18e régiment d'infanterie (France)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Homon {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:18e d'infanterie (Modèle:18e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Auvergne, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

Lieutenant-colonels, colonels et chefs de brigade

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Chefs de corps 1978 à 1998 :

  • 1979-1981 : Mirandecol - colonel
  • 1981-1983 : Gritchenko - colonel
  • 1983-1986 : Andrès - colonel
  • 1986-1991 : Cayrat - colonel
  • 1991-1995 : Rozelet - colonel
  • 1995-1998 : Vigno - colonel

Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le Modèle:18e RI :

Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient dans le Modèle:18e RI durant la période 1804-1815 :

  • Officiers tués : 38
  • Officiers morts des suites de leurs blessures : 26
  • Officiers blessés : 248

Historique des garnisons, combats et batailles du Modèle:18e RI

Ancien Régime

  • Les origines du Modèle:18e d’infanterie remontent au règne d’Henri IV, à l’année 1587, époque à laquelle fut formé le régiment de Bourg De Lespinasse, du nom du premier colonel.
  • En 1635, le nom « d’Auvergne » est donné au régiment. C’était l’époque de la guerre de Trente Ans. "Auvergne" part pour l’Italie où il reste 24 ans sans revoir la France.
  • De 1639 à 1776, "Auvergne" combat successivement en Allemagne, en Italie et en Espagne.

Guerre d'indépendance des États-Unis

  • Octobre 1781 : bataille de Yorktown. AUVERGNE devient ROYAL-AUVERGNE en récompense de sa belle conduite et sa bravoure.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

De 1792 à 1795, le Modèle:18e régiment d’infanterie de ligne fait partie de l’armée du Nord puis de l’armée de Sambre et Meuse. C’est d’ailleurs en souvenir de cette dernière campagne que le chef de musique du Modèle:18e, François-Joseph Rauski (1837-1910), composa ultérieurement la fameuse « marche de Sambre et Meuse » .

  • 1815 : Surbourg et Strasbourg.

1815 à 1848

Fichier:Infanterie-béret.gif
insigne de béret d'infanterie

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  • 1820 : Les légions départementales du Gers et des Landes forment à nouveau le Modèle:18e R.I.
  • 1823 : Le Modèle:18e prend part à la campagne d'Espagne avec l'armée de Catalogne.

Second Empire

1871 à 1914

Première Guerre mondiale

Casernement : Pau

Rattachement: Modèle:72e, [[36e division d'infanterie (France)|Modèle:36e Division d'Infanterie]] au [[18e corps d'armée (France)|Modèle:18e d'armée]]. Le régiment fait partie de la Modèle:36e d'infanterie d'Modèle:Date- à Modèle:Date-.

1914

1915

Le régiment prend une partie du front du secteur du Chemin des Dames.

1916

1917

  • De janvier à février : Somme - secteurs d'Ablaincourt et Berny-en-Santerre.
  • 15 avril : bataille du Chemin des Dames.
  • Le Modèle:Date- : Craonne et le plateau de Californie, où il est cité à l’Ordre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} Armée. En vingt minutes, le Modèle:18e le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable. L'attaque coûte au régiment 11 officiers, 26 sous-officiers, 548 caporaux et soldats tués ou disparus, sans compter 529 blessés. Le régiment est cité à l'ordre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} armée. Cette deuxième citation confère au Modèle:18e fourragère aux couleurs de la Croix de guerre.
  • Le Modèle:Date- : une mutinerie éclate à Villers-sur-Fère, refus de la troupe de retourner au Chemin des Dames, trente gendarmes sont dépêchés dans la commune, le lendemain, 130 arrestations sont opérées au sein du régiment. Douze soldats sont déférés devant le conseil de guerre de la division. Quatorze sont affectés dans les sections spéciales d’infanterie au terme de soixante jours de prison. Trente-sept autres soldats sont punis de soixante jours de détention et soixante-sept à trente jours de prison. Le conseil de guerre prononce cinq condamnations à mort<ref name="a">Chemin des Dames-J-L. Lasplacettes combattant de la grande-guerre</ref>. Sur cinq, un homme est gracié par le président de la République, trois hommes sont fusillés, dont Jean-Louis Lasplacettes, Casimir Canel et Alphonse Didier. Le caporal Vincent Moulia, parvient à s’évader la veille de l’exécution, favorisé dans son entreprise par le hasard d’un bombardement allemand sur le secteur de la ferme de Matz<ref name="a"/>.
  • Du 3 au Modèle:Date- : défense du plateau de Vauclerc à la suite d'une attaque allemande d'envergure.
  • Le Modèle:Date- - Modèle:1er octobre : Alsace - secteur de Soppe-le-Bas.
  • À partir du Modèle:Date- : Champagne - secteur d'Auberive-Tahure.

1918

  • De janvier à mars : Champagne - secteur d'Auberive-Tahure.
  • Le Modèle:Date- : bataille du Montdidier (Oise). le régiment repousse trois attaques allemandes à un moment décisif de la Modèle:2e de la Marne. Le Modèle:18e est cité à l’ordre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Armée. Secteur de Vaux-Rollot.
  • Du 9 au Modèle:Date- : combats de Courcelles, Mery et Tricot (Oise).
  • Août : secteur de Vauxaillon où le Modèle:18e R.I. est cité à l’ordre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:|  }} }} Armée. Après cette quatrième citation, le régiment reçoit la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
  • De septembre à octobre : secteur de l'Ailette. Le Modèle:Date-, combats d'Ailleval et d'Allemant. Prise d'un observatoire stratégique à l'ennemi. Le Modèle:18e progresse de plus de 600 mètres au-delà de son objectif.
  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : la poursuite - Entrée dans Laon.
  • Le Modèle:Date- : transport jusqu'à Soissons.
  • Après l'armistice du Modèle:Date-, le Modèle:18e R.I. cantonne dans la région de Mulhouse au bord du Rhin.

D'Modèle:Date- à Modèle:Date-, le Modèle:18e R.I. a perdu Modèle:Nombre et plus de Modèle:Nombre<ref>Historique du Modèle:18e régiment d'infanterie, Amicale du Modèle:18e et Modèle:218e régiments d'infanterie, Éditions Marrimpouey, 1936.</ref>.

Entre-deux-guerres

Seconde Guerre mondiale

  • Le Modèle:18e d’infanterie fait partie de la Modèle:36e Division d’Infanterie. Il est composé de jeunes Béarnais, Basques, Landais et Haut Pyrénéens. Il quitte la gare de Pau le Modèle:Date-.
  • Débarqué dans la région de Clermont-en-Argonne (Meuse) le 10 septembre, le régiment reste une dizaine de jours aux alentours de Triaucourt, au milieu d’un dispositif enchevêtré de grandes unités qu’il traverse, non sans difficultés, par étapes de nuit, à partir du 22, afin de prendre place sur le front avec l’ensemble de la division, en avant de la ligne Maginot. Le Modèle:Date-, il prend position dans le secteur agité d’Apach en Moselle
  • Le Modèle:18e prend part à l’offensive de la Sarre depuis la région de Sierck (Moselle) jusqu’au 17 octobre 1939.
  • Le 22 novembre, l’ensemble de la Modèle:36e reçoit l’ordre de quitter le secteur de Thionville (Moselle) pour celui d’Étain dans la Meuse non sans difficultés. Fait alarmant en cette fin d’année 1939, les moyens de transport de la division sont fortement amoindris. Le déficit en capacité de transport dépasse en effet 300 tonnes. Par ailleurs, il manque par régiment trois canons de 25, une mitrailleuse de 20 mm., des chenillettes, des appareils de TSF (ER 40) et les mines.
  • Déplacé d’Étain dans la région « inconfortable » de Billy-sous-Mangiennes (Meuse), le Modèle:18e attend, en demi-alerte pendant quinze jours, qu’une ligne de front lui soit attribuée puis le 15 janvier s’installe dans le secteur d’Aumetz (Moselle) face au Luxembourg.
  • Le 6 mai, la division est transférée par chemin de fer dans les environs d’Arcis-sur-Aube (Aube) où la Modèle:36e est mise momentanément au repos en réserve du Grand Quartier général.
  • Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il combat vaillamment à Attigny (Ardennes). Pendant 25 jours consécutifs, il repousse victorieusement les attaques d’un ennemi supérieur en nombre et en moyens.
  • Modèle:Date- au Modèle:Date- : La bataille d'Attigny<ref>Fascicule A la gloire du Modèle:18e régiment d’infanterie de Pau édité en 1947 par l’Amicale des Anciens Combattants du Régiment, archives de M. Louis Henri Sallenave.</ref>
  • La Modèle:36e DI se réforme dans la région de Mailly (Yonne), lorsque le Modèle:Date-, elle est embarquée en camions dans la direction de Sedan pour barrer la route à l’avance de l’ennemi. Vers minuit, alors qu’il a déjà pris position à l’est de Rethel, le Modèle:18e R.I. reçoit l’ordre de se porter sur l’Aisne entre Attigny et Echarson (Ardennes). Le Modèle:Date-, le [[19e corps d'armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} corps d’armée]] blindé commandé par le général Heinz Guderian vient d’effectuer une percée décisive du front français à Sedan. Il s’agit de bloquer le passage des Allemands vers le sud.
  • Le Modèle:Date-, les ponts sur le canal des Ardennes sont détruits. Entretemps, le gros des corps d’armée blindés allemands se dirige depuis Sedan vers l’ouest, afin de couper les armées alliées en deux en faisant une percée vers la Manche.
  • Le Modèle:Date-, le Modèle:18e RI reçoit l’ordre de constituer trois têtes de ponts à Attigny, Mont-de-Jeux et Neuville-Day. Il prend aux Allemands le faubourg de Moulin et le château de Mont-de-Jeux. Il s’empare un moment du village de Neuville-Day. Il est obligé d’abandonner le village, à la suite d'une contre-attaque d’infanterie allemande menée par des blindés, appuyés par l’artillerie et l’aviation en piqué.
  • Le Modèle:Date-, les Allemands attaquent avec les effectifs d’un bataillon la tête de pont du faubourg du Moulin tenue par cinq sections du Modèle:18e. Avec un rapport de force de un contre quatre, celles-ci ne se replient que le lendemain matin après avoir infligé à l’ennemi de lourdes pertes.
  • Jusqu’au Modèle:Date-, le Modèle:18e RI tient l’ensemble de ses positions. Les combats consistent essentiellement en lutte des patrouilles et embuscades. L’artillerie allemande guidée par l’aviation ne cesse de pilonner les positions du Modèle:18e. Le village d’Attigny est en grande partie détruit. Les débris des armées françaises du Nord et le Corps d’Expéditionnaire Britannique vaincus embarquent à Dunkerque jusqu’au Modèle:Date-. À partir du Modèle:Date-, l’armée allemande se rue vers le sud et perce la « ligne Weygand » hâtivement constituée avec ce qui reste de l’armée française. Les Modèle:Nombre français de Modèle:36e Division d'Infanterie, dont fait partie le Modèle:18e, doivent stopper l'attaque des Modèle:Nombre allemands des Modèle:10e et Modèle:26e Infanterie Divisions allemandes : soit un rapport de force de un contre trois <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
  • Le Modèle:Date-, attaque générale des Allemands sur l’ensemble du front du Modèle:18e régiment d’infanterie, qui tient plus de six kilomètres avec des effectifs déjà réduits. Le Modèle:18e l’ensemble de l’attaque allemande, notamment grâce à l’appui des Modèle:24e et Modèle:224e régiments d’artillerie. Dans cette seule journée, ceux-ci vont tirer plus de 6 000 obus sur les assaillants.
  • Le Modèle:Date-, l’attaque reprend avec une intensité accrue. Des obus fumigènes isolent la ferme Forest aux abords de laquelle les assaillants arrivent à s’infiltrer au milieu des intervalles de fantassins, qui parviennent malgré tout à converser leurs positions. Une partie du Modèle:18e RI contre-attaque, notamment dans le bois de la Falaise, où les combats seront les plus acharnés.
  • Le Modèle:Date-, l’attaque est reprise par les forces allemandes avec des moyens renforcés en fantassins et artillerie. Le Modèle:2e bataillon du Modèle:18e RI sous les ordres du commandant Cazendre s’accroche au village d’Attigny qui reste inviolé. Vers 20 heures, par suite de l’avance de la Wehrmacht sur ses flancs, le Modèle:18e reçoit l’ordre de se replier et de prendre position sur la route de Vouziers (Ardennes) à Chalons (Champagne).

Pendant les sept jours suivants, le Modèle:18e se replie en bon ordre sur près de Modèle:Unité, livrant des combats continuels malgré des ravitaillements de plus en plus espacés.

Plusieurs officiers, sous-officiers et soldats du Modèle:18e seront décorés de la croix de guerre ou de la Légion d’honneur du fait de leur héroïsme lors des combats d’Attigny. Le Modèle:18e RI sera cité à l’ordre de l’Armée pour son fait d’armes à Attigny. Ville détruite en 1914 et 1940, Attigny est titulaire de deux croix de guerre. Un monument au Modèle:18e RI sera inauguré le Modèle:Date- près du pont du canal. Une plaque célébrant la réconciliation franco-allemande y sera ultérieurement apposée par les Amicales du Modèle:18e RI et du Modèle:20e infanterie regiment de Ratisbonne. Ce régiment faisait partie des forces allemandes assaillantes à Attigny.

Fichier:Affiche de recrutement de l'Armée de Vichy - 18e régiment d'infanterie.jpg
Affiche de recrutement pour le Modèle:18e d'infanterie de l'Armée d'Armistice : Modèle:Citation.
  • 1940-1942 : L'armée d'armistice

Le Modèle:18e d'infanterie est reformé à Pau après l'armistice, à partir de nouvelles recrues, au sein de l'armée de vichy.

  • Préalablement à l'invasion de la zone dite libre, de nombreuses armes et munitions du Modèle:18e ont été dissimulées en Béarn, notamment sous l'impulsion d'André Pommiès, alors capitaine dans le régiment. Le Modèle:Date-, le colonel d'Anselme, commandant du Modèle:18e RI, lui avait confié la "Mobilisation secrète" de l'armée dans les Landes, les Basses-Pyrénées, l'arrondissement de Mirande et les Hautes-Pyrénées. Ces armes équipent les maquis en Béarn. André Pommiès et d'autres cadres issus du Modèle:18e RI formeront par la suite le corps franc Pommiès, qui combattra dans l'Armée de 1944 à 1945.

Son drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision Modèle:N°/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007</ref>,<ref>Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie</ref>:

Fichier:Fourragère aux couleurs de la médaille militaire.jpg
fourragère, dite "de fantaisie" en raison des deux cordons se portant sur le bras, aux couleurs du ruban de la médaille militaire 1914-1918.

Fichier:18e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg

Décorations

Devise

"Brave Modèle:18e, devant toi l'ennemi ne tient pas"

Personnalités ayant servi au Modèle:18e RI

Sources et bibliographie

Notes et références

<references />

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens


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