Anarcha-féminisme
L'anarcha-féminisme (aussi nommé anarcho-féminisme) ou féminisme libertaire, qui combine féminisme et anarchisme de gauche, considère la domination des hommes sur les femmes comme l'une des premières manifestations de la hiérarchie dans nos sociétés. Le combat contre le patriarcat est donc pour les anarcha-féministes partie intégrante de la lutte des classes et de la lutte contre l'État, comme l'a formulé Susan Brown : Modèle:Citation<ref>Susan Brown, The Politics of Individualism: Liberalism, Liberal Feminism and Anarchism, Montreal, Black Rose Books, 1993, Modèle:P..</ref>.
L'anarcha-féminisme peut apparaître sous forme individuelle, comme aux États-Unis, alors qu'en Europe il est plus souvent pratiqué sous forme collective<ref>Judy Greenway, Feminism: Anarchist</ref>.
Histoire
Éditée en Argentine de 1896 à 1897 (neuf numéros), La Voz de la Mujer (La Voix de la Femme) est la première publication anarcha-féministe au monde<ref>Libcom, No God, no boss, no husband : The world’s first anarcha-feminist group, texte intégral en anglais, Ni dieu, ni maître, ni mari : La Voz de la Mujer - Argentine 1896-97, texte intégral en français, 3 janvier 2012.</ref>. En épigraphe : Modèle:Citation (soit « Ni dieu, ni patron, ni mari »). La figure de proue en est Virginia Bolten, féministe révolutionnaire et communiste libertaire. Ce n’est pas le premier journal féminin en Amérique latine, mais c'est le premier journal féministe et révolutionnaire au sein de la classe ouvrière<ref>Joël Delhom, La voix solitaire de la femme anarchiste argentine à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, colloque international Les représentations des relations amoureuses et des sexualités dans les Amériques, HCTI, Université de Bretagne-Sud, avril 2011, texte intégral.</ref>.
L'anarcha-féminisme s'inspire d'écrivaines de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle telles Emma Goldman, Lucy Parsons et Voltairine de Cleyre.
L'idéologie est pour la première fois mise en pratique, en 1936-1939, lors de la révolution sociale espagnole, par l'organisation féminine libertaire<ref>Mary Nash, Femmes Libres : Espagne, 1936-1939, La pensée sauvage, 1977, lire en ligne.</ref> Mujeres Libres (Femmes Libres) et la publication d'une revue du même nom en Espagne de 1936 à 1938<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les anarcho-féministes critiquent certains théoriciens anarchistes traditionnels, comme Pierre-Joseph Proudhon ou Mikhaïl Bakounine, pour avoir minoré le problème du patriarcat, présenté comme une simple conséquence du capitalisme, ou pour l'avoir soutenu. Proudhon, par exemple, considérait la famille comme une société sous sa forme première, où les femmes avaient la responsabilité de remplir leur rôle traditionnel (voir Proudhon et les femmes). Daniel Guérin (communiste libertaire et fondateur, avec entre autres Christine Delphy et Françoise d'Eaubonne, du Front homosexuel d'action révolutionnaire) en livre une critique acerbe dans son texte Proudhon, un refoulé sexuel<ref>Daniel Guérin, Proudhon, un refoulé sexuel, in Essai sur la révolution sexuelle après Reich et Kinsey, Paris, Belfond, 1963, texte intégral.</ref>.
Cette subordination de la lutte féministe à celle des classes est caractéristique de nombreux mouvements révolutionnaires et militants. Durant les décennies 1960 et 1970, beaucoup de féministes les quitteront à cause de cela afin de former de petits collectifs autonomes ou faire alliance avec les organisations féministes beaucoup moins contestataires de l’ordre social mais non mixtes.
Les années 1960 et 1970
Dans les années 1960 et 1970, alors que le mouvement féministe est en pleine effervescence, les féministes libertaires américaines, les « anarcha-féministes » comme elles se nomment, soulèvent des débats importants au sujet du pouvoir. Elles critiquent les féministes libérales et sociales-démocrates (ou socialistes), qui défendent l’accession des femmes au pouvoir et qui inscrivent leur action au sein d’un mouvement dirigé par une élite : Modèle:Citation<ref name=Boivin>Louise Boivin, Les anarcha-féministes, in Relations, Actualité de l’anarchisme, n°682, février 2003, texte intégral.</ref>.
Années 2000
Modèle:Section sans source L'anarcha-féminisme continue sous de nouvelles formes comme le collectif bolivien Mujeres Creando, le collectif Ainsi Squattent-Elles ! au Québec ou le squat espagnol Eskalera Karakola.
Thèmes
Un des aspects principaux de l'anarcha-féminisme est son opposition aux conceptions traditionnelles de la famille, de l'éducation et du rôle des sexes<ref name="ReferenceA">Emma Goldman, Marriage and Love</ref>, opposition traduite notamment dans sa critique de l'institution du mariage<ref name="ReferenceA"/>. De Cleyre affirme que le mariage freine l'évolution individuelle<ref>Voltairine de Cleyre, They Who Marry Do Ill (1907)</ref>, tandis que Goldman écrit : Modèle:Citation<ref name="ReferenceA"/>. L'anarcha-féminisme défend donc une famille et des structures éducatives non-hiérarchiques, comme les Écoles modernes, basées sur les idées de Francisco Ferrer<ref>Paul Avrich, The Modern School Movement: Anarchism and Education in the United States</ref>.
De nos jours, l'anarcha-féminisme a une forte influence sur l'écoféminisme : Modèle:Citation<ref>Nacy Tuana & Rosemarie Tong, Feminism and Philosophy, Westview Press (1995)</ref>.
Les rassemblements anarcha-féministes modernes les plus notables sont Mujeres Creando en Bolivie, Radical Cheerleaders aux États-Unis, et la conférence annuelle La Rivolta! à Boston.
L'anarcho-primitivisme est une autre forme d'anarchisme impliquant une idéologie féministe. Inspirés des travaux d'anthropologues tels que Jared Diamond<ref>Jared Diamond, The Worst Mistake In The History Of The Human Race</ref> et Eleanor Leacock, qui décrivent dans certaines sociétés passées une relation égalitaire entre hommes et femmes, les anarcho-primitivistes soutiennent que l'agriculture a donné naissance non seulement à la distinction des classes, mais également au patriarcat et au sexisme<ref>John Zerzan, Patriarchy, Civilization, and the Origins of Gender</ref>.
Presse
Selon l'historienne Marianne Enckell<ref>Marianne Enckell, Y en a pas une sur cent, Réfractions, Modèle:N°, printemps 2010, texte intégral.</ref>, ce courant s'est exprimé au travers de plusieurs journaux :
- La Voz de la Mujer, (Buenos Aires, 1896-1897) de Virginia Bolten ;
- L'Exploitée (Lausanne, 1907-1908) de Margarethe Faas-Hardegger ;
- Tian Yi Bao (Justice naturelle, Tokyo, en chinois, 1907) de He Zhen et de son compagnon ;
- The Woman Rebel (New York, 1914) de Margaret Sanger ;
- Seiko (Bas-Bleu, Japon, vers 1920) de Noe Ito ;
- Mujeres Libres, (Femmes Libres, Espagne 1936-1939).
Portraits
Emma Goldman
Infirmière de formation, Emma Goldman (1869-1940) s'est engagée toute sa vie en faveur de la contraception, de l’amour libre, du droit à la libre maternité, de l’homosexualité ou de l’égalité économique hommes-femmes<ref name=Vanina>Vanina, Libération sexuelle et émancipation sociale, Courant alternatif, Modèle:N°, 2000, texte intégral.</ref>.
Bien qu'elle soit hostile au féminisme des suffragettes et à ses objectifs en matière de droit de vote des femmes, elle s'est battue passionnément pour la liberté des femmes, et elle est aujourd'hui reconnue comme l'inspiratrice de l'anarcha-féminisme, qui s'oppose au patriarcat comme à une domination à combattre au même titre que l'État ou le capitalisme<ref>Marshall, Modèle:P..</ref>.
Elle est une pionnière de l'éducation des femmes à la contraception, qu'elle définit comme une « étape de la lutte sociale ». Comme de nombreuses féministes de son époque, elle voit l'avortement comme une conséquence tragique de la misère sociale et la contraception comme une alternative émancipatrice. Elle est aussi une fervente militante de l'amour libre et une opposante radicale au mariage.
En 1896, dans L’anarchisme et la question sexuelle, elle aborde la question de la prostitution en ces termes : Modèle:Citation<ref>Emma Goldman, L’anarchisme et la question sexuelle, The Alarm, 27 septembre 1896, texte intégral.</ref>.
Elle juge les premières féministes bourgeoises bridées par les forces sociales du puritanisme et du capitalisme. Elle écrit : Modèle:Citation<ref>Emma Goldmann, « La tragédie de l’émancipation féminine », revue Agone, n°28, 2003, lire en ligne.</ref>.
En 1897, elle écrit : Modèle:Citation<ref>Quoted in Wexler, Intimate, Modèle:P..</ref>. À un journaliste qui lui demande Modèle:Citation, elle répond : Modèle:Citation<ref>Emma Goldman, L’anarchie apporte à la femme plus qu’à n’importe qui d’autre, elle lui apporte tout ce qu’elle n’a pas : la liberté et l’égalité, interview publiée dans le Sunday Magazine Post Dispatch de Saint Louis, 24 octobre 1897, en français, en anglais.</ref>.
Dans son essai sur l'école moderne, elle a également traité des questions de l'éducation sexuelle. Elle s'élève contre le fait que « Les éducateurs connaissent également les résultats sinistres et démoniaques de l'ignorance en matière sexuelle. Pourtant, ils n'ont ni assez de compréhension ni d'humanité pour casser les barrières que le puritanisme a construit autour du sexe. Si au cours de l'enfance on apprenait aux hommes et aux femmes une belle camaraderie, cela neutraliserait la condition hyper-sexualisée des uns et des autres et aiderait l'émancipation des femmes bien plus que toutes les lois sur leur statut et leur droit de vote »<ref>Emma Goldman. "The Social Importance of the Modern School"</ref>.
Voltairine de Cleyre
Voltairine de Cleyre est une militante et théoricienne anarchiste américaine qu’Emma Goldman considérait comme Modèle:Citation<ref>Dominique Kalifa, Anarchie aux États-Unis, Libération, 21 mars 2018, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Elle est l'auteure de chroniques, de poèmes, d'essais politiques surtout consacrés à l’économie, la religion, la pensée anarchiste et ses moyens d’action. Elle promeut un anarchisme sans adjectif qui refuse les « tendances » qui divisent le mouvement libertaire et défend l’action directe comme seul moyen de révolution sociale. Son féminisme radical l'amène, dès 1890, à dénoncer « l’esclavage sexuel » et le viol légal qu’est à ses yeux l'institution du mariage.
Madeleine Vernet
À la même époque, en France, Madeleine Vernet (1878-1949) pose les mêmes questions : Modèle:Citation<ref>Madeleine Vernet, Une question à Mme Madeleine Pelletier, Le Libertaire, 28 juillet 1908, texte intégral.</ref>.
Nelly Roussel
Et Nelly Roussel (1878-1922) écrit : Modèle:Citation<ref>Nelly Roussel, Féminisme, Le Libertaire, 13 février 1904, texte intégral.</ref>.
Mujeres Libres
En Modèle:Date-, Lucia Sanchez Saornil, Mercedes Comaposada et Amparo Poch y Gascón fondent Mujeres Libres (Femmes Libres), la première organisation féministe autonome prolétarienne en Espagne. Son but est de mettre fin au « triple esclavage des femmes : l’ignorance, le capital et les hommes ». Si quelques-unes des fondatrices exercent des professions libérales, la vaste majorité de ses membres (20 000 environ en Modèle:Date-) sont issues des classes ouvrières. Les femmes de Mujeres Libres visent à la fois à surmonter les obstacles de l’ignorance et de l’inexpérience qui les empêchent de participer en tant qu'égales à la lutte pour une société meilleure, et à combattre la domination des hommes au sein même du mouvement libertaire<ref>Martha A. Ackelsberg, « Séparées et égales » ? Mujeres Libres et la stratégie anarchiste pour l’émancipation des femmes, Feminist studies, vol. 11, Modèle:N°, printemps 1985, Modèle:P., texte intégral</ref>.
L'organisation se bat sur deux fronts : pour la libération des femmes et pour la révolution sociale. Dans l'Espagne révolutionnaire des années 1936-1937, les Mujeres Libres s'opposent au sexisme de leurs camarades militants et elles veulent s'émanciper du statut marginal qui leur est réservé au sein d'un mouvement libertaire qui prétend abolir la domination et la hiérarchie. Pour elle, l'émancipation des femmes est inséparable de l'émancipation sociale. Si pour les anarchistes, les moyens mis en œuvre dans la lutte révolutionnaire inspirent la société future, elles affirment que l'égalité des femmes ne suivra pas automatiquement la révolution sociale si elle n'est pas mise en pratique immédiatement. Mujeres Libres prépare les femmes à des rôles de meneuses dans le mouvement anarchiste, elle organise des écoles, des groupes de parole réservés aux femmes, tout ceci afin que les femmes puissent acquérir l'estime de soi et la confiance en leurs capacitésModèle:Référence nécessaire.
Mujeres Libres publie un journal éponyme où est abordée l'éducation sexuelle, définie selon les termes de l'époque, comme « la connaissance du fonctionnement physiologique de notre organisme, plus spécialement l'aspect eugénique et sexologique ». À Barcelone, l'association est à l'origine de la création de la Casa de la dona treballadora (maison de la femme travailleuse) et de la campagne en faveur de la réinsertion des prostituées dans les Liberatorios de prostitucion. La prostitution est fermement combattue. Leur but n'est pas de l'aménager mais de l'éradiquer, en rendant les femmes économiquement indépendantes et en réalisant une profonde révolution sociale et morale. Elles se désolent d'ailleurs de voir nombre de leurs camarades hommes fréquenter les maisons de passe<ref name=Salles>Jean-Paul Salles, Mujeres Libres, des femmes libertaires en lutte. Mémoire vive de femmes libertaires dans la Révolution espagnole, Revue Dissidences, Bibliothèque de comptes rendus, septembre 2011, 11 juin 2011, texte intégral.</ref>.
Amparo Poch y Gascón
Amparo Poch y Gascón, docteure en médecine et propagandiste de la liberté sexuelle est une des trois fondatrices des Mujeres Libres. Dans La Vie sexuelle de la femme (1932), elle incite les femmes à s'épanouir par l'amour libre et la pratique de la bisexualité. Elle est responsable, en 1936, des Liberatorios de prostitución, maisons destinées aux prostitués, où elles peuvent recevoir des soins de santé, de la psychothérapie et une formation professionnelle pour leur permettre d'acquérir une indépendance économique par des moyens socialement acceptables. En Modèle:Date-, elle est responsable d'un lieu d'échange et d'éducation pour les femmes nommé Casal de la Dona Treballadora<ref>L'Éphéméride anarchiste : Amparo Poch y Gascon.</ref>.
Lucía Sánchez Saornil
Lucía Sánchez Saornil est une des trois fondatrices des Mujeres Libres. Elle est ouvertement lesbienne<ref>Helena Andrés Granel, Mujeres Libres (1936-1939) : Una lectura feminista, Seminario Interdisciplinar de Estudios de la Mujer, Universidad de Zaragoza, 2006, page 24.</ref>. Dès son plus jeune âge, elle écrit de la poésie et est associée au mouvement littéraire des ultraïstes. En 1919, elle a déjà été publiée dans de nombreux journaux comme Los Quijotes, Tableros, Plural, Manantial et La Gaceta Literaria. Grâce à son pseudonyme masculin, elle peut explorer des thématiques lesbiennes<ref>Juan Fernandez, Tener referentes serios de lesbianas elimina estereotipos, El Pais, 6 décembre 2007.</ref> à une époque où l'homosexualité est criminalisée, sujette à la censure et à la répression. Profondément déçue par les préjugés chauvinistes des républicains, elle se ligue avec deux camarades, Mercedes Comaposada et Amparo Poch y Gascón pour former Mujeres Libres en Modèle:Date-. Elle rejette le point de vue, dominant chez les anarchistes, que l'égalité des sexes découlera naturellement d'une société sans classes.
Époque contemporaine
En 2008, le Secrétariat Antipatriarcat de l'organisation Alternative libertaire précise : Modèle:Citation<ref>Secrétariat Antipatriarcat, Pour une révolution sexuelle, féministe, libertaire et anticapitaliste, Alternative libertaire, 2008, lire en ligne.</ref>.
Anarchaserver et Calafou
Loué pour la première fois en 2011 par la colonie,Calafou se veut un endroit accueillant une communauté coopérative post-capitaliste, éco-industrielle, où on retrouve par ailleurs l’administration d’un serveur féministe anti-patriarcal nommé Anarchaserver. Ce serveur, créé par et pour des femmes, permet de protéger leurs sécurités informatiques. Étant donné que les serveurs capitalistes sont hautement centralisés et recueillent les données personnelles des utilisateurs afin de les profiler et de les revendre à des tiers, internet n’est plus jugé comme sécuritaire pour une proportion de la population marginalisée<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. En effet, Modèle:Citation<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Les activistes, les féministes, la communauté LGBTQ+, et d’autres groupes victimes de marginalisation se voient exclus de l’accès de se faire entendre, de se faire voir et de pouvoir partager leur idée dans l’infrastructure WEB, en raison du milieu hétéronormatif, parfois sexiste, composée en partie d’hommes qu’est internet<ref name=":0" />. Ce pourquoi Anarchaserver est un serveur autonome créé pour les femmes et la communauté LGBTQ+ nécessitant l’aide de plusieurs membres de la communauté ayant des techniques et des outils différents pour le maintenir en vie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des hackers, des formatrices en sécurité numérique, des personnes ayant des connaissances en autodéfense numérique féministe et des activistes numériques composent le paysage de la communauté derrière le serveur autonome<ref name=":1" />.
Anarchaserver se distingue en 3 catégories de service offert à ses client.e.s. Le premier service est un wiki qui contient des informations sur Anarcha et sur les rencontres. Le deuxième est transactionnel et permet donc de fixer des rendez-vous et de communiquer entre activistes. et le troisième est une archive stockant les pages féministes qui ne sont plus actives<ref name=":1" />.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Christine Bard (dir.), [[Dictionnaire des féministes : France, XVIIIe-XXIe siècle|Dictionnaire des féministes : France, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XXI|-| – | XXI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}]], Paris, Presses universitaires de France, 2017, Modèle:ISBN, lire en ligne.
- Citées dans « Le Maitron » : notices biographiques.
- Guillaume Goutte, Lucia Sanchez Saornil, poétesse, anarchiste et féministe, Paris, Editions du Monde libertaire, Modèle:Date-.
- Martha A. Ackelsberg, La vie sera mille fois plus belle : les Mujeres Libres, les anarchistes espagnols et l'émancipation des femmes, traduit de l'anglais par Marianne Enckell et Alain Thévenet, Atelier de création libertaire, 2010 Modèle:BNF Modèle:SUDOC Modèle:OCLC.
- Anne Steiner, Les militantes anarchistes individualistes : des femmes libres à la Belle Époque, Amnis, 8/2008, texte intégral.
- Collectif, Femmes et anarchistes - Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, préface d' Émilie Notéris, BlackJack éditions, Modèle:Date-, Modèle:ISBN, notice éditeur.
- Francis Dupuis-Déri, Hommes anarchistes face au féminisme. Pistes de réflexion au sujet de la politique, de l’amour et de la sexualité, Réfractions, Modèle:N°, printemps 2010, texte intégral.
- Le féminisme libertaire ou l’anarcha-féminisme, Conférence d’Hélène Hernandez et Élisabeth Claude, Modèle:Date-, Université populaire de Troyes, lire en ligne.
- Louise Boivin, Les anarcha-féministes, in Relations, Actualité de l’anarchisme, Modèle:N°, Modèle:Date-, texte intégral.
- Gabriella Fiore, L’anarcha-féminisme, Possibles, Modèle:Date-, texte intégral.
- Jean Marestan, Madeleine Pelletier, Féminisme, Encyclopédie anarchiste, initiée par Sébastien Faure, 1925-1934, texte intégral.
- Agathe, Les femmes dans le mouvement révolutionnaire, La Lanterne noire, n°10, Modèle:Date-, texte intégral.
- Marianne Enckell, Y en a pas une sur cent, Réfractions, Modèle:N°, printemps 2010, texte intégral.
- Beverley Skeggs, Des femmes respectables - Classe et genre en milieu populaire, Agone, 2015, 422 p.
- Martine Monacceli (dir.), Ces hommes qui épousèrent la cause des femmes : Dix pionniers britanniques, Éditions de l'Atelier, 2010, Modèle:ISBN, compte-rendu de Guyonne Leduc, Université de Lille 3.
- Micheline de Sève, Pour un féminisme libertaire, Boréal Express, 1985, 154 p.
- Nicole Laurin-Frenette, Féminisme et anarchisme : quelques éléments théoriques et historiques pour une analyse de la relation entre le Mouvement des femmes et l’État, in Femmes : pouvoir, politique, bureaucratie, Lyon, Atelier de création libertaire, 1984.
- Lévy Christine, Genre et modernité au Japon : la revue Seitô et la femme nouvelle, Rennes, Archives du féminisme (PUR).
- Commission Femmes de la Fédération anarchiste, L’anarcha-féminisme, Réfractions, Modèle:N°, printemps 2010, Modèle:P..
- Julie Abbou, L’Antisexisme linguistique dans les brochures libertaires : Pratiques d’écriture et métadiscours, Thèse, Laboratoire Parole et Langage, Université de Provence, 2011, vol. 1 - vol. 2.
- Secrétariat Antipatriarcat, Pour une révolution sexuelle, féministe, libertaire et anticapitaliste, Alternative libertaire, Modèle:Date-, lire en ligne.
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- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} He-Yin Zhen, « Women's Liberation », 1907, in Robert Graham, « Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas - Volume I - From Anarchy to Anarchism (300 CE to 1939) », Montréal/New-York/London, Black Rose Book, 2005, Modèle:P.. La revanche des femmes, éd. L'asymétrie, 2017 (recueil d'articles).
- Collectif, coord. Hélène Finet, Libertarias, Femmes anarchistes espagnoles, Nada éditions, 2017, présentation éditeur.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Juan Ruiz, Dos mujeres anarquistas : Llibertat Ródenas Rodriguez et Rosario Dulcet, Tierra y libertad, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L. Susan Brown, The Politics of Individualism, Montréal, Noir, Rose Book, 1993, Modèle:ISBN.
- Voltairine de Cleyre, Écrits d’une insoumise, textes présentés par Normand Baillargeon et Chantal Santerre, Lux, 2018, présentation éditeur.
- Chiara Bottici, Nuit de la philo : pour un AnarchA-féminisme, Libération, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.
- Chiara Bottici, "Anarcha-féminisme etl’ontologie du transindividuel." La Deleuziana, no.8, 2018, pp. 88-104.
- Isabelle Attard, Voltairine reviens, le sexisme est toujours là !, Reporterre, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage
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Liens externes
- À l’issue de son {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }} congrès, Alternative libertaire adoptait une motion précisant les bases et les perspectives d’une réflexion et d’une lutte politique contre le sexisme et le patriarcat.
- Article sur l'anarcha-féminisme
- Motion antipatriarcale adoptée par la Coordination des Groupes Anarchistes, le Modèle:Date-.
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