Boeing B-52 Stratofortress

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Le Boeing B-52 Stratofortress est un bombardier stratégique subsonique à réaction et à long rayon d'action mis en service en 1955 dans l'United States Air Force (USAF). La société Boeing, qui l'a conçu et construit, participe encore à sa maintenance et à son amélioration. Il peut transporter jusqu'à Modèle:Unité de munitions air-sol et parcourir plus de Modèle:Unité sans ravitaillement. Pour la supériorité aérienne, il utilise des missiles air-air et un canon. En bombardement tactique, il utilise des bombes guidées laser, des missiles de croisière, des missiles antinavires et, en bombardement stratégique, des bombes nucléaires. En 2017, l'USAF maintient Modèle:Nombre en service.

Le projet B-52 est lancé en 1946 à la suite d'un appel d'offres. Il consiste initialement en un avion à aile droite, motorisé par six turbopropulseurs, qui évolue pour finalement devenir le prototype YB-52 avec huit turboréacteurs et une voilure en flèche ; il effectue son premier vol en avril 1952. Construit dans le but d'emporter des armes nucléaires lors des missions de dissuasion de la guerre froide, le B-52 Stratofortress remplace le Convair B-36 Peacemaker et le Boeing B-47 Stratojet. Vétéran de plusieurs guerres, le B-52 n'a largué que des munitions conventionnelles en combat. Son nom officiel est rarement utilisé : il est mieux connu comme le « [[#Culture populaire|Modèle:Lang]] » dans le langage familier.

Le B-52 passe Modèle:Unité de service continu avec son opérateur principal, l'USAF. Jusqu'à la désactivation du Modèle:Lang (SAC) en 1992, les bombardiers volent sous ses couleurs. Ils sont ensuite intégrés à l'Modèle:Lang (ACC). En 2010, tous les B-52 sont transférés au nouveau Modèle:Lang (AFGSC). Malgré l'avènement de nouveaux avions plus perfectionnés, tels que le XB-70 Valkyrie trisonique, le B-1 Lancer à géométrie variable ou le B-2 Spirit furtif, il sert encore parce qu'il fournit des performances supérieures à de hautes vitesses subsoniques pour de faibles coûts d'exploitation. Après avoir reçu des améliorations entre 2013 et 2015, il est le bombardier américain ayant le meilleur taux de disponibilité. L'USAF prévoit de prolonger son service jusque dans les années 2050.

Développement

Origines

Fichier:GVG B-52 Evolution 1.png
Modèles 462 (1946)<ref name="Smith">Modèle:Harvsp.</ref> à 464-35 (1948)<ref name="Smith"/>.
Fichier:GVG B-52 Evolution 2.png
Modèles 464-49 (1949)<ref name="Smith"/> au B-52A (1952).

Le Modèle:Date-, l'Air Material Command (AMC) publie les caractéristiques de performances attendues pour un nouveau bombardier stratégique « capable de réaliser une mission stratégique sans dépendre des bases avancées et intermédiaires contrôlées par d’autres pays<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ». L'avion doit avoir un équipage d'au moins cinq mitrailleurs de tourelle et une équipe de relève de six hommes<ref name="Knaack p207">Modèle:Harvsp.</ref>. Il doit pouvoir voler à Modèle:Unité à Modèle:Unité avec un rayon d'action de Modèle:Unité<ref name="Knaack p207"/>,<ref name="Lert p20">Modèle:Harvsp.</ref>. L'armement doit consister en un nombre non défini de canons de Modèle:Unité et de Modèle:Unité de bombes<ref name="Knaack p207"/>. Le Modèle:Date-, l'Air Force lance un appel d'offres pour ces spécifications. Boeing, Consolidated Aircraft et Glenn L. Martin Company soumettent des projets<ref name="Knaack p207"/>,<ref name="Lert p20"/>.

Le Modèle:Date-, le modèle 462 de Boeing est déclaré vainqueur<ref name="Lert p20"/>,<ref name="harvsp|Knaack|1988|p=208">Modèle:Harvsp.</ref>. C'est un avion à aile droite motorisé par six turbopropulseurs Wright XT35 qui doivent développer chacun plus de Modèle:Unité ; il doit avoir une masse brute de Modèle:Unité et un rayon d'action de Modèle:Unité<ref name="Lert p20"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, Boeing reçoit un contrat de Modèle:Unité de dollars pour construire une maquette à taille réelle du nouveau XB-52 et effectuer l'ingénierie ainsi que les essais préliminaires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cependant, en Modèle:Date-, l'Air Force commence à exprimer ses préoccupations concernant la taille du nouvel avion et son incapacité à atteindre les exigences de conception requises<ref name="Tagg p21">Modèle:Harvsp.</ref>. En réponse, Boeing produit le modèle 464, une version plus petite à quatre moteurs avec une masse totale de Modèle:Unité, brièvement considérée comme acceptable<ref name="Tagg p21"/>,<ref name="harvsp|Knaack|1988|p=208"/>.

Par la suite, en Modèle:Date-, le chef adjoint du personnel de l'air pour la recherche et le développement, le général Curtis LeMay, exprime son désir d'une vitesse de croisière de Modèle:Unité, auquel Boeing répond avec un appareil de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, la société est invitée à changer son projet pour un bombardier quadrimoteur avec une vitesse maximale de Modèle:Unité, une distance franchissable de Modèle:Unité et la capacité d'emport d'une arme nucléaire ; au total, l'appareil doit peser plus de Modèle:Unité<ref name="Tagg p23">Modèle:Harvsp.</ref>. Boeing répond avec deux modèles à turbopropulseurs T35. Le modèle 464-16 est un bombardier « seulement nucléaire » avec une charge utile de Modèle:Unité, tandis que le modèle 464-17 est un bombardier d'usage général qui embarque une charge utile de plus de Modèle:Unité<ref name="Lert p20"/>,<ref name="Tagg p23"/>,<ref name="Knaack p209"/>. En raison des coûts liés à l'achat de deux appareils spécialisés, l'Air Force choisit le modèle 464-17 en s'arrangeant pour qu'il puisse être adapté aux frappes nucléaires<ref name="Knaack p209">Modèle:Harvsp.</ref>.

En Modèle:Date-, les exigences militaires sont réactualisées et le modèle 464-17 répond à toutes sauf le rayon d'action<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il devient évident pour l'Air Force que, même avec les performances révisées, le XB-52 serait obsolète au moment où il entrerait en production et n'offrirait qu'un petit progrès par rapport au Convair B-36 ; en conséquence, le projet entier est reporté de six mois<ref name="Tagg p34">Modèle:Harvsp.</ref>. Pendant ce temps, Boeing continue de perfectionner le projet, qui devient le modèle 464-29 avec une vitesse maximale de Modèle:Unité et un rayon d'action de Modèle:Unité<ref name="Knaack p210">Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, le Heavy Bombardment Committee est convoqué pour établir les conditions requises de performance pour une bombe nucléaire. Formalisées le Modèle:Date-, les conditions exigent une vitesse maximale de Modèle:Unité et un rayon d'action de Modèle:Unité, bien au-delà des capacités du 464-29<ref name="Tagg p34"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'annulation du contrat le Modèle:Date- est évitée par un appel du président de Boeing, Modèle:Lien, au secrétaire à la Force aérienne Stuart Symington<ref name="Knaack p212">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lert p209">Modèle:Harvsp.</ref>. Allen soutient que le modèle peut être adapté aux nouvelles technologies de l'aviation et à des exigences plus strictes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, Boeing est chargé d'explorer minutieusement les innovations technologiques récentes, dont le ravitaillement en vol et l'aile volante<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Constatant les problèmes de stabilité et de contrôle que Northrop rencontre avec ses ailes volantes YB-35 et YB-49, Boeing poursuit avec un appareil conventionnel et, en Modèle:Date-, il présente un projet, au coût de Modèle:Unité de dollars (Modèle:Unité en 2014<ref name="inflation">Modèle:Lien web.</ref>), de conception, de construction et d'essais de deux prototypes 464-35<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le 464-35 présente des similarités avec le futur bombardier stratégique Tupolev Tu-95 construit par l'Union soviétique<ref name="Lert p209"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Des révisions ultérieures, au cours de l'année 1948, conduisent à un appareil capable de voler à Modèle:Unité à Modèle:Unité, avec une distance franchissable de Modèle:Unité et une masse brute de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bombes et Modèle:Unité de carburant<ref name="knaack p213">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Travail de conception

Fichier:X-B52 Ground.jpg
Prototype XB-52 sur le tarmac avec un X-4 au premier plan. On peut apercevoir un B-36 en arrière-plan.
Fichier:YB-52sideview.jpg
Vue latérale du bombardier YB-52 ; il dispose d'une verrière en bulle, semblable à celle du B-47.

En Modèle:Date-, l'AMC demande à Boeing d'incorporer le moteur à réaction, précédemment écarté, mais maintenant plus efficace énergétiquement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ceci conduit la société à développer une révision Modèle:Incise. Les ingénieurs de Boeing présentent l'étude du modèle 464-40 à l'agent de projet de l'Air Force qui accueille favorablement le projet. Toutefois, le gouvernement est toujours préoccupé par l'importante consommation de carburant des réacteurs de l'époque, et impose à Boeing de garder le modèle 464-35 à turbopropulseurs comme base du XB-52. Le chef adjoint du Staff for Material, le général Howard A. Craig<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien que reconnaissant que la propulsion par réacteurs représente l'avenir, n'est pas enthousiaste vis-à-vis d'un B-52 à réaction ; il considère alors que le moteur à réaction n'a pas fait suffisamment de progrès pour permettre de sauter l'étape intermédiaire des turbopropulseurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cependant, Boeing est encouragé à continuer les études pour un avion à turboréacteurs, bien qu'aucun engagement pour une propulsion par réacteurs ne puisse être attendu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le jeudi Modèle:Date-, les ingénieurs de Boeing George S. Schaider, Art Carlsen et Vaughn Blumenthal présentent le modèle d'un bombardier à quatre turbopropulseurs au chef du développement des bombardiers, le colonel Pete Warden<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Warden est déçu par le projet et demande si l'équipe de Boeing peut présenter un modèle d'avion quadriréacteur<ref name="Lert p24">Modèle:Harvsp.</ref>. Rejoints par Ed Wells, le vice-président d'ingénierie de Boeing, les ingénieurs travaillent la nuit à l'hôtel Van Cleve à Dayton, dans l'Ohio, et conçoivent un modèle de bombardier à quatre réacteurs. Le vendredi, le colonel Warden analyse les informations et demande un meilleur modèle<ref name="Lert p24"/>. À son retour à l'hôtel, l'équipe de Boeing est rejointe par Bob Withington et Maynard Pennell<ref name="Lert p24"/>, deux des meilleurs ingénieurs de Boeing qui se trouvent dans la ville pour d'autres affaires<ref name="B52org">Modèle:Lien web.</ref>.

À la fin de la nuit, le samedi matin, ce qu'ils ont dessiné est un avion presque entièrement nouveau, désigné 464-49<ref name="Lert p25">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est basé sur le B-47 Stratojet avec une flèche de voilure de 35°, huit réacteurs montés par paires dans quatre nacelles sous les ailes, et un train d'atterrissage bicycle avec des balancines de stabilisation placées aux extrémités des ailes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le cockpit est en tandem, avec le pilote, le copilote et le navigateur installés l'un derrière l'autre<ref name="Lert p25"/>. Une caractéristique notable du train d'atterrissage est sa capacité à pivoter de 20° par rapport à l'axe de l'avion, afin de faciliter les atterrissages par vent de travers<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après être allé dans un magasin de modélisme, Schairer commence à construire une maquette. Le reste de l'équipe se concentre sur la masse et les performances. Wells, qui est aussi un artiste expérimenté, complète les dessins de l'avion. Le dimanche, un sténographe est embauché pour taper une copie propre de la documentation. Le lundi, Schairer présente au colonel Warden une documentation de 33 pages résumant précisément le projet et une maquette à l'échelle, de Modèle:Unité<ref name="Lert p24"/>,<ref name="B52org"/>. L'appareil est prévu pour dépasser toutes les caractéristiques de conception<ref name="knaack p215-6">Modèle:Harvsp.</ref>.

En Modèle:Date-, bien que l'inspection de la maquette grandeur nature soit dans l'ensemble positive, la distance franchissable redevient une préoccupation puisque les turboréacteurs J40 et les premières versions du J57 ont une consommation excessive<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Malgré les discussions sur une autre révision des caractéristiques ou même sur un concours de conception parmi les constructeurs, le général LeMay, alors responsable du Strategic Air Command, met l'accent sur le fait que les performances ne doivent pas être compromises par des retards dans le développement des moteurs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans une dernière tentative d'augmenter le rayon d'action, Boeing créé le modèle 464-67, plus grand ; il indique qu'une fois en production, le rayon d'action peut être encore augmenté via des modifications ultérieures<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, à la suite de plusieurs interventions directes de LeMay<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, Boeing reçoit un contrat de production pour Modèle:Nobr et Modèle:Unité de reconnaissance amovibles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La dernière modification — également à la demande du général LeMay — est le remplacement du cockpit en tandem hérité du B-47 par un cockpit côte à côte, plus conventionnel ; le copilote devient plus opérant et la fatigue de l'équipage est réduite<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les deux prototypes XB-52 sont équipés du cockpit en tandem avec une verrière en bulle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Essais

Le Modèle:Date-, le premier prototype XB-52 sort de l'usine d'assemblage pour rejoindre l'aéroport Boeing-Comté de King (Modèle:Lang), situé juste à côté de l'usine ; il est alors recouvert de bâches et le déplacement a lieu pendant la nuit, par crainte d'espionnage<ref name="Lert p27">Modèle:Harvsp.</ref>. Lors d'un essai de mise en pression, le système pneumatique de l'appareil connait une défaillance ; il en résulte une explosion qui endommage le bord de fuite de l'aile, ce qui nécessite d'importantes réparations et entraîne des retards<ref name="Lert p27"/>. Le deuxième XB-52, modifié avec plus d'équipement opérationnel, est renommé Modèle:Nobr<ref group="N">Le préfixe X s'applique aux avions encore au stade de prototype, effectuant des expérimentations. Le préfixe Y est attribué aux avions de présérie ou en phase de validation opérationnelle (voir « Nomenclature des avions américains après 1962 »).</ref> et sort d'assemblage le Modèle:Date-<ref name="Lert p27"/>,<ref name="factsheet YB-52">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, c'est cet appareil qui effectue le premier vol d'un B-52<ref name="factsheet YB-52"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>, avec Tex Johnston comme pilote, accompagné du lieutenant colonel Guy M. Townsend<ref name="Donald">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Knaack p222">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'avion décolle du Boeing Field, à Seattle, et se pose à Larson AFB après un vol dont la durée varie de deux heures à deux heures et Modèle:Unité selon les sources<ref name="Lert p27"/>,<ref name="Knaack p222"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Tex Johnston fait état, dans ses mémoires, d'un vol de Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Lert p27"/>. Le XB-52 vole le Modèle:Date-<ref name="Lert p27"/>,<ref name="factsheet YB-52"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le développement approfondi, avec Modèle:Unité d'essais en soufflerie et Modèle:Unité d'essais aérodynamiques et d'aéroélasticité, se solde par un premier vol réussi<ref name="Knaack p227">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="N">Citation : Modèle:Citation</ref>. Enthousiaste, l'Air Force augmente sa commande à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Production et améliorations

Livraisons des différentes versions du Modèle:Nobr par année
Année Version du B-52 Total
A<ref name="knaack p230">Modèle:Harvsp.</ref> B<ref name="knaack p241"/> C<ref name="knaack p247">Modèle:Harvsp.</ref> D<ref name="knaack p258">Modèle:Harvsp.</ref> E<ref name="knaack p262">Modèle:Harvsp.</ref> F<ref name="knaack p269">Modèle:Harvsp.</ref> G<ref name="knaack p280">Modèle:Harvsp.</ref> H<ref name="knaack p289">Modèle:Harvsp.</ref>
1954 3 3
1955 13 13
1956 35 5 1 41
1957 2 30 92 124
1958 77 100 10 187
1959 79 50 129
1960 106 106
1961 37 20 57
1962 68 68
1963 14 14
Total 3 50 35 170 100 89 193 102 742

Le Modèle:Date-, le contrat de Modèle:Date- est modifié et la commande porte désormais sur des avions avec de nouvelles caractéristiques ; seuls trois des Modèle:Nobr commandés sont construits<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les dix derniers, qui doivent être les premiers appareils à entrer en service, sont directement portés au standard B-52B<ref name="knaack p230"/>. Le Modèle:Date-, le premier B-52A sort du hangar pour être présenté ; au cours de la cérémonie, le secrétaire à la Force aérienne, le général Nathan Twining, déclare :

Modèle:Citation bloc

Les trois B-52A sont réceptionnés par l'USAF au cours de l'année 1954 et aussitôt restitués à Boeing pour être utilisés dans son programme d'essais<ref name="knaack p230"/>. Le B-52B est suivi par des versions de bombardiers et d'avions de reconnaissance progressivement améliorées, jusqu'aux B-52G et B-52H, ces derniers recevant des turboréacteurs à double flux. Pour que les appareils soient livrés rapidement, les lignes d'assemblage se situent à la fois dans l'usine principale Boeing Plant 2 de Seattle et à l'usine Boeing de Wichita. Plus de Modèle:Unité sont impliquées dans l'important travail de production ; 41 % de la cellule est construite par des sous-traitants<ref name="Flight 57 p776">Modèle:Harvsp.</ref>. Les prototypes et tous les B-52A, B-52B et B-52C (Modèle:Unité<ref name="var 1 p117-21">Modèle:Harvsp.</ref>) sont construits à Seattle. Les essais des avions construits à Seattle posent des problèmes de nuisance aérienne, ce qui conduit à l'établissement d'un couvre-feu pour les essais moteurs. Lors de leur premier vol, les appareils sont convoyés Modèle:Unité à l'est, sur la base aérienne de Larson près de Moses Lake, où ils sont pleinement testés<ref name="Bowers Boeing p379">Modèle:Harvsp.</ref>.

Comme la production du B-47 arrive à sa fin, l'usine de Wichita est réadaptée pour la production du B-52D ; 101 des appareils sont produits à Seattle et 69 le sont à Wichita<ref name="var 2 p100-1">Modèle:Harvsp.</ref>. Les deux usines poursuivent la production avec le B-52E, dont 42 sont construits à Seattle et 58 à Wichita<ref name="var 2 p102">Modèle:Harvsp.</ref>, puis le B-52F (44 à Seattle et 45 à Wichita)<ref name="var 2 p103">Modèle:Harvsp.</ref>. À partir du B-52G, toute la production est transférée à l'usine de Wichita, ce qui libère celle de Seattle pour d'autres tâches, en particulier la production d'avions de ligne<ref name="Flight 57 p778">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="var 2 p101">Modèle:Harvsp.</ref>. La production se termine en 1962 avec le B-52H. Au total, Modèle:Nobr sont construits en plus des deux prototypes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Description

Vue d'ensemble

Le B-52 reprend un grand nombre des caractéristiques techniques du bombardier stratégique B-47 Stratojet qui le précède. Les deux avions partagent les mêmes caractéristiques de base, comme la voilure en flèche et les réacteurs dans des nacelles<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ; la cabine possède des systèmes d'éjection pour l'équipage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Sur le B-52D, les deux sièges éjectables destinés aux membres d'équipage situés au pont inférieur s'éjectent vers le bas, à travers des écoutilles du fond de l'avion. Ces trappes vers le bas sont éjectées de l'avion par un système pyrophorique qui force la trappe, puis la gravité et le vent l'arrachent et arment le siège. Les quatre sièges sur le pont supérieur à l'avant (pilote et copilote orientés vers l'avant, l'officier de guerre électronique et le mitrailleur tournés vers l'arrière de l'avion) sont éjectés vers le haut ; jusqu'au B-52F, le mitrailleur doit abandonner son poste pour pouvoir quitter l'avion<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Boeing B-52 with no vertical stabilizer.jpg
Un B-52H (serial 61-023), configuré à l'époque comme banc d'essai pour enquêter sur les défaillances structurelles, continue de voler après la perte de son empennage vertical lors de sévères turbulences le Modèle:Date. Il s'est posé sans incident et est resté en service jusqu'en 2008<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La fatigue structurelle, aggravée par le passage aux missions à basse altitude, nécessite des réparations coûteuses pour prolonger la durée de vie des appareils. Elle est traitée pour la première fois au début des années 1960 par le programme en trois phases Modèle:Lang, qui se charge des avions quand ils atteignent Modèle:Unité de vol<ref name="Tagg p87">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Des programmes de suivi sont menés, comme l'un qui permet une augmentation de Modèle:Unité de la durée de vie pour certains appareils sélectionnés entre 1966 et 1968, et l'intensif Modèle:Lang qui vise à changer le revêtement des appareils et qui est achevé en 1977<ref name="var 2 p101"/>,<ref name="knaack p259">Modèle:Harvsp.</ref>. Le réservoir intégral mis en place sur les modèles G et H est encore plus sensible à la fatigue en raison d'une augmentation des contraintes de 60 % par rapport à l'ancienne voilure. Les ailes sont modifiées en 1964 dans le cadre du programme ECP 1050<ref name="knaack p276-77">Modèle:Harvsp.</ref>. Cela est suivi du remplacement des longerons et du revêtement (ECP 1185) en 1966, puis du programme Modèle:Lang (ECP 1159) en 1967 destiné à augmenter la stabilité de l'avion<ref name="knaack p276-77"/>. Les fuites de carburant, dues à la détérioration des colliers de serrage Marman, continuent de toucher toutes les versions du B-52. Pour y remédier, ils sont soumis aux programmes Modèle:Lang (1957), Modèle:Lang (1958), et Modèle:Lang (1958). Dans le cadre de ce dernier, des sécurités sont ajoutées pour empêcher une perte désastreuse de carburant en cas de défaillance d'un collier de serrage<ref name="Knaack leaks">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le B-52 a été conçu pour permettre à la direction de l'aéronef et à la direction du train d'atterrissage de diverger jusqu'à 20 degrés. Cela aide l'avion à décoller et à atterrir dans des conditions de vent fort<ref>https://www.popularmechanics.com/military/aviation/amp34590550/b-52-strange-takeoff-crosswind-video/.</ref>.

En Modèle:Date-, le B-52 devient l'un des premiers avions militaires américains à voler avec un carburant alternatif. Il décolle de la Edwards Air Force Base avec un mélange 50/50 de carburant synthétique issu du procédé Fischer-Tropsch (FT) et de JP-8 classique, qui brûle dans deux des huit moteurs<ref name="Aerotech1">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, un B-52 décolle de la base Edwards avec des réservoirs seulement remplis de carburant synthétique ; c'est alors la première fois qu'un avion militaire est propulsé entièrement par le mélange. Le vol de sept heures est considéré comme un succès<ref name="Aerotech1"/>. Ce programme fait partie de l'Modèle:Lang du département de la Défense qui a pour but de réduire l'utilisation de pétrole brut en faveur de ressources alternatives pour la moitié de son aviation d'ici 2016<ref name="Aerotech1"/>. Le Modèle:Date-, le secrétaire à la Force aérienne Michael Wynne déclare le B-52H comme pleinement adapté à l'utilisation du mélange FT<ref name="Aerotech2">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avionique

Fichier:B-52 lower deck.jpg
Vue du pont inférieur d'un B-52, surnommé poste de combat, en 2006.

Les problèmes récurrents avec l'avionique sont abordés dans le programme Modèle:Lang, qui s'achève en 1964, et qui améliore les composants de l'ordinateur de navigation de bombardement AN/ASQ-38 et de l'ordinateur de terrain ; il s'applique aux B-52E, F, G et H<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'amélioration Modèle:Lang (Modèle:Lang, Détection et enregistrement de dysfonctionnement) appliquée à la plupart des avions en 1965 permet de détecter les pannes de l'avionique et des systèmes informatiques d'armes ; elle est essentielle pour la surveillance des missiles Hound Dog<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La capacité de Modèle:Lien du B-52 est accrue avec Modèle:Lang à partir de 1971 et Modèle:Lang (à partir de 1973)<ref name="Knaack p279-80">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour améliorer les capacités d'opération à basse altitude, le système de vision électro-optique (Modèle:Lang, EVS) AN/ASQ-151, qui consiste en un système de Modèle:Lien (Modèle:Lang, LLLTV) et d'imagerie infrarouge frontale (Modèle:Lang, FLIR) est monté dans deux carénages sous le nez des B-52G et H entre 1972 et 1976<ref name="Willis pt2 p41-3">Modèle:Harvsp.</ref>. Les capacités de navigation du B-52 sont par la suite accrues avec l'ajout d'un GPS dans les années 1980<ref name="Condor 1994 38">Modèle:Harvsp.</ref>. Le IBM AP-101, également utilisé sur le bombardier Rockwell B-1 Lancer et la navette spatiale, est l'ordinateur principal du B-52<ref name="ap101">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2007, est mis en place le pod de ciblage LITENING ; il augmente l'efficacité des avions dans l'attaque de cibles au sol avec une variété d'armes tirées à distance en utilisant le guidage laser, un capteur infrarouge d'imagerie frontale (FLIR) et une caméra CCD afin d'obtenir les images des cibles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pods LITENING équipent une grande variété d'avions américains tels que le McDonnell Douglas F/A-18 Hornet, le General Dynamics F-16 Fighting Falcon et le McDonnell Douglas AV-8B Harrier II<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fin 2018, dans le cadre d'une profonde modernisation, on annonce le lancement d'un programme pour le remplacement du radar (qui n'a plus été mis à jour depuis les années 1980) par un radar à antenne active pour 76 avions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le radar de remplacement n'a toujours pas de désignation officielle en 2020. Sélectionné en juillet 2019, il est basé sur la famille de systèmes AN/APG-79 de Raytheon utilisée dans le F/A-18 Hornet, avec des éléments tirés du F-15E Strike Eagle.

Le radar actif à balayage électronique entrera en production initiale à faible débit en 2024 pour une fin des livraisons en 2029. Il comprendra une cartographie et une portée de ciblage améliorées et une capacité accrue pour engager plusieurs cibles simultanément. Le radar à semi-conducteurs n'aura aucune pièce mobile, ce qui facilite la maintenance, et doit être opérationnel en 2026.

Il devrait permettre de réduire les équipages de B-52 de cinq à quatre aviateurs bien qu'aucune décision ferme ne soit prise en date de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Armements

À partir de 1971, les modèles G et H sont modifiés pour pouvoir emporter vingt missiles nucléaires AGM-69 SRAM<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Pour encore accroître la capacité offensive du B-52, des missiles de croisière air-sol (Modèle:Lang, ALCM) sont installés<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après les essais du Boeing AGM-86 soutenu par l'Air Force et du General Dynamics AGM-109 Tomahawk soutenu par la Navy, l'AGM-86B est choisi pour être utilisé par le B-52, puis par le B-1 Lancer<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Nobr et H sont modifiés pour emporter des AGM-86, chacun peut alors être équipé de douze missiles accrochés à des pylônes sous les ailes ; 82 B-52H sont par la suite modifiés pour emporter huit autres missiles sur un lanceur rotatif installé dans la soute à bombes<ref name="Lert p221">Modèle:Harvsp.</ref>. La conception de ce lanceur rotatif commun (Common Rotary Launcher) au B-1B et B-2 d'un poids pouvant dépasser 35 tonnes chargé commence en 1981. Il faut onze heures pour charger celui-ci de manière classique les huit missiles un à la fois et deux heures et demi dans une installation spécialisée coûtant, pour celui demandé pour la base aérienne d'Andersen a Guam en 2020, 56 millions de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conformément aux exigences du traité SALT II, les B-52G qui peuvent être armés de missiles de croisière reçoivent un carénage distinctif à l'emplanture de l'aile pour être facilement identifiables par les satellites de reconnaissance<ref name="Lert p221"/>. Puisque tous les B-52H sont présumés modifiés<ref name="Lert p221"/>, aucune modification visuelle de ces appareils n'est requise<ref name="Willis pt2 p44-5">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1990, le missile de croisière furtif AGM-129 ACM entre en service. Il est initialement destiné à remplacer l'AGM-86 mais seulement Modèle:Nombre sont fabriqués en raison de son coût élevé et de la fin de la guerre froide<ref name="Lert p221"/> ; contrairement à l'AGM-86, aucune version conventionnelle (non nucléaire) n'est construite<ref name="Warrior p65-6">Modèle:Harvsp.</ref>. Le B-52 doit ensuite subir une modification afin d'utiliser le missile AGM-137 TSSAM de Northrop Grumman ; cependant le programme est annulé en raison des coûts de développement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Boeing B-52D-40-BW (SN 56-0695) and GAM-72 Quail decoy missile and trailer 061127-F-1234S-010.jpg
Un B-52D peint en blanc anti-flash sur la partie inférieure du fuselage.

Les B-52G qui n'emportent pas de missiles de croisière subissent une série de modifications afin d'améliorer leurs capacités de bombardement conventionnel. Ils reçoivent un nouveau système intégré de gestion des stocks conventionnels (Modèle:Lang, ICSMS) et de nouveaux pylônes sous les ailes qui peuvent accueillir de plus grandes bombes ou d'autres armements. Trente B-52 sont modifiés ultérieurement pour emporter douze missiles antinavire AGM-84 Harpoon, tandis que douze B-52G peuvent emporter le missile air-sol AGM-142 Have Nap<ref name="var 2 p108-9">Modèle:Harvsp.</ref>. Lorsque le B-52G est retiré en 1994, un programme urgent destiné à rétablir une capacité provisoire de Harpoon et de Have Nap est lancé<ref name="WAPJ27 p78-9">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="LakeAI01 p290">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="N">Le missile Have Nap, emporté seulement par le B-52, permet d'attaquer des cibles à distance tout en restant guidé par l'homme.</ref> ; quatre avions sont modifiés pour emporter le Harpoon et quatre autres pour emporter le Have Nap, conformément au programme Modèle:Lang<ref name="var 2 p114">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le programme Modèle:Lang (CEM) donne au B-52H une capacité plus complète en armes conventionnelles ; sous les ailes, les appareils reçoivent les pylônes utilisés précédemment par les B-52G porteurs d'armes conventionnelles et peuvent ainsi emporter des armes de nouvelle génération comme la bombe Modèle:Lang (JDAM), les bombes à sous-munitions dotées d'un Modèle:Lang, la bombe planante AGM-154 et le missile AGM-158 JASSM. Le programme CEM introduit de nouveaux équipements radio et un GPS intégré dans le système de navigation de l'avion. Il remplace le FLIR situé sous le nez par une version moderne. En 1996, Modèle:Nobr sont modifiés dans le cadre du programme CEM et 19 autres le sont fin 1999<ref name="LakeAI01 p290-1">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="WAPJ27 p81-2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date-, Boeing livre les six premiers avions avec des lanceurs rotatifs internes portés au standard MIL-STD-1760. Ces lanceurs permettent d'emporter des bombes intelligentes, qui étaient jusqu'alors accrochées sous les ailes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce programme, nommé Modèle:Unité (Modèle:Lang), permet l'emport de Modèle:Unité JDAM ou AGM-158 JASSM et de brouilleurs largables MALD-J (Modèle:Lang) en soute<ref>Modèle:Article.</ref>.

Moteurs

Le B-52 Stratofortress est motorisé par huit turboréacteurs disposés par paires dans quatre nacelles suspendues sous les ailes. Le prototype YB-52 dispose de moteurs Pratt & Whitney YJ57-P-3 à simple flux qui délivrent chacun une poussée de Modèle:Unité<ref name="factsheet YB-52"/>,<ref name="Lert p35">Modèle:Harvsp.</ref>. Des versions améliorées de ce réacteur sont utilisées par la suite sur les B-52A à G ; ces moteurs disposent d'un système d'injection d'eau pour augmenter la poussée au décollage et ainsi améliorer les performances<ref name="Lert p35"/>. Le réacteur J57-P-43WB, qui équipe le B-52G, a une poussée de Modèle:Unité à sec et de Modèle:Unité avec injection d'eau<ref name="Lert p35"/>,<ref name="Knaack p292">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la dernière version de l'avion, le B-52H, les J57 à simple flux sont remplacés par des Pratt & Whitney TF33-P-3 à double flux ; ils ont une poussée de Modèle:Unité et ne possèdent pas de système d'injection d'eau<ref name="Knaack p292"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour répondre à une observation de l'USAF au milieu des années 1970, Boeing étudie le remplacement des moteurs, le changement de la voilure et d'autres améliorations pour faire des B-52G et H une alternative au B-1A alors en développement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Boeing suggère par la suite de remotoriser la flotte de B-52H : les huit réacteur Pratt & Whitney TF-33 de Modèle:Unité de poussée doivent être remplacés par quatre Rolls-Royce RB211 535E-4 de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Ceci doit permettre d'accroitre le rayon d'action et de réduire la consommation de carburant, pour un coût d'environ Modèle:Nombre de dollars, soit Modèle:Nombre à Modèle:Nombre de dollars chacun. Une étude du Modèle:Lang (GAO) conclut que non seulement les économies de Modèle:Nombre de dollars estimées par Boeing ne seraient pas atteintes mais encore qu'il en coûterait Modèle:Nombre de dollars supplémentaires, notamment en raison de Modèle:Quoi et des dépenses de ré-outillage, tout comme les coûts plus élevés de maintenance du RB211. Le rapport du GAO est par la suite contesté dans un rapport du Modèle:Lang en 2003 ; l'Modèle:Lang exhortée à remotoriser les appareils sans délai<ref>Modèle:Article.</ref>. De plus, le rapport du DSB expose que le programme doit permettre d'importantes économies, réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la distance franchissable et l'endurance des avions, en accord avec les conclusions d'une étude distincte du Congrès réalisée en 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, l'USAF reprend les études industrielles pour un changement de moteurs<ref name="b-52-re-engine-resurfaces-usaf-reviews-studies">Modèle:Article.</ref>, Rolls-Royce proposant à cette date la version F1300 de son Rolls-Royce BR700 et Pratt & Whitney une version modernisée de son TF33<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début 2018, la remotorisation est approuvée dans le cadre d'une vaste remise à niveau intégrant également l'avionique mais cela sera Modèle:Citation pour éviter des problèmes de poussée asymétrique et de renforcement des ailes. Le moteur choisi devait être connu en Modèle:Date- pour une production à partir de 2022. R&R propose le BR725, General Electric soit le CF34-10 soit le Passport<ref name="mod">Modèle:Lien web.</ref>, et Pratt & Whitney le Pratt & Whitney Canada PW800<ref>Modèle:Lien web.</ref>

En Modèle:Date-, le coût de ce programme est évalué à onze milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, après des mois de retard le moteur de Rolls-Royce BR725 (F130 dans sa version militaire) est officiellement choisi, les deux premiers avions devant en être équipés en 2025<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Coûts

Le tableau suivant montre les coûts de conception des prototypes ; les coûts de production de chaque version du B-52 divisés en divers aspects, qui donnent ensemble le coût de lancement de la version ; et en dernier le coût de maintenance par heure de vol ; les coûts sont en dollars américains approximatifs de 1955 et calculés automatiquement en dollars actuels suivant l'inflation<ref name="inflation"/>,<ref name="knaack">Modèle:Harvsp.</ref>.

XB-52/YB-52 B-52A B-52B B-52C B-52D B-52E B-52F B-52G B-52H
Coût d'étude et de conception unitaire Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Nombre (2025)
Structure Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955)
Moteurs Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955) Modèle:Nombre (1955)
Électronique 50 761 (1955) 61 198 (1955) 71 397 (1955) 68 613 (1955) 54 933 (1955) 60 111 (1955) 66 374 (1955) 61 020 (1955)
Armement 57 067 (1955)
Modèle:Inflation (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
304 000 (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
566 000 (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
936 000 (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
866 000 (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
847 000 (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Coût de lancement (coût flyaway) Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Modèle:Nombre (1955)
Modèle:Inflation M (2025)
Coût de maintenance par heure de vol 925 (1955)
Modèle:Inflation (2025)
1 025 (1955)
Modèle:Inflation (2025)
1 025 (1955)
Modèle:Inflation (2025)
1 182 (1955)
Modèle:Inflation (2025)

D'après le Modèle:Lang, le coût d'exploitation horaire du B-52H est inférieur à celui du B-1B en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les autres bombardiers stratégiques américains en service ne lui étant pas comparables<ref name="DSI"/>. Son coût horaire en 2012 ressort à Modèle:Unité<ref name="costly">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire opérationnelle

Mise en service

Bien que le B-52A soit la première version de production, ces appareils ne sont utilisés que pour les essais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La première version opérationnelle est le B-52B qui est développé en parallèle avec les prototypes à partir de 1951<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après son premier vol le Modèle:Date-<ref name="Lert p48"/>,<ref name="tdia"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le B-52B entre en service dans la Modèle:Lien (93rd BW) à la Castle Air Force Base en Californie le Modèle:Date-<ref name="Lert p48"/> ; le premier appareil livré porte le Modèle:Lang 52-8711<ref name="Knaack p236">Modèle:Harvsp.</ref>. L'escadre devient opérationnelle le Modèle:Date-<ref name="knaack p237">Modèle:Harvsp.</ref>. L'entraînement des équipages du B-52 comprend cinq semaines d'enseignement au sol puis quatre semaines en vol au cours desquelles ils accumulent entre Modèle:Unité/2 de vol<ref name="knaack p237"/>. Les nouveaux B-52B remplacent les B-36 opérationnels un à un<ref name="Knaack p236"/>.

Fichier:B-52-castleafb-1957.jpg
Trois B-52B du 93rd Bomb Wing se préparent à partir de la base aérienne de March pour celle de Castle, en Californie, après leur vol record autour du monde en 1957.

Les premières opérations connaissent des problèmes<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ; en plus de l'approvisionnement, des problèmes techniques sont découverts<ref name="knaack p237" />. Les pistes et les voies de service se détériorent sous le poids de l'avion, le système de carburant est sujet à des fuites et au givrage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, et les ordinateurs de bombardement et de maîtrise d'incendie ne sont pas fiables<ref name="knaack p237"/>. Le cockpit à deux niveaux connait des problèmes de contrôle de la température : les pilotes sont chauffés par la lumière du soleil tandis que l'observateur et le navigateur situés sur le pont inférieur sont dans un endroit glacial. Ainsi, le réglage d'une température confortable pour les pilotes fait que les autres membres d'équipage ont froid tandis qu'une température confortable pour les membres d'équipage situés au pont inférieur fait que les pilotes ont trop chaud<ref name="knaack p238">Modèle:Harvsp.</ref>. Les moteurs J57 se montrent peu fiables. Une panne d'alternateur cause le premier accident mortel d'un B-52 en Modèle:Date-<ref name="var 1 p119">Modèle:Harvsp.</ref> ; en conséquence, la flotte est brièvement clouée au sol. En juillet, des problèmes de carburant et d'hydraulique obligent les B-52 à être de nouveau cloués au sol. En réaction aux problèmes de maintenance, l'Air Force fait appel à des équipes « Modèle:Lang » de cinquante fournisseurs sur chaque base de B-52 pour améliorer la maintenance et les vérifications de routine, ce qui prend en moyenne une semaine par avion<ref name="knaack p240">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date, un B-52B (52-0013) largue une bombe nucléaire Mk-15 au-dessus de l'atoll de Bikini lors de l'essai Cherokee. C'est la première fois qu'une arme thermonucléaire est larguée depuis un avion<ref name="knaack p243">Modèle:Harvsp.</ref>. Du 24 au 25 novembre 1956, quatre B-52B du 93rd BW et quatre B-52C du 42nd BW effectuent un vol sans escale autour de l'Amérique du Nord lors de l'opération Modèle:Lang ; ils parcourent une distance de Modèle:Unité en Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Lang (SAC) remarque que le temps de vol peut être réduit de cinq à six heures si les quatre ravitaillements en vol sont réalisés par des ravitailleurs à réaction au lieu des [[Boeing KC-97 Stratofreighter|Modèle:Nobr Stratofreighter]] à hélices<ref name="knaack p244">Modèle:Harvsp.</ref>. Dans une démonstration du rayon d'action du B-52, trois B-52B réalisent un vol sans escale autour du monde lors de l'[[Opération Power Flite|opération Modèle:Lang]], du 16 au Modèle:Date-, au cours de laquelle ils parcourent Modèle:Unité en Modèle:Unité et Modèle:Unité avec plusieurs ravitaillements par des Modèle:Nobr<ref name="knaack p243"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="N">La 93rd Bomb Wing reçoit le Modèle:Lien pour avoir accompli le vol sans escale autour du monde en 1957.</ref>.

Le B-52 établit de nombreux records au cours des quelques années suivantes. Le Modèle:Date-, un B-52D établit un record de vitesse de Modèle:Unité sur Modèle:Unité en circuit fermé sans charge utile ; le jour même, un autre B-52D établit un record de vitesse de Modèle:Unité sur Modèle:Unité en circuit fermé sans charge utile<ref name="knaack p259"/>,<ref name="Lert p99-100">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, un B-52G établit un record de distance en volant sans ravitaillement sur Modèle:Unité<ref name="Lert p99-100"/> ; le vol dure Modèle:Unité et Modèle:Unité, ce qui fait une moyenne de Modèle:Unité<ref name="knaack p282">Modèle:Harvsp.</ref>. Du 10 au Modèle:Date-, un B-52H bat le précédent record, établi deux ans auparavant, en volant sans être ravitaillé de la base aérienne de Kadena, à Okinawa au Japon, vers la base de Torrejon en Espagne ; il couvre une distance de Modèle:Unité<ref name="knaack p289"/>,<ref name="Lert p99-100"/>.

Guerre froide

Modèle:Article détaillé

Fichier:Operation Chrome Dome route.jpg
Itinéraire sud de l'opération Chrome Dome d'alerte nucléaire en vol.

Lorsque le B-52 entre en service, le Modèle:Lang (SAC) a l'intention de l'utiliser pour dissuader et contrer l'armée soviétique, nombreuse et modernisée. Comme l'Union soviétique accroît ses capacités nucléaires, détruire ou « contrer » les forces qui réaliseraient des frappes nucléaires (bombardiers, missiles, etc.) gagne en importance stratégique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'administration Eisenhower approuve ce changement d'orientation ; en 1954, le président exprime une préférence pour les cibles militaires au lieu des civiles, un principe renforcé dans le plan d'opération unique et intégré (Modèle:Lang, SIOP) destiné à l'action en cas de déclenchement d'une guerre nucléaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tout au long de la guerre froide, les B-52 et d'autres bombardiers stratégiques américains effectuent des patrouilles d'alerte en vol de nom de code Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang et Modèle:Lang. Les bombardiers volent à haute altitude près des frontières de l'Union soviétique afin de fournir la capacité d'une première frappe rapide ou de représailles en cas de guerre nucléaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces patrouilles en vol forment un pan entier de la dissuasion nucléaire des États-Unis qui doit empêcher le déclenchement d'une guerre à grande échelle entre les États-Unis et l'Union soviétique selon l'idée de destruction mutuelle assurée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:B-52 with two D-21s.jpg
B-52H modifié pour emporter deux avions sans pilote D-21 pour les essais de cet engin entre 1967 et 1969.

À la fin des années 1950, en raison des missiles sol-air (Modèle:Lang, SAM) qui peuvent menacer des avions volant à haute altitude<ref name="Jenkins 1999 p21">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Spick 1986 p4-5">Modèle:Harvsp.</ref>, vue dans la pratique avec l'incident de l'U-2 en 1960<ref>Modèle:Article.</ref>, le rôle du B-52 est changé afin qu'il serve de bombardier de pénétration à basse altitude lors d'une attaque prévue sur l'Union soviétique ; en effet, la dissimulation par le terrain est une méthode efficace pour éviter les radars et ainsi la menace des SAM<ref name="Spick 1986 p6-8">Modèle:Harvsp.</ref>. Bien que n'étant pas conçu pour le vol à basse altitude, l'adaptabilité du B-52 lui permet de durer plus longtemps que ses nombreux successeurs prévus puisque le caractère de la guerre aérienne a changé. L'imposant B-52 peut recevoir de nombreuses améliorations, de nouveaux équipements et d'autres adaptation tout au cours de sa carrière<ref name="Knaack p279-80"/>.

En novembre 1959, pour améliorer les capacités de combat dans un milieu stratégique en mutation, le SAC lance le programme de modification Modèle:Lang (également connu comme Modèle:Lang) pour tous les B-52 en service à l'exception des premiers modèles B<ref name="Tagg p87"/>,<ref name="Spick 1986 p6-8"/>. Le programme se termine en 1963<ref name="Knaack p252-4">Modèle:Harvsp.</ref>. Les quatre modifications concernent la capacité à tirer les missiles nucléaires AGM-28 Hound Dog et les leurres ADM-20 Quail, un système de contremesures électroniques perfectionné, et des améliorations pour réaliser des missions d'interdiction, tout temps, à basse altitude Modèle:Unité en face des défenses antiaériennes soviétiques<ref name="Knaack p252-4"/>.

Au cours des années 1960, il y a des préoccupations en ce qui concerne la durée de vie possible de la flotte. Plusieurs projets ultérieurs au B-52, le Convair B-58 Hustler et le North American XB-70 Valkyrie, ont été abandonnés ou se sont montrés décevants à la lumière de l'évolution des besoins, ce qui laisse le vieux B-52 comme bombardier principal par rapport aux projets suivants de modèles d'avions<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Greenwood">Modèle:Harvsp.</ref>. Le 19 février 1965, le général Curtis LeMay déclare au Congrès des États-Unis que le manque d'un projet de bombardier devant succéder au B-52 accroît le danger, que Modèle:Citation. D'autres appareils, tels que le General Dynamics F-111 Aardvark, peuvent servir de complément au B-52 pour des rôles que ce dernier ne peut pas remplir, comme les missions demandant des pénétrations à une grande vitesse et une basse altitude<ref name="Schwartz p119">Modèle:Harvsp.</ref>.

Guerre du Viêt Nam

Modèle:Article détaillé

Fichier:Boeing B-52 dropping bombs.jpg
Un B-52F larguant son chargement de 51 bombes M117 de 340 kg au-dessus du Viêt Nam. Un tapis de bombes de ce type peut couvrir une superficie de Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de long.

En Modèle:Date-, avec l'escalade de la situation en Asie du Sud-Est, Modèle:Nobr sont équipés de pylônes externes pour Modèle:Nombre de Modèle:Unité dans le cadre du programme Modèle:Lang. Environ Modèle:Nombre avions reçoivent des modifications similaires avec le programme Modèle:Lang<ref name="var 2 p103"/>. En Modèle:Date-, les États-Unis commencent l'opération Rolling Thunder ; la première mission de combat de l'Modèle:Lien est effectuée par les B-52 le Modèle:Date-, quand Modèle:Nombre des Modèle:9th et 441th Bomb Squadron attaquent un bastion communiste à proximité de Ben Cat (province de Bình Dương) au Viêt Nam du Sud. La première vague de bombardiers arrive trop tôt au point de rendez-vous défini et, alors qu'il manœuvrent pour garder la position, deux B-52 entrent en collision, ce qui cause la perte des deux appareils et de huit membres d'équipage. Les autres bombardiers, sauf un qui a dû faire demi-tour en raison de problèmes mécaniques, continuent vers l'objectif<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Nombre larguent leurs bombes sur une zone de cible de Modèle:Unité par Modèle:Unité, depuis une altitude comprise entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, avec un peu plus de 50 % des bombes tombées sur la zone de cible<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les appareils, sauf un qui doit se dérouter vers la Clark Air Base, retournent à la Andersen AFB après une mission de treize heures. Les évaluations réalisées par les troupes sud-vietnamiennes avec des conseillers américains montrent que les Viet-Congs ont quitté la zone avant le raid et laissent à penser que l'infiltration des forces du sud pourrait avoir donné l'alerte au nord à cause des troupes de l'Armée de la République du Viêt Nam impliquées dans les inspections post-bombardement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

À partir de la fin de l'année 1965, un certain nombre de B-52D sont soumis aux modifications Modèle:Lang destinées à accroitre leur capacité d'emport de munitions afin de réaliser des tapis de bombes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Bien que la charge externe reste de Modèle:Nombre de Modèle:Unité ou Modèle:Unité, la capacité interne est accrue de 27 à Modèle:Nombre de Modèle:Unité et de 27 à Modèle:Nombre de Modèle:Unité<ref name="Century">Modèle:Harvsp.</ref>. Les bombardiers ont une capacité suffisante pour emporter Modèle:Nombre pour une masse totale de Modèle:Unité. Ainsi modifiés, les B-52D peuvent emporter Modèle:Unité de bombes de plus que les B-52F<ref name="Knaack p256">Modèle:Harvsp.</ref>. Destinés à remplacer ces derniers, les B-52D arrivent au combat en Modèle:Date- en volant depuis la Andersen Air Force Base située à Guam. Chaque mission de bombardement dure de dix à douze heures avec un ravitaillement en vol par des [[Boeing KC-135 Stratotanker|Modèle:Nobr Stratotanker]]<ref name="Donald"/>. Au printemps 1967, les appareils commencent à décoller de la Modèle:Lien, en Thaïlande, avec l’avantage de ne pas avoir à être ravitaillés en vol<ref name="Century"/>.

Modèle:Encadré texte Le Modèle:Date-, un B-52D (serial 55-0110) basé à U-Tapao est touché par un missile surface-air lors d'une mission au-dessus de Vinh. L'équipage abandonne l'appareil endommagé au-dessus de la Thaïlande. C'est le premier B-52 détruit par un tir ennemi<ref>Modèle:Article.</ref>. Au total, 31 B-52 sont perdus lors de la guerre, parmi lesquels dix B-52 abattus au-dessus du Viêt Nam du Nord<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, qui revendique avoir abattu 34 B-52<ref name=Pribbenow327>Pribbenow, Modèle:P..</ref>.

L'apogée des attaques de B-52 au Viêt Nam est l'opération Linebacker II (parfois appelée « Bombardement de Noël », en anglais Modèle:Lang), qui a lieu du 18 au Modèle:Date- et qui consiste en une série de vagues de bombardiers B-52<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce sont en majorité des modèles D, mais aussi certains G dépourvus d'équipement de guerre électronique et avec une plus petite charge de bombes. Les bombardiers évoluent par cellules de trois appareils et, pour garantir la précision du bombardement, les avions ne doivent dévier de leur trajectoire sous aucun prétexte après avoir passé un point initial situé à environ Modèle:Unité de leur cible, soit un peu plus de huit minutes de vol<ref name="eme"/>,<ref name="faconp69">Modèle:Harvsp.</ref>.

En douze jours, les B-52 réalisent Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, larguant Modèle:Unité de bombes sur Hanoï, Haïphong et d'autres objectifs<ref name="Condor 1994 38"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Initialement, Modèle:Nobr sont engagés dans la guerre ; cependant, leur nombre est souvent le double<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de l'opération Modèle:Nobr, Modèle:Nobr sont abattus<ref name="faconp69"/>, cinq sévèrement endommagés (l'un d'entre eux s'écrase au Laos) et cinq subissent des dégâts moyens, essentiellement à la suite de tirs de missiles sol-air S-75 Dvina. À la suite du brouillage intense des Américains, ces missiles sont lancés en mode balistique, sans guidage radar, et explosent à l'altitude de croisière des bombardiers<ref name="eme"/>; Modèle:Nombre d'équipage sont tués<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Appareils perdus

Résumé des B-52 perdus lors de la guerre du Viêt Nam entre 1965 et 1973
Date Modèle Serial Unité Capacité de bombes Mission/Cible Cause
Modèle:Date- B-52F 57-0047 et 57-0179 441st Bomb Squadron (BS) de la Modèle:7th Bomb Wing (BW) Modèle:Nombre hautement explosives (H-E) à usage général (General Purpose, GP) de Modèle:Unité en soute (interne) ; Modèle:Nombre sous les ailes (externe) Position ennemie au nord de Saïgon Collision en vol sur la route vers l'objectif<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 56-059 et 56-0627 22nd BW, rattaché à la 4133rd BW (Provisional-(P)) et 454th BW rattaché à la 4133rd BW (P) Modèle:Nombre GP H-E de Modèle:Unité en interne ; 24 en externe (Modèle:Nombre). Position ennemie dans la vallée A Shau Collision en vol sur la route vers l'objectif<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 56-0601 22nd BW rattachée à la 4133rd BW (P) Identique au précédent Objectif inconnu ; mission Arc Light Panne moteur, s'écrase au décollage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0103 367th Bomb Squadron (BS) rattaché à la 4252nd Strategic Wing (SW) Identique au précédent Identique au précédent Vitesse insuffisante, s'écrase au décollage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0115 367th BS, 306th BW rattachés à la 4252nd SW Identique au précédent Identique au précédent Incendie au sol lors de la préparation pour une mission Arc Light<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 56-0593 509th BW rattachée à la 4133rd BW (P) Identique au précédent Identique au précédent S'écrase dans l'océan Pacifique sur la route vers l'objectif, cause inconnue<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0676 70th BW rattachée à la 4133rd BW (P) Identique au précédent Identique au précédent Effacement du train avant, s'écrase au décollage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 56-0630 70th BW rattachée à la 4133rd BW (P) Identique au précédent Identique au précédent Défaillance structurelle sur le côté gauche, s'écrase au décollage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52G 59-2600 72nd SW (P) Modèle:Nombre GP H-E de Modèle:Unité Identique au précédent Défaillance mécanique, s'écrase sur la route vers l'objectif<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 56-0677 307th SW Modèle:Nombre GP H-E Mission Arc Light Frappé par la foudre, s'écrase sur la route vers l'objectif<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0097 43rd SW Identique au précédent Identique au précédent Endommagé et jugé irréparable au retour d'une mission de bombardement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0110 96th BW rattachée à la 307th SW Identique au précédent Alentours de Vinh au Viêt Nam du Nord Touché par un missile surface-air (SAM, surface-to-air missile) à Modèle:Unité juste après le largage des bombes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52G 58-0201 340th BS, 97th BW rattachés à la 72nd SW (P) Modèle:Nombre GP H-E Base de MiG-21 à Hao Lac, Kep et Phuc Yen ; voies ferrées, complexe de stockage et stations de radio Touché par deux SAM à Modèle:Unité avant le largage des bombes<ref name="Hobson p. 242">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52G 58-0246 Modèle:2nd-en BW rattachée à la 72nd SW (P) Identique au précédent Mission Linebacker II, mêmes cibles Touché par un SAM à Modèle:Unité juste après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 242"/>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0608 99th BW rattachée à la 307th SW Modèle:Nombre GP H-E Mission Linebacker II, mêmes cibles Touché par un SAM à Modèle:Unité juste après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 242"/>.
Modèle:Nobr B-52G 57-6496 456th BW rattachée à la 72nd SW (P) Modèle:Nombre GP H-E Mission Linebacker II, mêmes cibles Touché par un SAM juste après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 242"/>.
Modèle:Nobr B-52G 57-6481 42nd BW rattachée à la 72nd SW (P) Identique au précédent Mission Linebacker II, mêmes cibles Touché par deux SAM à Modèle:Unité juste après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 243">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0622 99th BW rattachée à la 307th SW Modèle:Nombre GP H-E Mission Linebacker II, mêmes cibles Sévèrement endommagé par un chasseur MiG-21 puis touché par un SAM à Modèle:Unité avant le largage des bombes<ref name="Hobson p. 243"/>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0669 306th BW rattachée à la 43rd BW Identique au précédent Voie ferrée Gia Lam ; mission Linebacker II Touché par un SAM après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 243"/>.
Modèle:Nobr B-52G 58-0198 92nd BW rattachée à la 72nd SW (P) Modèle:Nombre GP H-E Complexe de stockage à Kinh No ; mission Linebacker II Touché par un SAM à Modèle:Unité après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 243"/>.
Modèle:Nobr B-52G 58-0169 97th BW rattachée à la 72nd SW (P) Identique au précédent Même cible ; mission Linebacker II Touché par un SAM<ref name="Hobson p. 243"/>.
Modèle:Nobr B-52D 55-0061 96th BW rattachée à la 307th SW Modèle:Nombre GP H-E Dépôt de stockage à Bac Mai, mission Linebacker II Effectue des manœuvres d'évitement contre un MiG-21 ; abattu par un SAM<ref name="Hobson p. 244">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52D 55-0050 Modèle:7th BW rattachée à la 307th SW Identique au précédent Même objectif ; mission Linebacker II Touché par un SAM après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 244"/>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0674 449th BW rattachée à la 307th SW Identique au précédent Voie ferrée Giap Nhi ; mission Linebacker II Touché par un SAM<ref name="Hobson p. 245">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0584 22nd BW rattachée à la 307th SW Identique au précédent Voie ferrée Kinh No ; mission Linebacker II Touché par un SAM après le largage des bombes<ref name="Hobson p. 245"/>.
Modèle:Nobr B-52D 56-0599 28th BW rattachée à la 307th SW Identique au précédent Site de SAM #VN549 Touché par un des quinze SAM tiré par #VN549<ref name="eme">

Modèle:Ouvrage.</ref> à Modèle:Unité<ref name="Hobson p. 245, 246">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Nobr B-52D 56-0605 Modèle:7th BW rattachée à la 43rd SW Identique au précédent Voies ferrées près de Hanoï Touché par un SAM à Modèle:Unité avant le largage des bombes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Nobr B-52D 55-0056 307th SW Identique au précédent Vinh, Viêt Nam du Nord Touché par un SAM lors du largage des bombes<ref name="Hobson p. 247">Modèle:Harvsp.</ref>.
Modèle:Date- B-52D 55-0116 307th SW Identique au précédent Mission Arc Light Endommagé au combat, atterrissage d'urgence, mis à la ferraille<ref name="Hobson p. 247"/>.

Victoires air-air

Au cours de la guerre du Viêt Nam, deux mitrailleurs de queue de B-52D sont crédités de la destruction de chasseurs Mikoyan-Gourevitch MiG-21<ref name="faconp69"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, le B-52D dans lequel se trouve le mitrailleur SSgt Samuel O. Turner vient de terminer une mission de bombardement de l'opération Linebacker II et est sur le point de rentrer quand un MiG-21 de la force aérienne vietnamienne s'approche<ref name="McCarthy p139">Modèle:Harvsp.</ref>. Le MiG et le B-52 verrouillent leur radar l'un sur l'autre. Quand le chasseur entre dans son champ de tir, Turner tire avec ses quatre [[Browning M2|mitrailleuses de Modèle:Unité]]<ref name="McCarthy p19">Modèle:Harvsp.</ref>. Le MiG explose à l'arrière du bombardier<ref name="McCarthy p139"/>, une victoire confirmée par le Modèle:Lien Lewis E. Le Blanco, le mitrailleur d'un Stratofortress proche. Turner reçoit la Silver Star pour ses actions<ref name="Futrell">Modèle:Harvsp.</ref>. Son B-52, Modèle:Lang 56-0676, est exposé à la Fairchild Air Force Base, à Spokane, dans l'État de Washington<ref name="McCarthy p139"/>.

Le Modèle:Date-, pendant la même campagne de bombardements, le B-52 Diamond Lil va bombarder les gares de triage de Thái Nguyên, quand le mitrailleur de queue Modèle:Lien Albert E. Moore croit apercevoir un MiG-21 approchant à toute vitesse<ref name="McCarthy p141">Modèle:Harvsp.</ref>. Il ouvre le feu avec ses mitrailleuses, à environ Modèle:Unité, et ne cesse de tirer jusqu'à ce que le chasseur disparaisse de sa vue. Le Technical Sergent Clarence W. Chute, un mitrailleur d'un autre Stratofortress, observe le MiG prendre feu et tomber. Le Diamond Lil est préservé pour être exposé à l'United States Air Force Academy, au Colorado<ref name="McCarthy p141"/>. Moore est le dernier mitrailleur de bombardier à détruire un avion ennemi avec ses mitrailleuses, dans un combat aérien<ref name="McCarthy p19"/>. Cependant, ces victoires ne sont pas confirmées par la force aérienne populaire vietnamienne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Des sources vietnamiennes attribuent une troisième victoire à un B-52, un MiG-21 ayant été abattu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ces victoires font du B-52 le plus grand avion à être crédité de destructions air-air<ref group="N">Seuls les avions militaires Convair B-36 (plus grande envergure), Convair YB-60 (plus grande envergure), Iliouchine Il-76D (plus grande capacité d'emport) sont, en quelque sorte, plus grands que le B-52. Même s'ils possèdent une capacité de combat air-air, aucun d'entre eux n'a jamais détruit d'autres avions au combat.</ref>. La dernière mission Arc Light a lieu le Modèle:Date- et tous les B-52 quittent l'Asie du Sud-Est peu après<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Retrait du service

Modèle:Article détaillé

Fichier:B52destroyed.jpg
Des B-52 détruits à la suite des accords START par le Aerospace Maintenance and Regeneration Center (AMARC).

Les B-52B atteignent leur fin de vie structurelle au milieu des années 1960 et, en Modèle:Date-, tous ceux de l'USAF sont retirés, suivis par les B-52C dont les derniers sont retirés du service opérationnel en 1971<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="baugherservb-52c">Modèle:Lien web.</ref>. Exceptions faites : le NB-52B 008 continue d'être utilisé par la NASA pendant plusieurs années sur la Edwards Air Force Base en Californie, avant son retrait en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; un B-52C est utilisé par l'Air Force Flight Test Center jusqu'en 1975<ref name="baugherservb-52c"/>. Une grande partie les appareils sont entreposés au Military Aircraft Storage and Disposition Center (MASDC, devenu l'Aerospace Maintenance and Regeneration Center dans les années 1980) de la Davis-Monthan Air Force Base. Quelques B-52B sont exposés dans des musées<ref name="Lertp237">Modèle:Harvsp.</ref>, comme le 005, exposé au Wings Over the Rockies Air and Space Museum à Denver dans le Colorado<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le 52-8711, premier appareil opérationnel livré, transféré au musée du Strategic Air Command<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les premiers B-52E sont retirés en 1967 et 1968 mais le gros de la flotte (Modèle:Nombre) est retiré entre Modèle:Date- et Modèle:Date-. La plupart des modèles F sont également retirés entre 1967 et 1973 ; néanmoins, 23 sont utilisés pour l'entraînement jusqu'en 1978. La flotte des B-52D est conservée plus longtemps ; Modèle:Nombre sont intensivement révisés dans le cadre du programme Pacer Plank au milieu des années 1970<ref name="WG Holder">Modèle:Article.</ref>. Le revêtement de l'extrados de la voilure et du fuselage est remplacé et plusieurs composants structurels sont mis à neuf. La flotte reste en grande partie intacte jusqu'à la fin de 1978, où Modèle:Nombre qui n'ont pas été révisés sont retirés<ref name="Willis pt2 p39">Modèle:Harvsp.</ref>. Les autres modèles D sont retirés entre 1982 et 1983<ref name="Willis pt2 p41">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les B-52G et H restants sont utilisés pour l'alerte nucléaire dans le cadre de la triade nucléaire des États-Unis. Cette triade est la combinaison des missiles nucléaires terrestres, des missiles tirés depuis les sous-marins et des bombardiers. Le B-1, destiné à succéder au B-52, remplace seulement des modèles plus anciens et le FB-111 supersonique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1991, les B-52 cessent la mission d'alerte permanente<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la fin de la guerre froide, en 1989, les B-52G commencent à être retirés du service<ref name="lertp59">Modèle:Harvsp.</ref>. Le retrait de ces appareils continue au début des années 1990 jusqu'en 1994 avec la dissolution de la 42nd Bomb Wing qui utilise à l'époque les derniers B-52G<ref name="lertp59"/>. Une grande partie de la flotte est envoyée à la base de Davis-Monthan, à Tucson (Arizona), où se trouvent encore plus de 200 modèles C, D, E et F<ref name="nécrologiep50">Modèle:Harvsp.</ref>. Les appareils sont entreposés par l'Aerospace Maintenance and Regeneration Center (AMARC) ; quelques autres sont exposés dans des musées ou sur des bases aériennes. Après la dislocation de l'URSS (1990-1991), selon les termes du [[Traités Start de réduction des armes stratégiques|traité Modèle:Nobr de réduction des armes stratégiques]], l'AMARC se charge de découper Modèle:Nobr en morceaux à partir de 1993, au rythme de trois appareils par semaine<ref name="nécrologiep50"/>,<ref name="latb-52scrap">Modèle:Article.</ref>,<ref name="greenep22">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="fiboneyard">Modèle:Article.</ref>. Pour cela, les employés de l'AMARC utilisent une lame de près de Modèle:Unité lâchée par une grue depuis une hauteur de plus de Modèle:Unité<ref name="nécrologiep50"/>,<ref name="latb-52scrap"/>,<ref name="greenep22"/>,<ref name="fiboneyard"/>. Quatre coups de « guillotine » sont nécessaires : un coup pour trancher chaque aile et deux autres pour découper le fuselage en trois tronçons<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:YouTube.</ref>. Les bombardiers ainsi détruits restent en place pendant au moins trois mois afin que la réalisation de la destruction soit vérifiée par la Russie via les satellites et les inspections dans les installations de l'AMARC<ref name="fiboneyard"/>,<ref name="Willis pt2 p51-2">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Guerre du Golfe

Modèle:Article connexe Les attaques des bombardiers B-52 sont un élément important dans l'opération Tempête du désert. Le matin du Modèle:Date-, sept B-52G du Modèle:2nd-en Bomb Wing équipés, au total, de Modèle:Unité de croisière AGM-86C CALCM avec une charge conventionnelle de Modèle:Unité décollent de la Barksdale AFB, en Louisiane<ref name="Lert p136-8">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="service B-52G">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="dataview">Modèle:Lien web.</ref>. Le missile, développé en secret, est alors utilisé pour la première fois en combat<ref name="dataview"/>. Les bombardiers sont ravitaillés en vol, frappent des centrales électriques, téléphoniques et d'autres cibles en Irak puis retournent à leur base<ref name="Lert p136-8"/> ; 35 des Modèle:Unité ont été tirés<ref name="Lert p136-8"/>,<ref name="service B-52G"/> ; la mission dure Modèle:Unité sur une distance de plus de Modèle:Unité<ref name="Lert p136-8"/>. Le record de la mission de combat sur la plus longue distance, précédemment détenu par un Vulcan de la RAF depuis 1982, est battu<ref name="Lert p136-8"/> ; cependant, il a nécessité l'utilisation de points de ravitaillement<ref name="Willis pt 2 p50">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:DF-ST-92-08084 (5375908404).jpg
Un B-52G ravitaillé en vol par un Modèle:Lnobr au-dessus de la mer Rouge pendant l'opération Tempête du désert.

Dans la nuit du 16 au Modèle:Date-, les B-52G commencent à réaliser des opérations à basse altitude depuis la Modèle:Lien de Diego Garcia, dans l'océan indien<ref name="Lert p132">Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Unité, dont six devant servir de réserve en cas de problème, décollent, accompagnés de ravitailleurs Modèle:Lnobr et Modèle:Lnobr<ref name="Lert p132"/>. Les Modèle:Unité qui restent descendent à environ Modèle:Unité d'altitude puis se regroupent en cinq cellules pour bombarder des bases aériennes et une section d'autoroute pouvant servir de piste pour des avions irakiens<ref name="Lert p134">Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite, les B-52 opèrent également depuis la Modèle:Lien de Djeddah, RAF Fairford au Royaume-Uni et la base aérienne de Morón en Espagne pour réaliser des missions de bombardement à basse altitude<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après les trois premières nuits, les B-52, qui ont eu jusqu'alors besoin d'une escorte de F-4 et F-15, passent à des missions à haute altitude une fois que les forces de la coalition ont obtenu la supériorité aérienne et que les défenses antiaériennes irakiennes sont supprimées<ref name="Lert p134"/>. Les bombardiers n'ont alors plus besoin d'escorte particulière. Le passage aux missions à haute altitude réduit leur efficacité en comparaison avec leur rôle joué initialement à basse altitude<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date-, douze B-52G décollent de la Modèle:Lien au Michigan en trois patrouilles de quatre appareils emportant des bombes conventionnelles M117 et des sous-munitions CBU-87<ref name="Lert p134-5">Modèle:Harvsp.</ref>. Deux appareils, un dans chacune des deux premières cellules, destinés à servir de réserve, font demi-tour quelques heures après le décollage<ref name="Lert p134-5"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La première patrouille est rappelée par un AWACS à la suite de communications défectueuses et de la nervosité des contrôleurs de défense aérienne égyptiens<ref name="Lake p4">Modèle:Harvsp.</ref> ; la deuxième doit abandonner la mission par manque de carburant après avoir dû contourner un orage<ref name="Lert p134-5"/>. Seule la troisième patrouille peut accomplir sa mission et bombarder une base aérienne irakienne<ref name="Lake p4"/>. Les dix B-52 se posent ensuite sur la King Abdulaziz Air Base de Djeddah<ref name="Lert p134-5"/>,<ref name="Lake p4"/>.

Les frappes conventionnelles sont réalisées par des groupes de trois bombardiers, qui larguent jusqu'à Modèle:Unité de Modèle:Unité sur une zone de 1,6 par Modèle:Unité. Les bombardements démoralisent les troupes de défense irakiennes, dont une grande partie se rend avec le début des attaques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1999, le magazine de science et technologie Popular Mechanics décrit le rôle du B-52 dans le conflit : Modèle:Citation. Au cours de l'Opération Tempête du Désert, les B-52 réalisent plus de Modèle:Unité, transportant 40 % des armes larguées par les forces de la coalition<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit un total de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref> qui représente environ Modèle:Unité de munitions ce qui correspond à 29 % du total du tonnage délivré<ref name="Lake2004 p98">Modèle:Harvsp.</ref>.

Pendant le conflit, plusieurs sources affirment que des victoires air-air irakiennes ont été remportées dans la guerre du Golfe, incluant le lancement d'un missile Vympel R-27R, par le pilote Khudai Hijab depuis son MiG-29, qui endommage un B-52G dans la nuit au cours de laquelle commence la guerre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Iraqi air-air victories during the Gulf War 1991">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, l'United States Air Force s'oppose à cette prétention, déclarant que le bombardier (serial 58-0248) a été endommagé par un tir ami, un missile anti-radar AGM-88 HARM dirigé vers le radar de contrôle de tir de l'armement de queue du B-52 ; l'avion qui a pu atterrir à sa base d'attache est ultérieurement renommé In HARM's Way<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Peu après cet incident, le général George Lee Butler annonce que le poste de mitrailleur des équipages du B-52 allait être supprimé, et les tourelles de queue désactivées de façon permanente à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La seule perte d'un B-52 durant ce conflit a lieu le Modèle:Date-, lorsqu'un appareil du Modèle:Nobr (serial 59-2593) s'écrase en mer à moins de Modèle:Unité de sa base de Diego Garcia à la suite d'une panne catastrophique de son système électrique entraînant l'arrêt de ses huit réacteurs alors qu'il volait à Modèle:Unité. Trois membres d'équipage ont pu s'éjecter et ont été récupérés lors de la mission de secours, le corps d'un quatrième a été retrouvé contrairement aux trois derniers aviateurs, perdus corps et biens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Opérations ultérieures

Fichier:US Air Force 040203-f-6809h-123 Upgraded B-52 on cutting edge.jpg
Un B-52 s'apprêtant à partir alors qu'un autre Stratofortress, en arrière-plan, s'apprête à se poser.

Depuis le milieu des années 1990, le B-52H est la seule version qui reste en service militaire. Un B-52B, le Balls 8, est utilisé par la NASA (usage civil) jusqu'au Modèle:Date-.

Entre le 2 et le Modèle:Date-, deux B-52H attaquent des stations électriques et des installations de communications à Bagdad, en lançant 13 missiles de croisière AGM-86C ALCM en complément aux BGM-109 Tomahawk de la Navy, comme élément de l'opération Desert Strike<ref name="vector 3">Modèle:Lien web.</ref>. C'est une mission d'aller et retour depuis la Andersen Air Force Base, sur l'île de Guam, qui couvre Modèle:Unité et dure Modèle:Unité — battant de nouveau le record de la plus grande distance parcourue en vol pour une mission de combat<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Seulement dix jours auparavant, les équipages ont complété les vols de Modèle:Unité depuis leur base en Louisiane, jusqu'à Guam. Les provocations irakiennes continuent et le Modèle:Date-, les Américains et les Britanniques débutent une série d'attaques très intenses au cours de l'opération Desert Fox. Le Modèle:Date-, les B-52 apportent leur contribution avec le tir de 90 missiles AGM-86C ALCM<ref name="vector 3"/>.

En Modèle:Date-, l'OTAN entreprend l'opération Allied Force pour expulser du Kosovo l'armée de la République fédérale de Yougoslavie. Six B-52H basés à Barksdale (Louisiane) et Minot (Dakota du Nord) partent de RAF Fairford (Angleterre) comme fer de lance de l'attaque pour lancer des missiles de croisière AGM-86C ALCM sur des objectifs stratégiques<ref name="vector 3"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon plusieurs sources, ils réalisent ultérieurement des bombardements avec des bombes conventionnelles et en grappe sur les unités de l'armée yougoslave<ref name="vector 3"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

[[Image:B-52H prepares to refuel over Afghanistan.jpg|vignette|Un B-52H après ravitaillement en vol par un [[Boeing KC-135 Stratotanker|Modèle:Nobr Stratotanker]] au-dessus de l'Afghanistan.]] Modèle:Article connexe L'appareil participe à l'opération Enduring Freedom de 2001, en Afghanistan. Avec sa grande autonomie, il a la capacité de voler longtemps au-dessus du champ de bataille pour fournir l'appui aérien rapproché avec l'usage de bombes guidées de précision, une mission qui aurait précédemment été limitée à un avion de chasse ou d'attaque au sol<ref name="Willis pt 2 p56-7">Modèle:Article.</ref>. Le B-52 participe également à l'opération Iraqi Freedom, qui commence le Modèle:Date- en Irak. Dans la nuit du Modèle:Date-, les B-52 lancent au moins une centaine de missiles de croisière AGM-86C ALCM sur le territoire irakien<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, un B-52H convoie des missiles de croisière AGM-129 ACM de la Minot Air Force Base à la Barksdale Air Force Base dans le but de les démanteler ; il est chargé par erreur avec six missiles auxquels la tête nucléaire n'a pas été retirée. Les armes ne quittent pas la garde de l'USAF et sont sécurisées à Barksdale<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir d'Modèle:Date-, des B-52 sont déployés à la base militaire d'Al-Udeid, au Qatar, pour intégrer la coalition internationale en Irak et en Syrie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sur les Modèle:Nobr produits, 94 sont encore opérationnels en Modèle:Date-, les huit autres ayant été détruits dans des accidents<ref name="Lertp237"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 93 sont en service avec l'United States Air Force et un avec la NASA. À partir d'Modèle:Date-, quelques appareils de la Barksdale Air Force Base sont retirés se retrouvent dans le « cimetière d'avion » du 309th AMARG, à la Davis-Monthan Air Force Base. Au Modèle:Date-, Modèle:Nobr, versions G et H, sont enregistrés dans ce dépôt. Au Modèle:Date-, leur nombre est de Modèle:Unité, soit Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les unités Modèle:Unité sont en service depuis 2010 dont 63 disponibles<ref name="costly"/>. En Modèle:Date-, Modèle:Unité sont en service : 58 dans les forces actives et 18 dans l'Air Force Reserve Command<ref name="ghostrider">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, un B-52 placé en dépôt depuis 2008 redécolle pour la première fois après Modèle:Unité de travaux, afin de remplacer un appareil endommagé<ref name="ghostrider"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Au Modèle:Date-, Modèle:Nobr sont déployables au combat, deux sont utilisés pour des essais et huit sont en réserve soit un total de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre 2019, 74 B-52H sont en service dans les unités de la United States Air Force<ref>Modèle:Article.</ref>.

Versions

Nombre d'avions produits<ref name="Total built"/>
Version Production Premier vol Entrée en service
XB-52/YB-52 2 Modèle:Date- (YB-52) Prototypes
B-52A 3 Modèle:Date- Avions d'essais
B-52B/RB-52B 50 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52C 35 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52D 170 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52E 100 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52F 89 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52G 193 Modèle:Date- Modèle:Date-
B-52H 102 Modèle:Date- Modèle:Date-
Total 744

Le B-52 passe par plusieurs changements de conception et versions pendant ses dix années de production<ref name="knaack"/>. Un total de Modèle:Unité sont construits, le dernier en Modèle:Date-<ref name="Baugher - Service B-52H">Modèle:Lien web.</ref>.

Prototypes

Les deux premiers appareils construits sont les prototypes XB-52 et YB-52 (Modèle:Lang 49-230 et 49-231<ref name="baugherxb-52">Modèle:Lien web.</ref>). Les deux appareils sont commandés en tant que XB-52 mais des modifications introduites sur le deuxième appareil sur la chaîne d'assemblage le rendent différent du premier ; sa désignation est changée en YB-52, qui désigne un appareil de présérie<ref name="baugherxb-52"/>. Le YB-52 reçoit un équipement opérationnel dont est dépourvu le XB-52, et chaque aile est dotée de six destructeurs de portance au lieu de trois<ref name="Knaack p222"/>. Le XB-52 est le premier avion achevé ; il sort d'usine en novembre 1951 et commence les essais au sol peu après<ref name="baugherxb-52"/>,<ref name="Lert p27" />. Il est endommagé lors d'un essai de mise en pression du système pneumatique et ne vole que le Modèle:Date-, cinq mois et demi après le deuxième prototype qui a effectué son premier vol le Modèle:Date-<ref name="baugherxb-52"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Jusqu'en 1957, les deux appareils continuent d'être utilisés pour les essais de mise au point et de développement. Le XB-52 est ensuite transféré à l'Air Force Development Center sur la base de Wright-Patterson où il est utilisé pour tester le turboréacteur J75 destiné aux chasseurs F-105 et F-106<ref name="baugherxb-52"/>,<ref name="Knaack p224">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="lertp28">Modèle:Harvsp.</ref>. Le YB-52 est donné au National Museum of the United States Air Force, également situé sur la base de Wright-Patterson ; il rejoint le musée le Modèle:Date-<ref name="baugherxb-52"/>,<ref name="Knaack p223">Modèle:Harvsp.</ref>. Il est exposé sur la base, à l'extérieur, et rejoint par le XB-52 lors du retrait de ce dernier. Au milieu des années 1960, dans le cadre d'un programme d'embellissement des bases aériennes américaines initiés par la première dame Lady Bird Johnson, les deux prototypes sont mis à la ferraille<ref name="baugherxb-52"/>,<ref name="lertp28"/>.

B-52A

Dans la première version de production, le B-52A, treize avions sont commandés (Modèle:Lang Modèle:Nobr) ; seuls trois avions sont construits, les dix autres étant directement portés au standard RB-52B<ref name="Lert p45">Modèle:Harvsp.</ref>. Le premier B-52A sort d'usine en Modèle:Date- et effectue son premier vol le Modèle:Date-<ref name="Lert p45"/>,<ref name="knaack p230"/> ; les trois appareils n'entrent jamais en service et sont utilisés par Boeing pour les essais en vol et de mise au point<ref name="Donald"/>. Le modèle de production B-52A diffère des prototypes sur divers aspects : la partie avant du fuselage est redessinée, la cabine des prototypes avec verrière en bulle, aux sièges disposés en tandem est remplacée par une cabine conventionnelle avec des sièges côte à côte et le nez est allongé de Modèle:Unité pour accueillir plus d'avionique et un sixième membre d'équipage, l'officier de guerre électronique, assis derrière le pilote et regardant vers l'arrière<ref name="Baugher A">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DorrBig one p26">Modèle:Harvsp.</ref>. À l'arrière du fuselage, une tourelle de queue, avec quatre mitrailleuses de Modèle:Unité, équipée d'un système de contrôle de tir, est montée, et un système d'injection d'eau est ajouté, avec un réservoir d'eau de Modèle:Unité, pour augmenter la puissance des moteurs au décollage<ref name="Knaack p227"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'avion peut également emporter un réservoir externe de Modèle:Unité au bout de chaque aile. Ces réservoirs agissent comme amortisseurs pour réduire la flexibilité de l'aile et maintenir aussi les saumons d'ailes près du sol pour faciliter l'entretien<ref name="Baugher A"/>,<ref name="DorrBig one p26"/>.

B-52B

Le B-52B est la première version à entrer en service dans l'USAF, le Modèle:Date- avec le Modèle:Lien à la Castle Air Force Base (Californie)<ref name="DorrBig one p26"/>. Cette version inclut des changements mineurs dans la motorisation et l'avionique avec l'intention de résoudre des problèmes de faible importance. Les avions sont cloués au sol à la suite d'un accident en Modèle:Date-, et de nouveau en juillet, ce qui entraîne des retards dans la formation des équipages, et au milieu de l'année suivante, aucun groupe de B-52 n'est prêt pour le combat<ref name="Baugher B">Modèle:Lien web.</ref>.

Au total, en plus des dix B-52A portés au standard B-52B lors de l'assemblage, 50 B-52B et RB-52B sont commandés et les dix derniers appareils sont directement construits comme B-52C<ref name="Baugher B"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La production de B-52B/RB-52B totalise Modèle:Unité (Modèle:Lang Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr), construits entre Modèle:Date- et Modèle:Date-<ref name="Baugher B"/>,<ref name="Lert p46">Modèle:Harvsp.</ref>. Sept des B-52B sont ultérieurement amenés au standard B-52C grâce au Modèle:Lang<ref name="Baugher B"/>,<ref name="Willis pt 1 p59">Modèle:Article.</ref>.

Fichier:B-52BStratofortressAtWingsMuseum.jpg
Le Modèle:Lang Modèle:Nobr, un RB-52B converti en GB-52B d'instruction au sol, exposé au Wings Over the Rockies Air and Space Museum.

Des Modèle:Unité construits, 27 disposent d'une capacité d'emport d'une capsule de reconnaissance et sont dénommés RB-52B ; ils ont un équipage accru jusqu'à Modèle:Nombre<ref name="Donald"/>. Le pod est un boîtier de récepteurs radio et une combinaison d'appareils photographiques K-36, K-38 et T-11, d'une masse de Modèle:Unité et tous gérés par deux opérateurs assis sur des sièges éjectables dirigés vers le bas. L'installation du pod demande quatre heures de travail<ref name="var 1 p119"/>,<ref name="Baugher B"/>.

B-52C

Sur le B-52C, la capacité en carburant est accrue jusqu'à Modèle:Unité par l'ajout des réservoirs subalaires plus grands de Modèle:Unité, ce qui augmente l'autonomie de l'avion<ref name="Lert p49">Modèle:Harvsp.</ref>. La masse brute est accrue de Modèle:Unité, la masse totale atteignant Modèle:Unité. Le ventre de l'avion est peint avec une couleur blanc anti-flash, destinée à réfléchir les radiations thermiques émises par une explosion nucléaire<ref name="Lert p49"/>,<ref name="Baugher C">Modèle:Lien web.</ref>. RB-52C est la désignation donnée, mais rarement utilisée, aux B-52C lorsqu'ils sont équipés de la capsule de reconnaissance, de manière similaire aux RB-52B ; toutefois, les B-52C réalisent peu de missions de reconnaissance<ref name="Baugher C"/>,<ref name="Lert p212">Modèle:Harvsp.</ref>.

Au total 35 B-52C sont construits (serial 53-0399/0408, 54-2664/2675 et 54-2676/2688) : en plus des dix appareils initialement commandés comme B-52B, l'Air Force passe commande de 25 appareils. Au cours de leur carrière, cinq appareils sont perdus et le reste de la flotte quitte les unités opérationnelles en 1971.

B-52D

Fichier:B-52s at Carswell AFB Texas.jpg
B-52D avec son camouflage destiné à la guerre du Viêt Nam.

Le B-52D est semblable au B-52C mais ne peut pas emporter la capsule de reconnaissance ; cette version est uniquement destinée au bombardement<ref name="Knaack p250">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lert p50">Modèle:Harvsp.</ref>. À partir de décembre 1965, la modification Big Belly permet aux B-52D de transporter des charges de bombes conventionnelles plus lourdes pour réaliser des tapis de bombes sur le Viêt Nam<ref name="Knaack p256"/>,<ref name="Lert p50"/>. Ils reçoivent un nouveau schéma de camouflage avec le ventre noir, pour éviter d'être découverts par les projecteurs ennemis lors des bombardements nocturnes, et les surfaces supérieures vert et brun<ref name="Lert p50"/>,<ref name="Baugher D">Modèle:Lien web.</ref>.

B-52E

Dans la version B-52E, l'avion reçoit des mises à jour dans l'avionique et dans le système de bombardement, pour qu'il soit ultérieurement raffiné et inclus dans les modèles suivants<ref name="Baugher E">Modèle:Lien web.</ref>.

B-52F

Le version B-52F reçoit les moteurs Pratt & Whitney J57-P-43W avec une amélioration du système d'injection d'eau et de nouveaux alternateurs<ref name="Baugher F">Modèle:Lien web.</ref>. Ce modèle connait des problèmes avec des fuites de carburant, mais qui sont finalement résolus avec plusieurs programmes de modifications, dénommés Blue Band, Hard Shell et QuickClip<ref name="Knaack leaks"/>.

B-52G

Modèle:Multiple image Le B-52G est proposé pour allonger la durée de vie des B-52, pendant les retards dans le programme B-58 Hustler. À l'origine, il est prévu de réaliser une refonte assez radicale, avec une aile complètement nouvelle et des moteurs Pratt & Whitney J75. Cette demande est rejetée pour éviter un ralentissement dans la production, bien que certains changements aient été réalisés. Le plus significatif d'entre eux est l'introduction d'une nouvelle voilure avec des réservoirs intégraux, ce qui accroit considérablement la capacité en carburant, mais augmente la masse de l'avion d'environ Modèle:Unité par rapport aux versions antérieures. De plus, une paire de réservoirs externes de Modèle:Unité est ajoutée sous les ailes. Dans ce modèle, les traditionnels ailerons sont éliminés et des spoilers sont utilisés à la place pour le contrôle du roulis. L'empennage vertical est raccourci de Modèle:Unité, la capacité du système d'injection d'eau est poussée à Modèle:Unité et le radôme de nez est allongé. Le mitrailleur de queue est transféré dans le poste principal et pourvu d'un siège éjectable. L'équipage est réparti selon un concept appelé Battle Station (en français : « station de bataille ») dans lequel l'équipage offensif (le pilote et le copilote à l'étage supérieur et les deux opérateurs des systèmes de navigation et de bombardement à l'étage inférieur) sont tournés vers l'avant, alors que l'équipage défensif (mitrailleur et officier de guerre électronique) vont au niveau supérieur et regardent vers l'arrière de l'avion. Le B-52G entre en service le Modèle:Date- (un jour avant le retrait du dernier B-36, ce qui fait du Strategic Air Command une unité de bombardiers à réaction au complet). Quasiment tous les B-52G sont détruits en conformité avec le traité de réduction des armes stratégiques (START I) en 1992. Quelques exemplaires restent dans des musées et en exposition statique dans plusieurs bases aériennes<ref name="Baugher G">Modèle:Lien web.</ref>.

B-52H

Fichier:A Boeing B-52H Stratofortress in flight over the Persian Gulf (190521-F-XN348-9173).jpg
Un B-52H en train de rejoindre des avions de la Force aérienne de l'Émir du Qatar et sillonner avec eux l'Asie du sud-ouest. Mai 2019.

Le B-52H reprend les mêmes équipements et changements structurels que le B-52G. L'amélioration la plus significative est le changement des moteurs pour les turboréacteurs à double flux Pratt & Whitney TF33-P-3, lesquels, malgré les problèmes de fiabilité initiaux (corrigés en 1964 avec le programme Hot Fan), offrent une amélioration des performances et consomment moins de carburant que les J57 à simple flux. L'équipement de contre-mesures électroniques et l'avionique sont mis à jour, un nouveau système de contrôle de tir est incorporé, et les mitrailleuses de queue sont remplacées par un canon automatique M61 Vulcan de Modèle:Unité. Il est prévu pour transporter quatre exemplaires du futur missile balistique GAM-87 Skybolt, mais n'en a jamais été équipé. Cette version vole pour la première fois le Modèle:Date- et entre en service le Modèle:Date-. Depuis 1994, c'est la seule qui reste en service<ref name="Baugher H">Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier appareil construit, le B-52H serial 61-0040, sort d'usine le Modèle:Date-<ref name="Baugher - Service B-52H"/>,<ref name="DorrBig One p27">Modèle:Harvsp.</ref>. Entre 1991 et 1994, les canons de queue sont enlevés sur tous les B-52H, bien que les instruments associés soient conservés s'il était nécessaire de les réinstaller, et les mitrailleurs qui les manœuvraient ne font plus partie des équipages<ref name="Baugher H"/>. Début 2018, l'USAF dispose encore de Modèle:Nobr, dont Modèle:Nombre pour des frappes nucléaires<ref name="dis">Modèle:Lien web.</ref> sur les 48 ayant cette capacité. Ces derniers peuvent être identifiés car ils portent les « ailettes New START» des deux côtés du fuselage entre les ailes et l'empennage. Ces identifiants externes en vertu du traité New START sont supprimés lorsque les avions sont convertis en capacités non nucléaires<ref name="tra"/>.

B-52J

En avril 2023, il est annoncé que les 76 B-52H qui doivent être remotorisés seront nommés B-52J. Ils seront équipés de réacteurs Rolls Royce F130, d'une version radar Raytheon AN/APG-79, de nouveaux systèmes de communications et pourront emporter de nouveaux armements<ref>Modèle:Lien web</ref>

Versions spéciales et expérimentales

Avions porteurs

Fichier:Boeing NB-52A carrying X-15.jpg
Le NB-52A transportant un X-15.

Modèle:Article détaillé Trois B-52 sont utilisés par la NASA pour servir d'avions porteur. Pour transporter l'avion expérimental North American X-15, la NASA utilise deux B-52 entre 1959 et 1969. Il s'agit du dernier B-52A produit ([[Identification des aéronefs de l'US Air Force|Modèle:Lang]] 52-0003) et du RB-52B Balls 8 (Modèle:Lang 52-0008) ; ils sont modifiés afin de pouvoir emporter le X-15 sous l'aile droite et deviennent respectivement NB-52A et NB-52B. Le premier vol avec le X-15 a lieu le Modèle:Date- et le premier lancement de l'avion expérimental est effectué le 8 juin de la même année. Le NB-52A, baptisé The High and Mighty One, emporte le X-15 dans 93 des Modèle:Unité du programme<ref name="Willis pt 1 p70">Modèle:Article.</ref>, les Modèle:Unité vols ayant eu lieu depuis le Balls 8.

Le NB-52A est retiré en 1968, avec la fin du programme X-15. Le NB-52B, quant-à lui, continue d'être utilisé pour des essais, notamment pour emporter des aéronefs expérimentaux, jusqu'en 2004. En Modèle:Date-, la NASA reçoit un B-52H (Modèle:Lang 61-0025) de l'USAF afin de remplacer le Balls 8 ; après avoir subi des modifications, l'avion est redésigné NB-52H. Cependant, il n'est que très peu utilisé et son retrait a lieu en Modèle:Date- ; il est récupéré par l'USAF et envoyé sur la base de Sheppard, au Texas où sert pour l'entraînement à la maintenance.

Configured Control Vehicle

Fichier:Boeing NB-52E during the Air Force Flight Dynamics Laboratory-Boeing Control Configured Vehicles program 061128-F-1234S-001.jpg
Avion d'essai NB-52E.

Le deuxième B-52E construit (serial 56-0632) est transformé en banc d'essai pour plusieurs systèmes du B-52<ref name="knaackp263">Modèle:Harvsp.</ref> ; il est utilisé par l'Air Force Flight Test Center<ref name="lertp53">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="serial56">Modèle:Lien web.</ref>. L'appareil est équipé d'une perche de mesure à l'avant et reçoit une schéma de peinture spécial : la partie avant du fuselage, les bords d'attaque des ailes, les nacelles des réacteurs et la dérive sont peints en rouge ; le reste est gris.

Entre 1966 et 1969, l'avion est utilisé dans le cadre du programme d'atténuation de charge et de stabilisation LAMS (Modèle:Lang)<ref name="hamel2017">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les ailes sont équipés de surfaces mobiles supplémentaires, dont des volets contrôlés par ordinateur<ref name="hamel2017"/> ; un plan canard est installé sur l'avant du fuselage et l'avion est équipé d'un système LAMS qui permet de réduire la fatigue de la structure provoquée par les rafales de vent au cours des vols à basse altitude<ref name="knaackp263"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1973, pendant un vol d'essai, le NB-52E vole Modèle:Unité plus vite que la vitesse maximale sans subir de dommages car les canards ont atténué de 30 % les vibrations verticales et de 50 % les horizontales causées par les rafales de vent<ref name="Baugher E"/>,<ref name="knaackp263"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'appareil est retiré des vols en 1974 et stocké au MASDC ; il est « guillotiné » en Modèle:Date- dans le cadre des accords START<ref name="serial56"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Essais moteurs

À la fin de sa carrière en 1957, le prototype XB-52 sert de banc d'essai pour le turboréacteur à simple flux J75 ; il est équipé de deux J75, chacun prenant la place d'une nacelle extérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un autre B-52 (B-52E 57-0119) est transformé en banc d'essai sous la désignation NB-52E<ref name="serial57">Modèle:Lien web.</ref>. Il est loué à General Electric à partir de janvier 1966 pour tester le turboréacteur à double flux TF39 qui doit équiper le C-5 Galaxy<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="lertp213">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="johnsenp61">Modèle:Harvsp.</ref>, puis du CF6 des futurs McDonnell Douglas DC-10 et Airbus A300<ref name="lertp53"/>. L'appareil est retiré en 1972<ref name="serial57"/>. Le motoriste Pratt & Whitney utilise également un B-52E (serial 56-0636, renommé JB-52E) pour réaliser les essais en vol du turboréacteur JT9D destiné à équiper l'avion de ligne Boeing 747<ref name="serial56"/>,<ref name="lertp53"/>,<ref name="johnsenp61"/>,<ref name="airbornejt9d">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur chacun de ces deux appareils, le turboréacteur étudié est installé sur la nacelle intérieure droite, remplaçant deux J57<ref name="lertp213"/>,<ref name="airbornejt9d"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Opérateurs

Fichier:B-52 Stratofortress.jpg
Un B-52 effectuant un largage de bombes freinées pendant un entraînement.
Fichier:Boeing NB-52A with X-15 No. 1 (SN 56-6670) 061219-F-1234S-001.jpg
Le NB-52A 52-0003 avec le X-15 accroché sous l'aile droite.
Modèle:Nobr
  • United States Air Force (USAF). Les B-52 en service en Modèle:Date- sont Modèle:Unité en service actif<ref name="Status">Modèle:Article.</ref>. En janvier 2018, l'USAF dispose de 89 appareils dont 46 a capacités nucléaires mais 8 non déployés, 41 bombardiers à capacités conventionnelles et 2 avions de test<ref name="dis"/>,<ref name="tra">Modèle:Lien web.</ref>, qui sont répartis sur quatre bases de l'Air Force, volant pour 4 Wing et un centre de test comme indiqué ci-dessous :
Fichier:Air Force Global Strike Command.png Global Strike Command Fichier:2d Bomb Wing.png [[2nd Bomb Wing|Modèle:2nd-en Bomb Wing]] - Barksdale AFB, Louisiane (code de queue : LA)
  • Modèle:11th Bomb Squadron (ligne de queue : or)
  • 20th Bomb Squadron (ligne de queue : bleue)
  • 96th Bomb Squadron (ligne de queue : rouge)
Fichier:5th Bomb Wing.png 5th Bomb Wing - Minot AFB, Dakota du Nord (code de queue : MT)
  • 23th Bomb Squadron (ligne de queue : rouge)
  • 69th Bomb Squadron
Fichier:Air Combat Command.png Air Combat Command Fichier:USAF 57th Wing shield.svg 57th Wing – Nellis AFB, Nevada
Fichier:AFR Shield.svg Air Force Reserve Command Fichier:917th Wing.png Modèle:Lien - Barksdale AFB, Louisiane
  • 93th Bomb Squadron (modèle B-52H, code de queue : BD, ligne de queue : bleu/or)
Fichier:Air Force Materiel Command.png Air Force Materiel Command Fichier:Air Force Flight Test Center.png Air Force Flight Test Center - Edwards AFB, Californie
  • National Aeronautics and Space Administration (NASA). Trois appareils sont utilisés entre la fin des années 1950 et 2008 : un B-52A et un RB-52B, le Balls 8, acquis dans le cadre du projet X-15. Les appareils deviennent alors NB-52A et NB-52B, le préfixe « N » indiquant qu'ils sont utilisés pour des essais. Le Balls 8 est ensuite utilisé pour d'autres essais jusqu'au programme X-43. La NASA acquiert un B-52H en 2001 pour remplacer le NB-52B qui est retiré en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, le B-52H, devenu NB-52H, n'ayant plus d'utilité au sein de l'organisation, est rétrocédé à l'USAF qui l'utilise comme cellule d'instruction à la maintenance sur la Sheppard AFB, au Texas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accidents notables

Fichier:Palomares H-Bomb Incident.jpg
La bombe récupérée huit jours après sa chute en mer pendant l'accident nucléaire de Palomares en 1966.
Fichier:Thule AFB B-52 Gunner Rescue.jpg
Sauvetage du mitrailleur du B-52G qui s'est éjecté de l'avion avant qu'il ne s'écrase dans la baie de Baffin, Groenland. 1968.
Fichier:FairchildB52Crash.jpg
Le B-52H Czar 52 avant de s'écraser sur la Fairchild Air Force Base en 1994. Près de la pointe de la queue, la trappe d'évacuation individuelle est visible pendant la séquence d'éjection du copilote.

Depuis la mise en service du B-52, Modèle:Unité ont été perdus dans des accidents ou incidents en vol ou au sol. Ce chiffre ne comprend pas les B-52 abattus au cours de la guerre du Viêt Nam. La première perte d'un B-52 a lieu le Modèle:Date- lorsque le B-52B Modèle:Lang Modèle:Nobr se désintègre alors qu'il vole dans les environs de Sacramento en Californie après un incendie à bord. Au cours des années qui suivent, sept autres B-52B seront perdus. Cinq B-52C sont détruits, Modèle:Nobr, trois B-52E, neuf B-52F, Modèle:Nobr et onze B-52H, le dernier accident ayant lieu en Modèle:Date-<ref name="Lert accidents">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Le Modèle:Date-, un B-52D s'écrase au Dakota du Sud après que de la glace a bloqué le système d'approvisionnement en carburant, ce qui conduit à une perte de puissance incontrôlable sur les huit moteurs. Trois membres d'équipage perdent la vie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un B-52G se désintègre en vol et s'écrase après qu'il a souffert d'une importante perte de carburant, près de Goldsboro, Caroline du Nord, en laissant tomber deux bombes nucléaires qui n'explosent pas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un B-52F du 70th Bomb Wing, transportant deux bombes nucléaires, subit une dépressurisation incontrôlable qui oblige l'équipage à descendre à Modèle:Unité pour compenser. L'augmentation de la consommation à basse altitude, associée à l'impossibilité de trouver un avion ravitailleur à temps, conduit l'équipage à s'éjecter, alors que l'avion incontrôlable s'écrase Modèle:Unité à l'ouest de Yuba City, en Californie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un B-52C effectuant une mission d'entraînement à proximité de la Westover Air Force Base, Massachusetts, s'écrase sur la pente de l'Elephant Mountain, près de Greenville (Maine), en raison d'un problème technique. Des neuf hommes présents à bord, seuls deux survivent à l'accident<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, un B-52D transportant deux bombes nucléaires subit une défaillance structurelle en plein vol, ce qui cause la perte d'une section de la queue. Quatre membres d'équipage parviennent à s'éjecter avant que l'avion ne s'écrase près de Cumberland (Maryland), mais un autre est tué dans l'avion, n'ayant pu actionner son siège éjectable. Ultérieurement, deux des membres d'équipage décèdent à terre par hypothermie. Les deux armes sont récupérées<ref name="DOD">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, une collision se produit entre un B-52G avec des armes nucléaires et un avion ravitailleur [[Boeing KC-135 Stratotanker|Modèle:Nobr Stratotanker]] lors d'un ravitaillement en vol, au-dessus de Palomares, Almería, Espagne. Le Modèle:Nobr est totalement détruit quand sa charge de carburant s'enflamme, ce qui provoque la mort de quatre membres d'équipage. Le B-52G se désintègre partiellement et trois des sept membres d'équipage sont tués, n'ayant pas eu le temps de s'éjecter. Les bombes B28 de Modèle:Unité tombent sur terre ou en mer<ref name="hayes">Modèle:Lien web.</ref>. L'impact au sol de deux bombes provoque la détonation de la charge conventionnelle prévue pour enclencher la réaction nucléaire, dispersant sur le sol du plutonium et de l'uranium, mais la réaction nucléaire n'a pas lieu. Les deux autres bombes n'explosent pas et sont finalement récupérées. Après l'accident, la terre contaminée est envoyée aux États-Unis<ref name="knaack p279">Modèle:Harvsp.</ref>.
  • Le Modèle:Date- a eu lieu l'accident de Thulé : un B-52G survolant la baie de Baffin avec quatre bombes à hydrogène à bord, au cours d'une mission d'alerte de l'opération Chrome Dome de la guerre froide, s'écrase sur la glace de North Star Bay, après avoir tenté un atterrissage d'urgence sur la base aérienne de Thulé, au Groenland, après qu'un incendie s'est déclaré en cabine. Six des sept membres d'équipage s'éjectent et le dernier décède<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le lieu de l'impact, l'incendie laisse une grande contamination radioactive, dont le nettoyage dure des mois<ref name="knaack"/>. À cause des coûts de nettoyage et des conséquences politiques, ainsi que l'apparente probabilité élevée de ce type d'incidents (celui-ci survient peu de temps après celui de Palomares), le SAC interrompt les opérations d'alerte Chrome Dome<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, le B-52D 56-0625, provenant de la Modèle:Lien, en Floride, participe à une mission d'entraînement de routine sans armement. Au moment de décoller, de problèmes multiples et des incendies sur les moteurs no 7 et 8 de l'appareil commencent à s'enchaîner. L'avion tente immédiatement de retourner à la base, mais s'écrase dans un quartier résidentiel d'Orlando, Floride, à deux kilomètres au nord de la base, détruisant ou endommageant huit maisons. Les sept membres d'équipage ainsi qu'un civil sont tués<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, lors d'un vol de nuit un B-52G (57-6479) touche de l'aile les roches du Hunts Mesa à Monument Valley, en Arizona, et s'écrase, formant une boule de feu. Au premier impact, à quelques mètres du sol, six des sept membres d'équipage s'éjectent ; deux sont tués et les cinq autres gravement blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, le B-52H 61-0026, surnommé Czar 52, s'écrase sur la Fairchild Air Force Base, Washington, au cours d'un vol d'entraînement pour une démonstration aérienne. Les quatre membres d'équipage présents à bord sont tués dans l'accident<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, le B-52H 60-0053, lors d'un vol entre la Barksdale Air Force Base en Louisiane, et la Andersen Air Force Base à Guam, s'écrase à approximativement Modèle:Unité de la côte de Guam. Les six personnes présentes à bord sont tuées ; cinq sont des membres d'équipage, et l'autre est médecin de l'air<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date-, le B-52H 60-0047 s'écrase après un décollage avorté au cours d'un vol d'entraînement sur la base militaire de Guam. Les six membres d'équipage ont pu s'extraire de l'appareil et ne sont pas blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon le rapport d'enquête, l'équipage a décidé d'interrompre le décollage en raison d'une perte de puissance due à une collision aviaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Avenir

Bien que l'United States Air Force travaille sur de nouveaux bombardiers, le Northrop Grumman B-21 étant officiellement le successeur, en 2018, elle a l'intention, de maintenir le B-52H en service au moins jusqu'aux années 2050<ref>Modèle:Lien web.</ref>, près de quatre-vingts ans après la fin de sa production<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="N">En 2016, les autres appareils qui ont atteint Modèle:Unité de service avec leur opérateur principal sont : English Electric Canberra, Tupolev Tu-95, Lockheed C-130 Hercules, [[Boeing KC-135 Stratotanker|Boeing Modèle:Nobr Stratotanker]], Lockheed P-3 Orion et Lockheed U-2.</ref>. Il s'agirait alors d'une durée de service sans précédent pour un avion militaire<ref name="USAF Fact Sheet"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le B-52 le plus récent est sorti d'assemblage en Modèle:Date- et les appareils ont souvent plus de deux fois l'âge de leurs pilotes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 2014, six avions ont plus de Modèle:Unité de service : le Tupolev Tu-95 soviétique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le C-160 Transall franco-allemand, et les américains Lockheed C-130 Hercules<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Boeing KC-135 Stratotanker<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Lockheed U-2<ref>Modèle:Lien web.</ref> et B-52. Les appareils américains sont régulièrement révisés et réactualisés dans les centres d'entretien de l'USAF, comme la Tinker Air Force Base, en Oklahoma<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:B-1B B-2 and B-52.jpg
Un B-52 Stratofortress (au fond) avec un B-1B Lancer (au centre) et un B-2 Spirit (au premier plan).

L'USAF reste confiante dans le B-52 parce qu'il continue d'être un bombardier lourd, efficace et économique, particulièrement dans le type de missions qu'il réalise, depuis la fin de la guerre froide, contre des adversaires dont les capacités de défense aérienne sont limitées. La grande autonomie du B-52 lui permet d'être en attente au-dessus ou à proximité du champ de bataille attendant les demandes de bombardements et d'appui aérien rapproché avec des bombes de précision ou à chute libre, ce qui est un atout précieux dans des conflits comme l'[[Invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003|opération Modèle:Lang]] en 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La vitesse du B-1 Lancer et la capacité furtive du B-2 Spirit ne se révèlent utiles que lorsque les défenses aériennes ennemies ne sont pas détruites, travail qui a été réalisé rapidement dans les conflits récents. Le B-52 a le pourcentage de disponibilité opérationnelle le plus élevé parmi les trois types de bombardiers lourds employés par l'USAF. En 2001, le B-1B a une moyenne de 53 % de disponibilité, le B-2 atteint seulement 26 %, alors que le B-52 enregistre une moyenne de 80 %<ref name="tough">Modèle:Article.</ref> En 2013, les taux de disponibilité sont les suivants : 58 %, 46,8 % et 75 %<ref name="DSI">Modèle:Article.</ref>.

De plus, une variante du B-52H dénommée EB-52 a été proposée. Cette version serait le résultat de la modification et de l'extension de Modèle:Nobr, augmentant sensiblement ses capacités de contre-mesures électronique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce nouvel avion aurait donné à l'USAF la capacité perturbatrice aéroportée perdue depuis le retrait du EF-111 Raven. Le programme est abandonné en 2005 après l'arrêt du financement du système de guerre électronique quand le coût du programme passe de un à cinq milliards de dollars, bien qu'il soit repris en 2007, mais les fonds sont de nouveau annulés début 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caractéristiques

Sources : Knaak<ref name="knaack 292-4">Modèle:Harvsp.</ref>, USAF fact sheet<ref name="USAF Fact Sheet" />, Quest for Performance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Baugher<ref name="Baugher H"/>.

Caractéristiques générales

B-52B B-52C/D B-52E B-52F B-52G B-52H
Équipage 6 : pilote, copilote, officier des systèmes d'armes, navigateur, officier de guerre électronique et mitrailleur de queue (présent jusqu'en 1991)
Longueur Modèle:Unité
Envergure Modèle:Unité
Hauteur Modèle:Unité Modèle:Unité
Surface alaire Modèle:Unité
Allongement 8,56
Profil d'aile NACA 63A219.3 à l'emplanture, NACA 65A209.5 à l'extrémité
Masse à vide Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Masse avec charge Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Masse maximale au décollage Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Motorisation 8 × turboréacteurs à simple flux
Pratt & Whitney J57-P-1WA
8 × turboréacteurs à simple flux
P&W J57-P-19W
8 × turboréacteurs à simple flux
P&W J57-P-19W ou -29WA
8 × turboréacteurs à simple flux
P&W J57-P-43W, WA ou WB
8 × turboréacteurs à simple flux
P&W J57-P-43WB
8 × turboréacteurs à double flux
P&W TF33-P-3/103
Poussée unitaire Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Capacité en carburant Modèle:Unité
Fichier:Boeing B-52 STRATOFORTRESS.png
Plan 3 vues d'un B-52H.

Performances

B-52B B-52C/D B-52E B-52F B-52G B-52H
Vitesse de croisière Modèle:Unité
Vitesse maximale Modèle:Unité à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité
Rayon d'action Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Distance franchissable Modèle:Unité
Plafond pratique Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Vitesse ascensionnelle Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Charge alaire Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Rapport poussée/poids 0,217 0,215 0,244 0,225 0,279
Finesse 21,5 (estimée)

Armements (B-52H)

Avionique (B-52H)

Culture populaire

Le nom officiel du B-52, « Stratofortress », est rarement utilisé dans le langage familier où l'avion est plus connu comme le « Modèle:Lang » (Modèle:Lang<ref group="N">« Modèle:Lang » (gars) est substitué à « Modèle:Lang » (salaud) dans les versions expurgées de l'acronyme.</ref>, gros salaud gras et moche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En anglais, le mot Modèle:Lang est aussi utilisé pour parler de quelqu'un qui paraît bien, d'un homme très fort ou dont les muscles sont visibles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En anglais américain, c'est le surnom donné aux personnes enthousiastes à l'idée de se rendre près d'un feu, comme les pompiers volontaires le font pour combattre un incendie<ref>Modèle:Lien web.</ref> (le mot anglais Modèle:Lang signifie feu et désigne aussi les munitions tirées par une arme à feu<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Une coiffure des Modèle:Nobr, nommée « Modèle:Lang » (« ruche »), est aussi connue comme « style B-52 », en raison de sa ressemblance avec le nez distinctif du bombardier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Beehive, sur retrogalaxy.com. Page consultée le 23 juillet 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le groupe populaire The B-52's tire son nom de cette coiffure, dont deux de ses membres furent dotés<ref>Biographie de The B-52's sur AllMusic. Lien consulté le 23 juillet 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jeux vidéo

  • Dans le jeu vidéo de stratégie Empire Earth, le joueur peut construire des bombardiers B-52 durant l'ère atomique - Moderne. Il est l'amélioration du bombardier B-29 et peut être amélioré en bombardier Titan (avion fictif) durant l'ère numérique.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses


Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Ouvrages en anglais

Ouvrage en français

Articles

Liens externes

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