Villefranche-du-Périgord
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villefranche-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu d'un canton.
Géographie
Généralités
En Périgord noir, à l'extrême sud-est du département de la Dordogne, la commune de Villefranche-du-Périgord est limitrophe de trois communes du Lot : Marminiac, Saint-Caprais et Frayssinet-le-Gélat. Elle est bordée par un affluent du Lot, la Lémance à l'ouest, et par deux de ses petits affluents : au nord le Caverieux et au sud le Tourtillou.
Le bourg de Villefranche, surplombant le ruisseau le Tourtillou, est situé, en distances orthodromiques, 17 kilomètres au nord-ouest de Fumel et autant au sud-sud-est de Belvès, au croisement des routes départementales 57 et 660 (l'ancienne route nationale 660).
La commune est également desservie vers l'est par la route départementale 59. À moins de trois kilomètres du bourg par la route, la gare de Villefranche-du-Périgord, sur la ligne de chemin de fer de Niversac (Périgueux) à Agen, est située sur la commune voisine de Loubejac.
Communes limitrophes
Villefranche-du-Périgord est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département du Lot.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villefranche-du-Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(1), date du Coniacien indiférencié, composée de marnes et calcaires argileux grisâtres à la base puis calcaires bioclastiques gréseux. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Belvès » et « Modèle:N° - Gourdon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'ouest, là où la Lémance quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Cernin-de-l'Herm et Loubejac, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-est, au lieu-dit l'Hôpital, proche de la commune de Marminiac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lémance, le Caverieux, le fossé de l'Abîme, le Tourtillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Lémance, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Prats-du-Périgord et se jette en rive droite du Lot en Lot-et-Garonne, en limite de Fumel et Monsempron-Libos, face à Saint-Vite<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose la commune du nord-ouest à l'ouest sur près de trois kilomètres, lui servant de limite naturelle sur deux kilomètres et demi face à Saint-Cernin-de-l'Herm.
Son affluent de rive gauche le Caverieux borde le territoire communal au nord sur plus de six kilomètres, face à Besse.
Le Tourtillou, autre affluent de rive gauche de la Lémance, marque la limite territoriale au sud-est sur plus de quatre kilomètres et demi. Son affluent de rive droite, le fossé de l'Abîme, prend sa source dans le sud de la commune qu'il baigne sur quatre kilomètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Villefranche-du-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Villefranche-du-Périgord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Villefranche-du-Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Vilafranca de Perigòrd sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Villefranche est une bastide française fondée en 1261<ref>Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref> par Alphonse de Poitiers<ref>Archives du Périgord : Acte de fondation de la bastide en 1261 et privilèges accordés par Louis XI en 1463</ref>, frère de saint Louis, comte de Toulouse du fait de sa femme, Jeanne de Toulouse. Dans l'acte de fondation établi à Tournon le jeudi après la fête de la Purification de la Vierge, soit le Modèle:Date-, le comte demande à Pons Maynard, notaire du sénéchal d'Agenais et de Quercy, Guillaume de Baniolz, d'établir la bastide de Villefranche près de l'église de Viel-Scieurac du diocèse de Périgord dont la patronne était Notre-Dame et le titulaire saint Martin, sur un site désigné et donné par le donzel Bertrand de Pestilhac. La bastide est implantée sur un site étroit dominant les vallons du Tourtillou, au sud, et du Touron, au nord. L'église Notre-Dame du Vieil-Scieurac était établie au milieu du cimetière dont l'emplacement n'a pas été déplacé mais cette église a disparu. Par le traité d'Amiens, en 1279, les seigneuries reçues en dot au mariage de Jeanne d'Angleterre et de Raymond VI de Toulouse sont rendus au roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine. Villefranche devient alors possession du roi d'Angleterre. Dans les Rôles gascons elle est nommée Villafranca Petragoricesis diocesis. La baillie est confiée au chevalier Hugo de Montmaynard, mais des plaintes amènent le roi à confier une enquête sur lui à Jean de Greylly<ref>Modèle:Article</ref>. La bastide de Villefranche n'est pas encore terminée. Les remparts autour de la bastide sont construits dans les années 1290. Une église dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption est construite sur la place de la bastide. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Villefranche se compose de trois parties : le village d'origine de Viel-Scieurac autour de son église, la bastide à l'intérieur de ses remparts, et, entre les deux, le château permettant le contrôle de la route de Cahors et la protection du lieu.
En 1463, par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma les anciens privilèges octroyés par ses prédécesseurs, de sorte que soit bien restaurée la ville détruite et affaiblie à cause de la guerre de Cent Ans<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
En 1577, durant la sixième guerre de Religion, la ville est assiégée par les huguenots. Sully est renversé dans un fossé au cours de l'assaut des remparts où il a failli périr<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'église Notre-Dame de Viel-Scieurac et le château ont probablement disparu au cours des guerres de Religion.
Les remparts de la bastide sont détruits au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
En 1893, la commune de Villefranche-de-Belvès prend le nom de Villefranche-du-Périgord.
À partir de l'armistice de juin 1940, le département est divisé en deux et Villefranche-du-Périgord est en zone libre<ref name=Brehmer>Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division « Brehmer », éditions la Lauze, mars 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. À la suite du débarquement anglo-américain effectué le Modèle:Date- en Algérie et au Maroc, les Allemands envahissent la zone libre le Modèle:Date-, s'installent à Périgueux et Saint-Astier, et de nombreuses troupes traversent Villefranche-du-Périgord pour s'installer à Cahors<ref name=Brehmer/>.
En 1960, l'ancienne commune de Saint-Étienne-des-Landes est rattachée à Villefranche-du-Périgord.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Villefranche est le chef-lieu du canton de Villefranche qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée Dordogne dont le bureau centralisateur est fixé à Saint-Cyprien.
Intercommunalité
Fin 1999, Villefranche-du-Périgord intègre la communauté de communes du Pays du Châtaignier dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord dont le siège est à Saint-Cyprien.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 17 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Équipements et services publics
Santé
La commune est dotée d'une maison de santé où sont installés en 2020 deux médecins généralistes, un cabinet d'infirmiers, un chirurgien-dentiste, une diététicienne, un masseur-kinésithérapeute, une naturopathe, une ostéopathe, une podologue-pédicure, une psychologue clinicienne, un rhumatologue et une sage-femme<ref>Maison de Santé, Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord, consulté le 22 novembre 2020.</ref>.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Villefranche-du-Périgord relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal de proximité de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
En 1960, la commune de Saint-Étienne-des-Landes fusionne avec Villefranche-du-Périgord.
Démographie de Saint-Étienne-des-Landes
Démographie de Villefranche-du-Périgord
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Le Modèle:3e d'octobre, Fête de la châtaigne et du cèpe (Modèle:30e en 2019)<ref>Christophe Tastet, « Villefranche-du-Périgord fête la châtaigne samedi 19 et dimanche 20 octobre 2019 », France Bleu Dordogne, consulté le 25 octobre 2019.</ref>.
- Également en octobre, « Salon du chocolat » (Modèle:8e en 2021<ref>« Le salon du chocolat, c'est dimanche », Sud Ouest édition Dordogne, 20 octobre 2021, Modèle:P..</ref>).
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Villefranche-du-Périgord (24585) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 6 février 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 37,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,5 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont cinquante-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, et six dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Villefranche-du-Périgord (24585) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 6 février 2019.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La bastide a conservé de belles constructions d'époque :
- Maisons des {{#switch: e
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}} bâties sur arcades.
- Demeures des {{#switch: e
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}}.
- La halle, reconstruite en 1818, garde ses colonnes toscanes et ses mesures à grain.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption construite en 1864 par Paul Abadie, l'architecte du Sacré-Cœur de Montmartre ; elle renferme une Vierge dorée et une croix de procession. Les vitraux de l'église ont été réalisés par le peintre-verrier Gustave Pierre Dagrant de Bordeaux, en 1902.
- Église Saint-Étienne des Landes, {{#switch: e
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}}, avec des peintures murales, inscrite aux monuments historiques depuis 2002<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Tour des consuls du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Maison de la Châtaigne : espace muséographique consacré à la forêt de châtaigniers, ses fruits, ses hommes et son exploitation, à côté de l'office de tourisme<ref name=":0">Maison de la Châtaigne de Villefranche du Périgord</ref>.
- Château des Fournels (château ruiné).
-
La halle. -
Maison sur arcades. -
Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Fontaine et lavoir. -
L'église Saint-Étienne à Saint-Étienne-des-Landes.
Patrimoine urbain
Dans un premier temps, à l'intérieur de la bastide, la place du marché devient en 1971 un site inscrit sur un demi-hectare<ref>Place du marché de Villefranche-du-Périgord sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 décembre 2009</ref>,<ref>Carte du site inscrit 0000468 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 décembre 2009</ref>. Ensuite, en 1986, c'est l'ensemble de la bastide qui, sur huit hectares et demi, devient inscrite<ref>Bastide (Villefranche-du-Périgord) sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 décembre 2009</ref>,<ref>Carte du site inscrit 0000421 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 décembre 2009</ref>.
Personnalités liées à la commune
Remarque : On trouve dans certaines biographies d'Aimoin de Fleury qu'il était né à Villefranche-du-Périgord. L'historien du Périgord, Pierre Lespine (1757-1831), a écrit qu'il était né à Villefranche en Périgord. Il y a deux Villefranche dans le Périgord. Il s'agit plus probablement de Villefranche-de-Lonchat, proche des origines de sa famille, mais ces deux Villefranche n'existaient pas à la date de sa naissance. De son côté, l'historien Guy Penaud, né en 1943, indique qu'Aimoin est né dans un lieu appelé Ad Francos correspondant soit à la commune de Francs, actuellement en Gironde mais faisant partie antérieurement du Périgord, soit à celle de Villefranche-de-Lonchat<ref>Guy Penaud, « Aimoin », Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Sully raconte dans ses mémoires qu'il faillit être tué au siège de Villefranche-du-Périgord entrepris par l'armée protestante conduite par le sieur de Lavardin, en 1577<ref>Mémoires de Sully (lire en ligne)</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Chanoine Brugière, Villefranche-du-Périgord, Notices de l'abbé Brugière, Société historique et archéologique du Périgord (lire en ligne)
- Hippolyte Brugière, Les cantons de Belvès et de Villefranche-du-Périgord à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle d'après le manuscrit “L'ancien et le nouveau Périgord”, Art et Histoire en Périgord Noir, Hors-série Modèle:N°, Modèle:ISBN, Modèle:P.
- Françoise Auricoste - La bastide de Villefranche du Périgord, capitale de la Chataigneraie (1261-1800). Tome I : 1261-1500 - Éditions du Roc de Bourzac - 1992 - Modèle:ISBN
- Françoise Auricoste - La bastide de Villefranche du Périgord, capitale de la Chataigneraie (1261-1800). Tome II : 1500-1800 - Éditions du Roc de Bourzac - 1992 - Modèle:ISBN
- Modèle:Chapitre
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
- [http://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/grmaison/geomm/france/24/dordogn2.htm#VILLEFRANCHE Société archéologique du Midi, Pierre Garrigou Grandchamp, Inventaire des édifices domestiques romans et gothiques des Modèle:S mini-, {{#switch: XIV
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} dans le Périgord (Villefranche-du-Périgord), août 2000]
- Guyenne. Archives du Périgord : Villefranche-du-Périgord
- Groupement archéologique Mons-Paciarus (ou de Monpazier), GAM : Petite rétrospective historique sur le passé d'une bastide française : Villefranche du Périgord
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes