Saint-Just-Ibarre
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Just-Ibarre est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle a été créée le 25 juin 1841 par la fusion des communes de Saint-Just et d'Ibarre.
Le nom basque est Donaixti-Ibarre et le gentilé Donaixtiar ou ibartar<ref name="Académie de la langue basque">- Académie de la langue basque</ref>.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Just-Ibarre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Saint-Palais<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bunus (Modèle:Unité), Ibarrolle (Modèle:Unité), Juxue (Modèle:Unité), Hosta (Modèle:Unité), Larceveau-Arros-Cibits (Modèle:Unité), Pagolle (Modèle:Unité), Ostabat-Asme (Modèle:Unité), Gamarthe (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Just-Ibarre fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire<ref>Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>.
Géologie, sismicité
La région est une région essentiellement constituée de flyschs du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage, adossés au terrains karstiques des Arbailles<ref group="Carte" name="Carte géologique de France">Modèle:Lien web</ref>. De plus il existe des dépôts alluvionnaires (sables et argiles surmontés de limons) du quaternaire<ref>Modèle:Lien web</ref> le long de la Bidouze et de l'Ur Handia<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Carte" name="Carte géologique de France" />. Il existe un certain nombre de sources mais de débit trop faible pour des captages, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy<ref>Modèle:Lien web</ref> dépendantes du massif karstique des Arbailles.
La région est située en zone sismique 4<ref>Modèle:Lien web</ref> correspondant à un risque moyen. Les évènements récents (depuis 1980) les plus importants se sont produits en 1982 et 2010. Situés à 5 km de profondeur, leurs magnitudes étaient ML=3.9 et ML=3.8, respectivement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils ont donc été ressentis par la population mais n'ont pas créé de dommages.
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, Ispatchoury erreka, Hosta ur Handia, Babatzeko erreka, Chorizako erreka, Ihityko erreka, Larramendiko erreka, Netheko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
L'hydrographie de la commune entraîne la présence de 19 ponts ou passerelles<ref>Modèle:Article</ref>.
La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq à la limite de la commune de Saint-Just-Ibarre et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Sa source constitue une exsurgence du poljé d'Elsarre (Eltzarreordokia)<ref name=Vanara>Modèle:Lien web</ref> qui est à cheval sur les communes d'Hosta et d'Aussurucq<ref group=Carte name=IGN/>.
-
Un pont à Saint-Just-Ibarre.
-
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Just-Ibarre
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif des Arbailles », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et une au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une grande diversité de milieux à des altitudes moyennes fournissant gîte et couvert pour la faune ornithologique pyrénéenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : la « forêt des Arbailles » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif des Arbailles » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Just-Ibarre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), prairies (2,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
- Arlacondo ;
- Ametzague ;
- Donaïki ;
- Ibarre ;
- Ordokia ;
- Saint-Jaime ;
- Saint-Just.
Voies de communication et transports
Histoire
La D 918 entre Larceveau et Mauléon s'est appelée RD 2 jusqu'en 1933. Devenue nationale, elle a été déclassée dans les années 70.
Le tronçon Cibits - col d'Osquich a été entièrement modifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article</ref>.
En 1881 une ligne de tramway à voie métrique est envisagée entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port avec un embranchement à Larceveau vers Saint-Just<ref>Modèle:Article</ref>. En 1912 la ligne est déclarée d'intérêt public et les expropriations commencent en 1914. La première guerre mondiale provoquera l'arrêt du projet.
Actuellement
Saint-Just-Ibarre est desservie par la route départementale D 918 Musculdy-Larceveau, ainsi que par la D 68 et la D168 vers Hosta.
La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à Modèle:Unité (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne). La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à Modèle:Unité (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).
L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz-Pays Basque à Modèle:Unité.
96,8 % des ménages ont au moins une voiture et 52,6 % en ont deux ou plus en 2018<ref name=INSEE>Modèle:Lien web</ref>. Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants<ref name="2011_www.insee.fr"/> :
pas de déplacement | 12,6 % |
marche, roller, patinette | 7,4 % |
vélo (y compris VAE) | 0 |
2 roues motorisées | 1,1 % |
voiture | 77,9 % |
transport en commun | 1,1 % |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Just-Ibarre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Izpaxuriko erreka et la Bidouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Saint-Just-Ibarre est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 70,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Just-Ibarre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Mentions anciennes
Le toponyme Saint-Just apparaît sous les formes S(an)c(tu)s Jacobus, ostau de sent jagme (1365), S(an)c(tu)s justus de eq(ui)se<ref name=Onomastique>Modèle:Lien web</ref>, Sent-Just deu pays d'Ostabares (1477<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix, feuillet 48<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sant-Just (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda</ref>).
Le toponyme Ibarre apparaît sous les formes ybarola (1167)<ref name="Orpustan"/>, yvarra (1350)<ref name="Orpustan"/>, Nostre-Done d'Ibarre (1472<ref name="Raymond"/>, notaires de Labastide-Villefranche, n° 2, feuillet 22<ref>Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Ibarren (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune"/>).
Le lieu-dit Ametzague, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863<ref name="Raymond"/> sous la forme Amexague.
Le lieu-dit Saint-Jaime (Donaiki, Saint-Jacques), issu de la maison éponyme, est mentionné sous la forme lostau de sent jagme (1365) et lostau de s(ant) yacube (1412)<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage</ref>.
Graphie basque
Son nom basque actuel est Donaixti-Ibarre<ref name="Académie de la langue basque"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve les formes Donisti-Ibarre<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, Donaxti-Ibarre<ref>Modèle:Lien web</ref> et Donaisti-Ibarra<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
Au Moyen Âge Saint-Just était sur le passage d'une voie secondaire des chemins de Compostelle passant par la commanderie d'Ordiarp et le col de Napale ou celui d'Ehüsa (ou Ehutsa)<ref group=Carte Name=IGN2>Modèle:Lien web</ref>. Les pèlerins allaient alors à Saint-Jean-Pied-de-Port soit en rejoignant le camino navarro par Cibits et Utxiat, soit par Ibarrolle, le col d'Azkonzabal et Saint-Jean-le-Vieux. Le prieuré-hôpital qui les accueillait, situé dans le quartier Arlakondo, dépendait de l'abbaye Saint-Jean de Sorde<ref name="Urrutibeheti">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group=Note>Des documents de l'assemblée capitulaire de Sorde mentionnent un don de Pierre d'Uhart et de Loup d'Ainhice en 1135 et la présence d'un prieur-hospitalier à Saint-Just en 1146.</ref>.
Une première délimitation du sud de la commune d'Ibarre et donc de celle de l'Ostabarret en 1765 entraîne la création d'une région de quint : le Quinto d'Ostibar-Garaci, de faible extension dans cette partie du territoire<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'agit d'une zone de terres communes indivises. C'est une réminiscence des fasceries du Moyen Âge scellant les accords d'exploitation des régions entre deux vallées. La délimitation définitive aura lieu en 1830.
La commune actuelle a été créée le Modèle:Date<ref> Loi du 25 juin 1841 (Bulletin des lois de la République française).</ref> par la réunion des communes de Saint-Just et d'Ibarre, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit un exode massif des basques vers l'Amérique, particulièrement l'Argentine. En 1910 dans ce pays les familles dont le nom est à consonance basque représentent 10 % de la population et détiennent 80 % de l'économie. Pour Saint-Just-Ibarre le consulat de France à Buenos Aires enregistre 48 noms entre 1830 et 1900<ref>Modèle:Article</ref>. L'un d'entre eux, fameux pour sa réussite, est Pierre Luro.
La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 27 d'entre eux meurent. Cela représente environ un tiers des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme<ref name=Jakintza1>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Lors de la seconde guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133. Saint-Just-Ibarre est en zone libre, proche du contrôle des passages à Cibits d'une zone à l'autre, coupée des villes proches Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port. Au cours de cette guerre trois jeunes hommes meurent<ref name=Jakintza1/>.
Personnalités liées à la commune
-
Buste de Pedro Luro à Mar del Plata. -
Buste de Michel Garicoïts au collège San Jose de La Plata. -
Maison natale de Michel Garicoïts à Ibarre.
- Michel Garicoïts, né en 1797 à Ibarre et décédé en 1863, est un prêtre, fondateur des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus, canonisé en 1947.
- Pierre « Pedro » Luro, né le 10 mars 1820 à Saint-Just, fils de métayer, émigre en Argentine vers 1837. Il y fait fortune comme gaucho. De retour en France il fait construire la villa Juliette à Cambo-les-Bains, devenu l'hôtel d'Angleterre<ref>Modèle:Lien web</ref> (fermé en 2004). Il meurt à Cannes le 28 février 1890. Il existe un monument à son nom à Mar del Plata<ref>Modèle:Article</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Administration
Pour la période antérieure à 1841 les maires de la commune de Saint-Just et les maires de la commune d'Ibarre sont données dans les articles correspondants.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Saint-Just-Ibarre appartient à six structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP de l'Ostabaret ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat pour le fonctionnement des écoles d'Ostibarret.
La commune accueille le siège du syndicat pour le fonctionnement des écoles d'Ostibarret.
Population et société
Démographie
Le recensement<ref>Recensements cités par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.</ref> à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé sur ordre de Charles III de Navarre<ref>Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993</ref>, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54</ref>, révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Ibarre la présence de 5 feux, le second de 13 feux. Saint-Just n'apparaît qu'au dénombrement de 1551 avec 13 feux.
Avant 1841 : Saint-Just et Ibarre
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Saint-Just | 438 | 445 | 465 | 565 | 573 | 654 |
Ibarre | 148 | 168 | 173 | 160 | 176 | 146 |
Total | 586 | 613 | 638 | 725 | 749 | 800 |
Après 1841 : Saint-Just-Ibarre
Modèle:Population de France/section
Logement
En 2018 les 141 résidences se partagent en 119 maisons (84,7%) et 21 appartements (14,6%). Le nombre moyen de pièces est de 5,9 pour les maisons et 3,7 pour les appartements<ref name="2011_www.insee.fr">Modèle:Lien web</ref>.
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
résidences | 141 | --- |
principales | 99 | 70,4 |
secondaires | 27 | 19,3 |
vacantes | 15 | 10,3 |
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
avant 1919 | 47 | 48,9 |
1919-1945 | 7 | 7,6 |
1946-1970 | 6 | 6,5 |
1971-1990 | 15 | 15,2 |
1991-2005 | 10 | 10,9 |
2006-2015 | 10 | 10,9 |
Emploi et revenus
En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref name="2011_www.insee.fr" /> contre Modèle:Unité pour l'ensemble des Français<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018 les résidents occupent 99 emplois dont 46 sont situés sur la commune. Ces emplois se répartissent de la façon suivante<ref name="2011_www.insee.fr"/> :
salarié | 54 | fonction publique, CDI | 43 |
CDD | 9 | ||
Intérim | 1 | ||
Emploi aidé | --- | ||
apprentissage, stage | 1 | ||
non-salarié | 44 | indépendant | 26 |
employeur | 18 | ||
aide familial | --- |
Économie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire publique bâtie en 1907et d'une ikastola nommée Manex Erdozaintzi-Etxart<ref>Site de l'ikastola Manex Erdozaintzi Etxart</ref>.
Historiquement, deux écoles de garçons existent en 1809 à Saint-Just et Ibarre. Une école de filles est créée en 1859. En 1949 une école intercommunale Saint-Just / Musculdy est créée dans le quartier Arlacondo en 1946. Elle fonctionnera jusqu'en 1968. À cette date tous les enfants sont regroupés dans le bâtiment actuel. En 1987 un accord intercommunal avec Bunus entraîne le partage des élèves entre ces deux communes en fonction de l'âge des élèves, les plus jeunes étant scolarisés à Saint-Just<ref name=Jakintza2>Modèle:Article</ref>.
Au début des années 50 le collège catholique Saint-Michel fondé par les Filles de la Croix prépare les filles au CAP agricole. Il devient un établissement d'éducation primaire en 1967 puis secondaire (jusqu'à la 4e) en 1969. Les effectifs diminuant avec la création du ramassage scolaire vers Saint-Palais l'établissement ferme en 2009<ref name=Jakintza2/>.
Équipements
La commune possède deux frontons, l'un à Saint-Just (1944), un autre à Ibarre (1932), ainsi qu'un mur à gauche abrité dans l'ancien collège Saint-Michel.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine naturel
- La source de la Bidouze sur un site à cheval avec la commune d'Aussurucq est une exsurgence alimentée par un poljé sur la commune d'Aussuruq<ref name=Vanara/>. Il s'agit d'un site protégé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La grotte Artzean harpea dans le massif du Belchou est une exsurgence (comme la source de la Bidouze) dans laquelle on a trouvé des ossements d'ours datés de 8000 à 9000 ans avant notre ére.
Patrimoine civil
- La ferme Senimenea<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ou Donaikia date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est la maison de la famille Saint-Jayme remontant à Guillaume-Arnaud né vers 1315<ref>Modèle:Article</ref>.
- La fermes Etxeparea date de 1642. La maison franche (casa mayor) d'Etcheparea est citée en 1412<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=Maisons/>.
- La ferme Ordokia date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est citée comme maison franche en 1350 (ordoquigoyen)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La maison Ametzaga date de 1656. Elle est citée en tant que maison noble (ametçaga en 1350, la salle d'ametçague en 1412)<ref name=Maisons>Modèle:Article</ref>.
- La maison Ibarbeheiti (ou Ibargoitia) comporte des éléments différemment datés. Elle est citée comme maison noble en 1365 (salle ibarty) et en 1412 (la sal(le) divarrbeheyti)<ref name=Maisons/>.
- Il a existé de nombreux moulins à eau sur la Bidouze, le Hostia ur Handia et le Corizako erreka<ref>Modèle:Article</ref>,<ref group=Carte name=Cadastre>Modèle:Lien web</ref> ;
- certains on disparu comme celui de Saint-Jaime, les deux moulins à Ordokia alimentés par un même canal de dérivation et le Kurutxetako Eyhera bâti au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que l'Ibargoitiko Eyhera à Arlacondo,
- d'autres subsistent en assez bon état dans la vallée d'Arla : le Bidarteko Eyherak avec son annexe, l'Arlako Eyhera et le Aguntxaco Eyhera. Il y a également un moulin dans le bourg, le Carteyako Eyhera dans une ancienne maison de donat, avec meule et trémie.
- Il existe également un petit patrimoine constitué de fours à chaux et lavoirs<ref>Modèle:Article</ref>.
Patrimoine religieux
-
Église Saint-Just-et-Bon-Pasteur à Saint-Just. -
Chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge à Ibarre.
- La sépulture d'Elzarreko karbia à 820 m d'altitude dans le massif des Arbailles est un dépôt funéraire qui date du bronze ancien<ref>Modèle:Article</ref>.
- La plaine du Belchou, à cheval avec Hosta, possède de nombreux tumulus protohistoriques mais également un monolithe et des tertres d'habitat<ref>Modèle:Article</ref>.
- L'ancienne chapelle de Saint-Jacques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, Sanctus Jacobus dans le cartulaire de Dax<ref name=Onomastique/>, au lieu-dit Donaïki (Saint-Jaime sur la carte IGN<ref group=Carte name=IGN>Modèle:Lien web</ref>), date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle constituait une étape sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- La chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge, Sanctus Maria de ivarre<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=eglises>Modèle:Lien web</ref>, à Ibarre, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- L'église Saint-Just-et-Bon-Pasteur<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, à Saint-Just, date de 1751.
- L'église Saint-Sauveur (S(anct)us salvador de iriundo) à Saint-Just citée sur le cartulaire de Dax<ref name="Onomastique" /> a disparu. Elle figure déjà comme chapelle ruinée sur la carte de Cassini<ref name="Cassinicarte" group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes