Châteauneuf-Val-Saint-Donat

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Châteauneuf-Val-Saint-Donat (Chastèunòu de la Vau de Sant Donat, en occitan) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle est située au pied de la montagne de Lure, dans une vallée parallèle à la vallée de la Durance, à proximité du parc naturel régional du Luberon. Le territoire est montagneux, bien que situé sous Modèle:Unité. Il présente un fort ensoleillement et un patrimoine bâti typique de cette partie de la Provence, avec des jas et des bories<ref name=ign/> (gîtes, cabanes en pierre sèche) ; mais également de nombreuses ruines, dont l'ancien village. Malgré un fort exode rural, la commune a gardé des activités locales (agriculture notamment élevage d'agneau, culture d'oliviers), et a connu une importante croissance démographique durant la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dépassant les Modèle:Nombre.

Le nom de ses habitants est Chabannais<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Châteauneuf-Val-Saint-Donat et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Châteauneuf-Val-Saint-Donat sont Aubignosc, Château-Arnoux-Saint-Auban, Montfort, Mallefougasse-Augès et Valbelle.

Topographie

Fichier:Occitan en France.PNG
La montagne de Lure, frontière linguistique entre le provençal et le vivaro-alpin

Le territoire de la commune occupe sur les contreforts orientaux de la montagne de Lure. Le village des Chabannes, chef-lieu de la commune, est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>, dans une vallée parallèle à celle de la Durance.

L'altitude varie sur le territoire communal de Modèle:Unité, en limite sud-est (ravin de Chabrières), à Modèle:Unité. L'ouest du territoire correspond à l'est de la chaine de la montagne de Lure. Son sommet est à Modèle:Unité, entre Cruis et Noyers-sur-Jabron ; elle correspondait autrefois à une frontière linguistique entre deux variétés de la langue occitane). Le pas de Jean-Richaud (1 416 m), en limite nord-ouest, est une crête de la chaine de la montagne de Lure<ref name=ign>[Carte IGN]</ref>.

Géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Baronnies et des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe en limite est des Baronnies, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> :

  • les Baronnies ;
  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches de Châteauneuf-Val-Saint-Donat sont situées à Château-Arnoux-Saint-Auban (cinq kilomètres)<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 21 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Occupation des sols

L'habitat se trouve dans la vallée, sous la forme d'un hameau, Chabannes, et de plusieurs bâtis ou groupes de bâtis nommés jas : les Jas, le jas des bides, le jas de l'Amagnon, le jas de Péguier, le jas de Martel. Des jas sont également présents à l'ouest au-dessus de Modèle:Unité, dans les pentes de la montagne : jas des Provens, de Vial, de Mathieu, de Glacière. On retrouve également le terme de borie ou borys (exploitation rurale ou cabane en pierre sèche), entre 600 et Modèle:Unité : bory haute, basse, vieille, d'Emile, de Barbarin, de Mathieu. Certains jas et bories sont en ruines<ref name=ign/>.

Transports

Les routes départementales Modèle:Nobr et Modèle:Nobr desservent la commune. L'autoroute A 51 Val de Durance passe au-delà de la limite est, dans la vallée de la Durance<ref name=ign/>.

Les gares SNCF les plus proches sont celles de Château-Arnoux-Saint-Auban à Modèle:Unité et Sisteron à Modèle:Unité ; toutes les deux sont sur la ligne de Lyon à Marseille via Grenoble.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Châteauneuf-Val-Saint-Donat par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Strasbourg Bordeaux Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

100 km

(S)

114 km

(S-E)

175 km

(S-O)

205 km

(N)

366 km

(O)

518 km

(N-E)

526 km

(O)

599 km

(N)

682 km

(N-O)

738 km

(N-0)

760 km

(N)

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient Aiglun est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Aiglun est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune est également exposée aux risques technologiques :

  • risque industriel lié à la proximité des usines Arkema de Saint-Auban<ref name="ddrm72"/> ;
  • risque lié au transports de matières dangereuses par canalisation. Il s’agit de la canalisation Transalpes qui sert à acheminer de l’éthylène et qui traverse la commune<ref name="ddrm75"/>.

Il n’existe pas de plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) pour la commune<ref name="ppr"/>, ni de Dicrim<ref name="dicrim"/>., mais la commune est incluse dans le Plan particulier d'intervention de l’usine Arkema<ref>Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:Opcit, p. 95</ref>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, en 1994 et en 2009 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Châteauneuf-Val-Saint-Donat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,3 %), terres arables (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Selon Ernest Nègre, la localité de Châteauneuf apparaît pour la première fois dans les textes en 1143<ref>Modèle:TGF3 § 26638, p 1464</ref>.

Son extension Val-Saint-Donat fait référence à saint Donat qui avait installé son ermitage dans le vallon du Mardaric au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le nom des habitants de Châteauneuf-Val-Saint-Donat est Chabannais<ref>Mairie de Châteauneuf-Val-Saint-Donat, Page de la Gazette Chabanaise, consultée le 26 juin 2012</ref>. Le sobriquet traditionnel est Estubassats, ce qui signifie « les Enfumés » en occitan<ref name="lure227">Jean-Yves Royer, « Les sobriquets villageois », in Modèle:Lure, p. 227</ref>.

Histoire

Dans l’Antiquité, le territoire de la commune faisait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), qui peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Le territoire de l’actuelle commune était traversé par la voie domitienne<ref name="archeo-provence"/>.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

Le 29 juin 1220, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le nord du comté, de Forcalquier incluse jusqu'au Buëch alla au comte de Provence, moins quelques enclaves comme Châteauneuf qui resta à Guillaume de Sabran<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1237, sous le nom de Castrum novum vallis sancti Donati, qui devient ensuite Châteauneuf-le-Charbonnier<ref name="AHP"/>. Le vieux village est abandonné après la fin du Moyen Âge et l’habitat se disperse<ref name="archeo-provence"/>.

Au Moyen Âge, les églises de Châteauneuf et de Val-Saint-Donat dépendaient de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à ces églises<ref name="AHP-c72"/> jusqu’à ce qu’elle soit rattachée à la mense capitulaire de Digne<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>. Les seigneurs de Châteauneuf sont les Glandevès au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis les Joannis, et enfin les Meyronnet à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le fief est érigé en marquisat pour Paul de Meyronnet en 1727<ref name="AHP"/>,<ref name="AHP-c111"/>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="Alphand"/>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Beauvent-de-Lure<ref name="Lacroix"/>. Enfin, en 1793, le château est mis aux enchères pour démolition<ref name="Collier-243"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Châteauneuf-Val-Saint-Donat sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Châteauneuf-Val-Saint-Donat se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas la commune<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’oblige pas non plus Châteauneuf-Val-Saint-Donat à instruire les filles, mais la commune ouvre tout de même une école de filles avant 1873<ref name="labadie18"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. Un exode rural massif se produit de plus durant un siècle, de 1841 à 1954. La population est ainsi quasiment divisée par 4, passant de 441 à 125 habitants.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942-1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Un maquis se forme à Châteauneuf-Val-Saint-Donat. Il s’établit dans les montagnes et mène deux actions malgré le manque d’armes. Au début de juin 1944, il attaque la garnison allemande de l’usine de Château-Arnoux-Saint-Auban. Le maquis est alors rejoint par des ouvriers de l’usine. Le 18 juin, le maquis est dissous : ne restent qu’une quarantaine de résistants, qui s’installent à la borie de Mathieu. Après la défaite du maquis du Vercors, les défenses sont renforcées Le 21 juillet, lors de l’attaque de la garnison de Sisteron par les FFI, le maquis de Châteauneuf attaque des renforts allemands sur la route nationale 85 au nord de Peipin<ref>Achille Lenarduzzi, La résistance et le maquis dans le secteur de Saint-Auban (extrait), consulté le 26 juillet 2012</ref>.

Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent une libération rapide de la zone.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Châteauneuf-Val-Saint-Donat. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

La commune retrouve une croissance démographique jusque dans les années 2000, où elle atteint 513 habitants en 2006.

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (cinq élus au premier tour et six au second). Michel Flament d’Assigny a été élu conseiller municipal au premier tour avec le quatrième total de 202 voix, soit 52,88 % des suffrages exprimés. La participation a été de 91,39 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Châteauneuf-Val-Saint-Donat fait partie:

Instances administratives et juridiques

Châteauneuf-Val-Saint-Donat est une des neuf communes de l'ancien canton de Volonne qui totalisait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du Modèle:Date au Modèle:Date, date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Châteauneuf-Val-Saint-Donat a fait partie du canton de Volonne de 1793<ref name="Cassini"/> à 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Châteauneuf-Val-Saint-Donat fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Châteauneuf-Val-Saint-Donat en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 6,08 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 8,82 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 38,59 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 11,10 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction En 1471, la commune comptait 12 feux<ref name="AHP"/>.

Comme de nombreuses communes du département, la commune a connu un exode rural. La commune a régulièrement perdu de la population entre 1841 et 1954, puis a connu une croissance importante, avec une population multipliée par trois en près de cinquante ans.

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique de Châteauneuf-Val-Saint-Donat, après la saignée des {{#switch: XV

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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure presque tout le siècle, et s'interrompt en 1876. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux années 1960. Depuis, la croissance de la population a repris et a même permis à Châteauneuf-Val-Saint-Donat de connaître son plus haut historique au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune dispose d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole"/>. Ensuite les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite les élèves poursuivent au Lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Il n'y a pas de médecin à Châteauneuf-Val-Saint-Donat, les plus proches sont à Château-Arnoux (Modèle:Unité) ou à Peipin (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les trois pharmacies les plus proches sont aussi à Château-Arnoux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Châteauneuf-Val-Saint-Donat dépend du centre hospitalier de Manosque.

Cultes

Châteauneuf-Val-Saint-Donat faisait partie du diocèse de Sisteron<ref name="archeo-provence"/>.

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 253 personnes, dont 20 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (19 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (79 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (83 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus), mais aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de quatre seulement en 2010. Il était de sept en 2000<ref name="otex"/>, de 12 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.

Les agriculteurs de la commune de Châteauneuf-Val-Saint-Donat ont droit à quatre labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon, et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="labels"/>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Châteauneuf-Val-Saint-Donat occupait moins de Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et compte actuellement plus d’un millier de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.

Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

Productions agricoles de Châteauneuf-Val-Saint-DonatModèle:Référence nécessaire.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 15 établissements, employant 14 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire est le principal employeur (commerces, services) comptait 21 établissements (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant six personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Si la commune ne compte aucun hôtel ni aucun camping, plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent néanmoins :

  • plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • des chambres d’hôtes labellisées<ref name="atlas-hébergement38"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 40, elles représentent 15 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Les commerces de la commune profitent de ce flux touristique, comme le café Le Beau Vent de Lure, qui porte le label Bistrot de pays<ref name="charte">La charte Bistrot de Pays</ref>. Il adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »<ref>L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010</ref>.

Lieux et monuments

Monuments et édifices religieux

L’église Notre-Dame-de-l’Étoile se trouve dans le village ruiné, et est elle-même en ruines : c’est un ancien prieuré du chapitre de Digne. L’abside était en cul-de-four<ref name="Collier-137"/>. Elle a servi d’église paroissiale jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

L’église de l’Exaltation-de-la-Sainte-Croix date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/> et se trouve au village<ref name="archeo-provence"/>.

chapelle Sainte-Madeleine

Modèle:Article détaillé La chapelle Sainte-Madeleine, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est isolée, à Modèle:Unité de Chabannes. Qualifiée de chef-d’œuvre<ref name="archeo-provence"/>, ce monument historique inscrit est construit en pierres de taille blanches, et se trouve actuellement au milieu de la forêt. Les murs épais (Modèle:Unité) sont construits dans un appareil de taille moyenne mais régulier ; ils délimitent une nef rectangulaire à trois travées voûtées en berceau. Elle est réparée une première fois en 1675, et abrite des ermites de 1686 à 1792, avant d’être abandonnée<ref name="Raymond Collier"/>,<ref name="Merimee"/>,<ref name="archeo-provence"/>. En 1793, elle est vendue comme bien national<ref>Mairie de Châteauneuf-Val-Saint-Donat, La chapelle Sainte-Madeleine, consulté le 26 juin 2012</ref>.

Elle a été restaurée dans les années 1960-1970 : la voûte, qui n’était plus protégée par le toit, disparu, a été rejointoyée, recouverte d’une dalle de béton, et la couverture de lauzes entièrement refaite<ref name="Raymond Collier"/>. Sa façade comporte un arc de décharge et un œil-de-bœuf en entonnoir<ref name="Merimee"/>.

Monuments et lieux civils

Il subsiste des portions de la route royale construite vers 1782 à la combe Saint-Donat, indiquée par erreur comme voie domitienne sur la carte IGN. Elle est située à proximité de Montfort, venant du Mardaric et allant jusqu’à Châteauneuf en escaladant la Louvière par son flanc sud (la voie domitienne passe le Mardaric au pont des Monges et continue en ligne droite)<ref name="Viré"/>,<ref name="Barruol"/>.

Le lavoir de Plaît-Dieu, au milieu de la campagne mais à proximité d’un établissement gallo-romain, a dû être construit dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est doté d’une pierre allongée servant à essorer les draps<ref>J.-L. Léger, Le Plait-Dieu, site de la mairie de Châteauneuf-Val-Saint-Donat, consulté le 26 juin 2012</ref>.

Les ruines du château fort (il n’en reste que les soubassements, de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier-272"/>), sont liées à l’enceinte de l’ancien village, lui-même en ruine<ref name="Collier-313"/>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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