Masculinisme (idéologie)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 octobre 2023 à 23:44 par >WikiCleanerBot (v2.05b - Bot T3 PCS#545 - Correction syntaxique (Modèle avec paramètre obsolète - Orthographe et typographie))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Semi-protection étendue Modèle:Voir homonyme

Fichier:Masculinism symbol.svg
Le poing fermé dans le symbole est un symbole adopté par certains masculinistes.

Le masculinisme est d'une part l'ensemble des mouvements sociaux qui se préoccupent de la condition masculine et de Modèle:Citation<ref>Modèle:GDT.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; dans un autre contexte, il est l'idéologie de la domination masculine sur les femmes. Le masculinisme dans ce dernier sens s'oppose au féminisme, considère que la notion de patriarcat n'existe pas et que les femmes ont gagné au détriment des hommes, suivant un discours antiféministe réactionnaire. Les partisans de cette idéologie préfèrent parler d'hominisme, considérant que le terme de « masculinisme » serait un Modèle:Citation<ref name="20minmascu">Modèle:Lien web.</ref>.

Le masculinisme est généralement critiqué par les universitaires et les associations pour ses revendications de symétrie, la violence contre les femmes étant bien supérieure à celle subie par les hommes et leurs droits étant bien plus menacés dans une société toujours inégalitaire ; le masculinisme ne serait qu'une forme d'antiféminisme visant à conserver le privilège masculin.

Étymologie et définition

Étymologie

Selon le Trésor de la langue française, la première attestation de « masculinisme » date de 1931 pour désigner une maladie chez la femme ayant des caractères sexuels masculins<ref name="CNRTL2">Modèle:CNRTL : Modèle:Citation.</ref>. Le dictionnaire mentionne le terme prédécesseur « masculisme », attesté en 1902 dans le Nouveau Larousse illustré, Modèle:Citation.

Définition

Selon le Grand dictionnaire terminologique, même « si l'histoire du terme masculinisme commence au début du XXe siècle (et peut-être même un peu avant), celui-ci ne peut être défini de manière plus précise tant sa conception dépend de la personne qui l'utilise. Par exemple, il peut aussi bien désigner un mouvement qui revendique le retour et la consolidation des rôles dits masculins dans une société X, qu'un mouvement qui regroupe des hommes qui considèrent que leur masculinité peut être un obstacle à leurs droits parentaux, ou qu'une attitude relevant d'une idéologie patriarcale. »<ref>Modèle:Lien web</ref>

Pour Francis Dupuis-Déri, Modèle:Citation<ref name="DD2009">Modèle:Article.</ref>. Avec la sociologue québécoise Mélissa BlaisModèle:Note, le politologue écrit, en 2012, que le discours du masculinisme Modèle:Cita.

Définition

Le mot est initialement un anglicismeModèle:Réfnéc issu des milieux universitaire et militant féministe nord-américains, où il désigne la Modèle:Citation aussi bien dans le milieu professionnel que dans les autres activités<ref name=Eder1911 />. Ainsi le masculinisme comme domination des hommes, sous forme de patriarcat ou de Modèle:Citation<ref name="2010_journals.openedition.org">Modèle:Lien web.</ref> est distinct des études de genre sur les masculinités.

L'hominisme est considéré comme un synonyme du masculinisme<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. Ce néologisme a été créé dans le début des années 2000 par le psychologue et sexologue québécois Yvon Dallaire, pour « se présenter comme étant au-dessus de la mêlée en se distanciant du féminisme et du masculinisme »<ref name=":0" />. Francis Dupuis-Déri et ses collègues objectent que tout comme son synonyme, c'est une « idéologie hostile à l'émancipation réelle des femmes [qui] œuvre à la conservation du privilège des hommes et à leur position de pouvoir au sein de la société<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. »Modèle:Référence à confirmer

Le sociologue Michel Dorais est présenté comme le représentant d'une improbable mouvance masculiniste progressiste<ref>Modèle:Article</ref>, qui se définit dans une perspective égalitaire<ref>Modèle:Chapitre</ref>, tout en reconnaissant que contrairement au féminisme, le masculinisme n'est pas un mouvement social mais le fruit d'un désarroi personnel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans la rhétorique de Dorais, comme dans les autres discours masculinistes, le mouvement féminisme est désigné comme la cause première de cette crise de la masculinité<ref>Modèle:Article</ref>.

Historique

En anglais, le terme Modèle:Langue fait son apparition en 1911 dans un périodique féministe, Modèle:Lang, en tant que complément hypothétique de « féminisme » : Modèle:Citation bilingue bloc

Hubertine Auclert, journaliste, écrivaine et militante féministe, emploie le terme en français en 1900 dans son essai Les femmes arabes en Algérie<ref>Modèle:Ouvrage, sur Gallica.</ref>. La philosophe féministe Michèle Le Dœuff, dans son livre de 1989 L’Étude et le Rouet, reprend le terme en affirmant l'avoir forgé<ref name="LeDœuff" />. Elle y écrit : Modèle:Citation Selon le sociologue Léo Thiers-Vidal, Modèle:Citation. Il la décrit comme Modèle:Citation. Il décrit la masculinité comme Modèle:Citation, et les hommes comme Modèle:Citation<ref>Léo Thiers-Vidal, De la masculinité à l’anti-masculinisme : penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive, Nouvelles Questions Féministes, 2002/3, Modèle:Vol.), Modèle:P..</ref>.

Selon Mélissa Blais, le masculinisme connaît trois phases de développement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans les années 1980, il désigne à la fois des mouvements apparaissant en Amérique et en Europe occidentale, Modèle:Citation, et des discours antiféministes et conservateurs. Dans les années 1990, ces mouvements opposés se développent. Dans les années 2000, le versant antiféministe se consolide, notamment grâce à la participation d'intellectuels, psychologues et militants antiféministes, qui mènent des actions et procès<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Depuis 2010, on assiste dans la presse à un glissement sémantique du terme, qui, tout en reprenant l'historique des mouvements masculinistes aux États-Unis et au Canada, fait un amalgame entre ce terme et des revendications de retour à plus de virilité<ref>Le masculinisme, ou la revanche de la 'virilité', Ouest-France, Modèle:Date-.</ref> ou, au contraire, à la diminution des différences de genre<ref>Les nouveaux machos : ces hommes qui travaillent comme des femmes France Culture, Modèle:Date-.</ref>.

Les [[Masculinité#Les men’s studies (en)|Modèle:Langue]] n'existent pas en tant que telles en France, ce qui est dû à une organisation de la recherche universitaire par département et non par sujet d'étude. Toutefois, des initiatives citoyennes Modèle:Incise, qui visent à analyser, discuter et proposer des pistes afin de comprendre les mécanismes de construction des masculinités (le genre) et les déconstruire lorsqu'elles sont nuisibles, tant pour les femmes et les non-binaires que pour les hommes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi les universitaires contribuant à ces études, le sociologue Éric Fassin et le philosophe Didier Eribon en France. La sociologue australienne R.W. Connell. classe ainsi les masculinités : hégémonique, complice, subordonnée, marginalisée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Thématiques et revendications du masculinisme

Le masculinisme affirme dénoncer certains éléments des sociétés occidentales modernes. Le mouvement estime les sociétés discriminantes envers les hommes, notamment par une législation et une application des lois discriminatoires. Il dénonce ainsi des inégalités sur le droit de garde des pères, les conditions de travail plus pénibles et dangereuses, le paiement de services gratuits pour les femmes. Les lois seraient appliquées de façon plus sévère à l'égard des hommes, qui à délits égaux seraient condamnés à des peines de prison plus longues que les femmes, et plus souvent à des peines de prison ferme<ref>Inégalités hommes femmes : les hommes aussi victimes de sexisme ?, Huffington Post, Modèle:Date-.</ref>. À titre d'exemple, les masculinistes dénoncent les fausses accusations d'abus sexuel, qu'ils estiment fréquentes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Jean-Claude St-Amant, chercheur à l’université de Laval : Modèle:Citation<ref name="20minmascu" />.

Au Canada, une revendication fréquente est la lutte contre le décrochage scolaire masculin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour le docteur Virginie Martin, professeure à l’école Kedge Business School, les masculinistes rejettent le féminisme et la notion de patriarcat qui pour eux n’existe pas : Modèle:Citation. La notion de masculinisme ne peut être définie comme « un féminisme pour hommes » car si les discriminations envers les femmes sont prouvées par des études, il n'y en a pas pour la discrimination envers les hommes<ref name="20minmascu" />.

Critiques du masculinisme

Les masculinistes issus de « mouvements des pères » affirment vouloir une symétrie des sanctions des hommes et des femmes. Or, selon Pascale Vielle, sociologue et directrice de l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes entre 2004 et 2006, Modèle:Citation, surtout en ce qui concerne la violence contre les femmes : Modèle:Citation. Elle dénonce un entrisme auquel ont cédé ses successeurs : « les statistiques sont noyées, de sorte à ne pas fâcher les hommes ». Selon La Libre Belgique : Modèle:Citation, ce qui est une Modèle:Citation. Après les mouvements féministes des années 1970, il y a une réaction masculiniste dans les années 1980. Puis, avec le mouvement #MeToo en 2017 qui libère la parole des femmes sur les réseaux sociaux, apparaît une nouvelle réaction masculiniste, qui a parfois recourt au cyberharcèlement organisé, tel celui contre Marion Séclin en 2016. Pour Pascale Vielle Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le sociologue Édouard Leport, auteur d'un thèse jugeant les revendications du respect du droit des pères dans les séparations comme étant une volonté de domination anti-féministe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Citation nécessaire, les associations de pères Modèle:Citation. Ils prennent une posture féministe de « rhétorique », accusant la justice de favoriser les femmes alors que celle-ci favorise les demandes des pères. Il souligne que quand ces associations mettent en avant le faible taux de gardes alternées à 12 %, elles ne précisent pas que Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon l'anthropologue Lucie Jouvet-Legrand, dans un contexte du recul des droits des femmes dans des pays entre autres occidentaux, en véhiculant l'idée fausse et biaisée statistiquement qu'il y aurait une symétrie des violences conjugales entre hommes et femmes et donc que les hommes seraient victimes d'une injustice en les représentant comme coupables et non victimes, les masculinistes Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon l’association belge Collectif contre les violences familiales et l’exclusion, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs militants féministes ou pro-féministes manifestent leurs craintes devant la Modèle:Citation<ref>Virginie Martin et Coline Clavaud-Mégevand, « "Pauvres hommes": du masculinisme distillé », Huffington Post, Modèle:Date-.</ref>. En 1998, dans un article pour Nouvelles Questions féministes, Martin Dufresne, membre du Collectif masculin contre le sexisme, analysant des points qu'il considère constitutifs du discours masculiniste aux États-Unis et au Canada, retient que ce discours place les hommes en position de victimes et d'opprimés dans le but, croit Dufresne, de justifier Modèle:Citation. Il s'efforce de montrer comment l'activité de pression et le discours du mouvement, centré sur la sphère familiale, a des effets sur les législateurs<ref>Il cite le cas de l'injonction du tribunal de Longueuil (Québec) faite à une mère, en instance de divorce, de cesser d'allaiter son enfant, pour qu'elle ne puisse pas en faire un argument afin d'obtenir la garde de l'enfant, au nom de l'équité. Il précise toutefois qu'à la suite d'une manifestation féministe de femmes venues allaiter en groupe dans le tribunal, l'arrêt a été annulé.</ref> et sur la criminalité sexiste<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pour la chercheuse canadienne Pierrette Bouchard, en 2003, le masculinisme vise à défendre des privilèges masculins dans la société, au détriment des droits des femmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Rejoignant ces analyses, en 2009, Hélène Palma, sociologue canadienne féministe titulaire de la Chaire d’étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes, constate que le discours masculiniste est plus revendicatif que politique. Il vise en premier lieu à contester les dispositions post-divorce relatives aux enfants et aux pensions alimentaires, à nier les violences conjugales, à contester les statistiques sur ces violences et affirmer que les hommes seraient autant, voire plus battus que les femmes, et à contester le droit à l’avortement et à la contraception, ainsi qu'à remettre en cause le droit du divorce. Les moyens utilisés pour défendre le discours passent par le réseautage sur Internet, les pressions auprès des organes législatifs, l'entrisme dans les instances para-judiciaires et la médiatisation utilisant au besoin la calomnie ou l'intimidation. Selon elle, les résultats conduiraient non seulement à des modifications de la législation favorables aux thèses du petit groupe d'hommes revendiquant ces évolutions, mais interdiraient Modèle:Citation et engageraient la Modèle:Citation selon son analyse du procès de l’association québécoise SEDIRE<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Selon le collectif Stop Masculinisme, le terme « masculinisme » renvoie à une défense des intérêts des hommes, supposés victimes des femmes en général et d'un féminisme jugé abusif<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Mélissa Blais et Francis Dupuy-Déry, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Selon Le Temps, les masculinistes « récupèrent les discours des féministes pour affirmer qu’à cause d’elles, les hommes sont devenus le nouveau sexe faible. Nostalgiques d’un patriarcat tout puissant, ils fédèrent de plus en plus d’adeptes ». Warren Farrell, professeur d'université américain considéré comme le père du mouvement masculiniste avec son livre de 1993 Le mythe de la domination masculine, pense que « Les hommes gagnent plus, mais les femmes ont une vie plus équilibrée. Elles ont tort de penser que parce que les hommes gagnent plus, ils ont plus de pouvoir ». Le documentaire de Cassie Jaye The Red Pill met en avant les masculinistes les plus connus comme Paul Elam, activiste américain et misogyne, qui compare les «féminazies» au Ku Klux Klan et « la même complainte » des témoignages avec les statistiques « 75% des suicides sont commis par des hommes, 93% des victimes d’accidents de travail sont des hommes, sans oublier la garde des enfants, trop souvent confiée à la mère, etc ». Le sociologue américain Michael Kimmel qui ne nie pourtant pas le désarroi masculin et évoque les Angry white male dans un de ses ouvrages et pense que « le féminisme est bon pour les hommes » est très critiqué par certains masculinistes. Selon Caroline Dayer, spécialiste en discrimination et enseignante à l’Université de Genève les masculinistes « ne veulent pas l’égalité mais imposer une vision figée des rapports sociaux, qui participe à la volonté de maintien des privilèges, et s’apparente à des logiques racistes. Leur idéologie se fonde sur l’androcentrisme, c’est-à-dire que seuls les hommes et leur point de vue comptent. Ce discours est d’autant plus saillant dans un contexte de crise, pour barrer les avancées vers l’égalité concrète. » Des anti féministes très médiatiques et s'identifiant comme masculinistes sont Donald Trump et Éric Zemmour. Selon l’anthropologue Mélanie Gourarier, « Faire croire à la disparition d’un âge d’or, d’une culture, d’une identité, est une ruse du pouvoir qui ne date pas d’hier. On trouve déjà des discours sur le masculin affaibli par les femmes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que les rapports de force ne se sont jamais inversés »<ref>Julie Rambal, « Ces masculinistes qui détestent les femmes », Le Temps, Modèle:Date-.</ref>.

Mouvements masculinistes

Internationaux

Le MRA

Modèle:Article détaillé Le MRA, acronyme de Modèle:Langue (« Activistes pour les droits des hommes »), est un mouvement de revendication sociale défendant les droits des hommes sur le modèle du féminisme (conférences, manifestations)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les incels

Modèle:Article détaillé Le terme d'incels (en français « célibataires involontaires ») désigne une communauté s'étant développée sur Internet au sein de la Manosphère, notamment sur Reddit et 4chan. Ils se définissent comme frustrés de leur abstinence sexuelle non désirée et accusent les femmes d'être responsables de leur célibat, tout en affichant, pour une partie d'entre eux, de forts complexes sur leur physique. Au sein des communautés en ligne qu'ils fréquentent, la recherche d'une camaraderie et d'une écoute de la part de tiers se commue souvent en un radicalisme misogyne. La haine des femmes qu'ils entretiennent peut aller jusqu'à réclamer un droit au viol et les appels au meurtre y sont fréquents. Ils se matérialisent parfois, comme lors de la tuerie de Toronto en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou celle d'Isla Vista en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils utilisent un vocabulaire bien spécifique, dénonçant, tout en se sectarisant, le système social émergent aux États-Unis dans les années 2000. Selon leur classification, les « Chads » désignent l'archétype du jeune homme sportif, musclé, stupide et mauvais garçon qui a du succès auprès des femmes, tandis que les « Stacys » désignent leur pendant féminin, c'est-à-dire l'archétype de la jeune femme désirable mais superficielle, généralement aisée et matérialiste, attirée par les « Chads »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les MGTOW

Modèle:Article détaillé MGTOW pour « Modèle:Langue » (« Les hommes qui suivent leur propre chemin ») est une communauté en ligne masculiniste antiféministe et parmi les plus misogynes et promptes à menacer de violence physique. Ces hommes décrivent la société moderne féministe comme étant en leur défaveur au niveau économique aussi bien que sentimental. Ils ont décidé de bannir les femmes de leur vie pour se concentrer sur leur vie professionnelle qu'ils mettent en avant. Ce mode de pensée repose sur le fait qu'en coupant l'offre sexuelle et attentionnelle apportée aux femmes, les discriminations faites aux hommes par le féminisme disparaîtront. Ils estiment que le mariage est en défaveur de l'homme et mettent en avant la prostitution en alternative aux relations à long terme. Ils insultent les femmes sur les réseaux sociaux et les décrivent comme « un fardeau financier »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

France

En France, un masculinisme anti-féministe a principalement été diffusé et popularisé par Alain Soral et Éric Zemmour<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Les Hommen

Fichier:HOMMEN 2 février.JPG
Une manifestation d'un groupe Hommen en 2013.

Les Hommen sont un groupe français de militants masculinistes, créé en mars 2013<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, revendiqué Modèle:", proche du Printemps français<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, qui acquiert une certaine notoriété au moment où il manifeste son opposition au mariage entre personnes de même sexe<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le nom Modèle:" parodie celui des Femen ; ils en utilisent en effet les codes<ref>Modèle:Lien web.</ref> en menant eux aussi leurs actions torse nus<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais masqués<ref name=":2" />. En janvier 2014, leur utilisation sur Twitter du hashtag antisémite Modèle:" témoigne de leur attachement à la droite et divise les opposants au mariage des couples homosexuels<ref>Modèle:Article</ref>. Le blog Homen prône Modèle:"<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le politologue spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus, l'Hommen type « est un jeune catholique affirmé appartenant aux couches moyennes ou bourgeoises de la population française. Ils sont "sur le fil" entre droite de gouvernement et extrême droite ». Il note « un fort investissement du Bloc identitaire dans ce groupe, notamment en province ». Selon le politologue Erwan Lecœur, les Hommen sont certain « d’être du côté de la morale – chrétienne – à défaut d’être du côté du droit ou de la justice. C'est un mouvement réactionnaire, au sens propre du terme »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les associations de défense des droits des pères

SOS Papa est une association française qui entend défendre les intérêts des pères dans les situations conflictuelles de divorce ou de séparation<ref name=":1" />. Avec Modèle:Nombre et plusieurs actions très médiatisées en 2013<ref>Modèle:Article.</ref>, elle est la plus connue d'une vingtaine d'associations françaises qui poursuivent le même but: « SVP Papa », « SOS divorce », « Mouvement de la condition paternelle », « Les Papas = Les Mamans »Modèle:Etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces associations soutiennent juridiquement les pères qui cherchent à obtenir la garde de leurs enfants ou qui contestent la pension alimentaire, et militent pour rendre systématique la garde alternée<ref name=":1" />. Elles revendiquent un droit à avoir un père et une mère au nom de l’« intérêt de l’enfant », considérant que l'institution judiciaire Modèle:" rend des jugements défavorables aux pères<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre membres de SOS Papa ont été jugés en 2009 pour avoir assisté, au cours de l'enlèvement de son enfant, un ex-membre de l'association<ref name=":1" />. Celui-ci a été condamné à six ans de prison pour une tentative de faire assassiner la mère de ses enfants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

Sur les enjeux

Bibliographie sur les droits des hommes

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Yvon Dallaire, Homme et fier de l'être, Option Santé, 2001
  • John Goetelen, Marco Pietteur, La femme est-elle vraiment l'avenir de l'homme ?, 2006
  • Sophie Torrent, L'homme battu, Option Santé, 2001
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Gordon, Playboy Press, The Myth of the Monstrous Male and Other Feminist Fallacies, New York, 1982
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Warren Farrell, Simon & Schuster, The Myth of Male Power: Why Men Are the Disposable Sex, New York, 1993
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Thomas, William Morrow and Co., Inc., Modèle:Lang, New York, 1993
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul Nathanson et Katherine K. Young, Spreading Misandry: The Teaching of Contempt for Men in Popular Culture, McGill-Queen's University Press, Montreal, 2001
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jack Kammer, If Men Have All the Power How Come Women Make the Rules?
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andrew Kimbrell, The Masculine Mystique
  • Modèle:Article

Filmographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail