Sainte-Luce-sur-Loire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Luce-sur-Loire est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays nantais.

Sainte-Luce-sur-Loire est longée par la Loire, et parsemée de nombreux manoirs construits par les notables nantais aux {{#switch: XIX

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}}. Ancien lieu de résidence des évêques de Nantes, rurale jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est profondément modifiée par l'expansion urbaine de Nantes, notamment avec l'apparition de vastes zones pavillonnaires. L'activité de maraîchage, dominante après la Seconde Guerre mondiale, est en voie de disparition, en raison de la pression foncière des zones d'habitation et d'autres activités économiques.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Location Sainte-Luce-sur-Loire.svg
Localisation de Sainte-Luce-sur-Loire dans le département de la Loire-Atlantique.

Sainte-Luce-sur-Loire est située sur la rive droite (nord) de la Loire, à Modèle:Nobr à l'est de Nantes (centre)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes limitrophes sont (en sens inverse des aiguilles d'une montre) Nantes, Basse-Goulaine, Saint-Julien-de-Concelles, Thouaré-sur-Loire et Carquefou.

Modèle:Communes limitrophes

Les limites de la commune sont :

  • le ruisseau de l'Aubinière à l'ouest avec Nantes ;
  • la route départementale 723 au nord avec Carquefou ;
  • la Loire au sud avec Saint-Julien-de-Concelles et Basse-Goulaine ;
  • le ruisseau de Guette-Loup à l'est avec Thouaré-sur-Loire.

Géographie physique

Géologie

Une partie de la commune est caractérisée géologiquement par les dépôts de la Loire : c'est le « couloir ligérien ». Il s'agit grossièrement du sud de la commune<ref group="P" name="PLU68">Modèle:P..</ref>. Le lit du fleuve occupe une large zone dépressionnaire. Les alluvions de cette zone sont parfois récentes, et également constituées de dépôts du quaternaire. Le lit actuel de la Loire est colmaté en surface par des vases molles et des sédiments majoritairement constitués de mica. Pendant la transgression flandrienne, la zone d'écoulement du fleuve a varié d'un bord à l'autre de son lit. Les parties les plus profondes de celui-ci ne se situent pas nécessairement sous son cours actuel<ref group="P" name="PLU70">Modèle:P..</ref>.

Plus au nord, le sous-sol est constitué de micaschistes, des argiles compactés. Par endroits se sont formés des dépôts de limons éoliens (lœss) et des dépôts de sable, vestiges de la période du pliocène, pendant laquelle la mer recouvre la région du couloir ligérien. Les dépôts de surface proviennent du substrat rocheux métamorphique originaire de l'érosion du massif granitique du Sillon de Bretagne<ref group="P" name="PLU68"/>.

La partie la plus au nord de la commune est occupée par un plateau qui fait suite au sillon de Bretagne. Il est recouvert de limons, cailloutis et d'argile<ref group="P" name="PLU70"/>.

Relief

Le relief du territoire de Sainte-Luce-sur-Loire, est marqué par la présence de la Loire et s’étend en pente douce du Nord au Sud vers le fleuve. Il est structuré en trois parties couvrant chacune approximativement un tiers de la commune. Au nord, un plateau culmine à Modèle:Unité. Partant de là, un coteau en pente douce rejoint le lit de la Loire<ref group="P" name="PLU67">Modèle:P..</ref>.

Sainte-Luce-sur-Loire compte sur son territoire une île de Loire, l'île Clémentine, au sud-est de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie et hydrologie

Fichier:Village de Bellevue - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Le village de Bellevue vu depuis la rive opposée de la Loire.

Modèle:Article connexe La Loire, dont le bassin versant couvre environ 20 % du territoire français, a un régime hydraulique très variable (70 à Modèle:Unité en période d'étiage, Modèle:Unité en période de crue), soumis notamment à l'effet des marée auquel est sujette la côte atlantique. Le champ d'expansion du fleuve représente un quart du territoire de Sainte-Luce-sur-Loire<ref group="P" name="PLU70"/>. L'activité humaine (extraction de sable, creusement du chenal de navigation vers l'estuaire) a provoqué une baisse de Modèle:Nobr de la ligne d'eau, et a augmenté l'amplitude de l'effet de marée. Sainte-Luce-sur-Loire se situe à la limite de la remontée saline due à l'apport de sel provoqué par la marée. Les modifications effectuées par l'Homme ont entraîné un accroissement du débit du fleuve qui entraîne un glissement plus rapide des sédiments, modifiant la composition de la végétation<ref group="P" name="PLU71">Modèle:P..</ref>.

Quatre ruisseaux complètent le réseau hydrographique de la commune. L'Aubinière, à l'ouest, délimite le territoire de Nantes. Le Guette-Loup, à l'est, délimite le territoire de Thouaré-sur-Loire. Le Plessis-Maillard est en partie canalisé en conduit le long de l'autoroute A811. Les Islettes, en partie canalisé, coule au milieu des tenues maraîchères<ref group="P" name="PLU71"/>.

Climat

Modèle:Article connexe Sainte-Luce-sur-Loire est soumise à un climat de type océanique<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les données concernant le climat de Sainte-Luce-sur-Loire qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O<ref name="Infoclimat"> Modèle:Lien web.</ref>, ce qui correspond à la position de l'aéroport Nantes Atlantique situé sur la commune de Bouguenais.

Climatologie de Bouguenais sur la période 1981 - 2010 :

Modèle:Climat

Lors de la canicule européenne de 2003, Sainte-Luce-sur-Loire a été relativement moins exposée que les régions les plus touchées de France, comme l'indiquent les relevés de température de Météo France sur la période<ref> Modèle:Lien web.</ref>

Le tableau suivant permet de comparer la fréquence de phénomènes climatiques régnant à Sainte-Luce-sur-Loire avec celles de quelques grandes villes françaises aux climats distincts et caractéristiques<ref name=Infoclimat/>. Modèle:Météo France

Voies de communication et transports

Réseau routier

Fichier:Sainte-Luce-sur-Loire pont Bellevue.jpg
Ponts de Bellevue du périphérique nantais, permettant le franchissement de la Loire.

Sainte-Luce est traversée par deux axes importants de l'agglomération nantaise :

Les fréquentations respectives de ces deux axes étaient, en 2007, de Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref group="P" name="PLU49">Modèle:P..</ref>.

Au nord, l'ancienne route nationale 23 devenue route départementale 723 (ou route de Paris) est un axe très fréquenté (Modèle:Unité en 2007), desservant une zone d'activité économique. Cet axe, situé à la limite avec la commune de Carquefou, constitue une coupure urbaine<ref group="P" name="PLU49"/>.

Deux routes traversent le centre-ville de Sainte-Luce : la RD68 et la RD337. La première, qui suit un axe est-ouest, est très encombrée aux heures de pointe (jusqu'à Modèle:Unité sur la partie ouest en 2007), et a une fonction de voie de communication vers les communes de Thouaré-sur-Loire et Mauves-sur-Loire à l'est, qui entre en conflit avec son rôle de desserte du centre-ville. La seconde, dans un axe nord-sud, structure l'accès au nord de la commune (Modèle:Unité en 2007)<ref group="P" name="PLU49"/>.

Voies ferroviaires

Le territoire de la commune est traversé, en limite de sa zone inondable au sud, par la ligne de Tours à Saint-Nazaire, par laquelle passent les liaisons de Nantes vers Angers et Paris<ref group="P" name="PLU53">Modèle:P..</ref>. La gare<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ouverte en Modèle:Date-, très excentrée, a été mise en annexe entre 1955 et 1970, puis détruite en Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'hypothèse de mise en place d'un arrêt du TER est liée à la construction d'une nouvelle station dans le secteur de la Mignonnerie (près de la salle de spectacle Ligéria)<ref group="P" name="PLU53"/>. Ce choix dépend de travaux à réaliser dans la gare de Nantes, dont la configuration en 2012 ne permet pas l'augmentation du trafic TER<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Transports en commun

La ville est desservie par plusieurs lignes de bus du réseau TAN : la ligne C7 assurant des liaisons vers Nantes, Thouaré-sur-Loire et le bourg de Sainte-Luce, la ligne 77 desservant les zones d’activités du nord de la commune, et les lignes 80 et 87 effectuant des liaisons transversales vers les quartiers résidentiels. Les destinations principales des usagers de ces lignes sont la ligne 1, le lycée La Colinière et la gare de Thouaré-sur-Loire<ref group="P" name="PLU53"/>,<ref name="Mairie transports"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=PlanTAN>Carte interactive du réseau TAN</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sainte-Luce-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,4 %), cultures permanentes (2,3 %), terres arables (0,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Sainte-Luce-sur-Loire est située en première couronne de la banlieue de Nantes, à laquelle son développement économique est lié. Jusque dans les années 1970, la commune garde un caractère rural, avec un habitat dispersé<ref group="P" name="PLU25">Modèle:P..</ref>. La principale forme d'expansion urbaine est l'accroissement du tissu pavillonnaire, qui provoque un morcellement des zones agricoles et risque de faire perdre au bâti ancien son identité<ref group="P" name="PLU93">Modèle:P..</ref>.

Le bourg semble s'être concentré à l'origine non loin du château de Chassay. C'est donc à l'ouest du territoire de la commune que les églises successives cristallisent quelques maisons. Les hameaux, ou villages, sont à l'origine plus importants que le bourg ; ils se nomment la Cadoire, les Trois Chênes, la Haie, le Taillis Moreau, la Bournière, la Bougrière, etc. Les abords des marais sont également très habités, au niveau de l’Angle, la Joliverie, la Rondelière, le Petit Rocher, la Janviérie<ref group="P" name="PLU23">Modèle:P..</ref>. Dans la ville qui a rapidement grandi entre 1960 et les années 2000, le centre-ville est de taille relativement modeste, et est la seule zone où existent des logements collectifs, de petite taille<ref group="P" name="PLU93"/>, jusqu'en 2011.

Des époques anciennes sont conservées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des corps de ferme et des maisons nobles. Ce bâti ancien est en partie englobé dans les zones urbanisées, et est globalement peu présent<ref group="P" name="PLU23"/>. Parmi les quatorze maisons nobles encore existantes, celles définies comme « patrimoine bâti de qualité » se situent dans le quart sud-est de la commune<ref group="P" name="PLU77">Modèle:P..</ref>.

En 1844 est lancé le projet de ligne de chemin de fer entre Orléans et Nantes. Le positionnement de la gare ouverte en 1851, éloignée du centre du bourg vers le sud-est, et la construction d'un remblai imposant pour tenir compte du caractère inondable de la zone du tracé de la voie de chemin de fer, conditionnent l'évolution de la commune. Le développement s'effectue vers Thouaré-sur-Loire, à l'est, avec la construction d'une mairie et d'une école<ref group="P" name="PLU23"/>.

Fichier:Rive de Loire à Bellevue - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Aspect du village de Bellevue.

Après la Seconde Guerre mondiale, la commune connaît une augmentation de population, comme toute l'agglomération nantaise. Cet accroissement culmine dans les années 1960 et 1970<ref group="P" name="PLU23"/>. Dans les années 1980 et 1990, le plan d'occupation des sols fixe à 100 le nombre de logements créés chaque année. Durant cette période, le développement de secteurs économiques s'effectue le long de la RD723 (ex-RN23). L'urbanisation s'est faite sous forme pavillonnaire, autour du centre-ville et à l’ouest de l’autoroute. La voie ferrée, la route de Paris (RD723, ex RN23) et l’autoroute A811, forment les trois grandes coupures urbaines de la commune. Au début des années 1980, la partie à l'est de l’autoroute a commencé son urbanisation. Du fait de la forte proportion de pavillons, la part de surface urbanisée est importante par rapport aux autres communes de l'agglomération<ref group="P" name="PLU24">Modèle:P..</ref>.

De l'ancienne structure en hameaux disséminés, il ne reste au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le village de Bellevue, en bord de Loire, qui a conservé son isolement en raison du caractère inondable de la partie sud de la commune<ref group="P" name="PLU95">Modèle:P..</ref>.

Logement

En 2008, on dénombrait dans la commune un total de Modèle:Unité reparties en Modèle:Unité, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr vacants. Les logements sont relativement récents : 69 % des résidences ont été construites depuis 1975. En 2008, Modèle:Unité étaient propriétaires de leur résidence principale, 1 065 en étaient locataires (dont 508 dans un logement HLM) et 50 y étaient logées gratuitement<ref name="InseeLogement"> Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution des résidences principales et secondaires depuis 1968<ref name="InseeLogement"/>
1968 1975 1982 1990 1999 2008
Résidences principales Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
Résidences secondaires 62 49 53 42 66 20
Résidences vacantes 30 96 85 81 80 57

Toponymie

Vers l'an 800, il est fait mention des termes : « Chassiacum » ou, selon les rédacteurs, « Chezal », « Chassalineum » ou « Chassaliacum ». Selon les archivistes Léon Maître et Paul de Berthou, au Moyen Âge, le toponyme Chasseil et ses variantes (« Chefsail », « Chesail », « Chessail » ou encore « Chefseil ») désigne la source du Seil, ruisseau qui coule à l’ouest de la commune<ref name="MairieChefsail"/>. Ce nom est utilisé pour désigner une métairie sur un document datant de 1076<ref group="E" name="Erdre78">Modèle:P..</ref>.

Au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se forme la paroisse Sainte-Luce de Chefsail<ref group="E" name="Erdre78"/>, sous le patronage de sainte Lucie<ref group="E" name="Erdre79">Modèle:P..</ref>. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le territoire paroissial, dans son ensemble, est désigné par le nom de sainte Luce, ou sainte Lucie.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancta Lucia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=KerOfis> Modèle:Lien web.</ref>.

Officiellement orthographiée Sainte Luce à sa création en 1793, elle est écrite Sainte-Luce au bulletin des lois en 1801. En 1920, le nom de la commune devient Sainte-Luce-sur-Loire<ref name="Cassini"/>.

Le nom de Sainte-Luce-sur-Loire vient de sainte Luce ou Lucie (vierge et martyre), patronne de la paroisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom attribué par l’Office public de la langue bretonne est « Modèle:Langue », en référence à la graphie latine Modèle:Langue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=KerOfis/>. En gallo, le nom de la commune est « Saentt-Lucz »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Moyen Âge

Dans le système féodal, le territoire fait partie jusqu'à la Révolution du comté et de la sénéchaussée de Nantes. En 851, la région passe sous contrôle breton, « Chefsail » (puis Sainte-Luce) fait partie du royaume puis du duché de Bretagne.

Partie ancienne de l’hôtel de ville, le château de Chassay est à l’origine la résidence de campagne des évêques de Nantes. Une première demeure est construite semble-t-il sur le site dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est habitée par Modèle:Nobr (qui l'aurait fait construire selon certaines sources<ref name="Infobretagne"> Modèle:Lien web.</ref>, et il y aurait accueilli le poète Venance Fortunat<ref group="E" name="Erdre78"/>, mais cette dernière hypothèse ne semble pas être suffisamment étayée<ref name="MairieChefsail"> Modèle:Lien web.</ref>) à l'emplacement d'une ancienne villa romaine baptisée Cariacum<ref name="Infobretagne"/>, située sur le tracé de la plus ancienne voie romaine de la région (déjà mentionné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et qui menait à Nantes via Doulon, village lui aussi habité dès l'époque gallo-romaine<ref group="E" name="Erdre78"/>.

En 1076, l’évêque de Nantes, Guérech II de Cornouaille (ou Quiriac), donne à son frère Benoît, abbé de la puissante abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, une de ses métairies à Chasseil<ref group="E" name="Erdre78"/>.

Époque moderne

Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le territoire paroissial, dans son ensemble, est désigné par le nom de Sainte-Luce, patronne de l'église qui est alors construite au milieu de l'ancien cimetière<ref group=Note>Il ne faut pas le confondre avec le nouveau cimetière inauguré en 1935 et se trouvant en face, de l'autre côté de la rue.</ref> se trouvant à l'entrée ouest du bourg (l'existence de l'ancien presbytère attenant à ce dernier, au 3 rue du Président Coty, baptisé « Maison Auvigne » et datant de 1450, en atteste la présence).

En 1532, à la suite de l'Union de la Bretagne à la France, Sainte-Luce-sur-Loire est intégrée au royaume de France.

[[Henri IV de France|Modèle:Nobr]] y séjourne le Modèle:Date, à l’invitation de l’évêque Philippe du Bec, avant d’entrer à Nantes pour y signer son célèbre édit ; il est accueilli au château de Chassay. Autre hôte célèbre de la paroisse, le cardinal de Richelieu est hébergé au château de la Haie en 1626, lors d'un voyage à Nantes<ref group="E" name="Erdre78"/>.

Depuis la Révolution

Lors de la Révolution française, quelques victimes sont à déplorer dans la commune<ref group="E" name="Erdre78"/>. Des canonnières sont postées sur ses rives<ref group="F" name="Flohic226">Modèle:P..</ref>. L'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] traverse Sainte-Luce le Modèle:Date<ref group="E" name="Erdre78"/>.

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sainte-Luce est choisie comme résidence secondaire par des notables nantais, ce qui entraîne la construction ou la reconstruction de manoirs<ref group="F" name="Flohic226"/>.

En 1844, les crédits sont débloqués pour la construction de la ligne de chemin de fer de Tours à Nantes, dont le tracé passe par le sud de Sainte-Luce. En Modèle:Date-, une gare apparaît sur le territoire de la commune. En 1878, une nouvelle église est construite. En 1893, une épidémie de phylloxera détruit une grande partie du vignoble, jusque-là très présent dans la production agricole de la commune<ref group="P" name="PLU23"/>.

Après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle Sainte-Luce se situait dans la zone occupée par l'armée allemande, la commune bénéficie de l'arrivée de 187 maraîchers auparavant installés sur des terres de la commune de Nantes, mais qui sont expulsés dans le cadre du plan de reconstruction et d'aménagement mis en place en 1948<ref group="P" name="PLU23"/>.

Terre rurale depuis l'origine, Sainte-Luce ne connaît d'activité « industrielle » que l'exploitation du sable de Loire Modèle:Incise avant l'urbanisation rapide commencée dans les années 1960.

Politique et administration

Fichier:Sainte-Luce-sur-Loire mairie.jpg
L'hôtel de ville de Sainte-Luce-sur-Loire

Sainte-Luce-sur-Loire se situe dans la cinquième circonscription de la Loire-Atlantique, dans l'arrondissement de Nantes, et fait partie de la région des Pays de la Loire. La ville est une des quatre communes du canton de Carquefou<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Sainte-Luce-sur-Loire vote traditionnellement à gauche. L'extrême droite y est généralement plus faible qu'au niveau national.

Scrutins nationaux

Lors de l'élection présidentielle de 2002, Lionel Jospin est le candidat placé en tête des suffrages dans la commune (21,47%), suivi de Jacques Chirac (17,48%) et de Noël Mamère (9,77%). Les électeurs donnent, au second tour, un très large avantage à Jacques Chirac (92,04%) sur Jean-Marie Le Pen (7,96%), supérieur à la moyenne nationale<ref name="r1">interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/</ref>.

Le décompte des votes du Modèle:1er de l'élection présidentielle 2007 a révélé à Sainte-Luce-sur-Loire un taux d'abstention de 9,63 %<ref name="VotePres2007"> Modèle:Lien web.</ref>, inférieur au taux national (16,03 %)<ref name="VotePres2007France"> Modèle:Lien web.</ref>. Les électeurs lucéens ont principalement voté pour S. Royal (33,62 %), N. Sarkozy (27,50 %), F. Bayrou (21,88 %) et J.-M. Le Pen (4,62 %)<ref name=VotePres2007/>. Modèle:Mme obtient 8 points de plus qu'au niveau national, Modèle:M. 4 points de moins<ref name=VotePres2007France/>. Au second tour, avec une abstention (9,91 %) toujours nettement inférieure à celle du pays entier, Sainte-Luce vote majoritairement pour Modèle:Mme (56,54 %), devant Modèle:M. (43,46 %)<ref name=VotePres2007/>, résultat très différent de celui de l'ensemble du pays (respectivement 46,94 % et 53,06 %)<ref name=VotePres2007France/>.

Au second tour de l'élection présidentielle 2012, la commune donne un large avantage à François Hollande (59,90%) sur Nicolas Sarkozy (40,10)<ref name="r1" />.

Au second tour de l'élection présidentielle 2017, Emmanuel Macron y obtient 82,73 des suffrages, contre 17,27% à Marine Le Pen. Au premier tour, Emmanuel Macron (34,46%) et Jean-Luc Mélenchon (20,14%) étaient les deux candidats arrivés en tête<ref name="r1" />.

Au premier tour de l'élection présidentielle 2022, la commune place en tête les deux mêmes candidats qu'en 2017 : Emmanuel Macron (à 36,04%, soit environ 10 points de plus qu'au niveau national) et Jean-Luc Mélenchon (à 22,12%, très proche de son score national). Le candidat écologiste obtient un score environ deux fois supérieur à son score national (8,40% pour Yannick Jadot) et l’extrême droite y est, une fois encore, plus faible qu'au niveau national (Marine Le Pen à 14,36%, Éric Zemmour à 4,67%)<ref name="r1" />.

Scrutins locaux

Le député de Sainte-Luce-sur-Loire ([[Cinquième circonscription de la Loire-Atlantique|Modèle:5e]]) est Modèle:M. (PS) qui, lors des élections législatives de 2007, avec 56,43 % arrive devant son opposant, Modèle:M. (Union pour un mouvement populaire, 43,57 %) en ce qui concerne les votes lucéens au second tour. Au premier tour, Modèle:M. avait obtenu à Sainte-Luce 36,79 %, Modèle:M. 37,03 % et Modèle:M. (UDF-Mouvement démocrate) 10,26 %, le seul autre candidat approchant les 5 % étant Modèle:Mme (Europe Écologie Les Verts) avec 4,87 %. L'abstention a été respectivement de 31,79 % et 30,50 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2008, l'élection municipale a vu la liste « Sainte-Luce avance-Harmonicité », conduite par Modèle:M., obtenir la majorité absolue dès le Modèle:1er (62,26 %), ce qui lui octroie 27 sièges au conseil municipal, devant « Sainte-Luce toujours » conduite par Modèle:Mme (37,74 %, 6 sièges). L'abstention atteint 29,17 %. Modèle:M. est par la suite élu maire par le conseil municipal<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, Jean-Guy Alix est élu maire après la victoire de sa liste divers droite au premier tour (50,61 %) devant celle PS-PCF-EELV conduite par Anthony Descloziers et celle du maire sortant divers gauche, Bernard Aunette (23,82 %)<ref name="Municipales 2014">Résultats élections municipales pour Sainte-Luce-sur-Loire (site ministère de l'intérieur)</ref>.

Modèle:Article connexe

En 2020, la liste « Ensemble pour Sainte-Luce » (divers gauche) conduite par Anthony Descloziers l'emporte au second tour avec 53,19 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, devançant le maire sortant Jean-Guy Alix (46,81%) et sa liste « Sainte-Luce est à vous » (divers droite) de 307 voix. L'abstention au second tour était de 54,87%. Jean-Paul Misler (divers centre), le 3ème candidat de cette élection, s'était retiré à la suite du premier tour. Le Modèle:Date-, Anthony Descloziers est élu maire ainsi que conseiller communautaire de Nantes Métropole [avec Véronique Cadieu (élue) et Julien Foussard (suppléant)] par le conseil municipal.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Sainte-Luce-sur-Loire sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Municipales Sainte-Luce-sur-Loire Maire Anthony Descloziers (PS) 2020 Modèle:Date
Départementales Canton de Carquefou Conseillers départementaux Véronique Dubbettier-Grenier (DVD)

Serge Mounier (DVD)

2015 Modèle:Date
Départementales Loire-Atlantique Président du conseil départemental Michel Ménard (PS) 2021 2027
Législatives [[Cinquième circonscription de la Loire-Atlantique|Modèle:5e]] Député Luc Geismar (Modem) Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> 2027
Régionales Pays de la Loire Présidente du conseil régional Christelle Morançais (LR) Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Date
Présidentielles France Président de la République Emmanuel Macron (LREM) 2017 2027

Administration municipale

Le conseil municipal de Sainte-Luce compte Modèle:Nobr, comme toutes les communes de Modèle:Unité/2. Le maire Modèle:M. est entouré de Modèle:Nobr municipaux de la liste « Ensemble pour Sainte-Luce<ref>Modèle:Lien web.</ref> » et Modèle:Nobr municipaux de l'opposition<ref name="Municipales 2014"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Sainte-Luce-sur-Loire fait partie de Nantes Métropole. La ville y est représentée par le maire et deux élus communautaires<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité

Taux et produits des impôts locaux à Sainte-Luce-sur-Loire en 2010<ref> Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en €
Taxe d'habitation (TH) 21,23 % Modèle:Nombre
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,12 % Modèle:Nombre
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 58,34 % Modèle:Nombre
Compensation-relais 0
Cotisation foncière des entreprises (CFE) 0 0

Sécurité, instances judiciaire et administrative

Une gendarmerie est installée dans la commune, route de Thouaré<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et la ville est dotée d'une police municipale<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune dépend de la cour d'appel de Rennes, du tribunal de grande instance et d'instance ainsi que du tribunal de commerce et du conseil de prud'hommes de Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend également de la cour administrative d'appel de Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Budget

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)<ref> Modèle:Lien web.</ref>

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Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)<ref> Modèle:Lien web.</ref>

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Politique environnementale

La ville s'est engagée dans une politique de développement durable. En Modèle:Date-, le conseil municipal a fixé cinq objectifs dans le cadre de l'Agenda 21 : lutter contre le réchauffement climatique, réduire les inégalités, respecter le cadre de vie et l'environnement, favoriser la production et la consommation responsables, et promouvoir le développement durable<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Vingt-et-une actions sont programmées, le suivi de leur mise en œuvre est régulièrement publié<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Nantes Métropole, gestionnaire de la collecte et du tri des déchets, mène une politique globale de l'environnement sur l'agglomération, qui apparaît notamment dans le Plan local d'urbanisme<ref group="P" name="PLU227">Modèle:P..</ref>.

Jumelages

La ville est jumelée depuis 1988 avec la ville allemande de Herzogenaurach<ref> Modèle:Lien web.</ref>. C'est une initiative d'élèves du collège lucéen de la Reinetière qui est à l'origine de ce rapprochement. Ce jumelage est renforcé par l'existence de deux associations situées chacune dans une des villes liées : le Modèle:Langue (Cercle d'amis), créé en 1990 à Herzogenaurach, et le Cercle d'amis Sainte-Luce/Herzogenaurach, fondée en 1994 dans la commune française<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Selon le classement établi par l'Insee, Sainte-Luce-sur-Loire fait partie de l'aire d'attraction des villes, l’établissement public de coopération intercommunale, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours selon l'Insee, en 2018, la répartition de la population sur le territoire de la commune était majoritairement considérée comme Modèle:Citation: 80,55% des habitants résidaient dans des zones Modèle:Citation, 18,84% dans des zones Modèle:Citation, 0,48 dans des zones Modèle:Citation et 0,13% dans des zones Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web, données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Équipements

La ville s'est dotée de plusieurs équipements collectifs : la médiathèque-ludothèque René-Goscinny, ouverte depuis Modèle:Date-, face à la mairie<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; la salle de spectacles Ligéria, qui permet d'accueillir Modèle:Nobr assis, et peut se transformer en salle polyvalente pour Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; l'école de musique Sinfonia<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; des salles municipales<ref name="Mairie Salles"> Modèle:Lien web.</ref> ; de nombreux complexes sportifs (Philippe Porcher, Marc Jaffret, Marcel Le Bonniec, Eric Tabarly, skatepark de la Minais, Halle des Sports de la Minais) et un stade municipal<ref name="Mairie Salles"/>. Les jeunes de la commune peuvent également se réunir au Patio (l'AJ), lieu d'activités où des sorties sont organisées. Annuellement, il y a un séjour estival nommé "100% Vous" qui mobilise une quinzaine de jeunes s'autofinançant en partie grâce à des actions menées durant l'année scolaire.

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Nantes. Sainte-Luce-sur-Loire dispose de cinq écoles publiques (dont trois maternelles et quatre élémentaires) réparties dans quatre groupes scolaires différents, et pour l'enseignement privé d'un groupe scolaire réunissant une école élémentaire et une maternelle. Pour le secondaire, on trouve le collège de la Reinetière<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="P" name="PLU59">Modèle:P..</ref>. Les jeunes Lucéens se rendent également au collège de Thouaré-sur-Loire. Le lycée de secteur est celui de La Colinière<ref group="P" name="PLU54">Modèle:P..</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Les Feux de l’été

De 1998 à 2007, chaque dernier samedi de juin, plusieurs milliers de spectateurs se réunissaient devant le château de Chassay pour assister au conte pyrotechnique de la société Féerie. Les thèmes s'inspirent de l'histoire et de la mythologie :

  • Henri IV en 1998 était la première expérience de Féerie à Ste Luce ;
  • Jules Verne en 1999 racontait les plus belles œuvres de Jules Verne, sous forme de « nouvelles pyrotechniques » ;
  • Merlin en 2000 était le premier « conte de fée » réalisé par Féerie ;
  • Christophe Colomb en 2001 ;
  • La Belle au bois dormant en 2003 ;
  • Esméralda en 2004 ;
  • Le Tour du monde en Modèle:Nombre en 2005 marquait l'arrivée de nouvelles technologies ;
  • Roméo et Juliette en 2006 ;
  • Terra Nostra en 2007, qui raconta sous forme d'un spectacle pyrotechnique l'odyssée de la Terre, de sa création à aujourd'hui, sur fond de message écologiste et humaniste.

Les Guinguettes de la Saint-Jean

En 2008, la mairie de Sainte-Luce-sur-Loire n'a pas souhaité reconduire les feux de l'été, pour miser sur une autre forme d'animation. Le Modèle:Date, les Lucéens avaient donc rendez-vous au bord de la Loire, au cœur de l'ancien village de pêcheurs de Bellevue. Au programme, dégustation de sardines grillées et autres mets locaux, le tout animé par trois scènes et pistes de danse, réparties le long des bords de Loire<ref> Modèle:Article.</ref>.

Marché aux puces

Les puces lucéennes ont lieu deux fois par an, le deuxième dimanche de juin et le Modèle:1er de septembre sur les bords de la Loire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Le centre hospitalier le plus proche se situe à Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2005, Sainte-Luce comptait 18 médecins dont (neuf généralistes, un cardiologue, un dermatologue, un gynécologue, un ophtalmologue, deux pédiatres et trois radiologues). Un laboratoire d’analyses médicales était installé dans la commune, ainsi que quatre pharmacies et huit dentistes. Étaient également présents quatre infirmiers, cinq kinésithérapeutes, cinq opticiens, six orthophonistes, six podologues et une sage-femme<ref group="P" name="PLU91">Modèle:P..</ref>.

Sports

La ville compte de nombreuses associations sportives qui se consacrent à la pratique de l'aïkido, de l'athlétisme, du badminton, du basket-ball, du cyclisme, de l'équitation, du football, de la gymnastique, du handball, du judo et du ju-jitsu, du kick boxing-full-contact, de la marche athlétique et de la randonnée pédestre, de la moto, de la pétanque, du shōrinji kenpō, du tennis et du tennis de table<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Deux courses cyclistes sont organisées : en mars, le Grand prix de la Ville, et, en avril, les Boucles de la Loire (classée nationale)<ref name="MairieRV">Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

La presse écrite locale est dominée par le groupe Ouest-France et ses éditions Ouest-France et Presse-Océan. Limitrophe de Nantes, Sainte-Luce-sur-Loire bénéficie de la même offre de radio et télévision que celle de Nantes. Toutes les mois (hors juillet-août), un magazine de la ville paraît : "Vivre à Sainte-Luce". Il donne les axes de la politique municipale et les actualités de la ville, notamment au niveau culturel, sportif et associatif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

L'église Sainte-Luce est destinée à la pratique de la religion catholique. Le territoire de la ville fait intégralement partie de la paroisse Saint-Matthieu-sur-Loire dans la zone pastorale Nantes-Est, qui dépend du diocèse de Nantes (province ecclésiastique de Rennes)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Sainte-Luce-sur-Loire au Modèle:Nombree rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2008, les Lucéens ayant entre 15 et Modèle:Nombre étaient Modèle:Nombre. Les actifs ayant un emploi représentaient 67 % de cette population, les retraités en représentaient 9,9 %, les chômeurs 4,9 %, tandis que 5,7 % des habitants de Sainte-Luce étaient considérés comme « autres inactifs ». Enfin la population estudiantine représentait 12,6 % de la population de la commune<ref name="InseeEmploiCommune"> Modèle:Lien web.</ref>.

La même année l'Insee recense un taux de chômage de 6,9 % pour la commune<ref name="InseeEmploiCommune"/> contre 9,5 % pour le département<ref name="InseeEmploi44"> Modèle:Lien web.</ref>.

Répartition des emplois par domaine d'activité en 2008<ref name="InseeEmploiCommune"/>,<ref name="InseeEmploi44"/>
Agriculture Industrie Construction Commerce, transport,
services
Administration, santé,
enseignement, social
Sainte-Luce-sur-Loire 0,5 % 13,3 % 10,3 % 56,5 % 19,3 %
Moyenne départementale 2,8 % 14,7 % 7,4 % 46,0 % 29,1 %
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2008<ref name="InseeEmploiCommune"/>,<ref name="InseeEmploi44"/>
Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Sainte-Luce-sur-Loire 0,3 % 5,7 % 12,1 % 28,6 % 26,9 % 26,4 %
Moyenne départementale 1,7 % 5,4 % 15,3 % 26,1 % 27,8 % 23,7 %

Entreprises et commerces

Selon l'Insee, au Modèle:Date-, Sainte-Luce-sur-Loire comptait Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Celles-ci sont réparties dans neuf parcs d’activités : La Bougrière ; La Chohonnière ; La Gare ; La Madeleine ; Le Moulin des Landes 1 ; Le Moulin des Landes 2 ; La Jalousie ; La Maison Neuve 1 ; La Maison Neuve 2. Ces entreprises offrent un total d'environ Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>

Historiquement, ces zones d'activités se sont développées le long de la voie ferrée (zone de la gare, en 1967), puis à proximité de la zone industrielle Nantes-Carquefou (la Chohonnière en 1978). Ces deux pôles se développent en 1984-1985 (La Bougrière au sud, la première tranche du Moulin des Landes au nord). Dès lors, seul le nord se développe, le long de l'autoroute A811 (La Madeleine, 1989), et le long de la RD723 (La Maison Neuve, 1992, deuxième tranche du Moulin des Landes, 1999), et enfin dans les années 2000 La Jalousie et l'extension de La Maison Neuve<ref group="P" name="PLU47">Modèle:P..</ref>.

L’activité économique de Sainte-Luce-sur-Loire a connu un fort accroissement entre 1990 et 1999, à l'image de tout le secteur Nord-Est de l'agglomération. La commune a vu la part du secteur tertiaire s'accroître : 80 % des activités concernent les services et le commerce, alors que la proportion était de 60 % en 1990<ref group="P" name="PLU48">Modèle:P..</ref>. Entre 1982 et 1999, la part des emplois dans les services, le bâtiment et le commerce s'est fortement accrue, alors qu'elle a diminué dans l'agriculture et l'industrie<ref group="P">Modèle:P..</ref>. Le secteur commercial est très localisé dans le centre-ville, il n'existe ailleurs que quelques zones d’artisanat et de commerces, notamment le long de la RD 68 vers Thouaré-sur-Loire<ref group="P" name="PLU48"/>.

Jusqu'en 1950, la sablière située au sud-est le long de la Loire, extrayait directement dans le fleuve. Par la suite, le sable est récupéré au fond de l'océan à une vingtaine de mètres de fond, amené au ponton sur la rive lucéenne, avant d'être nettoyé et tamisé avec le matériel de la sablière<ref group="F" name="Flohic233">Modèle:P..</ref>.

Agriculture

Historiquement, l'agriculture est l'activité principale de la commune. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le vignoble, jusque-là important, est dévasté par une épidémie de phyloxera. En 1948, le maraîchage devient prépondérant après l'installation de Modèle:Nombre déplacés de terres de la commune de Nantes lors de la reconstruction qui suit la Seconde Guerre mondiale. Ces nouvelles exploitations s'implantent le long de la voie ferrée, près des zones d'extraction ou de stockage des sables de Loire<ref group="P" name="PLU23"/>.

Le nombre d'exploitations agricoles de la commune est passé de 91 en 1979 à 12 en 2004. Cette année-là, Sainte-Luce-sur-Loire compte Modèle:Nombre dans le secteur, dont 45 % ont plus de Modèle:Nobr. Les maraîchers sont en forte proportion, mais ont peu de perspective de reprise d'activité. Divisée par cinq en Modèle:Nombre entre 1980 et 2000, la surface agricole utile (SAU) couvrait Modèle:Unité en 2004, mais sur cette surface, Modèle:Unité se situaient en zone d'urbanisation future. Le secteur agricole est menacé de disparition à Sainte-Luce-sur-Loire<ref group="P">Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine architectural

Patrimoine civil

Fichier:Manoir du Grand-Plessis - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Manoir du Grand-Plessis

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bâti ancien, peu présent, est disséminé sur le territoire de la commune, fréquemment sous forme de maisons nobles et de fermes, soit dans les sites naturels, soit parmi les lotissements pavillonnaires récents des villages ou du secteur urbanisé de l’ouest. On compte quatorze anciennes maisons nobles réparties sur Sainte-Luce-sur-Loire<ref group="P" name="PLU23" />,<ref group="P" name="PLU77" />.

Le château de Chassay, partie de l’hôtel de ville depuis 1975, est construit sur l'emplacement d'une construction datant de 550. En 1462, Amauri d'Acigné fait creuser des douves et dresser des fortifications. L'évêque nantais Philippe du Bec fait reconstruire le château dans la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans un style renaissance italienne. Après l'inauguration en tant qu'hôtel de ville le Modèle:Date-, il lui est adjoint une partie moderne pour accueillir les services municipaux, bâtiments mise en service le Modèle:Date-<ref group="E">Modèle:P..</ref>.

Le château de La Haie (route de la Haie) est le siège d'une grande seigneurie couvrant Modèle:Unité, qui disparaît à la Révolution. Deux tours d'angle encadraient son entrée

Fichier:La Nobilière - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
La Nobilière

monumentale. En 1626, le cardinal de Richelieu y fait une halte<ref group="E">Modèle:P..</ref>.

Le manoir du Grand Plessis (ou Lombarderie), sur la route des Sables, qui appartient en 1471 à Christophe de Tourneuve, est acquis en 1857 par Modèle:M. qui le fait raser. Entre 1874 et 1876, il fait reconstruire un manoir qui présente Modèle:Nombre. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est transformé en restaurant<ref group="E">Modèle:P..</ref>.

Le château du Petit-Plessis, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construit pour un armateur nantais, reconstruit fin XIXème par les Cossé-Duval, les écuries et l'orangerie<ref group="F" name="Flohic228">Modèle:P..</ref> sont du XVIIIème siècle .

Le château du Perrier, Perier ou Poirier (rue de la Sèvre, chemin du Perrier et rue de l’Erdre), de style gothique, date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il appartient alors au sire de Lescouet, sommelier et chambellan d'Anne de Bretagne à l'époque où elle est reine de France. La demeure a été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="E">Modèle:P..</ref>,<ref group="F" name="Flohic228" />.

Le château du Linot (allée Claire Fontaine) est reconstruit en 1852 par l'architecte nantais Joseph-Fleury Chenantais, dans un style néo-gothique<ref group="E">Modèle:P..</ref>,<ref group="F" name="Flohic230">Modèle:P..</ref>.

Les autres demeures nobles n'ayant pas été détruite sont La Nobilière (rue de la Nobilière et rue de la Mazure) construite au XIVè siècle, La Mignonnerie (rue de la Loire et chemin du Perrier), La Thébaudière, La Gironnière (chemin des Rouaudières), La Guichardière (Le Petit Guiche), La Poitevinière (rue de la Poitevinière), Belle-Rivière (terrain du camping, chemin du halage)<ref name="MairieMaisons">Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est une gentilhommière, regroupant logis noble et dépendances, surélevée sur des caves maçonnées pour échapper aux effets des crues. En 1660, une chapelle y est construire<ref group="F" name="Flohic226" />.

Fichier:Manoir de Bellevue - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Manoir de Bellevue

Cependant, le château de Chassay et les maisons nobles ne constituent pas les seules traces du passé de la ville. En effet, elle conserve un patrimoine architectural qui témoigne de l’histoire de Sainte-Luce-sur-Loire. La Maison Auvigne (ancien presbytère - rue du Président Coty) a été construite en 1450, le Manoir de Bellevue (en bord de Loire) date de 1835, la maison de la Massonnerie (abrite le presbytère - rue du Président Coty) est également ancienne<ref name="MairiePatrimoine">

Modèle:Lien web.</ref>. En 1902, le marquis de Jules-Albert de Dion fait construire une maison pour son secrétaire, Modèle:M.. La ville rachète le bâtiment en 1954 et y transfère l'hôtel de ville le Modèle:Date-, jusqu'au déménagement dans le château du Chassay, le lieu devenant alors maison des associations<ref group="F">Modèle:P..</ref>.

Patrimoine religieux

Fichier:Église Sainte-Lucie - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Église Sainte-Lucie

Après des travaux débutés en 1876, l'église Sainte-Lucie a été inaugurée le Modèle:Date-, alors qu'elle était inachevée<ref group="E" name="Erdre80">Modèle:P..</ref>. D'inspiration romane, elle est bâtie sur des plans de l'architecte nantais Louis Liberge<ref group="P" name="PLU95" />. Le clocher n'est construit qu'à partir du Modèle:Date-. Faute de moyens, la construction de la flèche initialement prévue est reportée. Un toit de tuiles est posé, à titre provisoire. Ce provisoire est encore d'actualité plus d'un siècle après<ref group="E" name="Erdre80"/>. Ses vitraux ont été réalisés en 1894, restaurés en 1947. Il retracent la vie de sainte Lucie<ref group="F" name="Flohic230"/>. L'édifice a bénéficié d'une rénovation achevée fin 2011.

Seules deux chapelles des maisons nobles de l'Ancien Régime subsistent : la chapelle de la Haie, et celle du Petit-Plessis, qui a été restaurée en 1843<ref group="P" name="PLU96">Modèle:P..</ref>.

Patrimoine naturel

Zones protégées

Une partie du territoire de Sainte-Luce-sur-Loire est dans un espace naturel concerné par une protection internationale : l'estuaire de la Loire. Il s'agit d'un site d’importance communautaire (SIC) au titre de la directive habitats, et la zone de protection spéciale (ZPS) au titre de la directive oiseaux. La partie sud de la commune, en bord de Loire, est concernée par le réseau Natura 2000, dans la zone libellée « vallée de la Loire aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes<ref>ZPS no FR5212002.</ref> »<ref group="P" name="PLU83">Modèle:P..</ref>.

On trouve également à Sainte-Luce-sur-Loire trois ZNIEFF<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

  • prairie de mauves, île Héron et vasières de Loire<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> ;
  • vallée de la Loire à l'amont de Nantes<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> ;
  • zones humides et îles de Loire de Sainte-Luce-sur-Loire à Mauves, marais de la Seilleraye<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Parcs et espaces verts

Fichier:Étang du Plessis - Sainte-Luce-sur-Loire.jpg
Étang du Plessis

Le paysage naturel aménagé est presque totalement situé au sud de la commune. L'ensemble est constitué de prairies humides et de bocages. La Loire est le seul fleuve à l'état sauvage en Europe. Sa rive lucéenne a cependant été aménagée. De ce fait, elle permet les promenades. L'île Clémentine, plus petite île de Loire de l'agglomération nantaise, acquise par la ville en 1986, est aménagée pour la promenade et les pique-niques et présente une aire de jeux pour les enfants. L'étang du Plessis est également aménagé<ref group="P" name="PLU89-90">Modèle:P..</ref>.

Emblèmes

Héraldique

Modèle:Article connexe

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Devise

La devise de Sainte-Luce-sur-Loire, Modèle:Langue (Je nourris et ne m'éteins pas), est celle de la famille de Fremond de La Merveillère. Bernard de Fremond de La Merveillère, dont la famille possédait le manoir de Chassay jusqu'en 1956, autorisa la ville à faire usage de la devise de sa famille, qui est inscrite en bandeau sous le blason.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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  • Autres références

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