(136472) Makémaké

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Modèle:En-tête label Modèle:Autre4 Modèle:Infobox V3/DébutModèle:Infobox V3/Image{{#ifeq:|pas de photo||Modèle:Infobox V3/Image}}Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin{{#if:Michael E. Brown,
Chadwick Trujillo,
David L. Rabinowitz<ref name=jpl-makemake />Modèle:Date{{#switch: 2005 FY | s = | S = S/9 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}} | {{#expr: 2005 FY*1 }} = (2005 FY) 9{{#if: |{{{3}}}}} | #default = 2005 FY{{#if: 9 |9}} }}<ref name=jpl-makemake />Make-make|Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin}} Modèle:Infobox V3/Fin{{#ifeq:||{{#if:5.7003Modèle:X107.8922Modèle:X10 |{{#if:Modèle:Date (JJ 2458900,5)<ref name=jpl-makemake />||}}}}}}{{#ifeq:||{{#if:5.7003Modèle:X107.8922Modèle:X10 |{{#if:Modèle:Date (JJ 2458900,5)<ref name=jpl-makemake />||}}}}}}

Makémaké, officiellement (136472) Makémaké (internationalement (136472) Makemake ; désignation provisoire {{#switch: 2005 FY | s = | S = S/9 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}} | {{#expr: 2005 FY*1 }} = (2005 FY) 9{{#if: |{{{3}}}}} | #default = 2005 FY{{#if: 9 |9}} }}), est une planète naine transneptunienne (plutoïde) du Système solaire, située dans la ceinture de Kuiper. Elle est la troisième plus grande planète naine et le troisième plus grand objet transneptunien connu, après Pluton et Éris, et le deuxième objet transneptunien le plus visible, là encore après Pluton.

Elle est découverte le Modèle:Date par l'équipe de Michael E. Brown, Chadwick Trujillo et David Rabinowitz du California Institute of Technology (Caltech) à l'observatoire Palomar, qui la surnomment d'abord « Easter Bunny » (lapin de Pâques) du fait de la proximité de la découverte avec Pâques. L'annonce officielle de son existence, précipitée à la suite des controverses liées à la découverte de Hauméa, est faite le Modèle:Date. En Modèle:Date-, au moment de l'obtention du statut de planète naine, elle est officiellement nommée par l'Union astronomique internationale d'après Make-make, le dieu créateur dans la mythologie de l'île de Pâques, afin de conserver la référence à Pâques.

Elle réalise une révolution autour du Soleil avec une période orbitale de plus de Modèle:Unité et possède une orbite modérément excentrique, son périhélie étant à Modèle:Unité et son aphélie Modèle:Incise à Modèle:Unité. Elle présente toutefois une forte inclinaison orbitale à Modèle:Unité de l'écliptique. N'étant pas en résonance orbitale avec Neptune, elle est donc un cubewano. Sa période de rotation est de Modèle:Unité, comparable à celle de la Terre.

Son diamètre moyen est estimé à environ Modèle:Unité, soit un neuvième du diamètre terrestre, bien que la valeur précise ne fasse pas tout à fait consensus. Elle possède au moins un satellite connu : {{#switch: S | s = | S = [[S/2015 (136472{{#if: |1) {{{5}}}|) 1}}|S/2015 (136472{{#if: |1) {{{5}}}|) 1}}]] | {{#expr: S*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[S{{#if: 2015 |2015|}}|S{{#if: 2015 |2015|}}]] }}, aussi surnommé MK 2 en l'attente d'une désignation définitive, qui serait très sombre et ferait environ Modèle:Unité de diamètre. La découverte de ce dernier en 2016 avec le télescope spatial Hubble permet ensuite à l'équipe d'Alex H. Parker de faire une première estimation de la masse de la planète naine à Modèle:Unité, soit près du quart de la masse du système plutonien.

Makémaké présente un albédo élevé de plus de 0,8, indiquant que sa surface est très réfléchissante. Combiné à sa température moyenne très faible d'environ Modèle:Conversion, cela permet de suggérer que sa surface est majoritairement composée de glaces de méthane et d'éthane mais qu'elle est, à l'inverse d'autres objets similaires, relativement dépourvue d'azote. De plus, la présence de tholins lui confère une apparence rougeâtre, similaire à la couleur de la surface de Pluton. Toutefois, les données obtenues grâce à une occultation stellaire en 2011 suggèrent qu'elle ne possèderait pas d'atmosphère significative, contrairement à l'atmosphère plutonienne.

Historique

Découverte

Modèle:Article connexe

Première observation

Image d'une grande coupole blanche derrière des arbres.
Observatoire Palomar du Caltech, situé à San Diego aux États-Unis.

La découverte de Makémaké s'inscrit dans le contexte de la recherche d'une dixième planète (Modèle:Nobr) après Pluton, alors encore considérée comme une planèteModèle:SfnModèle:Sfn. Elle est relancée à la suite de la découverte de {{#switch: 90377 | s = | S = [[S/Sedna ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Sedna ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 90377*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[90377{{#if: Sedna |Sedna|}}|90377{{#if: Sedna |Sedna|}}]] }} en Modèle:Date par Michael E. Brown, Chadwick Trujillo et David L. Rabinowitz du California Institute of Technology (Caltech). Celle-ci ayant été observée alors qu'elle était à la limite de détection de leur logiciel (mouvement de Modèle:Unité par heure) destinée à limiter les faux positifs, les astronomes américains décident d'abaisser ce seuil car ils postulent qu'il existe de nombreux autres grands corps après l'orbite de PlutonModèle:Sfn,Modèle:Sfn. À partir de Modèle:Date, les équipes de Caltech traitent leurs anciennes images prises par l'outil QUEST du télescope de Schmidt Samuel-Oschin de Modèle:Unité à l'observatoire Palomar, en Californie, avec ce nouvel algorithme. Ils parviennent notamment à détecter {{#switch: 136108 | s = | S = [[S/Hauméa ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Hauméa ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 136108*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[136108{{#if: Hauméa |Hauméa|}}|136108{{#if: Hauméa |Hauméa|}}]] }} (alors surnommée « Santa ») en Modèle:Date- puis {{#switch: 136199 | s = | S = [[S/Éris ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Éris ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 136199*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[136199{{#if: Éris |Éris|}}|136199{{#if: Éris |Éris|}}]] }} (alors surnommée « Xena ») en Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Le Modèle:Date, l'équipe de Caltech découvre un troisième objet : Makémaké. En raison de la proximité de la découverte avec la fête de Pâques, ils lui donnent comme surnom « Easter Bunny » (lapin de Pâques) et comme nom de code K50331AModèle:Sfn. Plus précisément, ils constatent que l'objet est très similaire à Santa, possédant une orbite et une distance au Soleil similaire, et se trouvant dans la même constellation : la Chevelure de Bérénice Modèle:Sfn. Cependant, l'équipe de Caltech décide de n'annoncer publiquement aucune de ces découvertes : elle garde le secret sur l'existence d'Éris ainsi que de plusieurs autres grands objets transneptuniens, en attendant des observations supplémentaires pour mieux déterminer leur natureModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="brownblog">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Piecing Together">Modèle:Article.</ref>.

Des images de pré-découvertes sont ensuite obtenues, les plus anciens clichés de Makémaké ayant été retrouvés sur plusieurs diapositives de l'observatoire Palomar datant d'une période s'étalant du Modèle:Date au Modèle:Date, sans qu'elle ne soit relevée à l'époque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Annonce publique précipitée

L'annonce publique d'Éris et de Hauméa est initialement prévue pour septembre ou Modèle:Date- lors de conférences internationales, et celle de Makémaké est planifiée pour légèrement plus tard car l'équipe de Caltech n'avait alors pas conduit suffisamment d'observations complémentairesModèle:Sfn. Cependant, ce calendrier est grandement précipité par l'annonce de la découverte de Hauméa par une équipe espagnole dirigée par José Luis Ortiz Moreno de l'Instituto de Astrofísica de AndalucíaModèle:Sfn.

Deux petits points entourent un gros point blanc devant un fond noir.
La découverte de Hauméa, ici imagée par Hubble avec ses lunes Hiʻiaka et Namaka, par une autre équipe que Caltech précipite l'annonce de la découverte de Makémaké.

Le Modèle:Date-, l'équipe de Caltech publie un résumé en ligne d'un rapport destiné à présenter Hauméa en septembre où il est précisé que l'objet pourrait être plus grand et plus brillant que tout objet précédemment connu dans la ceinture de KuiperModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une semaine plus tard, l'équipe espagnole, annonçant que Pablo Santos Sanz Modèle:Incise a découvert l'objet indépendamment le Modèle:Date- grâce à des images datant de Modèle:Date à l'observatoire de Sierra Nevada, envoie en premier un rapport au Centre des planètes mineures (MPC) qui est officiellement diffusé le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref name="MPC2005-O36">Modèle:Article.</ref>. Dans un communiqué de presse publié le jour même, l'équipe de José Luis Ortiz qualifie Hauméa de Modèle:Citation<ref name="planeta">Modèle:Lien web.</ref>, choix que Mike Brown critique a posteriori car l'équipe espagnole n'avait pas assez d'informations pour l'affirmer, notamment sur sa masse<ref name="brownblog2">Modèle:Lien web.</ref>.

Mike Brown se rend rapidement compte qu'il s'agit du même objet qu'il suivait et qu'il est possible d'accéder directement aux rapports de l'observatoire de Kitt Peak, qu'il avait utilisés pour des vérifications d'orbites, en cherchant via Google le code utilisé dans son rapport publicModèle:Sfn,<ref name="13septembre2005_www.nytimes.com">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il constate alors que les positions de Xena (Éris) et d'Modèle:Langue (Makémaké) sont accessibles<ref name="NewSc">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Craignant de se faire également doubler pour celles-ci, il décide de ne pas attendre octobre pour les révéler et envoie le jour même au MPC les informations permettant d'officialiser leur découverte, qui sont donc aussi publiées le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le soir, le bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT) publie une circulaire annonçant l'annonce de la découverte presque simultanée des trois grands objets et attribue {{#switch: 2005 FY | s = | S = S/9 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}} | {{#expr: 2005 FY*1 }} = (2005 FY) 9{{#if: |{{{3}}}}} | #default = 2005 FY{{#if: 9 |9}} }} comme désignation temporaire à l'objet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Mike Brown fait en parallèle une conférence de presse sur le sujet de la découverte d'Éris Modèle:Incise, la présentant comme la dixième planète plutôt que Hauméa<ref name="13septembre2005_www.nytimes.com" />. Si la paternité de la découverte de Hauméa est discutée entre l'équipe espagnole et Caltech en raison de cette controverse, la première ayant notamment été accusée de fraude scientifique par la seconde, l'équipe américaine est totalement reconnue comme découvreurs d'Éris et de Makémaké<ref name="13septembre2005_www.nytimes.com" />,Modèle:Sfn,<ref name="IAUDiscoveries">Modèle:Lien web.</ref>.

Dénomination

Lors de sa découverte, {{#switch: 2005 FY | s = | S = S/9 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}} | {{#expr: 2005 FY*1 }} = (2005 FY) 9{{#if: |{{{3}}}}} | #default = 2005 FY{{#if: 9 |9}} }} est provisoirement surnommée Modèle:Langue (le lapin de Pâques en anglais) par Michael E. Brown et son équipe en raison de la date de sa découverte le Modèle:Date, quelques jours après Pâques<ref name="In Depth">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Cependant, Govert Shilling rapporte que Mike Brown aurait dans un premier temps souhaité surnommer l'objet « Dead Pope » (pape mort) en référence à la mort alors imminente du pape Jean-Paul II, avant d'en être dissuadé par sa femme DianeModèle:Sfn.

Dessin gravé dans une pierre marron.
Pétroglyphe à l'effigie de Make-make (sous le masque).

Modèle:Langue reste un surnom et l'équipe doit songer à un nom permanent pour l'objet, privilège qu'ils ont en tant que découvreurs. D'abord, ils pensent à nommer le corps Éostre (en anglais Eostre, Oestre, Oster ou encore d'autres formes), la divinité anglosaxonne dont est tiré le nom Easter, traduction de « Pâques »<ref name="MBP">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="IAUDiscoveries" />. Toutefois, un tel nom s'avère impossible car il existe déjà l'astéroïde (343) Ostara<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils pensent ensuite à Manabozho (ou Nanabozo), esprit farceur ayant généralement l'apparence d'un lapin (en référence au lapin de Pâques) dans la mythologie des Anishinaabe, mais ils abandonnent également cette idée à cause de la terminaison en -bozo qui s'avère péjorative du fait de potentielles références à Bozo le clown<ref name="MBP" />. Finalement, ils proposent Makemake à l'Union astronomique internationale d'après Make-make, divinité démiurge de la fertilité dans la mythologie polynésienne de l'île de Pâques<ref name="MBP" />,<ref name="Fourth dwarf planet">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cela permet de conserver la première référence à Pâques tout en se pliant aux usages de l'UAI qui veulent que les objets classiques de la ceinture de Kuiper (ou cubewanos) soient nommés d'après le panthéon des anciennes mythologiesModèle:Sfn,<ref name="Naming of">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="In Depth" />. Makémaké reçoit officiellement son nom en Modèle:Date<ref name="Fourth dwarf planet" />,<ref name="Distant solar system">Modèle:Lien web.</ref>.

Son symbole planétaire est 🝼<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Classification

Makémaké est classée à sa découverte comme un objet classique de la ceinture de Kuiper, aussi appelés cubewanos, ce qui signifie que son orbite se trouve assez loin de Neptune pour ne pas être en résonance avec la planète et qu'elle est donc restée relativement stable depuis la formation du Système solaire<ref>Modèle:Article.</ref>. Ainsi, entre le Modèle:Date-, date de sa découverte, et le Modèle:Date-, date où l'Union astronomique internationale (UAI) tranche la définition de planète et introduit le terme de « planète naine », Makémaké n'a pas de statut particulier hormis celui d'objet massif de la ceinture de Kuiper<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le 29 juillet 2005">Modèle:Lien web.</ref>. Ensuite, Makémaké devient avec Hauméa un candidat possible à la nomination de planète naine<ref name="Distant solar system" />.

Le Modèle:Date-, l'UAI, lors d'une réunion de son comité exécutif à Oslo, précise ce système de classification en créant une sous-classe de planète naine, les plutoïdes, spécifiquement pour les planètes naines trouvées au-delà de l'orbite de Neptune<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un mois plus tard, en Modèle:Date-, l'UAI fait de Makémaké la quatrième planète naine et le troisième plutoïde du Système solaire simultanément à l'attribution de son nomModèle:Sfn,<ref name="Fourth dwarf planet" />,<ref name="Distant solar system" />. Cela signifie qu'elle orbite autour du Soleil et qu'elle est suffisamment massive pour avoir été arrondie par sa propre gravité, mais qu'elle n'est pas parvenue au nettoyage du voisinage de son orbiteModèle:Sfn.

Orbite

Caractéristiques orbitales

Deux graphes superposés en vue de haut et en vue latérale représentent divers orbites du Système solaire externe.
Tracé de l'orbite de Makémaké (en vert) comparée à celle des planètes et d'autres objets transneptuniens. Elle est notamment similaire à celle de Hauméa (en bleu clair). Les positions des objets sont prises le 01/01/2018.

Dans les années 2020, Makémaké est à une distance d'un peu plus de Modèle:Unité (Modèle:Unité) du Soleil et s'approche progressivement de son aphélie à Modèle:Unité qu'elle atteindra en 2033<ref name="NEODyS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Horizon Online Ephemeris">Modèle:Lien web.</ref>. Makémaké possède une orbite très similaire à celle de HauméaModèle:Sfn : elle possède une forte inclinaison orbitale à Modèle:Unité de l'écliptique et une excentricité orbitale modérée d'environ 0,16<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="jpl-makemake" />,<ref name="jpl-haumea">Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, l'orbite de Makémaké est légèrement plus éloignée du Soleil que celle de Hauméa, avec à la fois un plus grand demi-grand axe (Modèle:Unité contre Modèle:Unité) et un périhélie plus éloigné (Modèle:Unité contre Modèle:Unité)<ref name="jpl-makemake" />,<ref name="jpl-haumea" />. Au niveau de ce demi-grand axe, il faut près de six heures et demie aux rayons du Soleil pour atteindre la planète naine<ref name="In Depth" />. Sa période orbitale dépasse les Modèle:Unité, soit plus que les Modèle:Unité pour Pluton et les Modèle:Unité pour Hauméa<ref name="In Depth" />,<ref name="jpl-makemake" />,<ref name="jpl-haumea" />,<ref name="jpl-pluton">Modèle:Lien web.</ref>.

Makémaké est un objet classique de la ceinture de Kuiper, aussi appelé cubewano, ce qui signifie que son orbite est suffisamment éloignée de Neptune pour rester stable au cours de l'histoire du Système solaire, et elle est même probablement le plus large d'entre euxModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement aux plutinos, qui peuvent croiser l'orbite de Neptune en raison de leur résonance orbitale 2:3 avec la planète, les objets classiques ont un périhélie plus éloigné du Soleil, libre de toute perturbation de Neptune<ref>Modèle:Article.</ref>. De tels objets ont des excentricités relativement faibles (en général inférieures à 0,2) et orbitent autour du Soleil de la même manière que les planètes. Makémaké correspond plutôt à la classe des cubewanos Modèle:Citation, en conséquence de son inclinaison orbitale relativement élevée de 29° par rapport aux autres membres de cette populationModèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Visibilité

Makémaké est depuis sa découverte le deuxième objet transneptunien le plus brillant après Pluton Modèle:Incise, avec une magnitude apparente à l'opposition de 17Modèle:Sfn,<ref name="NEODyS" />,<ref>Modèle:Article.</ref>, car Éris Modèle:Incise est plus éloignée du Soleil et de la Terre<ref name="In Depth" />. Elle est actuellement dans la constellation de la Chevelure de Bérénice et passera dans celle du Bouvier en 2027<ref name="Horizon Online Ephemeris" />. Elle est suffisamment visible pour être observée avec un télescope amateurModèle:Sfn,<ref name="Observations of dwarf">Modèle:Article.</ref>,Modèle:Sfn.

Malgré sa relative visibilité, sa découverte est tardive comme celle de Hauméa et d'Éris car les premières enquêtes d'objets distants se sont d'abord concentrées sur les régions proches de l'écliptique, conséquence du fait que les planètes et la plupart des petits corps du Système solaire partagent un plan orbital commun à cause de la formation du Système solaire dans le disque protoplanétaireModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Caractéristiques physiques

Taille et rotation

Similairement avec les autres objets transneptuniens, il est difficile de déterminer la taille exacte de MakémakéModèle:Sfn. En 2010, une étude comparative des observations des télescopes spatiaux Spitzer et Herschel du spectre électromagnétique de la planète naine avec celui de Pluton aboutit à une estimation du diamètre de Makémaké allant de 1360 à Modèle:Unité<ref name="TNOs are Cool III">Modèle:Article.</ref>,Modèle:Sfn.

Huit objets et leurs satellites sont représentés près de la Terre pour observer leur tailles respectives.
Comparaison de la taille de Makémaké avec celle des autres plus grands objets transneptuniens.

L'occultation stellaire de Makémaké en 2011 permet dans un premier temps à José Luis Ortiz Moreno, Bruno Sicardy, et al. d'aboutir à un résultat bien plus précis de Modèle:Unité × Modèle:Unité, en parallèle de la confirmation de l'absence d'atmosphèreModèle:Sfn,<ref name="Albedo and atmospheric constraints">Modèle:Article.</ref>,<ref name="La planète naine Makemake">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Pas d’atmosphère pour">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, une réanalyse des données par Michael E. Brown en 2013 permet de préciser les résultats à Modèle:Unité × Modèle:Unité sans contrainte vis-à-vis de l'orientation des pôles. Le fort albédo de sa surface très réflective est alors précisé à Modèle:UnitéModèle:Sfn,<ref name="On the size, shape">Modèle:Article.</ref>. Son diamètre correspond environ à un neuvième de celui de la Terre<ref name="In Depth" />. Sa taille en fait probablement le plus gros objet classique de la ceinture de Kuiper et le troisième plus grand objet transneptunien après Pluton et ÉrisModèle:Sfn.

Fin 2018, l'observation de l'orbite de MK 2, son satellite récemment découvert, permet à Alex H. Parker et al. de réaliser une première approximation de la masse de Makémaké à Modèle:Unité en l'attente de plus amples observations par le télescope spatial Hubble<ref name="The Mass, Density">Modèle:Article.</ref>. Cela correspondrait à une densité de l'ordre de Modèle:Val, relativement faible mais classique des objets transneptuniens, avec le rayon calculé par José Luis Ortiz Moreno et al. en 2012 ou légèrement plus élevée vers Modèle:Val en utilisant le rayon trouvé par Mike Brown en 2013<ref name="The Mass, Density" />.

Une sphère rougêatre avec des impacts tourne de façon saccadée.
Animation d'une rotation de Makémaké à partir d'un modèle 3D réalisé par la NASA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En ce qui concerne sa période de rotation, une première étude la fixe en 2009 à Modèle:Unité, après avoir exclu une autre période de Modèle:Unité car celle-ci serait la conséquence d'un repliement de spectre (ou aliasing)<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, une étude de 2019 réalisée à partir de données s'étalant de 2006 à 2017 aboutit à une nouvelle période de rotation plus élevée de Modèle:Unité<ref name="Long-term photometric monitoring">Modèle:Article.</ref>. Cela demeure toutefois cohérent avec la précédente étude car il s'agit du double de la période auparavant exclue. Cette lente période de rotation, similaire à celles de la Terre ou de Mars<ref name="In Depth" />, pourrait être une conséquence de l'accélération par effet de marée de son satellite, MK 2, et d'un potentiel autre grand satellite encore inconnu<ref name="Long-term photometric monitoring" />.

L'amplitude de la courbe de lumière de Makémaké est très faible, faisant Modèle:Unité<ref name="On the size, shape" />,<ref name="Long-term photometric monitoring" />. Il a un temps été pensé que cela était dû au fait qu'un pôle de Makémaké pointait vers la Terre<ref name="On the size, shape" />, cependant le plan orbital de MK 2 Modèle:Incise indique plutôt que c'est en réalité l'équateur de Makémaké qui pointe vers la Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Spectre et surface

Similairement à celle de Pluton et de façon bien plus prononcée que celle d'Éris, la surface de Makémaké apparaît rouge dans le spectre visibleModèle:Sfn,<ref name="In Depth" />. Depuis 2006, il est constaté que le spectre électromagnétique proche infrarouge est marqué par la présence de larges bandes d'absorption de méthane (Modèle:Fchim)Modèle:Sfn,<ref name="The methane ice rich" />. Du méthane est également observé sur Pluton et Éris, mais la première étude indique que leur signature spectrale y est beaucoup plus faible comparativement à Makémaké<ref name="The methane ice rich">Modèle:Article.</ref>. En 2020, une nouvelle étude trouve que les bandes d'absorption du méthane de Makémaké et d'Éris sont en réalité similaires<ref>Modèle:Article.</ref>.

Représentation d'une surface très cratérisée et fortement illuminée par un Soleil éloigné.
Vue d'artiste de la surface brillante et rougeâtre de Makémaké<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'analyse spectrale de la surface de Makémaké révèle que ce méthane doit être présent sous forme de gros grains d'au moins un centimètre de largeModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="In Depth" />,<ref name="Methane and Ethane on">Modèle:Article.</ref>. En plus du méthane, de grandes quantités d'éthane et de tholins ainsi que de plus petites quantités d'éthylène, d'acétylène et d'alcanes de masse élevée Modèle:Incise pourraient être présents, probablement créés par la photolyse du méthane par le rayonnement solaireModèle:Sfn,<ref name="Methane and Ethane on" />,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces tholins sont certainement responsables de la couleur rouge du spectre visible, comme pour PlutonModèle:Sfn. Bien qu'il existe des preuves de la présence de glace d'azote à la surface, au moins mélangée à d'autres glaces, son abondance reste bien plus faible que celle trouvée sur Pluton ou sur Triton, où il compose plus de 98 % de la croûte<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Evidence of N2-ice" />. Ce manque relatif de glace d'azote suggère que sa réserve d'azote se serait épuisée au cours de l'histoire du Système solaireModèle:Sfn,<ref name="Methane and Ethane on" />,<ref name="Evidence of N2-ice">Modèle:Article.</ref>,.

Les photométries dans l'infrarouge lointain (Modèle:Unité) et submillimétrique (Modèle:Unité) réalisées par les télescopes spatiaux Spitzer et Herschel révèlent en 2010 que la surface de Makémaké ne serait pas homogèneModèle:Sfn,<ref name="TNOs are Cool III" />. Bien que la majorité de la surface soit recouverte de glaces d'azote et de méthane, dont l'albédo varie de 78 à 90 %, 3 à 7 % de celle-ci serait composée de petites taches de terrain très sombre dont l'albédo n'est que de 2 à 12 %<ref name="TNOs are Cool III" />. Cependant, d'autres expériences remettent ensuite en cause ce résultat en 2015 et en 2017, expliquant ces variations d'albédo par une différence d'abondance des matériaux organiques complexes ou trouvant que la variation dans les spectres était négligeable, arrivant donc à la conclusion que la surface de Makémaké serait plutôt homogène<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Par ailleurs, ces études et observations ont pour la plupart été réalisées avant la découverte du satellite S/2015 (136472) 1 (surnommé MK 2) ; ainsi, ces petites taches sombres pourraient être dues à l'observation de la surface sombre du satellite plutôt que par des caractéristiques de la surface de Makémaké<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Makemake, the Moonless Dwarf" />,<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting" />. Finalement, une étude de 2019 reposant sur des observations optiques réalisées de 2006 à 2017 par Hromakina et al. conclut que de petites variations de la courbe de lumière de la planète naine seraient dues à des hétérogénéités sur sa surface mais que celles-ci étaient trop faibles pour avoir été détectées par spectroscopie<ref name="Long-term photometric monitoring" />.

Hypothèse d'une atmosphère

La présence de méthane et d'azote dans le spectre de Makémaké a un temps fait suggérer aux astronomes que la planète naine pourrait avoir une atmosphère passagère semblable à celle de Pluton près de son périhélie<ref name="In Depth" />,<ref name="The methane ice rich" />,<ref name="Methane and Ethane on" />. L'existence d'une telle atmosphère fournirait également une explication naturelle à l'épuisement de l'azote : puisque la gravité de Makémaké est plus faible que celle de Pluton, Éris et Triton, une grande quantité d'azote aurait été perdue par évasion atmosphérique. Le méthane étant plus léger que l'azote mais avec une pression de vapeur saturante significativement inférieure aux températures trouvées à la surface de Makémaké Modèle:Incise, ceci gêne son évasion et explique une abondance relative de méthane<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, l'étude de l'atmosphère de Pluton grâce à la sonde New Horizons suggère que le méthane, plutôt que l'azote, est le gaz qui s'échappe le plus par évasion atmosphérique, ce qui implique que l'absence d'azote sur Makémaké aurait une origine différente et plus complexe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, l'occultation stellaire de Makémaké devant une étoile de Modèle:18e de la Chevelure de Bérénice le Modèle:Date permet de remettre en cause l'existence d'une atmosphère en trouvant une pression beaucoup plus faible que celle qui était attendueModèle:Sfn,<ref name="Albedo and atmospheric constraints" />,<ref name="La planète naine Makemake" />. Ainsi, la planète naine serait dépourvue d'atmosphère substantielle et la pression résiduelle des molécules en surface correspondrait à une pression atmosphérique maximale de Modèle:Unité/2, ce qui est inférieur au cent-millionième de l'atmosphère terrestre et au millième de l'atmosphère plutonienne<ref name="La planète naine Makemake" />. José Luis Ortiz, de l'Institut d'astrophysique d'Andalousie et co-auteur de l'étude, conclut après avoir observé le passage de Makémaké depuis seize différents observatoires en Amérique du Sud que Modèle:Citation<ref name="La planète naine Makemake" />,<ref name="Pas d’atmosphère pour" />. Même si elle ne possède actuellement pas d'atmosphère, il n'est pas exclu qu'elle en développe une lorsqu'elle se rapprochera de son périhélie dans les siècles à venir, grâce à la sublimation du méthaneModèle:Sfn.

Satellite

Modèle:Article détaillé Comparativement à Éris qui possède un satellite naturel, Hauméa deux et Pluton cinq, Makémaké a un temps été considérée comme un Modèle:Citation parmi les planètes naines transneptuniennes (plutoïdes) car aucun satellite ne lui était alors connu. Cependant, cela change en Modèle:Date lorsqu'il est annoncé qu'elle possède au moins un satellite naturel : {{#switch: S | s = | S = [[S/2015 (136472{{#if: |1) {{{5}}}|) 1}}|S/2015 (136472{{#if: |1) {{{5}}}|) 1}}]] | {{#expr: S*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[S{{#if: 2015 |2015|}}|S{{#if: 2015 |2015|}}]] }}, surnommé Modèle:Nobr dans l'attente d'une désignation définitive<ref name="In Depth" />,<ref name="Makemake, the Moonless Dwarf">Modèle:Article.</ref>. Cela permet de renforcer l'idée que la majorité des planètes naines transneptuniennes possèdent des satellites naturels<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, un autre grand satellite pourrait orbiter autour de Makémaké en plus de MK 2, ce qui expliquerait mieux des anomalies relevées dans son spectre électromagnétique<ref name="Long-term photometric monitoring" />.

Cette découverte est réalisée par Alex H. Parker, Marc William Buie, William M. Grundy et Keith S. Noll du Southwest Research Institute grâce aux images prises par la Wide Field Camera 3 (WFC3) du télescope spatial Hubble en Modèle:Date-<ref name="Discovery of a Makemakean moon" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'objet est officiellement nommé et sa découverte communiquée le Modèle:Date- dans le télégramme électronique no 4275 du Bureau central des télégrammes astronomiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les chercheurs expliquent cette découverte tardive par le fait que son orbite serait dans l'axe entre la Terre et Makémaké, ce qui implique que, lors des précédentes observations, elle était noyée dans la lumière de la planète naine<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting" />,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Représentation de Makémaké majoritairement dans l'ombre, le Soleil étant visible au loin et MK 2 sur la droite au premier plan.
Vue d'artiste de Makémaké et de son satellite MK 2 face au Soleil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ce satellite est Modèle:Unité moins lumineux que Makémaké et serait également beaucoup plus sombre que celle-ci, sa couleur potentielle étant comparée à celle du charbon, ce qui permet d'estimer sa taille à environ Modèle:Unité de diamètre, soit environ neuf fois moins que la planète naine<ref name="In Depth" />,<ref name=":0" />. Cette couleur, étonnante comparée à la surface très brillante de Makémaké, pourrait s'expliquer par un mécanisme de sublimation des glaces depuis la surface de la lune, sa gravité étant trop faible pour les retenir<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting" />,<ref name=":0" />. MK 2 aurait son demi-grand axe à au moins Modèle:Unité de Makémaké et parcourrait son orbite avec une période d'au moins douze jours, ces valeurs étant calculées en supposant l'orbite circulaire car son excentricité orbitale est encore inconnue<ref name="Makemake, the Moonless Dwarf" />,<ref name="Discovery of a Makemakean moon">Modèle:Article.</ref>.

Une fois que l'orbite de ce satellite sera connue avec précision, il deviendra possible de mieux mesurer la masse et la densité de Makémaké, ce qui est primordial pour la compréhension et la comparaison des objets transneptuniens<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting" />,<ref name=":0" />. L'équipe des découvreurs, Alex H. Parker et al., a ainsi réalisé des demandes pour que de nouvelles observations de longue durée de Makémaké et de (225088) Gonggong Modèle:Incise soient réalisées par Hubble afin de pouvoir observer plusieurs orbites de leurs satellites respectifs<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Une meilleure détermination de l'orbite permettra aussi de savoir si le satellite a été créé par une collision comme la majorité des autres satellites d'objets transneptuniens ou, si elle est plus elliptique que prévu, par une capture<ref name=":0" />.

Par ailleurs, l'existence de ce satellite donne une piste permettant d'expliquer une incohérence apparente dans le spectre infrarouge de la planète naine : la plupart de la surface est une zone brillante et froide mais certaines parties apparaissent comparativement plus chaudes et plus sombres, ce qui peut s'expliquer par les passages de Modèle:Nobr<ref name="Makemake, the Moonless Dwarf" />,<ref name="Hubble Discovers Moon Orbiting" />.

Exploration

Succession d'images montrant un petit point sombre désigné par une flèche rouge se déplaçant devant un fond fixe.
Images de Makémaké prises par la sonde spatiale New Horizons en 2007.

Makémaké n'a jamais été survolée par une sonde spatiale mais dans les années 2010, à la suite du succès du survol de Pluton par New Horizons, plusieurs études sont menées pour évaluer la faisabilité d'autres missions de suivi pour explorer la ceinture de Kuiper et au-delà<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des travaux préliminaires d'élaboration de sonde destinée à l'étude du système existent, la masse de la sonde, la source d'alimentation énergétique et les systèmes de propulsion étant des domaines technologiques clés pour ce type de mission<ref name="McGranaghan2">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Chancellor’s Honors">Modèle:Article.</ref>.

Il est estimé qu'une mission de survol de Makémaké pourrait prendre au moins seize ans en utilisant une assistance gravitationnelle de Jupiter, sur la base d'une date de lancement le Modèle:Date- ou le Modèle:Date-. Makémaké serait approximativement à Modèle:Unité du Soleil à l'arrivée de la sonde<ref name="McGranaghan2" />.

Notes et références

Notes

Modèle:Traduction/Référence

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

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Liens externes

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