Chambon (Indre-et-Loire)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Chambon est une commune française, située au sud du département d'Indre-et-Loire (37), en région Centre-Val de Loire.

Ce territoire de la Touraine a été colonisé de longue date, dès le Néolithique, comme en témoigne la découverte de poteries datant de cette époque. Le village est établi dans une vallée non loin de la Creuse, qui lui sert de frontière avec le Poitou.

De nos jours, la commune regroupe environ 300 habitants. Ce petit village s’est développé autour de l’agriculture mais aussi du tourisme. La présence de nombreux gites et résidences secondaires, ainsi que sa proximité d’une station thermale et des richesses du Sud Touraine sont en effet des atouts indéniables. Modèle:Sommaire

Géographie

Chambon en Indre et Loire
Chambon en Indre-et-Loire.

Situation

La commune appartient au canton de Preuilly-sur-Claise et fait partie de la communauté de communes Loches Sud Touraine. Chambon est située dans la vallée de la Creuse, rivière qui la sépare, à l'Ouest, du département de la Vienne. Sa position à l'extrémité Sud du département, place ainsi le village à proximité des départements de l'Indre (36) et la Vienne (86). Appartenant à l'ancienne province de Touraine, elle se localisait également non loin du Poitou et du Berry.

Elle s'étend sur Modèle:Unité² (Modèle:Unité commune du département pour la superficie, Modèle:Unité au niveau national), soit 1 788 hectares, dont 800 hectares de bois. Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Chambon est une commune « périphérie d'un pôle rural ».

Communes limitrophes

La commune compte cinq communes limitrophes. Quatre sont situées dans le département d'Indre-et-Loire et une dans le département de la Vienne.

Villes les plus proches

Par la route<ref>Distance entre la commune et les villes les plus proches avec Mappy.fr</ref>, le village se situe à Modèle:Unité de Descartes, Modèle:Unité de Châtellerault et Modèle:Unité de Le Blanc. Le chef-lieu du département, Tours est à Modèle:Unité et Poitiers à Modèle:Unité.

Transports et voies de communications

Sentiers de randonnée

La commune est traversée par le GR 48 et par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud<ref>Sentier de Grande Randonnée de la Touraine du Sud</ref>. La municipalité a également balisé trois sentiers de petite randonnée sur le territoire communal, Modèle:Unité pour le sentier des Bois de le Cure et de la Forge, Modèle:Unité pour la Variante 1 et Modèle:Unité pour la Variante 2<ref>Sentiers de Randonnée à Chambon</ref>.

Réseau routier

La commune est desservie par les routes départementales D 750, D 365 et D 366. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie Modèle:Sortie à Châtellerault Nord de l'A10, située à environ Modèle:Unité.

Desserte ferroviaire

La gare SNCF (Modèle:TGV/correspondances) la plus proche est la gare de Châtellerault.

Bus

Le réseau Touraine Fil Vert relie Chambon à Tours et Descartes par la ligne H1 mais également à Tours et Ligueil par la ligne G<ref>Réseau de transport en commun Touraine Fil Vert</ref>.

Environnement naturel

Occupation du sol

La commune est bordée à l'ouest par la Creuse, en allant vers l'est s'étend une large plaine qui s'étale jusqu'au tiers du territoire communal. C'est en fait le fond de la vallée qui est couvert de prairies naturelles, de cultures et de peupleraies. Ensuite, les terres commencent à monter doucement en coteau. Ce coteau est généralement boisé là où il monte le plus vite. Le plateau situé sur ce coteau accueille des cultures plus riche, mais aussi quelques vergers notamment la culture de la pomme. Toutefois sur la majeure partie de ce plateau, situé le plus à l'est et au sud du territoire, s'étendent de grandes zones forestières.

Hydrographie

Hydrographie

Fichier:37048-Chambon-Cours eau.jpg
Réseau hydrographique de Chambon.

La commune est bordée sur son flanc ouest par la Creuse (Modèle:Unité) qui en constitue la limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend en outre divers petits cours d'eau<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Chambon">Modèle:Lien web.</ref>.

La Creuse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Modèle:Unité d'altitude sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse et se jette dans la Vienne sur les territoires des communes de Port-de-Piles (Vienne), Ports et Nouâtre (Indre-et-Loire), après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-L---0070 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, la Creuse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie

Chambon fait partie de l'unité géologique du Val de Creuse<ref>Carte des unités paysagères en Indre et Loire</ref>. Cette unité se distingue par le dépôt d'alluvions important, on y trouve d'ailleurs des gisements de granulats confirmés par la présence d'anciennes sablières sur le territoire communal.

Dans le fond de la vallée, les sols se composent d'alluvions du quaternaire. Le type d'alluvions change en fonction de la hauteur à laquelle se trouve le terrain : Würm de 12 à Modèle:Unité au-dessus de l'étiage, Riss de 18 à Modèle:Unité et Mindel de 33 à Modèle:Unité. On note également la présence de colluvions de fond de vallon, dans les sols des vallées perpendiculaires à la rivière, creusées par différents ruisseaux. Au pied du coteau, il y a présence de tuffeau blanc de Touraine (turonien moyen), ainsi que de craie argileuse du turonien inférieur. En grimpant le coteau, les sols sont composés d'argiles, d'argiles à silex, de conglomérats polygéniques datant du sidérolithique et de l'éocène. En montant en peu plus, une petite bande de tuffeau jaune de Touraine datant turonien supérieur apparaît. Enfin les sols du plateau se composent de marnes et calcaires lacustres de Touraine et du Poitou datant de l'éocène et de l'oligocène inférieur, ainsi que de sables et de graviers continentaux du mio-pliocène. Les points les plus hauts du territoire communal, possèdent des sols composés de limon des plateaux du quaternaire<ref>Sources Info Terre.com</ref>.

Climat

Chambon est situé entre deux stations météorologiques, celle de Tours St Symphorien et celle de Poitiers-Biard.

Son climat est de type tempéré océanique dégradé. L'influence de ce climat est largement facilitée par la vallée de la Creuse<ref>Climat Chambon sur Méteo France</ref>.

Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Les hivers sont doux (min Modèle:Unité / max Modèle:Unité) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min Modèle:Unité / max Modèle:Unité) le reste du temps. Les précipitations sont de Modèle:Unité sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons 11 jours par an en général. Par ailleurs, on note la présence de brumes matinales dans le fond de la vallée.

Modèle:Météo France

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-St Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 : Modèle:Climat

Modèle:Climat

Zones protégées, faune, flore

Le finage de la commune ne compte aucune ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)<ref>Modèle:Lien webModèle:Pdf.</ref>.

Les 800 ha bois de la commune sont répartis sur plusieurs massifs forestiers tous situés à l'est de son territoire. Parmi ces massifs, on retrouve le bois de la cure ou encore le bois de la forge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Chambon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

À Chambon, on constate une urbanisation de fond de vallée, le bourg et la quasi-totalité des hameaux sont construits au nord-ouest de la commune. Même si le bourg n'est pas établi sur la RD 750, cette route joue un rôle important qui engendre une urbanisation des hameaux situés le long de celle-ci. En effet, la plupart des nouvelles constructions se concentrent le long de cet axe et à proximité du bourg.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,4 %), terres arables (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), prairies (9,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

Le parc immobilier en 2006 est constitué de 228 logements<ref>Modèle:Pdf Enquête annuelle de recensement 2006.</ref> dont 137 résidences principales (60,1 %), 67 résidences secondaires (29,5 %) et 24 logements vacants (10,4 %). Le taux de résidences secondaires est supérieur à la moyenne départementale de 4,7 %<ref>Modèle:Pdf Résidences secondaires en Indre et Loire</ref>. Sur les 137 titulaires de résidences principales, 82,6 % sont propriétaires, 13,6 % locataires et 4,3 % logés gratuitement.

Entre 1999 et 2006, le nombre de logements s'est accru de 6,5 %, passant de 213 à 228, soit 15 de plus. Le parc immobilier est composé à 3,5 % d'appartements et 96,5 % de maisons individuelles. Au Modèle:1er janvier 2006, la commune comptait 5 logements sociaux<ref>Modèle:Pdf Logements sociaux en Indre et Loire</ref>, soit un taux de 2,2 %.

On remarque que depuis 1846, le nombre de logements a peu évolué, passant de 158 à 228 en 2006. Ce qui équivaut à une augmentation de 44 % en 160 ans, soit 0,3 % par an.

Nombre de logements
source INSEE <timeline> Colors=

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Évolution des logements<ref>Site de recensements numérisés</ref> 1846 1851 1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
Ensemble des logements 158 206 171 169 215 200 176 174 166 152 214 203 212 155 165 154
Nombre moyen d'occupants des résidences principales 4,1 3,3 3,9 3,8 3 3,4 3,5 3,4 3,5 3,8 2,7 2,8 2,7 3,3 3,1 3


Évolution des logements 1968 1975 1982 1990 1999 2006
Ensemble des logements 176 182 196 194 213 228
Résidences principales 128 126 122 126 126 137
Résidences secondaires 25 19 47 51 62 67
Logements vacants 23 37 27 17 25 24
Nombre moyen d'occupants des résidences principales 3,0 2,9 2,5 2,3 2,3 2,2

Rues, Lieux-dits et Hameaux

Modèle:Article détaillé

Dans sa situation de village rural, Chambon dispose de plusieurs hameaux. La majorité de ces hameaux sont situés dans la partie Ouest du territoire communal, là où est implanté le bourg et où passe la RD 750. L'Est quant à lui ne dispose que de quelques lieux-dits, qui s'explique principalement par l'omniprésence de forêts.

Modèle:Boîte déroulante/début

Rues
Chemin de la Croix Vieille
Les Hauts de l'église
Chemin de la Bergeonnerie
Passage de la Hulotte
Chemin de la Gounière
Chemin du Moulin
Place du 8 mai
Place du 11 novembre
Route des Mousseaux
Rue de l'Auberge
Rue de la Creuse
Rue de la Poste
Rue des Forgerons
Rue des Jardins
Rue du Terrier Blanc
Rue Saint Crespin

Modèle:Boîte déroulante/fin

Carte de Chambon
Carte de Chambon et ses hameaux.
Chambon sur la carte de Cassini
Chambon sur la carte de Cassini vers 1768.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Chambon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2006<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Boussay, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:37048-Chambon-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chambon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 209 sont en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe AModèle:Note et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de Modèle:Nobr de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village est attesté sous les formes Cambone<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN, p. 168b. sous Cambon.</ref>, puis Chambonium et Campus bonu en 1256. En 1290, on le retrouve sous l'appellation Campus bonus<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.</ref>. Enfin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il était dénommé Chambon sur Creuse.

Le mot Chambon est issu du gaulois Cambo « courbe » désignant la rive arrondie d'un cours d'eau ou d'un lac, en l'occurrence ici la Creuse, tout comme les autres Modèle:Page h'<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 1, Droz, p. 244.</ref>.

Les formes médiévales latinisées en Campus bonus « bon champ » sont fantaisistes, comme c'est souvent le cas, et relèvent de l'analogie Cham-bon, interprété comme « champ bon ».

Histoire

Les traces d'un peuplement préhistorique

Le territoire de Chambon a été occupé par l'homme dès le Néolithique. En effet, on y a découvert des sépultures datant de cette époque au lieu-dit Les Chevrettes, en 1940. Une opération de sauvetage datant de 1991, a extrait, dans deux fosses, des outils en silex local, des céramiques et des meules en grès. Ces poteries sont d'une grande importance comme en témoigne le fait qu'elles sont à l'origine de la création d'un groupe de poteries, le groupe de Chambon. À l'hiver 1857, le Comte de Chasteigner, propriétaire du château de la Custière, découvre dans ce hameau des traces d'un atelier de fabrication d'instruments celtiques, en silex<ref>Le Préhistorique des rives de la Claise et de la Creuse de Jacques Rougélien, Bulletin de la Société préhistorique française, Année 1906, Volume 3, Numéro 1, pp. 39-42</ref>.

Antiquité

Des traces de forges gauloises ont été découvertes près du lieu-dit nommé La Forge ainsi que des monnaies romaines et des débris antiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une prospection aérienne a révélé la présence d'un fanum sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En effet, les traces de fana ruraux sont assez nombreux en campagne dans la cité des Turons. De plus, une grande villa gallo-romaine, c'est-à-dire avec des constructions étalées sur au moins 2 hectares, a également été mise au jour dans ce petit village<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tous ces éléments démontrent que ce lieu de la Touraine du sud était occupé à l'époque gallo-romaine.

Ceci se confirme avec la présence d'une voie romaine qui traversait le territoire de Chambon et dont on a découvert des traces. Elle venait d'Argenton-sur-Creuse et se rendait à Poitiers, en suivant la Creuse, passant par Chambon<ref>Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, 1896, vol. 10, page 336</ref>. Cette voie était rejointe par une seconde voie qui venait d'Orléans et se rendait à La Roche-Posay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette voie arrivait de Boussay, passait par le hameau de Payré avant de rejoindre la première voie probablement au hameau de La Croix-Rouge.

Moyen Âge

En 581, le duc de Bérufle envahit un territoire allant d'Yzeures à Barrou, dont Chambon. C'était l'un des généraux de Chilpéric, roi de Soissons, qui l'envoya pour arrêter les incursions des habitants du Berry sur la Touraine. À cette époque, la Touraine faisait partie du Royaume de Neustrie alors que le Berry était du Royaume d'Aquitaine. Sur ce territoire, Bérufle força le duc Reginalde, envoyé par Gontran, roi d'Orléans, pour envahir Tours, à se replier sur Poitiers. Durant cet épisode, les « pays » d'Yzeures et de Barrou furent pillés<ref>Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, Jacques Xavier Carré de Busserolle, Jean-Xavier Carré de Busserole, 1878, page 142</ref>.

La tradition veut qu'un seigneur de Rouvray nommé Jacques de Mallemouche, ait assassiné le curé du village, vers 1426 ou 1427, à l'intérieur de l'ancienne église alors située dans le hameau de Saint-Crespin au sud du bourg. C'est à la suite d’un différend relatif à l’usage d’un droit honorifique que cet acte aurait été perpétré. L'église fut dès lors interdite par l'archevêque de Tours et complètement abandonnée, elle tomba en ruines. En 1771, on acheva de la démolir, les matériaux en provenant furent alors vendu au profit des pauvres. Jacques de Mallemouche fut dès lors condamné à mort pour ce meurtre, mais il obtint sa grâce en construisant à ses frais l’actuelle église paroissiale Saint-Paul. Une plaque de pierre, gravée au nom de Jacques de Mallemouche, est encore présente sur la façade de l'église pour rappeler cet épisode de l'histoire communale, on peut y lire : « SANS ELLE NE PLUS JACQUES DE MALLEMOUCHE »<ref>Memoires de la societe archeologique de touraine, tome 8, publié en 1856, p142-150</ref>.

Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à nos jours

Entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, la première ligne de démarcation traverse le territoire de la commune. Le bourg et le nord de la commune se retrouve alors en zone occupée. L'établissement de la seconde ligne de démarcation inclus la totalité du finage de la commune en zone libre, toutefois la nouvelle ligne passe toujours sur territoire puisque celle-ci suit la Creuse avec la zone libre en rive droite (Touraine) et la zone occupé en rive gauche (Poitou). Durant cette période, un groupe de résistants se constitue et s'établit à la ferme des Montrées puis au château de la Garenne. Le Modèle:Date, une colonne allemande arrive à Chambon, plusieurs maquisards sont fusillés au lieu-dit Le Marchais de Salade et la ferme des Montrées est brûlée<ref>Bulletin Municipal d'Yzeures-sur-Creuse n°60 février 2005, pages 24 à 27, auteur de l'article Bernard Courcoul</ref>.

Politique et administration

Politique

En 2008, la population prise en compte étant en dessous de 500 habitants, le conseil municipal est composé de 11 membres. Le Maire est assisté d'adjoints. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Tendances et résultats politiques

Politiquement, Chambon est ancrée à droite. En 2008, la commune comptant moins de 3500 habitants, l'élection des conseillers municipaux s'est déroulée au scrutin majoritaire plurinominal, avec panachage, à tour unique puisque l'ensemble du conseil municipal a été élu dès le 9 mars.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

Intercommunalité

Chambon faisait partie, jusqu'au Modèle:Date-, de la Communauté de communes de la Touraine du Sud qui regroupe 21 communes situées dans la pointe sud de la Touraine entre le Poitou et le Berry. Créée le 14 décembre 2000, elle comprenait Modèle:Nombre en 2007 pour une superficie de Modèle:Unité², soit une densité de 24 habitants au km². Depuis le Modèle:Date-, la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Chambon en 2009<ref>Taxe.com</ref>
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2009 et en €
Taxe d'habitation (TH) 10,77 % 36 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 15,98 % 31 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 35,71 % 15 000
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 0

Le taux de la taxe professionnelle est de 0 car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Son taux est actuellement de 13,02 %. Cette fiscalité est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente (communes de 250 à 500 habitants) à l'exception de la taxe foncière non bâti. Ces taux sont en moyenne de 9,67 %, 14,30 % et 40,46 %<ref name="compte">Les comptes des communes sur le site spécial du Ministère des Finances</ref>.

La municipalité a réussi à maintenir ces taux depuis de nombreuses années, ils étaient déjà appliqués en 2000.

Budget de la commune

En 2010, le budget de la commune s'élevait à Modèle:Unité et son endettement à Modèle:Unité<ref name="compte"/>.

Les variations du montant du budget communal proviennent essentiellement de celles des investissements car la partie fonctionnement du budget est relativement stable. Les recettes de fonctionnement par habitant sont supérieures à la moyenne des communes de sa catégorie mais les charges de fonctionnement le sont également. Sa capacité d'autofinancement par habitant est également supérieur à celle des communes similaires. L'endettement par habitant de Modèle:Unité en 2010, a fortement augmenté à partir de 2008 et est supérieur à la moyenne des communes de sa catégorie. Il s'explique par un montant d'investissement élevé en 2008, Modèle:Unité<ref name=compte />.

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)<ref name=compte/> : <timeline> Colors=

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Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)<ref name=compte/> : <timeline> Colors=

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Jumelages

Chambon n'a pas développé d'associations de jumelage.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,31 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Chambon possédait une école publique et une école libre. De nos jours, la commune ne possède plus d'école, les enfants sont scolarisés à Chaumussay dans le cadre d'un regroupement pédagogique concernant les communes de Boussay, de Chaumussay et de Chambon, répartis en deux classes et qui accueille environ quarante élèves.

La commune relève de l'académie de Orléans-Tours. Le regroupement pédagogique est géré par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Tours. La commune est sectorisée sur le collège Gaston-Defferre de Preuilly-sur-Claise situé à Modèle:Unité au Nord Est et le lycée général Pasteur à Le Blanc, situé à environ Modèle:Unité à l'Est.

Santé

Il n'y a pas d'offre de soins sur la commune. Les hôpitaux et les cliniques sont à Châtellerault et à Le Blanc. Les médecins sont à Preuilly-sur-Claise, La Roche-Posay ou Yzeures-sur-Creuse, tout comme les pharmacies. Les dentistes sont à Preuilly-sur-Claise et La Roche-Posay.

Sécurité

La commune dépend de la brigade de gendarmerie de Preuilly sur Claise<ref>Brigades de Gendarmerie</ref>.
Elle dépend du centre d'Incendie et de Secours de Preuilly-sur-Claise et de celui d'Yzeures-sur-Creuse pour les hameaux limitrophes de cette commune. Le territoire communal est soumis à des risques élevés d'inondations<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'incendies de forêts<ref>Modèle:Lien webModèle:Pdf.</ref>.

Services publics

Le bourg accueille la mairie qui gère, en régie directe, le service de l'Eau ainsi que l'assainissement pour le bourg. L'ADMR de Charnizay couvre la commune de Chambon ainsi que celles de Charnizay, Chaumussay et Boussay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le village dispose d'une bibliothèque quant au bureau de poste, il a disparu depuis de nombreuses années, les services postaux les plus proches sont ceux de Preuilly-sur-Claise et d'Yzeures-sur-Creuse.

Sports

La commune dispose d'un terrain multisport accueillant un court de tennis depuis 1985 et deux terrains de pétanque créés en 1993<ref>Les équipements sportifs sur le site du ministère de la jeunesse et des sports consulté le 13/07/2010</ref>.

Elle accueille également chaque année et depuis 1984, la course Les foulées de Chambon<ref>Foulées de Chambon</ref>. Elle est constituée de deux trails l'un de Modèle:Unité et l'autre de Modèle:Unité.

Cultes

Chambon dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Paul. Elle fait partie de la paroisse du même nom qui relève du doyenné de Loches et du diocèse de Tours<ref>Paroisse de Chambon</ref>, toutefois elle est desservie par le curé de La Roche-Posay relevant lui du diocèse de Poitiers<ref>Diocèse de Poitiers secteur La Roche-Posay</ref>.

Vie associative

Du point de vue associatif, Chambon compte un comité des fêtes qui organise notamment Les Foulées de Chambon. D'autres associations ont leur siège sur la commune tel que l'association de randonnée Courir, Marcher dans le Sud Touraine, l'association des irrigants du sud-ouest du département 37 ou encore une association de chasse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

La commune reçoit la TNT ainsi que les chaînes de télévision locales France 3 Paris Île-de-France Centre ou France 3 Limousin Poitou-Charentes, selon l'orientation de son récepteur. Le quotidien La Nouvelle République relate les informations locales dans son édition Indre et Loire (Touraine Est) ainsi que l'hebdomadaire La Renaissance lochoise.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité<ref name="INSEE"/> et le revenu net imposable moyen par ménage était de Modèle:Unité. Sur les 183 foyers fiscaux que comptait la commune, seul 81 (44,25 %) s'acquittaient de l'impôt sur le revenu.

Emploi

Selon les résultats du recensement de 2007<ref name="INSEE"> Modèle:Lien web.</ref>, la population active (15-64 ans) de la commune comptait 163 personnes, dont 65,2 % étaient actifs, ce taux était de 71,8 % au niveau départemental. Les 15-64 ans comptaient 3,7 % chômeurs, 61,6 % ayant un emploi et 34,8 % d'inactifs. Les inactifs, ils se répartissaient de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentaient 15,9 % de la population active, les scolarisés 7,3 %, les autres inactifs 11,6 %.

En 2007, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune était de 5,6 %, en forte diminution par rapport à 1999 (9,8 %).

Cette même année, 24,3 % des actifs occupés travaillaient et vivaient à Chambon, le reste se déplaçant hors de la commune pour travailler.

Répartition des plus de 15 ans selon les PCS

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Nombre 20 8 4 4 12 8
% 35,71 % 14,29 % 7,14 % 7,14 % 21,43 % 14,29 %
Indre-et-Loire 2,06 % 5,77 % 12,86 % 25,34 % 29,24 % 24,73 %
Sources des données : INSEE<ref name="INSEE"/>

Activités

Comme partout en France, on remarque une forte baisse du nombre d'emplois dans l'agriculture au profit du tertiaire. L'industrie est inexistante ce qui n'est pas étonnant dans un secteur très rural comme Chambon. Quant au secteur de la construction, il a disparu entre 1999 et 2006.

Le nombre d'emplois dans la commune diminue rapidement d'un recensement à l'autre, 68 en 1990 contre 44 en 2007.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Nombres d'emplois
dans la commune
Agriculture Industrie Construction Commerce et Services
2007 44 28 0 0 12 et 15 soit 27
2006 44 28 0 0 27
1999 59 20 8 8 12
1990 68 64 0 8 20
Sources des données : INSEE<ref name="INSEE"/>

L'agriculture

L'agriculture est un acteur économique majeur pour cette petite commune rurale. En effet, on constate que sur ces 1 788 hectares, 1 225 sont utilisés par le secteur agricole.

En 2000, on comptait 19 exploitations agricoles (dont 10 exploitations professionnelles) sur le territoire de la commune, en 1988, elles étaient 23 (17). La SAU (superficie agricole utilisée) moyenne était de 64 ha (103 ha pour les professionnelles), surfaces en augmentation par rapport à celles de 1988, 43 ha (54 ha).

Concernant la culture, 15 exploitations cumulaient 1 046 ha de terres labourables, dont 556 pour les céréales, et 9 étalaient 421 ha de superficie fourragère. Pour l'élevage, en 2000, 6 exploitations comptaient 1 257 bovins dont 499 vaches et 7 élevaient 33 099 volailles.

Un verger est présent sur le territoire communal, il emploie de nombreux saisonniers lors de la cueillette des pommes. Cette exploitation vend ses fruits en direct et approvisionne les grandes surfaces locales.

Dans le secteur de l'agriculture, Chambon présente une particularité, elle est en zone protégée<ref>Mais SemencesModèle:Pdf.</ref> pour la production de maïs semences. Seule trois zones existent en Indre et Loire, Chambon fait partie de celle d'Yzeures-sur-Creuse qui a été créée le Modèle:Date<ref>Zones protégées pour la production de maïs semences</ref>. Cette zone est la plus importante du département et comprend les communes de Chambon, d'Yzeures sur Creuse et de Tournon Saint Pierre. Elle compte 8 producteurs sur 283 ha, ce qui permet à la commune de voir passer de nombreux travailleurs saisonniers sur la période des mois de juillet et d'août.

L'artisanat, le commerce et le tourisme

Chambon dispose encore d'un restaurant, d'un atelier de poterie et d'un artisan dans le domaine de la menuiserie. Le village possède de nombreux gîtes et résidences secondaires qui permettent de faire vivre le village. La commune tire bénéfice de la proximité de la station thermale de La Roche-Posay et du développement du tourisme vert.

Entreprises et établissements

Au Modèle:Date, Chambon comptait neuf établissements hors agriculture. L'industrie disposait de 1 établissement, la construction dénombrait 1 établissement et les services étaient au nombre de 7 établissements en progression. Aucun commerce n'était recensé sur le territoire.

En 2009, trois entreprises ont été créées sur le territoire, une dans l'industrie, une dans la construction, une dans les services<ref name="INSEE"/>.

Répartition des établissements par domaines d'activité

  Ensemble Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 9 1 1 0 7
% 100 % 11 % 11 % 0 % 78 %
Sources des données : INSEE<ref name="INSEE"/>

Culture locale et Patrimoine

Équipement culturel

Bibliothèque municipale
La commune de Chambon dispose d'une bibliothèque municipale, qui fait partie du réseau de la Direction Départementale de Bibliothèques et de la Lecture d'Indre-et-Loire.
Ses horaires d'ouverture sont : mardi : 17 h - 19 h et samedi : 13 h 30 - 15 h 30<ref>Bibliothèques municipales sur le site du conseil général</ref>.

Patrimoine

Monuments pré-médiévaux

Station néolithique de la Custière
En 1860, le Comte de Chasteigner, propriétaire à l'époque du château de la Custière, y a découvert les traces d'un atelier de fabrication d'instruments celtiques, en silex<ref>Site de la Custière sur Persée</ref>.
Sépulture néolithique des Chevrettes
À la suite de l'extraction de sables sur 6 à 10 mètres de profondeur, sont découvertes deux fosses. L'opération de sauvetage, en 1991, permet d'en sortir des outillages en silex local, des céramiques, des meules en grès et du mobiler datant du Néolithique moyen<ref>Site des Chevrettes sur AdIFI</ref>. Ces céramiques ont pris une grande importance puisque les archéologues ont choisi de caractériser l'ensemble des poteries du Néolithique moyen découvertes dans le bassin de la Loire par l'appellation de Groupe de Chambon.

Patrimoine civil

Château de Rouvray Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles
Ce château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref name="PA00097623">Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est un ancien fief qui relevait de Mousseaux, de la baronnie du Grand Pressigny et de celle de Preuilly. Il daterait de l'an 1017, selon une inscription portée sur une pierre du donjon. Ce château possédait des douves qui ont été comblées, une enceinte rectangulaire avec des tours ainsi qu'un pont levis qui n'existent plus de nos jours mis à part deux tours. L'accès du château se fait par une porte fortifiée. Des souterrains s'étendent sous le château et sous le parc. Il a longtemps appartenu à la famille de Mallemouche.
Château de la Custière Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles
Ce château, situé à la limite avec la commune de Barrou, est un ancien fief qui en 1550 appartenait au seigneur de Marigny et d'Alogny. En 1860, le comte de Chasteigner, alors propriétaire, y a découvert les traces d'un atelier de fabrication d'instruments celtiques en silex.
Château de la Garenne (construit en 1910)
Le château est composé d'un corps de logis et d'une tour octogonale.
Château de Chambon Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
C'est l'ancien logis seigneurial, situé près du bourg, il est aujourd'hui transformé en ferme. Il possède une tourelle circulaire et on sait qu'une chapelle y était présente avant la Révolution.
Ferme fortifiée de La Tour Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Cet ancien fief appartenait à la famille de Vaillant en 1517.
Tuilerie Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Elle fait l'objet d'une inscription à l'inventaire général des monuments historiques depuis 1996<ref>Base Mérimée La Tuilerie</ref>. Elle fut construite en 1868 au lieu-dit La Fosse au Loup devenu aujourd'hui Le Beauséjour. Elle a été en activité jusqu'en 1941. Elle s'étendait sur Modèle:Unité dont Modèle:Unité bâtis, et comprenait deux halles dont une fut détruite, et un four.

Patrimoine religieux

Église Saint Paul Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Cette église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref name="PA00097624">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est située dans le bourg dans la rue du Terrier-Blanc. Elle présente un clocher à tour carrée, elle possède deux chapelles dont une est l'ancienne chapelle seigneuriale des Mallemouche.
La Grotte
Un autel de plein air est présent près de l'église. Il prend la forme d'une petite grotte maçonnée dans le style de la grotte de Lourdes.
Calvaires
Plusieurs de ces croix monumentales sont disséminées sur le territoire communal. On en aperçoit près de Beauséjour, de Saint-Crépin, de la Guignardière ou encore de Mousseaux.

Personnalités liées à la commune

Jacqueline et Bernard Courcoul, céramistes, sont installés à Chambon depuis 1967.

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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