Fleuve Saint-Laurent
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image {{#if:Modèle:Ci cours d'eau
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Toponymie
L’explorateur français Jacques Cartier, ayant atteint la région le Modèle:Date-, jour de la fête de Laurent de Rome, attribue d'abord le nom de Saint-Laurent à l'embouchure du fleuve qu'il croit alors être un simple golfe de la Côte-Nord : la « baye sainct Laurens ». Modèle:Citation étrangère bloc
Par suite, il s'aperçoit de son erreur et remonte ce que les Autochtones désignent sous le nom de « la Rivière qui marche », et qu'il baptise « Grand fleuve de Hochelaga »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Gélinas 2015">Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite, le terme Saint-Laurent s'est aussi appliqué au fleuve, qui sera plus connu sous le nom de « Grande rivière de Canada » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1603, Samuel de Champlain a d'abord désigné ce cours d'eau sous le nom de « riviere de Canadas », mais après 1604, le fondateur de Québec opta pour « grande riviere de sainct Laurens » et « fleuve sainct Laurens » dans ses écrits et sur ses cartes<ref name="toponymie">Commission de toponymie du Québec.</ref>.
C'est donc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le toponyme « Fleuve Saint-Laurent » a fini par supplanter ses concurrents<ref name="toponymie" />. Aujourd'hui, cette entité transfrontalière est reconnue officiellement par le gouvernement du Canada sous la double appellation de fleuve Saint-Laurent et de Modèle:Citation étrangère<ref name="toponymie" />.
Le fleuve Saint-Laurent a été nommé de différentes façons par les peuples autochtones. En innu-aimun il est désigné par Wepistukujaw Sipo, en abénaqui par Moliantegok, en mohawk par Roiatatokenti, Raoteniateara<ref name="toponymie" /> ou Kaniatarowanenneh<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en tuscarora Kahnawáˀkye et Kaniatarowanenneh (« gros courant d'eau »)<ref>Rudes, B. Tuscarora English Dictionary Toronto: University of Toronto Press, 1999</ref>. En algonquin on l'appelait Magtogoek<ref>Modèle:Lien web.</ref> (le chemin qui marche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des segments du Saint-Laurent ont porté divers noms.
- L'explorateur Jean-François de La Rocque de Roberval nomma France Prime la partie située entre l'île d'Orléans et Cap-Rouge. Roberval nomma France-Roy sur France-Prime les bâtiments situés à l'embouchure de la rivière du Cap Rouge<ref name="toponymie" />.
- Aux {{#switch: XVIII
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}}
}}, la section du Saint-Laurent comprise entre l'île Perrot<ref>voir acte notarié "1764, 1er octobre (Greffe de ThomasVuatier # 759, ANQ, 4M00-6757A) Cession de leur parts d’héritage des enfants de feu Jean-Baptiste Darpentigny de quatre parts et portions de terre à Louis St-Michel et Marie Rose Darpentigny, leur beau-frère et sœur.", ... « … quatre part et portion de terre a prendre dans la totalité d’une conon de trois arpt de frond sut vingt arpt de porofondr scise et siuté en la seigneurie de ladte ilse pereau tenant d’un bout sur le devant a la riviere de Cataracoui d’un Cotté ...Modèle:Lire en ligne</ref>, en passant par le lac Saint-François jusqu'au lac Ontario, était connue sous les noms Rivière de Cataracoui et Rivière des Iroquois<ref name="toponymie" />. Le fort Frontenac était aussi connu sous le nom de fort Cataracoui<ref group="alpha" name="kingston">Aujourd'hui Kingston, en Ontario.</ref>.
- Cartes anciennes représentant le fleuve Saint-Laurent
-
Carte de Marc Lescarbot, Modèle:Citation étrangère. Il était de l'expédition de l'Acadie en 1603-1607, avec Pierre Dugua de Mons et Champlain.
-
Carte de la Nouvelle-France par Nicolas Sanson, réalisée en 1650, identifiant la Rivière de Canada ou Modèle:St.. Laurens.
-
Sur cette carte de Guillaume Delisle rééditée en 1782, la portion de Montréal jusqu'au lac Ontario est identifiée comme Rivière de Cataracoui ou des Iroquois.
-
Sur cette carte de Vincenzo Coronelli, Partie occidentale du Canada... de 1688, la portion du fleuve s'étendant de Montréal jusqu'au lac Ontario porte le nom de Rivière des Iroquois.
Géographie
Grand fleuve des latitudes moyennes de l'Amérique du Nord, le Saint-Laurent possède un bassin de drainage d'environ un million<ref>Modèle:EC</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, p. 5</ref>,<ref name="BenkeCushing2011">Modèle:Ouvrage</ref>, soit près de 25 % des réserves mondiales d’eau douce, comprenant les Grands Lacs ainsi qu'une bonne portion du réseau hydrographique du continent, qu'il draine vers l'océan Atlantique par un parcours d'environ Modèle:Unité depuis l’extrémité supérieure de la rivière Saint-Louis (Modèle:Unité si l’on compte uniquement la portion en aval des Grands Lacs)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est l’un des plus longs fleuves du monde.
Parcours
Le Saint-Laurent prend place à l’embouchure du lac Ontario à Kingston. De là, il passe à Brockville, longe Ogdensburg (seul port des États-Unis sur la voie maritime du Saint-Laurent) et Cornwall, définissant la frontière entre le Canada et les États-Unis, plus précisément entre la province de l'Ontario et l'État de New York. Pour quelques kilomètres, il constitue ensuite la frontière entre l'Ontario et le Québec. Il traverse ensuite la province du Québec, passant à Montréal (où il reçoit la rivière des Outaouais, son affluent principal), à Trois-Rivières où il reçoit la rivière Saint-Maurice, à Québec et à Tadoussac, ville située à l'embouchure du Saguenay. Le Saint-Laurent à cet endroit est déjà devenu le plus grand estuaire du monde avec une longueur de Modèle:Unité et une largeur de Modèle:Unité à son embouchure, où il termine sa course dans le golfe du Saint-Laurent pour rejoindre l'océan Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le fleuve a trois lacs fluviaux, le lac Saint-François à Salaberry-de-Valleyfield, le lac Saint-Louis au sud de Montréal, et le lac Saint-Pierre entre Sorel-Tracy (où débutent les marées) et Trois-Rivières (Pointe-du-Lac). Il baigne les Mille-Îles, l'île de Montréal, l'île d'Orléans en face de Québec et l'île d'Anticosti au nord-est de la Gaspésie, en plus d'un grand nombre d'îles secondaires.
Le Saint-Laurent forme un delta d’une centaine d’îles avant de se prolonger dans le lac Saint-Pierre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Situé entre Sainte-Geneviève-de-Berthier et Pierreville, ce delta compte de nombreux chenaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'île d'Anticosti sépare l'estuaire du Saint-Laurent en deux détroits, le détroit de Jacques-Cartier au nord de l'île face à la péninsule du Labrador et le détroit d'Honguedo au sud de l'île face à la péninsule de Gaspé.
L'estuaire du Saint-Laurent se divise en trois parties : l'estuaire fluvial, l'estuaire moyen et l'estuaire maritime. L'estuaire fluvial correspond à la zone entre le lac Saint-Pierre et la pointe est de l'Île d'Orléans. L'estuaire moyen s'étend de cette dernière jusqu'à Tadoussac. Finalement, l'estuaire maritime se rend jusqu'à Pointe-des-Monts. L'effet des marées cesse de se faire sentir aux environs de Trois-Rivières et la salinité de l'eau commence à l'est (en aval) de l'Île d'Orléans. L'eau de l'estuaire moyen est saumâtre, tandis qu'elle est salée dans l'estuaire maritime et le golfe.
Hydrologie
Modèle:Article détaillé Modèle:Catégorie détaillée
Le fleuve Saint-Laurent a un débit moyen de Modèle:Unité à la hauteur de Cornwall, en Ontario. À la hauteur de Québec, après avoir reçu l'apport de plusieurs grands affluents, le Saint-Laurent a un débit moyen de Modèle:Unité<ref>Environnement Canada - Les débits du Saint-Laurent et de ses principaux affluents.</ref>.
Entre ces deux villes, les principaux affluents du fleuve sont :
- la rivière des Outaouais (Modèle:Unité) ;
- la rivière Saint-Maurice (Modèle:Unité) ;
- la rivière Richelieu (Modèle:Unité) ;
- la rivière Saint-François (Modèle:Unité) ;
- la rivière Chaudière (Modèle:Unité) ;
- la rivière Yamaska (Modèle:Unité) ;
- la rivière Saint-Charles ;
- la rivière Jacques-Cartier.
À l'est de Québec, plusieurs rivières majeures, notamment sur la Côte-Nord, se jettent dans l'estuaire du Saint-Laurent. Parmi celles-ci, on peut noter :
- le Fjord du Saguenay (Modèle:Unité) ;
- la rivière Manicouagan (Modèle:Unité) ;
- la rivière aux Outardes (Modèle:Unité) ;
- la rivière Betsiamites (Modèle:Unité).
Le débit du fleuve Saint-Laurent en amont de la rivière des Outaouais présente un profil très régulier. Cette régularité naturelle a été renforcée par l'aménagement de plusieurs ouvrages de rétention tout au long de son cours et dans la région des Grands Lacs. Le débit minimum mesuré pendant la période 1860-1972 à la station hydrologique de Ogdenburg, N.Y., est de Modèle:Unité alors que le débit maximal est de Modèle:Unité. La rivière des Outaouais ayant un régime beaucoup plus irrégulier, avec de fortes crues printanières, son influence se fait sentir sur le régime du fleuve Saint-Laurent en aval de leur confluence.
Histoire
Géologie
Il y a près d'un milliard d'années, le site actuel de la vallée du Saint-Laurent est occupé par un plateau d'une élévation semblable à celui du Tibet actuel. Il y a environ Modèle:Unité, le supercontinent Rodinia se fragmente en quatre sous-continents, Laurentia, Baltica, Sibéria et Gondwana qui donnent naissance à l'océan Iapetus. Au même moment se forment de nombreuses cassures et fossés le long de l'axe devant former le futur fleuve Saint-Laurent.
Lors de la dernière glaciation dite de Wisconsin, une immense calotte glaciaire, l’Inlandsis laurentidien, recouvre une bonne partie du continent nord-américain<ref>Environnement Canada - Portrait de la biodiversité du Saint-Laurent.</ref>. En se retirant à la suite du réchauffement climatique intervenu il y a environ Modèle:Unité, les glaces laissent place derrière elle dans l'actuelle vallée du fleuve Saint-Laurent à une mer intérieure, la mer de Champlain. À la suite de l'élévation des terres par un phénomène d'isostasie la mer se retire à son tour pour laisser place à l'actuel fleuve Saint-Laurent. Modèle:Référence nécessaire.
Peuplement
Des fouilles archéologiques permettent d'évaluer une présence amérindienne en bordure du fleuve à près de Modèle:Unité av. J.-C. Le fleuve, bien avant d'être renommé Fleuve Saint-Laurent, était appelé Magtogoek, soit « le chemin qui marche » par les peuples amérindiens habitant la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il demeure possible (en attendant des preuves concrètes) que des Vikings aient été les premiers visiteurs européens à l'époque de leur établissement au Groenland après l'an mil.
En 1534, le Malouin Jacques Cartier en prend possession officiellement au nom du roi de France [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Il est généralement considéré comme découvreur de la vallée du Saint-Laurent<ref>Article Jacques Cartier, Dictionnaire biographique du Canada en ligne, lire en ligne.</ref>. Déjà au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Français avaient l'habitude de nommer ce fleuve Saint-Laurent en amont de la ville de Montréal et de la rivière des Outaouais. Le Saint-Laurent a servi d'itinéraire principal pour l'exploration de l'intérieur du nord de l'Amérique.
Depuis l'arrivée des premiers colons européens en Amérique du Nord, le Saint-Laurent est l'une des grandes routes fluviales du continent. De la ville de Québec à Montréal, cette croisière suit un itinéraire historique dans un paysage naturel majestueux.
Durant la Guerre de la Conquête le Saint-Laurent subit un blocus naval, opération militaire débutée en 1755 par la Royal Navy, dans le golfe du Saint-Laurent entre la Forteresse de Louisbourg et Terre-Neuve.
Le Saint-Laurent n'était jadis navigable que jusqu'à Montréal à cause des rapides de Lachine. Le canal de Lachine fut le premier à permettre aux navires de passer les rapides ; aujourd'hui, la voie maritime du Saint-Laurent permet de franchir le Saint-Laurent entre Montréal et Kingston et d'atteindre le lac Supérieur.
Pollution
Le fleuve Saint-Laurent coule dans une région à haute densité de population, particulièrement en amont de la ville de Québec. L'agriculture, l'urbanisation et l'industrialisation imposent une pression constante au fleuve. Modèle:Pas clair des efforts considérables ont permis de réduire de manière importante la pollution du cours d'eau si bien que la baignade est maintenant possible la plupart du temps en amont de l'est de Montréal, et en aval du Lac Saint-Pierre. La santé du fleuve reste fragile et d'importants efforts restent à accomplir notamment pour les métaux lourds rejetés dans le fleuve qui continuent à fragiliser la santé de la population de bélugas à l'embouchure de la rivière Saguenay<ref>Développements durables, environnements et parcs : Le Saint-Laurent.</ref>.
Le Modèle:Date, le fleuve Saint-Laurent est désigné comme lieu historique par le ministère de la Culture et des Communications<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le fleuve Saint-Laurent constitue une des principales voies de pénétration naturelles vers l’intérieur du continent nord-américain. Pour cette raison, la navigation fluviale sur son cours a rapidement été un enjeu important. À l’état naturel, le fleuve ne permettait la navigation des navires de haute mer que jusqu’à Québec. Même les plus petites embarcations ne pouvaient remonter plus en amont que Montréal, vers les Grands Lacs, en raison de sérieux obstacles comme les rapides de Lachine. Dès 1700, des travaux ont été entrepris afin d’améliorer le transport sur le Saint-Laurent par la création d'un canal contournant les rapides de Lachine, mais ne furent jamais menés à terme.
Il fallut attendre la construction du canal de Lachine en 1825 puis le dragage du fleuve entre Québec et Montréal à partir de 1851 pour que la navigation commerciale puisse enfin se développer. Ces travaux ont notamment permis à Montréal de s’imposer comme métropole industrielle du Canada, grâce à son port.
Le canal de Lachine, d’une longueur de Modèle:Unité, avait une profondeur originelle de Modèle:Unité, et comptait six écluses. Il fut élargi et approfondi à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il soit remplacé, en 1959, par la voie maritime du Saint-Laurent. La voie maritime permet de relier Montréal aux Grands Lacs, par un chenal en eau profonde de Modèle:Unité de hauteur minimale.
Dans sa portion entre Québec et Montréal, le chenal de navigation situé au centre du fleuve Saint-Laurent a été approfondi et élargi à plusieurs reprises<ref>Environnement Canada, Le Saint-Laurent : porte d'entrée du continent Nord-Américain.</ref> :
Année | profondeur minimale du chenal | largeur minimale du chenal |
---|---|---|
1851 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1854 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1865 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1882 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1888 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1907 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1952 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1970 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1992 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
1999 | Modèle:Unité | Modèle:Unité |
En 2005, le trafic sur le réseau navigable des Grands Lacs et du Saint-Laurent a atteint environ 255 millions de tonnes (Mt) répartis comme suit<ref name="mtq.gouv.qc.ca">MTQ, Le transport de marchandises sur le Saint-Laurent depuis 1995.</ref> :
- Modèle:Unité transbordés dans les ports du Québec
- Modèle:Unité en transit sur le Saint-Laurent (mouvements directs entre les ports des Grands-Lacs et le reste du monde sans transbordement dans les ports du Québec)
- Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre ports ontariens
- Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre l’Ontario et les États-Unis
- Modèle:Unité échangés sur les Grands Lacs entre ports américains
Le fleuve est navigable à l'année jusqu'à Montréal malgré le gel de la fin décembre à la fin mars. La garde côtière canadienne opère un service de brise-glace pour ouvrir un canal navigable entre Montréal, le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique mais les conditions de navigation restent extrêmement difficiles durant l'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trafic maritime
En 2005, 105 millions de tonnes de marchandises ont été transbordées dans les ports du Saint-Laurent situés au Québec. Ce tonnage a peu changé depuis 1995, même si la structure des échanges (nature, origine et destination des marchandises manutentionnées) a beaucoup évolué durant cette période. Ces Modèle:Unité se répartissent ainsi<ref name="mtq.gouv.qc.ca" /> :
- Modèle:Unité échangées avec l'Europe
- Modèle:Unité échangées avec le Canada
- Modèle:Unité échangées avec l'Ontario
- Modèle:Unité échangées entre les ports du Québec
- Modèle:Unité échangées avec les provinces maritimes
- Modèle:Unité échangées avec les États-Unis
- Modèle:Unité avec les ports des Grands Lacs
- Modèle:Unité avec les autres ports
- Modèle:Unité échangées avec l'Afrique
- Modèle:Unité échangées avec l'Amérique latine
- Modèle:Unité échangées avec l'Asie
- Modèle:Unité échangées avec l'Océanie.
Les principaux ports québécois sur le Saint-Laurent sont<ref name="mtq.gouv.qc.ca" /> :
- Port de Montréal (Modèle:Unité)
- Port de Sorel (Modèle:Unité)
- Port de Québec (Modèle:Unité)
- Port de Sept-Îles (Modèle:Unité)
- Port de Port-Cartier (Modèle:Unité).
Les pilotes du Saint-Laurent
Malgré les aides à la navigation qui ont été implantées sur ses rives et les technologies modernes (GPS, radar, etc.), le fleuve Saint-Laurent demeure une des voies navigables les plus dangereuses au monde. Les marées peuvent y dépasser six mètres, les courants sont forts et multidirectionnels, les hauts-fonds sont nombreux et la visibilité est souvent fort limitée, surtout en hiver, alors que la glace accroît encore davantage les dangers<ref>Association des pilotes maritimes du Canada.</ref>. C’est pourquoi, entre Les Escoumins et Montréal, les navires commerciaux de plus de Modèle:Unité de long qui circulent sur le fleuve doivent obligatoirement céder les commandes aux pilotes brevetés pour naviguer le Saint-Laurent afin d'assurer leur sécurité et protéger les écosystèmes fluviaux et maritimes<ref>Sciencepresse, Les pilotes du Saint-Laurent.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Les pilotes du Saint-Laurent, tous formés à l'Institut maritime de Rimouski<ref name=":0" />, se spécialisent pour naviguer sur seulement une des trois sections de pilotage du fleuve : Les Escoumins-Québec, Québec-Trois-Rivières et entre Trois-Rivières et Montréal.
Les écueils
Les premiers explorateurs ont rapidement découvert les dangereux écueils naturels qui rendent si difficile la navigation sur le fleuve Saint-Laurent tout au long de son cours. C’est souvent au péril de leur vie que les premiers navigateurs s’aventuraient dans le golfe, l’estuaire puis le fleuve.
À l’époque de la Nouvelle-France, bien qu’on dresse des cartes assez détaillées pouvant aider les capitaines, les Français se refusent d’implanter des aides à la navigation comme des phares ou des bouées qui auraient pu servir aux Anglais lors d’une invasion par le fleuve. Une stratégie qui les ailleurs bien servis lors de la guerre de Succession d'Espagne : en 1711, trahie par le brouillard et les hauts-fonds du Saint-Laurent, une partie de l'imposante flotte anglaise destinée à prendre Québec (85 vaisseaux et Modèle:Unité, la Nouvelle-France ne comptant que Modèle:Unité au plus !) se rompt à proximité de l'île aux Œufs. Ayant perdu Modèle:Unité, l'amiral Walker fait demi-tour, permettant à la colonie française de résister encore près d'un demi-siècle à sa rivale britannique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il fallait donc trouver une solution pour assurer la protection des vaisseaux et des équipages qui s’engageaient dans le Saint-Laurent. C’est ainsi que le gouvernement de la Nouvelle-France a eu recours à des pilotes expérimentés, qui connaissaient bien tous les pièges du fleuve, pour guider les navires. Un premier pilote du roi est nommé vers 1640, il s'agit d'Abraham Martin, celui-là même qui laissa son prénom aux plaines d’Abraham, à Québec. En 1671, le Collège des Jésuites de Québec offre les premiers cours pour former des pilotes maritimes spécialisés dans la navigation sur le fleuve Saint-Laurent. Après la conquête anglaise, le gouvernement colonial maintiendra l’obligation de confier les navires aux soins des pilotes maritimes<ref>Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent.</ref>.
Les phares
En 1805, le Parlement du Bas-Canada fonde une corporation publique, la Maison de la Trinité de Québec, ayant la responsabilité d’améliorer l’efficacité et la sécurité de la navigation par l’installation de bouées, de balises et de phares<ref name=Leclercp141>Modèle:Harvsp.</ref>. Le premier phare sur le Saint-Laurent est ainsi construit en 1809 sur l'Île Verte au large de Tadoussac. Il sera suivi de plusieurs autres. En 1867, 23 phares guidaient les navires dans l’estuaire du fleuve jusqu’à Québec. Plusieurs d’entre eux subsistent encore de nos jours. La Maison de la Trinité avait aussi autorité sur la réglementation du pilotage, des pilotes et de la formation de leurs apprentis.
Depuis 1860, l’adhésion de tous les pilotes à une corporation reconnue est obligatoire. La Corporation des pilotes du Saint-Laurent central et la Corporation des Pilotes du Bas Saint-Laurent regroupent les quelque 200 pilotes qui naviguent entre Québec et Montréal pour la première et entre Les Escoumins et Québec pour la seconde.
Culture populaire
Le fleuve Saint-Laurent joue un rôle important dans différents aspects de la culture québécoise :
- Cinéma québécois : Kamouraska, Pour la suite du monde ;
- Télévision québécoise : Cap-aux-sorciers, Nos étés, Cormoran ;
- Peinture :
- le peintre italien Vittorio Miele, pendant et après son séjour au Canada, a réalisé de nombreuses œuvres illustrant le fleuve Saint-Laurent,
- pratique répandue de la peinture de paysage, entre autres dans la région de Charlevoix ;
- la pratique du canot à glace et du pont de glace.
Galerie
-
Coucher de soleil et navire N.M. Trans-Saint-Laurent. -
Partie orientale vue depuis la Station spatiale internationale. -
En hiver, près du pont Pierre-Laporte. -
À Montréal. -
À Québec.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup
Liens externes
- Le fleuve Saint-Laurent vu du haut des airs sur Google Maps.
- Le fleuve Saint-Laurent en vue aérienne sur Bing Maps à la hauteur du Pont Jacques-Cartier à Montréal.
- Le fleuve Saint-Laurent sur Bonjour Québec.
- Webothèque du Bas-Saint-Laurent.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Observatoire global du Saint-Laurent - OGSL.
- Plongez dans l'univers du fleuve Saint-Laurent et découvrez ses écosystèmes.
- Corporation des pilotes du Bas-Saint-Laurent.
- Corporation des pilotes du Saint-Laurent central.
- Stratégies Saint-Laurent et les comités de zones d'intervention prioritaire - comités ZIP du Québec.
- Plan Saint-Laurent pour un développement durable.
- Les baleines du Saint-Laurent: informations et actualités.
- Modèle:Lien web
Bibliographie
Articles connexes
- Archipel du Lac Saint-Pierre
- Estuaire du Saint-Laurent
- Golfe du Saint-Laurent
- Basses-terres du Saint-Laurent
- Îles de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent
- Phares du Saint-Laurent
- Voie maritime du Saint-Laurent
- Liste des affluents du fleuve Saint-Laurent
- Liste des affluents de l'estuaire du Saint-Laurent
- Liste des affluents du golfe Saint-Laurent
- Liste des ponts et traverses du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs
- Liste des plus longs cours d'eau du Canada
- Liste de fleuves dans le monde classés par continents
- Ogdensburg, seul port des États-Unis sur la voie maritime du Saint-Laurent.
- Phare d'Ogdensburg HarborModèle:Fin de colonnes