Trémargat
Modèle:Infobox Commune de France
Trémargat {{#ifeq:1|0|[tʁemaʁgat]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Géographie
Trémargat se trouvait historiquement en Cornouaille, dans le Pays Fañch. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Situation
Située à Modèle:Unité de Rostrenen, au cœur du Kreiz Breizh, Trémargat est une commune qui connaît aujourd'hui un développement original basé sur des dynamiques écologiques.
Géologie et relief
De Duault à Corlay en passant par Trémargat et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de Modèle:Unité, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant Modèle:Unité, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.
Les altitudes sont comprises entre 282 mètres pour le point le plus élevé (près de Quinquis-Auffret, dans la partie sud du finage communal) et 178 mètres pour les points les plus bas (à la fois dans la vallée du ruisseau de Belle Chasse et à la confluence du Blavet et du ruisseau de Saint-Georges, aux endroits où ces cours d'eau quittent le territoire communal). Le bourg, en position relativement centrale dans la commune, est à 267 mètres d'altitude.
Hydrographie et végétation
La commune est arrosée par le Blavet, dont le cours matérialise à l'est la limite avec Lanrivain. Le Blavet s'enfonce dans de profondes gorges dont les versants sont couverts de bruyères et d'ajoncs touffus et disparait complètement sur quelques centaines de mètres sous un amoncellement de roches granitiques formant un chaos, les gorges de Toul-Goulic. La commune est arrosée par des cours d'eau de taille plus modeste : le ruisseau de Belle Chasse, qui marque la limite avec Kergrist-Moëlou à l'ouest, et le ruisseau Saint-Georges. Ce sont des affluents de rive droite du Blavet. Modèle:Article détaillé Le barrage de Kerne-Uhel, sur la partie amont du Blavet, est à cheval sur les communes de Trémargat et Lanrivain. Construit par le département des Côtes-d'Armor à partir de 1979, il a été mis en eau en 1981, dans le but principal de produite de l'eau potable grâce à l'usine du "Syndicat Mixte Kerne Uhel" située juste en aval du barrage ; celui-ci, haut de Modèle:Unité et long de Modèle:Unité,a créé un lac de retenue de Modèle:Unité, entouré d'un périmètre de protection de Modèle:Unité, en bonne partie reboisé d'espèces feuillues<ref name="sdaep22">Modèle:Lien web.</ref>. Le lac de retenue de Kerné-Uhel est à cheval sur les trois communes de Trémargat, Lanrivain et Peumerit-Quintin.
Le site abrite de nombreuses espèces sauvages comme la poule d'eau, le ragondin, le grèbe huppé, le héron cendré, le martin-pêcheur, la libellule déprimée, etc.. Réputé pour la pêche (classé en Modèle:2e catégorie), le lac, est peuplé de gardons, carpes et de carnassiers (brochets, sandres et perches)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; son annexe l'Anse du Rocleu, est dédiée à la pêche au brochet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La navigation sur le lac est autorisée pour les bateaux à voile, à rames ou à moteur électrique (interdite pour les moteur thermiques). Une base de loisirs, aménagée pour la pratique de la voile et du canoë-kayak, est située en amont du barrage, côté Trémargat-Peumerit-Quintin dans l'anse de Pen-ar-C'hoat. Un sentier de randonnée pour piétons et VTT, long de Modèle:Unité, fait le tour du lac ; un autre, long de Modèle:Unité, fait le tour de l'Anse du Rocleu<ref name="sdaep22" />.
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Le barrage et le lac de Kerne-Uhel vus depuis la rive côté Trémargat.
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Le barrage de Kerne Uhel vu de l'aval.
La forêt départementale de Kerne-Uhel est une forêt plantée dans la décennie 1980 ; le site est parsemé de chaos de granit en boules et de talus boisés portant de vieux arbres aux formes torturées qui préexistaient. Cette forêt est incluse dans le périmètre du site Natura 2000 "Tête de bassin versant du Blavet et de l'Hyères"<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créé en 2007, et présente une diversité d'habitats naturels remarquables et des espèces à forte valeur patrimoniale comme la loutre d'Europe ou la mulette perlière, deux espèces d'intérêt communautaire<ref>D'après un panneau d'information touristique situé sur place</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Trémargat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Terres arables hors périmètres d'irrigation | 4,1 % | 57 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 23,3 % | 323 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 29,2 % | 405 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 14,3 % | 198 |
Forêts de feuillus | 26,3 % | 366 |
Forêts de conifères | 0,5 % | 6,5 |
Forêts mélangées | 2,4 % | 33,5 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tremargat en 1306 <ref name=Kerofis>Modèle:Lien web.</ref>, Treffve de Tremelgat en 1535 et en 1536<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>. Tremargad en breton<ref name=Kerofis/>.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Trémargat possède des traces d’occupation humaine ancienne : des menhirs, une enceinte fortifiée (le camp protohistorique de Toul-Goulic), près de Porsporel, et des monnaies romaines de Constantin le Grand. La voie romaine de Vorgium à Corseul passait par Trémargat. Modèle:Article détaillé
Révolution française
Pierre Caërou fut curé de Trémargat entre 1782 et 1792, date à partir de laquelle, prêtre réfractaire il dut se cacher, changeant d'asile toutes les nuits, pour continuer à exercer clandestinement son ministère ; il fut pris un jour, alors qu'il se trouvait dans le village de Boisjoly, par des soldats républicains et fusillé dans la forêt de Lorge. Son corps fut retrouvé par sa nièce et inhumé dans le cimetière de Plounévez-Quintin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
De la paroisse à la commune
Trémargat était initialement une trève de la paroisse de Plounévez-Quintin et dépendait jadis de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Quimper et du siège royal de Carhaix. Trémargat devient paroisse par l'ordonnance royale du Modèle:Date et commune indépendante, séparée de Plounévez-Quintin, par un décret en date du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trémargat décrit en 1862
Joachim Gaultier du Mottay a décrit ainsi Trémargat en 1862 : « Territoire élevé, très accidenté, peu boisé, mais couvert d'un certain nombre de pommiers. Les terres sont assez bonnes. Les prés sont productifs, mais les landes qui composent le tiers environ de la commune sont de médiocre qualité ». L'auteur précise aussi que Trémargat est sans école, qu'on y parle le breton et que le sous-sol est granitique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Trémargat porte les noms de Modèle:Unité morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale dont un, Louis Le Fell<ref>Louis Le Fell, décédé le Modèle:Date à Salonique (Grèce)</ref>, en Grèce alors qu'il était membre de l'Armée française d'Orient<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Trémargat : monument aux morts</ref>.
Pierre Guégan, né en 1886 à Trémargat, soldat au [[2e régiment d'infanterie|Modèle:2e d'infanterie]], fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Méharicourt (Somme)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'avocat Louis Turmel (1866-1919), député-maire de Loudéac, impliqué en 1917 dans une célèbre affaire d'espionnage, est né à Trémargat.
L'Entre-deux-guerres
Des carrières de granit ont été exploitées pour l'empierrement des routes, mais aussi pour la construction de maisons.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Trémargat porte les noms de trois personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>.
Le maquis Tito se développa à partir du printemps 1943 dans le quadrilatère Trémargat, Lanrivain, Peumerit-Quintin, Saint-Nicolas-du-Pélem, sous le commandement de Louis Pichouron, alias « commandant Alain »<ref>Louis Pichouron, né le Modèle:Date à Minihy-Tréguier, voir Louis Pichouron, "Mémoire d'un partisan breton Louis Pichouron Commandant Alain", Presses universitaires de Bretagne, 1970</ref>. Modèle:Article détaillé
Fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Territoire aux terres pauvres et pendant longtemps en forte déprise démographique (690 habitants en 1935, 243 habitants en 1968, 152 en 1990) la commune a vu progressivement s'installer des néo-ruraux - parfois initialement qualifiés de « hippies » - motivés dès les années 1960 par la terre et les logements à bon marché, puis peu à peu intéressés aux enjeux écologiques<ref name=Basta>Modèle:Lien web, aussi disponible sur Modèle:Lien web.</ref>.
Alors que les campagnes du Centre-Bretagne se vidaient, une poignée de jeunes couples inspirés par une idéologie soixante-huitarde décident de s'y installer, alors que la commune était considérée dans la décennie 1970 comme « pauvre et incultivable »<ref>https://www.geo.fr/environnement/tremargat-le-village-breton-hors-norme-et-durable-192887</ref>. « On nous disait: "Malheureux que vous êtes, vous allez crever de faim, la terre est mauvaise, en pente avec des cailloux". On a pris ça comme un défi » dit François Salliou, futur maire de Trémargat. Ce fut le début du renouveau de la commune<ref name="OF 6009776">Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une commune singulière
La commune au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se caractérise surtout par des dynamiques dites durables assez remarquables : réseau des chemins, souci environnemental (la commune a échappé au remembrement), forte présence de l'agriculture biologique, entretien paysager, etc<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, l'église paroissiale Saint-Gildas rouvre après avoir été fermée pendant douze ans ; les travaux de restauration ont coûté Modèle:Unité<ref>http://www.patrimoine-religieux.fr/rubriques/gauche/presse/actualites-mediatiques/reouverture-de-leglise-notre-dame-a-tremargat-cotes-darmor et https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-notre-dame-de-tremargat.</ref>.
Dans cette commune de moins de 200 habitants, on ne compte pas moins de 16 associations et 33 entreprises d'agriculteurs, potier, ébéniste, fleuriste, infirmiers, coutelier, Modèle:Etc.<ref name="OF 6009776" />
En 2022, Trémargat compte 14 exploitations agricoles, la plupart fonctionnant en bio et (ou) en circuit court ; les agriculteurs locaux sont proches d'Accueil paysan et de la Confédération paysanne. Le maire, François Saliou, déclare : « Les gens se sont installés ici parce que les terres n'étaient pas très chères ». Une association, la Pépie, gère l'épicerie et un gîte ; le café a été racheté par la commune et fonctionne avec une quinzaine de bénévoles qui aident deux personnes travaillant à mi-temps ; une machine à laver et un sèche-linge sont à la disposition des habitants. Le réaménagement du bourg s'est effectué quasi bénévolement, lors de chantiers collectifs.
Les terres pauvres de Trémargat constituent « l’un des milieux les plus hostiles de Bretagne. Dans ces conditions particulièrement dures, il fallait qu’ils inventent un modèle pour pouvoir rester. Cela les entraîne plus loin qu’ils ne le pensaient. Ils gagnent moins d’argent qu’ailleurs mais ont moins de dettes et plus de pouvoir » a expliqué Jean-Jacques Monnier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Depuis 1989, la tradition locale veut que le maire ne puisse faire qu'un mandat, afin que les responsabilités soient tournantes. Une base nautique a été aménagée sur la rive du lac de Kerne-Uhel. Par contre, le faible nombre des habitants explique l'absence d'école dans la commune, la vingtaine d'enfants étant scolarisés dans les communes voisines de Lanrivain ou Kergrist-Moëlou<ref name="Le Télégramme 12983178">Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Les maires successifs
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Au niveau local, la gouvernance fait intervenir tous les citoyens qui le souhaitent et le mandat de maire est unique, l'unique liste changeant de tête à chaque élection depuis 1995<ref name="Basta" />.
Une commune rurale très à gauche
Le contexte particulier se traduit lors des élections nationales par des scores très importants en faveur des candidats de la gauche. Ainsi, Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon finissent en tête du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 avec respectivement 29,03 % et 27,42 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit nettement plus que leurs résultats nationaux. Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, Jean-Luc Mélenchon obtient 61,54 % des suffrages et Benoît Hamon, deuxième, obtient 14,69 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aux élections européennes de 2019, les 2 listes écologistes totalisent 42 % des suffrages exprimés.
Lors du premier tour de l'élection présidentielle le Modèle:Date-, Trémargat est la commune de la région Bretagne qui a donné le plus fort pourcentage de voix en faveur du candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, celui-ci arrivant en tête avec 64,44 % des voix<ref name="Le Télégramme 12983178" />.
Démographie
Modèle:Population de France/section Ainsi, quoique rurale, la commune est très jeune<ref name=Basta/> (34 ans de moyenne d'âge) et connaît un timide renouveau (171 habitants en 1999).
En 2017, Trémargat était, selon l'INSEE, la commune de Bretagne où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (Modèle:Nobr euros).
Économie
En Modèle:Date-, Trémargat est la première commune française alimentée en électricité d'origine 100 % renouvelable délivrée par Enercoop<ref name=Basta/>. La commune fait partie des rares communes de moins de 200 habitants à s'être dotée d'un plan local d'urbanisme (PLU) pour gérer son développement<ref name=Basta/>.
Épicerie associative
Le Modèle:Date- ouvre une épicerie associative installée dans une extension du « Trémargad café », géré par une association depuis 2008<ref name="Basta" />. Il s'agit d'une épicerie paysanne de proximité offrant des produits locaux de qualité issus de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. Lieu de rencontre et d'échanges entre les habitants et les visiteurs, l'association est animée par huit bénévoles et propose des produits à prix coûtant<ref name="Basta" />. La commune investie dans ce projet Modèle:Nombre sur les Modèle:Nombre du projet<ref>extrait d'un article paru dans Côtes d'Armor Magazine (périodique édité par le Conseil Général)</ref>.
SCI de Trémargat
La société civile immobilière (SCI) de Trémargat est créée en 2013 afin de garder la commune vivante et d'installer de nouveaux agriculteurs. La SCI permet d'éviter la spéculation foncière d'agriculteurs ou de chasseurs intéressés par la seule possession de la terre. La sélection de l'exploitant par la SCI et la redistribution de la terre acquise se font dans l'optique d'éviter la disparition d'une exploitation, que la production agricole ou maraîchère soit réelle, que les méthodes de culture respectent l'environnement (l'agriculture doit être durable, à l’herbe, sans intrant), qu'il n'y ait pas de volonté de s'étendre au détriment de ses voisins. La commune accorde une subvention conséquente pour permettre le démarrage de la SCI et permettre l'installation d'un premier couple d'éleveurs<ref name="Basta" />. En 2015, une relance de la souscription de parts est activée afin de permettre l'acquisition de nouvelles terres pour l'installation d'un couple de maraîchers et l'agrandissement de la ferme du paysan-boulanger.
Lieux et monuments
- Les Gorges de Toul-Goulic : ces gorges, où le Blavet disparait sous les rochers, sont à la limite des communes de Trémargat et Lanrivain.
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Gorges de Toul-Goulic : l'endroit où le Blavet disparaît sous les rochers.
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La chute du Blavet à Toul-Goulic.
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Gorges de Toul-Goulic : chaos de rochers sous lequel coule le Blavet.
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Le chaos rocheux de Toul-Goulic.
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Video des Gorges de Toul-Goulic.
- Menhir de Parc-ar-Menhir.
- Menhir de Prat-Rous-Cerch et de Prat-Tuntauren.
- Manoir de Lampoul Izellan : Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret y aurait résidé et ses héritiers possédaient ce manoir au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Église Notre-Dame, croix et cimetière, inscrits aux monuments historiques depuis 1927<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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Église paroissiale Notre-Dame : groupe statuaire de Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus.
- Camp protohistorique de Toul-Goulic Modèle:Inscrit MH<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Alle (G.)., « Tremargat, en Centre-Bretagne », ArMen, Modèle:N°112, Modèle:Date-, p. 18-23.