Berlaimont

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Berlaimont, selon des graphies anciennes Barlemont<ref>En particulier dans les ouvrages Histoire de la cavalerie Française et Histoire de l'ancienne infanterie Française du général Louis Susane</ref> ou Berlaymont, est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France<ref group=Note>Tirant son nom du latin Berlainmont, cette commune ne doit pas être confondue avec Modèle:Refnec.</ref>.

Cette commune a donné son nom sous la forme « Berlaymont », à une famille noble du comté de Hainaut, les Berlaymont, dont le nom a à son tour été donné au siège de la Commission européenne, érigé sur le site de l'abbaye de femmes de Berlaimont à Bruxelles. Elle a aussi donné son nom au dragueur de mines Le Berlaimont (de 1953 à 1997), et est la marraine du navire d'intervention maritime Le Flamant.

Géographie

Localisation

Ancien chef-lieu de canton, la ville de Berlaimont, située dans la forêt de Mormal entre le Valenciennois et l’Avesnois, est entourée de nombreuses villes telles que Bavay, Aulnoye-Aymeries, Locquignol, Sassegnies, Leval et autres communes influencées par sa centralité.

Elle est située dans le parc naturel régional de l'Avesnois.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:...

Hydrographie

Fichier:Berlaimont (Nord, Fr) Écluse 4 de la Sambre.jpg
Berlaimont, écluse 4 de la Sambre.

La commune est limitée à l'est par la Sambre. Elle est traversée par le ruisseau des Arbreux, qui s'y jette, et qui recueille les eaux de plusieurs autres ruisseaux, dont le petit Rieu

Voies de communication et transports

Fichier:Renault Agora L n°984 STIBUS Gare SNCF.jpg
Un autobus du Stibus.

Modèle:... Berlaimont est desservie par l'ancienne RN 351 actuelle RD 951) reliant Orsinval à Trélon et à Chimay. Elle est traversée par la ligne de Fives à Hirson, desservie par les TER Nord-Pas-de-Calais et sur laquelle se trouve la gare de Berlaimont.

Berlaimont est également desservie par le réseau d'auto Stibus, le réseau de transports en commun du Syndicat mixte des transports urbains de la Sambre.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Berlaimont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,5 %), zones urbanisées (16,1 %), terres arables (15,5 %), forêts (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), zones humides intérieures (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements

En 2018-2019, la municipalité favorise la construction de Modèle:Nombre, destinées à inverser la baisse de la population constatée depuis les années 1960. Un premier projet, qui débutera mi-2018 comporte Modèle:Nombre locatifs réalisés par le bailleur Promocil, plus cinq lots destinés à l'accession à la propriété. Le second projet, de Modèle:Nombre réalisés par le bailleur social Partenord, est réalisé à l'emplacement de l'ancienne gendarmerie et doit être livré en 2021. Un troisième projet, également réalisé par Partenord, de Modèle:Nombre, doit être réalisé dans la pâture qui longe le cimetière<ref>Modèle:Article.</ref>.

Hameaux, lieux-dits et écarts

La commune comprend plusieurs hameaux et lieux-dits<ref>(S.G.H.P.N. - Base NORDLIEU)Modèle:Référence incomplète.</ref> :

  • La Grande-Carrière
  • Le Sarsbarras
  • La Tête-Noire
  • Le Hambu
  • Saint Michel.

Toponymie

Bairlemont, 1186, J. de G. Manuscrit de Valenciennes - Berlainmont, 1196, Titre de l'abb. d'Anchin - Berlemonte, 1201, Titre de Saint-Aubert, Le Carp., pr. II, 23 - Bierlainmont, 1265, 1er cart. du Hainaut - Berlainmont, 1273, 1er cart. du Hain., f° 50, p. 365 - Berlaimont, 1292, Titre de Saint-Aubert, Le Carp. pr. II, 37 - Bellainmont, 1308, 2ème cart. du Hain. - Berlaimont, 1330, Titre de Saint-Aubert, Le Carp. pr. II, 91 - Bierlainmont, 1382, Comptes de la Ville de Valenciennes - Berlenmont, Chronique de Gislebert - Berlaymont, Vinchant, ann. du Hain - Barlaimont, Miroeus I, 415, note - Berlaimont, 1788, scellé échevinal reproduit sur la cloche. (Données issues de : Bulletin de la Commission historique du Département du Nord - Tome IX - 1866).

Du nom d'homme germanique Berland ou de femme germanique Berilind<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref> + appellatif roman -mont « hauteur, colline, mont ».

Le nom de Berlaimont figure aussi sur le sceau de Jehan de Berlaimont, Modèle:C'est-à-dire du Hainaut, datant de 1435 et que l'on peut observer dans un Modèle:Lequel.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Antiquité

Modèle:... Au temps des Nerviens, qui ont laissé des traces à Bavay, en Belgique dans le Brabant, à Cambrai, dans l’Escaut, dans l'ancien comté de Hainaut, aux Pays-Bas et à Tournai, Modèle:Pas clair

En Modèle:Date-, lors de la campagne de César contre les Nerviens, ceux-ci sont vaincus par sept légions romaines entre Pont-sur-Sambre et Hautmont ou (plus probablement) à Saulzoir. Bavay est choisie comme capitale de la cité gallo-romaine des Nerviens.

Des pièces de monnaie découvertes à la Grande Carrière, près de la forêt de Mormal, attestent d’une Modèle:Laquelle entre 192 et 254.

Moyen Âge

En 920, Charles III le Simple cède l'église de Berlaimont à l'abbaye de Maroilles détenue par son parent, Isaac de Valenciennes, époux de Berthe de Cambrai. Modèle:Pas clair.

Modèle:Quand construit sur la rive droite de la Sambre, sur l'emplacement de ruines gallo-romaines, le château fort de Berlaimont Modèle:Quand, sur sa rive gauche, une des places fortes du Modèle:Pas clair<ref group="Note">Il y a eu beaucoup de « Baudouin de Flandre », dont aucun ne semble avoir été « roi ».</ref> et le siège d'un bailliage seigneurial du comté de Flandre<ref group="Note">Ce bail seigneurial fut reconduit par le roi Louis XIV à la demande de l'abbé Roty.</ref>.

Héritiers des sénéchaux de Flandre et des bouteillers du Hainaut<ref group="Note">Le bouteiller était chargé des caves et des vignes d'un seigneur.</ref>, les seigneurs de Berlaimont reçoivent de la comtesse Richilde de Hainaut (1027-1087), leur parente, ces mêmes fonctions à titre héréditaire, auxquelles s'ajoute pour Mahaut de Berlaimont le titre de camérière.

Vers 1100, un prieuré sous la dépendance de l'abbaye de Fesmy y est établi<ref name="Minon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour l'entretien des moines, Gilles de Berlaimont cède deux parties de la grande dîme de Berlaimont et des villages d'Aubrian et Saissegnies dont il reçoit en échange Modèle:Pas clair. Modèle:Pas clair.

À partir de 1120, la paroisse regroupe Berlaimont et Sassegnies.

Baudouin IV « le Bâtisseur » (1108-1171), comte de Hainaut de 1120 à 1171, donne en 1150 au seigneur de Berlaimont l'ordre d'élever les défenses de la ville.

Dans son livre Recherches sur le Hainaut ancien, Charles Duvivier mentionne une charte de Jeanne (1188-1244), comtesse de Flandre et de Hainaut (1205-1244), en date du 6 octobre 1215, autorisant le Modèle:C'est-à-dire pour Berlaimont et Pont-sur-Sambre. Elle accorde ce droit à son fidèle Gilles de Berlaimont.

Le château fort du Modèle:C'est-à-dire, terreur du pays, est pris d’assaut en 1490 par Antoine Rollin, seigneur d'Aymeries, grand Bailli du Hainaut qui le conduit à Mons pour y être décapité.

Époque moderne

Des thalers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (que l'on peut voir sur internet) ont été retrouvés au nom de Louis de Berlaymont, dernier archevêque de Cambrai à avoir eu le droit de frapper monnaie.

Avant le soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II

En 1507, Louis de Rollin et sa femme Gilette de Berlaymont fondent un couvent des sœurs grises de l'ordre de Saint François, où les malades, tant d'Aymeries que de Berlaimont, sont confiés à leurs soins. Situé sur l'emplacement de l'église actuelle, il sera détruit en 1793.

En 1543, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] prend Berlaimont au cours de la guerre qu'il mène contre Charles Quint, empereur, roi d'Espagne et souverain des Pays-Bas, notamment comte de Hainaut (neuvième guerre d'Italie, 1542-1546).

L’église possède en 1562, un des rares clochers à bulbe du Nord de type espagnol ce qui lui vaudra d'être classé monument historique au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Marguerittes de Berlaimont a construit une autre église de ce nom à Bruxelles où elle est ensevelie près du monastère de femmes de Berlaimont.

La période du soulèvement (1568-1648) et de la guerre de Trente Ans (1618-1648)

En 1575, le château est attaqué et incendié par plusieurs compagnies de huguenots au service de Guillaume d'Orange, leader du soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II, fils de Charles Quint.

Le 4 septembre 1576, le baron Charles de Berlaymont, conseiller d'État (entre autres) au service de Philippe II, est emprisonné à Bruxelles en même temps que ses collègues, sous l'accusation d’« espagnolisme », sur ordre des États de Brabant et du Magistrat de Bruxelles.

Don Juan d'Autriche, gouverneur général en 1577-1578, envoie des troupes au secours de Berlaimont. Modèle:Pas clair.

En 1576, un pont à arches est établi sur la Sambre, avec une porte d’octroi. Près de l’île, des barrages sont associés à des moulins que l'on peut encore voir près de l'écluse.

En 1643, le grand Condé s'empare du château et le brûle ainsi que l’église et les maisons voisines.

En 1648, par le traité de Münster, le roi d'Espagne reconnaît l'indépendance des Provinces-Unies, qui avaient fait sécession dès 1581. Les autres provinces des Pays-Bas deviennent les Pays-Bas espagnols (puis Pays-Bas autrichiens à partir de 1714).

La conquête française (1648-1659) et ses suites

Les traités qui mettent fin à la guerre de Trente Ans ne concernent pas le conflit franco-espagnol qui a commencé en 1635 et qui a des effets sur les Pays-Bas espagnols. Le château de Berlaimont est de nouveau pris en 1653 par les troupes françaises, Modèle:Pas clair. Cette guerre se termine par le traité des Pyrénées (1659), par lequel le roi d'Espagne cède à la France, entre autres, le sud du comté de Hainaut (avec les villes de Valenciennes et de Maubeuge), en particulier la prévôté du Quesnoy, dont fait partie Berlaimont.

Berlaimont devient donc une ville française en 1659.

Une nouvelle église est bâtie en 1671 avec des débris de l’ancienne et des pierres du château. La tradition veut que le roi de France ait autorisé les habitants à tirer gracieusement de la forêt de Mormal les chênes nécessaires à la charpente du clocher. Les marches du portail comportent des inscriptions rappelant d'anciennes pierres tombales. C'est en 1709 qu'a lieu sa consécration par Philippe Evrard Van der Noot, évêque de Gand et Humbert de Precipiano, archevêque de Malines et primat des Pays-Bas, le Hainaut français restant sous la juridiction religieuse des Pays-Bas.

En 1688 est construite la maison du Prieur, aujourd'hui disparue, mais dont une pierre utilisée comme linteau d’une habitation de la Grand Rue, porte cette date.

Sur la carte de Cassini de 1750, on remarque :

  • l'absence du hameau de la Tête Noire et de l'actuelle départementale le desservant ;
  • une route montant au Sarbarat (écrit avec un T) et la route de la Grande Carrière ;
  • Berlaimont semble la localité la plus importante puisque l'on voit « Aulnoys-lès-Berlaimont » pour « Aulnoye-Aymeries » et « Le Val-sous-Berlaimont » pour « Leval-sur-Sambre ».

Pierre-Albert Mustelier, écuyer, est un des derniers seigneurs de Berlaimont. Fils de Jean, conseiller secrétaire du roi, ancien juge des marchands à Valenciennes et d'Anne-Albertine Vareiskoot, il est baptisé à Valenciennes le Modèle:Date, devient officier au régiment d'Auvergne, bourgeois de Lille par achat le Modèle:Date, inscrit aux rôles des nobles de France par ordonnance du Modèle:Date. il meurt à Lille aux Bons-Fils (maison de réclusion, hospice pour aliénés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se marie à Lille le Modèle:Date avec Albertine-Josèphe Cardon (1717-1785), baptisée à La Madeleine le Modèle:Date, morte à Valenciennes le Modèle:Date, fille d'Ignace-François Cardon, seigneur du Broncquart, bourgeois de Lille, militaire, chevalier de Saint-Louis, anoblie n 1721 et de Marie-Florence Waresquiel<ref>Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 684-685, lire en ligne.</ref>.

Époque contemporaine

Révolution française

Quand en 1790, le département du Nord fut créé, Vieux-Mesnil, Bachant, Locquignol, Leval, Pont-sur-Sambre et Sassegnies furent rattachés à Berlaimont.

À la suite du conflit qui opposa le Hainaut aux Pays-Bas, en juillet 1792, le Directoire nomma commissaire Jean Taulet, résidant à Berlaimont afin de contrôler le recensement des dégâts occasionnés par les soldats autrichiens sur les terres, le bétail, et autres matériaux et effectué une première fois par le député Hypolite Lespilette.

De graves désordres occasionnés en 1792 par les habitants des villages voisins, qui saccagent plusieurs riches maisons, coûtent la vie à plusieurs personnes. La garnison du Quesnoy ramène le calme.

Second Empire

En 1850, construction d’une maison école de garçons. L’école des filles est installée dans une maison appartenant à la fabrique qui la loue à la commune et qui est aujourd'hui occupée par de nombreuses associations toutes très actives tel le club des aînés, le club de cartes, de scrabble, de boules, de cyclisme, de coutures, tricots et autres arts, des anciens combattants, et une école de musique municipale.

La mairie est construite en 1855 sur deux étages, restaurée, on peut y voir la salle des armoiries, des bureaux administratifs de chêne massif et une salle des mariages où viennent réitérer après 50 et Modèle:Nombre les mariés qu'un petit train blanc va chercher à demeure avec les familles avant de les conduire dans la salle communale du même style boire le vin d'honneur.

En 1857, au Conseil général, il est proposé que Maubeuge devienne sous-préfecture en raison de sa population, de son développement industriel et de sa position sur la Sambre. Le maire de Berlaimont, Marie Paul, propose Berlaimont comme sous-préfecture, la ville étant le centre de l’arrondissement, située sur la Sambre et possédant une ligne de chemin de fer. Ses atouts sont la proximité de la forêt de Mormal, du terrain, une sucrerie, des distilleries et autres établissements industriels. Le magistrat se plaint, en outre, de n’avoir jamais eu la visite ni du préfet, ni du sous-préfet en Modèle:Nombre de gestion municipale.

En 1858, l’industrie est représentée par une sucrerie, 2 chantiers de construction de bateaux, 3 brasseries, 2 clouteries, 3 forges de maréchal, un moulin à eau à farine, un moulin à vent, 2 fabriques de poteries, 2 marbreries, une tannerie, une carrière de pierres et une sablière.

Fichier:Berlaimont (Nord, Fr) la poste.jpg
La poste.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens ayant envahi la France par l'Est, Berlaimont ne sera pas une zone de combat. Il ne semble pas qu’il y ait eu occupation des troupes étrangères. Des cavaliers russes auraient séjourné à Maubeuge.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République

La ligne de chemin de fer de Fives à Hirson est mise en service en 1872 par la compagnie des chemins de fer du Nord.

En 1908, la commune est autorisée à établir une passerelle piétonnière sur la Sambre destinée à la relier aux quartiers industriels d'Aulnoye<ref>Modèle:Article, sur Gallica.</ref>.

Première Guerre mondiale

La commune est occupée par l'armée allemande le Modèle:Date-<ref name="Questionnaire">Modèle:Lien web.</ref>.

Les troupes anglaises libèrent Berlaimont le 5 novembre 1918. Une plaque commémorative est inaugurée en 2018<ref name="OA19688-4">Modèle:Article.</ref>. À la fin de la guerre, plus de 100 soldats anglais et une vingtaine de soldats allemands étaient enterrés dans le cimetière communal<ref name="Questionnaire"/>.

La commune été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 22 décembre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé

Entre-deux-guerres

En 1922 est étudié la reconstruction et la modification des accès à la gare de Berlaimont<ref>Modèle:Lien web, sur Gallica.</ref>.

Pour l'inauguration du monument aux morts en 1923, Louis Debionne<ref group="Note" name="Debionne">Louis Debionne est décédé le 15 mai 1967</ref>, industriel Berlaimontois, conçoit un "dragon", géant qui sera par la suite dénommé « Bouzouc ».

Contents du succès des accords de Munich en faveur de la paix, les Berlaimontois rebaptisent en 1939 la place de la mairie du nom des négociateurs français et anglais : Daladier et Chamberlain. Lors de l’invasion, des soldats allemands prendront plaisir à la détruire.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Bataille de France, le Modèle:Date-, les unités de reconnaissance des Modèle:7e et Modèle:5e Panzer Divisions traversent la ville et se heurtent au Modèle:4e de cuirassiers dans la forêt de Mormal, et, le Modèle:Date-, vingt Loire-Nieuport LN 401 et Loire-Nieuport LN 411 des escadrilles AB2 et AB4 de l'Aéronavale française bombardent en piqué une colonne blindée formée d'éléments des Modèle:7e et Modèle:5e Panzer Divisions.

En 1944, à la suite du combat entre les résistants et la troupe allemande en retraite, l’église est incendiée. Les Allemands tirent un obus incendiaire dans le clocher où des résistants avaient installé un poste de vigie afin d'informer des déplacements des troupes allemandes<ref name="OA19688-5">Modèle:Article.</ref>. La rue en face de l'église porte le nom du résistant mortellement blessé lors de cette action, la rue Fernand-Thomas.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la douzième circonscription du Nord.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Berlaimont<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton d'Aulnoye-Aymeries.

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté de communes Sambre - Avesnois, créée en 1994.

Celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre (CAMVS), dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Article connexe

Politique de développement durable

La commune prévoit de créer en 2018, en partenariat avec le PNR de l'Avesnois et la CAMVS, un bocage pédagogique et un verger conservatoire de Modèle:Unité<ref name="OA19688-1"/>.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,19 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Santé

La commune doit ouvrir en 2019 une maison médicale afin de pallier la désertification médicale<ref name="OA19688-1">Modèle:Article.</ref>.

Équipements culturels

Modèle:... La salle des fêtes permet à l'harmonie de Berlaimont et à la chorale À cœur et à cri peuvent se produire. La commune y réalise aussi de nombreuses manifestations artistiques et l'on a pu y entendre en 2010, un groupe de marins bretons du nom de Libenter y chanter.

Équipements sportifs

La commune dispose d'une salle de sport, dédiée aux frères Guny, champions de course à pied et marathoniens réputés dans le Nord.

Sécurité

La commune dépend du commissariat de police d'Aulnoye, après la fermeture de la brigade de gendarmerie en août 2015.

Évènements culturels et festivités

Selon la légende, en 1133, le seigneur de Berlaimont, Gilles de Chin, passe pour avoir débarrassé les marais de Wasmes d’un terrible dragon. Cette légende s’est transmise à travers les siècles et en 1657 on montre à Mons, la tête du dragon qui aurait été conservée dans une abbaye <ref group="Note">Cette tête « de dragon » est celle d’un crocodile du Nil.</ref>.

La légende survit aujourd'hui à travers le "Bouzouc", fête annuelle qui a lieu a lieu le troisième dimanche de mai, au cours de laquelle un défilé traverse le bourg, emmené par un dragon appelé Bouzouc et son bouzouki, et pendant lequel la population de Berlaimont revit avec le même enthousiasme ce combat épique depuis le premier Bouzouc, qui a eu lieu en 1923 à l'initiative de Louis Debionne<ref group="Note" name="Debionne"/>, berlaimontois et passionné d’ histoire locale.

Il crée le premier « Bouzouc », fabriqué de grossières toiles de récupération marron. Stocké dans un hangar, ce premier Bouzouc est détruit en 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est reconstruit en 1948 par Louis Debionne et son fils Henri. Un troisième Bouzouc, créé en 1995, a été rénové en 2018<ref name="OA19688-3">Modèle:Article.</ref>. Approche logique de cette légende : Gilles de Chin fit assécher les marais, ce qui fit reculer certaines maladies dues à la présence de moustiques et au Moyen Âge la victoire sur la maladie était assimilée à une victoire du bien sur le mal. Voilà notre monstre réduit à la taille d’un moustique. Modèle:Article détaillé

On peut également signaler la fête de la musique, qui a lieu le 21 juin de chaque année<ref name="OA19688-4"/>.

Économie

Modèle:... Le supermarché Coccinelle, unique de la commune, ferme en 2018 à la suite, selon son dirigeant, de travaux de voirie qui ont dissuadé les clients d'y faire leurs courses. Berlaimont conserve des commerces de proximité, boulangerie et boucherie, notamment<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lieux et monuments

On peut signaler :

  • Mairie du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Église Saint-Michel, dont la construction débute en 1671. Elle subit des destructions pendant les deux guerres mondiales, et le clocher ainsi que le mobilier est incendié par un obus allemand en 1944<ref name="OA19688-5"/>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle contient la plaque funéraire de Louis de Malanoi, écuyer, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Les vitraux du chœur sont une création du peintre Alain Mongrenier.
  • Chapelle Saint-Michel de 1735
  • Marché couvert, construit en utilisant la structure d'une ancienne grange de 1808 situé à l'origine rue Neuve et déplacée en 1996. Sur la façade se trouve une pierre armoriée du blason d'Adrien ou Florent Van Dam, d’origine hollandaise et réfugié dans le Hainaut catholique. Il occupait un poste important dans l’administration de l’Ancien régime <ref name="OA19688-2"/>
  • le moulin sur la Sambre
  • La Sambre, ses ponts et écluses
  • La Vierge noire, en fonte, peinte en blanc le Modèle:Date- pour lui donner l'apparence de la pierre, afin d'éviter que ses matériaux ne soient récupérés par l'armée allemande<ref name="OA19688-2">Modèle:Article.</ref>.
  • La tête noire située sur l’ancien café du Taillis, sur la façade de la dernière maison de Berlaimont, à l’entrée de la forêt de Locquignol, et qui rappelle la production de charbon de bois des habitants en Forêt de Mormal, qui noircissait les visages<ref name="OA19688-2"/>
  • En se promenant dans le cimetière de Berlaimont, on peut découvrir dans un cadre verdoyant, le cimetière militaire britannique, petites tombes blanches sur lesquelles figurent les noms des soldats anglais ou américains tombés au combat, témoignages de la reconnaissance des anciens de Berlaimont pour tous ces soldats morts si jeunes et que leur famille pourrait retrouver en venant visiter le village. Un village bien entretenu, avec ses berges de la Sambre aménagées de verdure, de fleurs, de bancs, où l'on peut venir se détendre et voir s'ébattre des oies du Canada, des canards colverts ou souchards et des poules d'eau, tous apprivoisés par l'habitude des riverains de leur offrir de la nourriture.

Personnalités liées à la commune

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Les seigneurs de Berlaimont

Une famille ancienne

Dans le Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles (volume 1) de Félix Victor Goethels, on peut trouver toute la généalogie des seigneurs de Berlaimont sans toutefois remonter au-delà d'Yde de Chièvre et Gilles de Chin et dans sa Jurisprudencia Héroica d'après l'histoire de la maison de Coucy, Chrystim ajoute que les premiers temps de la famille de Berlaimont sont très obscurs.

Toutefois certains généalogistes ont raison lorsqu'ils attribuent à la famille de Berlaimont une haute antiquité car ayant vécu à Berlaimont et ayant déjà réalisé la généalogie des seigneurs de la Roque sur Cèze, Madame Michèle Constanzo-Dubois, habituée aux aléas et aux contradictions de l'histoire écrite, au fonctionnement des héritages féodaux, et à la transmission des prénoms a pu faire remonter la généalogie des seigneurs de Berlaimont jusque Charles Martel et au-delà.

Cette famille alliée à celles de Mons, Valenciennes, Cambrai, Antoing tire ses origines des rois de France et princes du Hainaut.

Les Berlaimont au Moyen Âge

Isembert de Mons, sire de Berlaimont transmet son héritage à Isaac, son fils ainé, dont les descendants Hugues et Godefroy perdent la vie lorsque les comtes de Flandre, craignant d'être incriminés dans l'assassinat de Thierry d'Avesnes, assaillent la ville et le château de Berlaimont.

On ne sait si ce fut pour venger la répudiation de sa cousine Ade de Roucy ou la réalisation de la prédiction de sainte Waudru sur Thierry d'Avesnes qui en avait incendié le monastère, tuant de nombreuses femmes retirées en ces murs, mais Isaac de Berlaimont tua ce seigneur pendant une partie de chasse dans la forêt de Mormal à laquelle étaient invités Baudouin et Raoul de Flandre.

Si Thierry d'Avesnes, en révolte contre Baudouin II comte de Hainaut, fut occis lors d’une chasse dans la forêt de Mormal par les gens du comte Isaac de Berlaimont, peu de gens savent que celui qu'on appelait le premier bâtard de Berlaimont, n'est autre que Gilles de Potelles qui faillit, dans cette même forêt, assassiner le duc de Bourgogne qui avait séduit et peut être même outragé l'élue de son cœur. Ce qui lui valut d'être écartelé. Toutefois l'un comme l'autre aimaient à se réfugier dans le château de Berlaimont. La légende, ignorante des faits amène à le confondre avec un autre bâtard de Berlaimont, détrousseur de riches, qui commettait des brigandages dans le Hainaut à la faveur de son château de Berlaimont.

En 1117, Gilles de Chin (1100-1137), comte de Ribemont par sa mère, sire de Chin par son père, devient sire de Berlaimont avec titre de baron, par héritage de son oncle maternel Isaac de Berlaimont.

Gilles de Chin grand voyageur, rejoint en 1129, avec son fidèle cheval Misérion, l’Modèle:C'est-à-dire en Palestine, entre les 2 premières croisades, s’y distingue par d’éclatants faits d’armes et pour y avoir tué un lion qui forgera sa légende. Tout auréolé de cette gloire, il revient au pays et épouse Ide de Chièvres descendante des seigneurs d'Espinoy, d'Antoing ce qui justifie les armoiries de Berlaimont.

Au décès de Gilles de Chin en 1137, sa fille Mahaut du Chin hérite de son père, en Modèle:C'est-à-dire, la chambellanie héréditaire de Hainaut qu'elle transmet à son époux Gilles de St-Aubert et à ses héritiers donc à son fils Gilles II de Berlaimont.

L'épitaphe de sa tombe, située à l'abbaye de Saint-Ghislain, est tirée d'un document gaulois ancien de Berlaimont.

En 1146, le nouveau comte de Berlaimont rencontre saint Bernard à Liessies et part à la deuxième croisade.

Par une charte de 1189, Baudoin comte du Hainaut se porte témoin de la donation que Mathilde de Berlaimont, son fils Gilles II, Hedwige du Hainaut son épouse et tous leurs héritiers, font à l'église Notre-Dame d'Aymeries de la terre le Layvbos, de Longue-Epine et le Lywate, avec la quatrième partie du Modèle:C'est-à-dire de ces terres qui constituaient la part d'héritage de Mathilde de Berlaimont.

Margueritte de Flandre et du Hainaut, après la mort de sa sœur Jeanne, dans l'intérêt de l'abbaye Saint-Sauveur d'Anchin, ratifie en 1248 la vente faite par filles Gilles III de Chin.

Entre les années 1281 et 1287, Gilles de Chin reçoit du receveur de Gui de Namur une somme due pour la tenure de son fief de Namur mais il doit à plusieurs reprises réclamer leur paiement régulier ou lui demander de payer en son nom à Libert, châtelain de Bouvine une somme due pour l'échange de ses rivières avec le comte Gui de Namur et de l'usage qu'il avait dans le bois de Marlaigne. En 1298, Jean de Namur déshérite le comte Gui son frère du château de Faing au profit du seigneur de Berlaimont.

Philippine, comtesse du Hainaut accorde en février 1308, une indemnité à Gilles de Berlaimont et sa femme Marie de Ligne, en compensation du Château de Berlaimont brûlé par Jean d'Avesnes.

Le seigneur de Berlaymont va participer en 1396 à l’attaque de la Frise (territoire de la côte des Pays-Bas) qu’entreprend Albert Ier de Hainaut, comte du Hainaut.

Charles de Berlaymont et ses descendants

Charles de Berlaymont est adopté en 1574 par Gilles de Berlaimont, le fils de Michel de Floyon Berlaimont et fait comte par le roi Philippe II.

Le comte Charles de Berlaymont Modèle:Pourquoi et entre dans les conseils de Don Juan d’Autriche. Le château est détruit. Trois ans plus tard en 1577, le comte Charles de Berlaymont meurt de la gravelle. Il est présenté soit comme un homme d’autorité et de réputation et partisan du roi d’Espagne, soit comme un traître qui ne sait Modèle:C'est-à-dire par les protestants. Ce qui est certain, c’est qu’il a placé ses nombreux enfants à des postes importants, comme Louis, élu évêque de Cambrai, alors qu'il n’a même pas fini ses études. Gilles de Berlaymont succède à son père dans le gouvernement de Namur et d’Artois, Charles Nicolas Joseph est fait souverain officier de la ville d'Hasselt, son frère Adrien François devient archidiacre du Hainaut, conseiller intime de son altesse sérénissime, gentilhomme de l'état noble du duché de Limbourg. Quant à ses filles, elles deviennent chanoinesses d'Ardennes et de Nivelle dont Charlotte qui illustre ce chapitre.

En 1578, Gilles V de Berlaymont meurt d’un coup d’arquebuse au siège de Maastricht. Tous les historiens reconnaissent qu’il fut aussi habile que brave.

Depuis le Modèle:S mini-, on retrouve les seigneurs de Berlaimont dans le château de Herchies dans le comté d'Egmont, qu'ils ont restauré et agrandi pour le plaisir des visiteurs. Le comte d'Egmont fut à cette époque seigneur Haut Justicier de la terre de Berlaimont.

Par une lettre du 2 octobre 1628, Marie-Marguerittes de Berlaimont et son époux Louis comte d'Egmont, cèdent leurs biens et revenus de l'hospital de Péruwelz au bénéfice des pères de l'ordre de St-Sauveur dit de Sainte-Brigitte afin d'y faire un couvent. Cette décision entrainera un conflit entre les deux communautés dès 1657 jusqu'au 4 janvier 1686 date où une décision émise par le conseil souverain du Hainaut y mettra fin<ref>Archives de l'état de Mons, section judiciaire, cour féodale de BerlaimontModèle:Référence incomplète.</ref>. Dans ce document, la comtesse Marie-Marguerittes est nommée Duchesse, Princesse, Baronne et dame dudit lieu.

Héraldique

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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