, comme le reste des vitraux, indiquant l’endroit où résident les trois cloches ayant un son et un nom différents :
- le sol : Rogatienne – Laure ;
- le la : Marie – saint Enthyme ;
- le si : Augustine – Laure.
Encore en dessous, se trouvent les contreforts qui descendent jusqu’au bas de l’église, du moins jusqu’à une sorte de porche protégeant un tympan soutenu par deux colonnettes à chapiteaux néogothiques aux motifs floraux.
Le tympan montre Jésus entouré des symboles des quatre évangélistes : le lion pour saint Marc, le bœuf pour saint Luc, l’aigle pour saint Jean et l’ange pour saint Matthieu. Sur l’un des contreforts est apposée une plaque rappelant le nom des donateurs et le montant de leur participation : la commune a donné Modèle:Unité, les habitants, Modèle:Unité et l’État et la Fabrique ont tous deux donné Modèle:Unité.
Le plan de l’église est traditionnel mais simplifié : il n’y a pas de bas-côtés, de travées, ni de chapelles rayonnantes. De plus les chapelles orientées sont très sommaires : elles sont composées d’un simple autel surmonté d’une statue (de la Vierge à gauche et de saint Joseph à droite), et encore d’un vitrail. Tout au long de la nef centrale sont accrochés treize bas-reliefs représentant les 13 moments de la passion du Christ.
L’abside et le chœur sont très joliment travaillés avec leurs effets d’arcs brisés pleins soutenus par des culs-de-lampe sculptés, créant une légèreté toute particulière.
Le vitrail central représente le Messie présentant son sacré-cœur. Les colonnes qui soutiennent le grand arc brisé central ont des chapiteaux néogothiques à motif floral. Les clefs de voûte sont joliment sculptées ; particulièrement la clef de voûte de la croisée du transept représentant une « sainte face ».
À noter la présence d’une fresque de Modèle:Unité sur Modèle:Unité dans le transept gauche. Elle commémore le voyage que fit Notre Dame de Boulogne, sur la Loire, le Modèle:Date. Elle fut peinte par Paul Lemasson, élève de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Bénie le Modèle:Date, la fresque représente quelques portraits de Thouaréens, notamment la plupart de ceux qui disparurent durant la guerre, ainsi que Jean Villepelet, l'évêque de Nantes, bénissant la foule des paroissiens.
Enfin, l’église possède une statue de saint Vincent en calcaire et haute de Modèle:Unité rappelant le nom de l’église. En 1884, est acquise une bannière représentant saint Vincent, entourée de sarments et de grappes de vigne sur fond de velours rouge. Les broderies sont faites de fils d’or et d’argent.
La Vierge des Noues
Cet oratoire se trouvait initialement au carrefour des Noues (devenu Place de la République). Il fut transféré en 1863, à l’intersection des routes de Mauves-sur-Loire et de Belle Vue, à cause de la construction de l’église Saint-Vincent. Jusque dans les années 1950, les Thouaréens s’y rendaient régulièrement en procession. Il est en forme de petit temple, avec des pilastres, un fronton triangulaire et son arc en plein cintre. À noter la présence d’une grille ouvragée et de mosaïques. La vierge des Noues a fait l’objet d’une restauration qui s’est terminée en novembre 2005.
La Croix Bertrand
Située sur le chemin qui mène de la Pamprie à la Robinière, la Croix Bertrand ne fut pas le premier calvaire érigé à cet emplacement, d’où l’appellation qui lui fut donné de « nouvelle Croix ». La Croix Bertrand doit son nom à son fondateur, Dominique Bertrand, qui fit ériger le calvaire en 1705, sous le règne de Louis XIV. En 1944, la croix de bois qui existait au début du siècle fut remplacée par le calvaire actuel.
Les châteaux
Le château de la Picauderie
Le château de la Picauderie est un vaste domaine d’un peu moins de Modèle:Unité situé près de la Loire, en face de l’ancien port de Thouaré.
Avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il existait déjà une demeure importante, on en retrouve les vestiges à l’est de la propriété, tels qu’un four à pain parfaitement conservé. Ayant appartenu successivement aux Proust puis aux D’Avoyne, le domaine de la Picauderie devint, dans des circonstances mal connues, la propriété des Barbier, maîtres de forges dans la région de Châteaubriant et négociants nantais. Comme tous les gens de leur catégorie sociale, les Barbier entretenaient d’étroites relations avec la ville, et c’est sûrement ce qui les incita à construire une belle demeure néoclassique, dans cette propriété.
Édifié par l’architecte nantais Jean-Baptiste Ceineray en 1773, le château est du plus pur style néoclassique. Le domaine passa ensuite par mariage à la famille de Monti, puis aux Sénot de La Londe et enfin aux Tinguy et aux Mitard. Ce château est une folie typique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La Picauderie est totalement symétrique, elle possède un avant-corps avec des pilastres à ligne de refend, surmontés d’un fronton triangulaire avec oculus. La porte centrale, avec un perron, est un arc en plein-cintre avec un claveau. Le toit est pentu, d’où la présence de chiens assis aux arcs surbaissés. On aperçoit, sur tout le reste du bâtiment, des fenêtres rectangulaires à petits carreaux, qui, combinées aux lignes régulières, donnent un effet d’élégance à l’ensemble. Les pilastres de l’angle du château sont eux aussi à refends. À noter la présence d’un entablement accentuant le côté géométrique.
Au nord-ouest de la propriété, l’ancien « temple de l’amitié », témoignant de la filiation néoclassique, a été réaménagé et transformé en chapelle. De plus, en bordure de Loire, on trouve des « vide-bouteilles ». Ce sont des constructions caractéristiques qui témoignent de l’époque où les armateurs négociants vivaient à l’aise. À l’intérieur du château, deux peintures, représentant la culture du sucre à Saint-Domingue, montrent que cette fortune provient, en partie, de l’esclavage.
Le château de la Hillière
Situé au nord-ouest de la commune, sur les coteaux dominants la Loire, le château de la Hillière est un château de style néoclassique.
Les origines de la Hillière sont confuses. Seuls restent les vestiges aménagés des antiques demeures seigneuriales édifiées aux environs du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On sait également que les Fleuriot, premiers propriétaires connus et maîtres de la monnaie à Nantes, possédaient une résidence Renaissance, comme l’atteste la découverte d’une pierre portant le millésime du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le domaine passa ensuite aux Sorin puis à la famille du Guiny ; ce sont ces derniers (en particulier François Marie du Guiny) qui édifièrent le château actuel. Durant la Révolution, la Hillière, ainsi que tout son mobilier, terrains et métairies, furent vendus comme bien national. Passant aux Metois puis changeant souvent de propriétaire, le domaine est occupé depuis 1952 par la communauté des frères de Saint-Gabriel.
Dans un parc de Modèle:Unité au milieu de jardins aménagés, se dresse le château. L’avant n’est pas traditionnel puisqu’il s’agit d’un demi-cercle, sur lequel est situé le perron circulaire menant à l’entrée. Celle-ci est entourée de deux petites colonnes ioniques à fût lisse soutenant un entablement suivi d’un fronton triangulaire dépourvu des habituelles armoiries.
Le rez-de-chaussée est l’étage noble, car il possède les plus grandes fenêtres rectangulaires.
Le Modèle:1er en possède de plus petites, indiquant la partie privée du château. Le toit possède des chiens assis. Petite particularité, le soubassement de la demeure possède des lucarnes indiquant la présence d’une cave ou d’un sous-sol. Les pilastres d’angle sont à refends.
Le domaine possède une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie (restaurée par les frères de Saint-Gabriel) qui fut, après la destruction de la chapelle d’Auray, le centre religieux du Haut Thouaré. À l’intérieur, la chapelle est divisée en deux parties, le chœur, occupant un tiers est séparé par une « sainte table » de l’endroit réservé aux fidèles. Deux vitraux ogivales portant le motif central « A.M » (Ave Maria) l’éclairent, en plus de l’ouverture située au-dessus de la porte. Sur le bas de l’autel de marbre noir est visible un agneau entouré de rayons, de plus il est surmonté d’une statue de la Vierge en pierre blanche. La partie arrière prend la forme d’une voûte peinte en bleu et parsemée d’étoiles d’or.
Le château de Thouaré
Les origines du château, probablement édifié à l’emplacement d’une villa gallo-romaine, remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le château eut une grande influence dans la vie locale jusqu’à la Révolution. Il appartint à différentes familles. La plus célèbre propriétaire fut Anne Descartes, demi-sœur du célèbre philosophe. Passant aux Césard, puis aux Mathieu, le domaine fut racheté en 1882 par la famille de Vienne qui le possède toujours.
La façade est du château présente un style mêlant des éléments Renaissance, comme la tour-lanterne à dôme, et d’autres issus du Moyen Âge, tel les créneaux, ou la fenêtre à double meneaux datant de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; de tuffeau et de pierre, elle est encadrée d’un galbe plein, sur lequel apparaissent les armes des familles de Vienne et Boucher d’Argis, propriétaires du domaine.
Le château fut profondément remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, surtout la façade sud, qui ne possède plus aucune particularité architecturale. La particularité du château de Thouaré est qu'il possède un pigeonnier (ou fuie) datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, privilège de la noblesse. Composé de tuffeau et de pierre, il possède Modèle:Nombre boulins ou niches destinés à accueillir les pigeons. La toiture a une forme de dôme, elle est surmontée d’une tourelle ouvragée percée de trous, pour laisser entrer et sortir les pigeons. À son sommet, une sculpture de pigeon rappelle la fonction de l’édifice. Le pigeonnier est inscrit Monument historique depuis 1982.
Tourisme
Sentiers pédestres
Numéro du circuit | Nom du circuit | Balisage | Longueur en km / estimation de durée |
1 | Circuit du Vallon | bleu | Modèle:Unité - Modèle:Heure |
2 | Circuit du Chêne Vert | vert | Modèle:Unité - Modèle:Heure |
3 | Circuit de la Coulée Verte | - | Modèle:Unité - Modèle:Heure |
4 | Promenade des Bords de Loire | - | Modèle:Unité - Modèle:Heure |
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,4 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Jumelages
La ville est jumelée avec :
Personnalités liées à la commune
- Yvon Fauconnier, (1943-), navigateur français, vainqueur de la Transat anglaise 1984 y est né.
Voir aussi
Sources
- Si Thouaré m’était conté... (Numéro 1)
- Si Thouaré m’était conté... (Numéro 2)
- Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique (Tome 1) : Canton de Carquefou
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- Thouaré-sur-Loire sur le site de l'Insee