Charles Bukowski

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Biographie2 Henry Charles Bukowski Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, né Heinrich Karl Bukowski Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en haut allemand standardisé retranscrite selon la norme API</ref> le Modèle:Date de naissance à Andernach en Allemagne et mort le Modèle:Date de décès à Los Angeles aux États-Unis, est un écrivain américain d'origine allemande, auteur de romans, de nouvelles et de poésie. Il est connu sous ses pseudonymes divers : Hank, Buk, Henry Chinaski, ce dernier étant celui de son alter ego dans ses nombreux romans autobiographiques. Il est l'auteur, en prose comme en vers, d'une œuvre poétique considérable.

Biographie

Enfance et formation

Les trois premières années de sa vie se passent en Allemagne, avant que ses parents ne décident d'émigrer aux États-Unis (1923). Dans un contexte de crise économique, il passe une enfance marquée par la violence d'un père tyrannique, battant son fils et son épouse. Il était vétéran américain de la première guerre mondiale.

Sa mère, femme au foyer, n'a jamais été pour Bukowski que l'image de la femme soumise à l'autorité de son époux, incapable d'intervenir dans les relations conflictuelles du fils et du mari<ref name="Bukowski">Souvenirs d'un pas grand-chose, Charles Bukowski, 1982 (Éditions Grasset & Fasquelle, 1985. Traduction de Robert Pépin).</ref>.

Fils unique, Bukowski subit très tôt la haine et la frustration paternelle face à son échec social : il est régulièrement battu jusqu'à sa seizième année. Son père lui interdit de fréquenter les autres enfants du quartier, trop pauvres, qui lui renvoient l'image de son propre échec social<ref name="Bukowski" />.

À dix ans, le jeune Bukowski ressent ce qu'il décrira plus tard comme le premier jour de sa vie où il a le sentiment d'être écrivain : forcé d'écrire une rédaction qui sera lue devant toute la classe (ayant été contraint par son père à ne pas assister à la visite du président Hoover), il invente de toutes pièces les évènements qu'il n'a pas pu voir et, devant le succès de son travail, découvre la puissance des mots, ainsi qu'il le rapporte dans Souvenirs d'un pas grand-chose.

Au cœur de la crise, le père de Bukowski perd son emploi de livreur de lait, mais continue pendant de longs mois à simuler une vie normale d'honnête travailleur. C'est à cette même période que Charles découvre le vin et l'ivresse, avec un ami, William « Baldy » Mullinax, dont le père possède dans sa cave des tonnelets de vin<ref>Souvenirs d'un pas grand-chose (Grasset, les cahiers rouges, Paris 1985. traduction de Robert Pépin. Modèle:P.) : Modèle:Citation</ref>.

L'adolescence de Charles est marquée par un élément ressenti comme majeur, qui marquera sa vie future : la survenue brutale d'une acné, qui grêle son visage et son corps de pustules, affectant cruellement ses rapports avec les autres, notamment avec les femmes (cf. Souvenirs d'un pas grand-chose).

Le jeune Bukowski, enfant turbulent et dominateur, se forge petit à petit un personnage d'exclu, de rejeté social, seulement capable de se faire remarquer par sa laideur. Ses intérêts changent du tout au tout : il découvre l'écriture et la poésie.

À cette époque survient également le dernier choc avec son père : à seize ans, Bukowski, rentré ivre d'une sortie, se fait une nouvelle fois réprimander et insulter par son père. Pour la première fois, il rend les coups : les deux hommes se battent sous les yeux de la mère de famille.

Bukowski sort vainqueur de cette confrontation, qui se révèle un catalyseur pour ses choix de vie : il décide de quitter sa maison et son père dont il a pu se venger.

Modèle:Citation bloc Il ne quitte cependant pas la maison, obtient son certificat de fin d'étude au collège, et tente un premier pas dans le monde du travail, prenant un emploi de magasinier dans une grande surface. Bukowski se fait licencier en quelques jours.

Début 1940, il décide d'entrer à l'université pour suivre un cursus de journaliste.

Premières années d'écriture

Ses premières années dans l'âge adulte cristallisent ses passions et sa personnalité : il vit dans des hôtels marginaux, vivotant de minuscules emplois et de ses nombreuses virées nocturnes dans les bars de son quartier. Il erre à travers les États-Unis, cherchant des chambres à proximité d'un bar<ref>Charles Burowski, Journal d'un vieux dégueulasse, « Avertissement », 1969.</ref>. Il retourne même habiter chez ses parents, qui, abasourdis par ses activités, racontent à leurs voisins que leur fils est mortModèle:Référence nécessaire.

Bukowski continue d'écrire, entame ses premiers romans d'inspiration autobiographique, où il parle d'errance, de misère, d'emplois indignes et humiliants, de femmes et d'alcool. Toutes ses tentatives pour placer ses nouvelles dans de petites revues littéraires se soldent par des échecs, mais écrire lui est devenu nécessaire. Il se fend de quelques dollars pour acheter une machine à écrire (très vite prêtée sur gage, faute d'argent). En parallèle, il établit à la bibliothèque municipale le seul havre d'ouverture que sa vie rude peut lui offrir. Il découvre très vite une influence majeure sur sa vie et son style en la personne de John Fante, et notamment son roman Demande à la poussière. Bukowski s'identifie immédiatement à Bandini, gosse fantasque et roublard, inspiré, excessif, christique et nietzschéen à la fois, comme lui en rupture familiale et en quête de beauté, d'émotions, de sentiments jamais assez forts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais, par-dessus tout, le style de Fante impressionne Bukowski : sa capacité à verbaliser les émotions, à les surinvestir et à en faire le moteur majeur de son personnage, lui aussi très autobiographique.

En quelques années, alors que sa vie amoureuse et professionnelle est très chaotique, il continue d'éplucher la littérature (en particulier Ernest Hemingway, Louis-Ferdinand Céline, Albert Camus, les auteurs russes, notamment Dostoïevski), et découvre la musique classique (Gustav Mahler ne le quittera plus jamais), tout en continuant à écrire des poèmes et des pages autobiographiques.

Sa vie est alors axée autour d'une chambre d'hôtel miteuse, d'un boulot inintéressant qui lui sert seulement à se nourrir Modèle:Incise et de la quête d'alcool et de femmes pour tout oublier. Bukowski, à 25 ans, est déjà devenu un ivrogne, obsédé sexuel, instable et menant une vie chaotique. Il part pour New York, mais l'expérience est assez difficile. Désabusé, il rentre à Los Angeles, pense au suicide, et cesse d'écrire pendant une dizaine d'années.

À 26 ans, il rencontre Jane Cooney Baker dans un bar. Une femme de dix ans son aînée, ravagée par l'alcool, avec un parcours plus chaotique encore que le sien. Ils resteront ensemble une dizaine d'années. Il est engagé à la poste en 1952<ref>Modèle:Harvsp</ref>, pour quelques semaines, pense-t-il, en attendant de vivre de sa plume. Il y restera 3 ans. Ses ambitions littéraires sont alors toujours au point mort : bien qu'il arrive à publier quelques poèmes et chroniques dans des revues underground, et une plaquette, Twenty Tanks from Kasseldown, (Black Sun Press, 1946), rien de substantiel ne lui permet de quitter son emploi de facteur. En dépit de ces contingences matérielles, il continue à dépeindre l'infamie quotidienne, exploite le filon de son expérience de facteur, et boit toujours davantage. Il développe un ulcère, se fait interdire la boisson, et découvre à cette période les courses hippiques, son autre grande passion. Jane, elle, continue à boire. Sa santé décline, et leur relation se dégrade : ils finissent par rompre.

Premières publications

Il publie alors pour la première fois des poèmes dans une petite revue, dont il finit par épouser la rédactrice en chef, Barbara Frye, une texane, fille de grands propriétaires, en adoration devant le talent qu'elle devine chez Bukowski. Ils restent ensemble deux ans, avant que Bukowski ne la quitte, exaspéré par ses sautes d'humeur et son tempérament. Il retourne à Los Angeles.

Il règle alors ses derniers comptes avec l'enfance. En 1958, son père meurt, quelques années après sa femme. Bukowski hérite de la maison, qu'il vend très vite. Il s'installe à Los Angeles, y recroise ses anciens compagnons de beuverie, dont Jane. Poussé par la nécessité, il réintègre les services postaux fédéraux.

Il y reste cette fois douze ans. Cette période est aussi douloureuse que féconde : Bukowski s'astreint à garder son poste et à écrire. Les petites publications se succèdent dans des revues plus ou moins obscures, et le nom de Bukowski commence à se faire connaître. Modèle:Refnec

Il est publié dans The Outsider, revue plus largement distribuée, aux côtés d'Allen Ginsberg, Jack Kerouac (qui vient de publier Sur la route) et William Burroughs. Sa popularité grandissant, on lui propose de faire des conférences dans les universités.

En 1964 naît la fille de Bukowski avec Frances Smiths, Marina. Bukowski, qui refusait toute idée de paternité, se consacre à sa fille, cherchant à lui éviter la vie de misère dont il commence à peine à se sortir.

En mai 1965, il écrit à son ami Douglas Blazek : Modèle:Citation bloc

Succès littéraires

En 1969 paraît son premier grand recueil de nouvelles et chroniques, sous le titre de Journal d'un vieux dégueulasse, courageusement publié par Lawrence Ferlinghetti, poète et éditeur Beat à San Francisco, qui continuera à œuvrer pour la reconnaissance artistique de Charles. Ce livre rassemble des récits de débauche décrits dans sa rubrique Notes d'un vieux dégueulasse, parue dans Open City, le Los Angeles Free Press et Nola Express à la Nouvelle-Orléans. En 1972, il publie dans le journal underground Nola Express avec Hedwig Gorski<ref>NOLA Express, Modèle:N°, juin 9-22, 1972.</ref>.

Le recueil, tiré à Modèle:Unité, obtient un succès d'estime dans le milieu beat : cela lui vaut d'être vite assimilé à ce mouvement, ce qu'il réfute catégoriquement. Bukowski n'a jamais connu les membres de la Beat Generation, pas plus qu'il n'a adhéré à la philosophie hippie ; il a tout au plus croisé Burroughs beaucoup plus tard. Modèle:Référence nécessaire

En 1966, Modèle:Lien fonde les éditions Black Sparrow Press dans le but de publier Charles Bukowski et d'autres artistes d'avant-garde. Il va pouvoir pour la première fois de sa vie se consacrer à l'écriture. Il quitte son emploi à la poste. Ses recueils de poésie continuent de paraître.

Il livre son premier roman, Le Postier en (1971) : il y dépeint son quotidien d'employé des postes. Les Modèle:Unité s'écoulent très vite.

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Charles Bukowski

Il rencontre à cette période Linda King, artiste à ses heures, mère de deux enfants. Leur histoire est aussitôt excessive, parfois violente, avec alternance de ruptures, d'éclats de voix, et de coups de poing. Le vrai tournant littéraire a lieu en 1972, avec la publication du recueil de nouvelles Contes de la folie ordinaire, peu autobiographique et peu représentatif de l'œuvre globale de l'auteur.

En 1976, âgé de 56 ans, il rencontre Linda Lee Beighle, lors d'une lecture dans un bouge de Los Angeles, âgée de 31 ans, qu'il finit par épouser en 1985. Cette jeune hippie, éprise de philosophie tibétaine, tient un restaurant macrobiotique à Los Angeles. Ils ne se quitteront plus, et elle est à son côté lors de son décés.

Ressentant probablement un tournant dans sa vie sentimentale, Bukowski se met à la rédaction de Women, publié en 1977, épais roman autobiographique, quasi-pornographique, où il décrit le chaos de sa vie avec les femmes. Vers soixante ans, Bukowski s'installe finalement avec Linda, à San Pedro en Californie. Passé de la bière au vin, il écrit plusieurs poèmes par jour. Il vit de ses droits d'auteurs et surtout de ses cachets de lectures publiques, mais ne renonce en rien à son train de vie. Il dépense tout simplement le surplus d'argent aux courses de chevaux. Sa célébrité internationale passe par l'Allemagne, et surtout la France Modèle:Incise avant que Bukowski ne soit édité par Les Humanoïdes Associés en 1977 (Mémoires d'un vieux dégueulasse, traduit par Philippe Garnier), puis aux éditions du Sagittaire, et sa mémorable apparition dans l'émission de Bernard Pivot Apostrophes, l'année suivante, qui le fait accéder immédiatement au statut d'écrivain-culte : en direct sur le plateau, Bukowski boit trois bouteilles de vin blanc au goulot puis, ivre, tient des propos incohérents, rejette brutalement la comparaison de son œuvre avec celle d'Henry Miller, tandis que François Cavanna Modèle:Incise tente vivement de le faire taire (Modèle:Citation)<ref>Modèle:P. de Shakespeare n'a jamais fait ça, où un critique le confond avec le présentateur dans sa narration</ref>. Bukowski caresse le genou de Catherine Paysan, puis, las de la discussion qu'il trouve trop guindée, finit par arracher son oreillette et quitter finalement le plateau Modèle:Incise sans que Bernard Pivot, découragé, ne cherche à le retenir. Hors caméra, il sort un couteau avec lequel il menace (Modèle:Citation, selon lui) une personne chargée de la sécurité, ce qui lui vaut d'être maîtrisé et jeté hors des locaux d'Antenne 2<ref>Lire sur le sujet l'article sur Bukowki écrit par Bernard Pivot dans son Dictionnaire amoureux du vin Modèle:Incise 2006 ; voir également l'intégrale de l'émission dans le documentaire de J. Dullaghan, Bukowski, disponible en DVD, version française sous-titrée</ref>,<ref>CHARLES BUKOWSKI À APOSTROPHES</ref>.

Son succès en Europe devient colossal : la presse relate l'événement, Marco Ferreri adapte le recueil Contes de la folie ordinaire au cinéma en 1981 et Barbet Schroeder adapte un script de Bukowski dans Barfly avec Mickey Rourke dans le rôle de Henry Chinaski en 1988.

Dernières années

Bukowski épouse Linda Lee en 1985, publie ses derniers romans et poèmes (dont Pulp), et meurt d'une leucémie<ref name="Hoskyns p347">Modèle:Harvsp</ref> le Modèle:Date à San Pedro<ref name="Hoskyns p347" /> en Californie. On lit sur sa tombe l'épitaphe « Don't try » (« N’essaie pas »).

En février 2008, sa maison est classée comme patrimoine historique par la ville de Los Angeles<ref>Clément Solym,La maison de Bukowski classée patrimoine historique, ActuaLitté, 27 février 2008</ref> puis transformée en musée<ref>Clément Solym,Charles Bukowski, une maison-musée où vit encore sa femme, ActuaLitté, 15 novembre 2010</ref>.

Œuvre

Romans

Poésie

  • Flower, Fist, and Bestial Wail (1960)
  • It Catches My Heart in Its Hands (1963)
  • Crucifix in a Deathhand (1965)
  • At Terror Street and Agony Way (1968)
  • Poems Written Before Jumping Out of an 8 story Window (1968)
  • A Bukowski Sampler (1969)
  • The Days Run Away Like Wild Horses Over the Hills (1969) Modèle:Commentaire biblio
  • Fire Station (1970)
  • Mockingbird Wish Me Luck (1972)
  • Burning in Water, Drowning in Flame: Selected Poems 1955–1973 (1974)
  • Maybe Tomorrow (1977)
  • Love Is a Dog from Hell (1977) Modèle:Commentaire biblio
  • Play the Piano Drunk Like a Percussion Instrument Until the Fingers Begin to Bleed a Bit (1979) Modèle:Commentaire biblio
  • Dangling in the Tournefortia (1981)
  • War All the Time: Poems 1981–1984 (1984)
  • You Get So Alone at Times That It Just Makes Sense (1986)
  • The Roominghouse Madrigals (1988)
  • Septuagenarian Stew: Stories & Poems (1990) Modèle:Commentaire biblio
  • People Poems (1991)
  • The Last Night of the Earth Poems (1992)
  • Run with the Hunted (1994), anthologie posthume Modèle:Commentaire biblio
  • Betting on the Muse: Poems and Stories (1996), posthume
  • Bone Palace Ballet (1998), posthume
  • What Matters Most Is How Well You Walk Through the Fire. (1999), posthume
  • Open All Night (2000), posthume
  • The Night Torn Mad with Footsteps (2001), posthume
  • Sifting Through the Madness for the Word, the Line, the Way (2003), posthume
  • The Flash of the Lightning Behind the Mountain (2004), posthume
  • Slouching Toward Nirvana (2005), posthume
  • Come on In! (2006), posthume
  • The People Look Like Flowers at Last (2007), posthume
  • The Pleasures of the Damned: Selected Poems 1951–1993 (2007), posthume
  • The Continual Condition (2009), posthume
  • On Cats (2015), posthume
  • On Love (2016), posthume
  • Storm for the Living and the Dead (2017), posthume Modèle:Commentaire biblio

Recueils de nouvelles et autres textes

Essais, lettres, correspondances

  • Shakespeare Never Did This (1979) Modèle:Commentaire biblio
  • The Bukowski/Purdy Letters (1983)
  • Screams from the Balcony: Selected Letters (1993) Modèle:Commentaire biblio
  • Living on Luck: Selected Letters, vol. 2 (1995), posthume
  • The Captain Is Out to Lunch and the Sailors Have Taken Over the Ship (1998), posthume Modèle:Commentaire biblio
  • Reach for the Sun: Selected Letters, vol. 3 (1999), posthume
  • Beerspit Night and Cursing: The Correspondense of Charles Bukowski and Sheri Martinelli (2001), posthume
  • Sunlight here I am: Interviews and encounters, 1963–1993 (2003), posthume
  • On Writing, Edited by Abel Debritto (2015), posthume Modèle:Commentaire biblio
  • The Mathematics of the Breath and the Way: On Writers and Writing (2018), posthume

Adaptations cinématographiques de son œuvre

1981, de Marco Ferreri (Italie)
Scénario : Marco Ferreri, Sergio Amidei, d'après des nouvelles de Bukowski.
Photographie (couleur) : Tonino Delli Colli.
Musique : Philippe Sarde.
Interprétation : Ben Gazzara, Ornella Muti, Tanya Lopert, Katia Berger, Judith Drake, Susan Tyrrel.
Durée : 101'
Éditeur vidéo : GCR/FIL
  • The Killers
1984, de Patrick Roth (États-Unis)
Scénario : Patrick Roth, Charles Bukowski, d'après une nouvelle de Charles Bukowski.
Photographie : Patrick Prince.
Musique : Bill Boydstun, Doug Lynner.
Interprétation : Charles Bukowski, Jack Kehoe, Allan Magicovsky, Raymond Mayo, Anne Ramsey, Susanne Reed, Susan Tyrrell.
Durée : 60'
1987, de Barbet Schroeder (É.-U.)
Scénario : Charles Bukowski.
Photographie (couleur) : Robby Müller.
Musique : Jack Baran.
Interprétation : Mickey Rourke, Faye Dunaway, Alice Krige, Jack Nance, J.C. Quinn, Franck Stallone, Roberta Bassin, Gloria Leroy, Joe Rice, Albert henderson, Sandy Rose.
Durée : 100'
Éditeur vidéo : Warner Home Video
  • Crazy Love (ou Love is a dog from hell ou L'amour est un chien de l'enfer)
1987, Dominique Deruddere (Belgique)
Scénario : Dominique Deruddere, Marc Didden, d'après Charles Bukowski.
Photographie (couleur) : Willy Stassen.
Musique : Raymond Van Het Groenewoud.
Interprétation : Geert Hunaerts, Josse De Pauw, Gene Bervoets, François Beukelaers, Florence Béliard, Amid Chakir, Carmela Locantore, Doriane Moretus, Michael Pas, An Van Essche, Marcel Van Thilt.
Durée : 90'
  • Love Pig
1990, Chris Innis (É.-U.)
Scénario : Chris Innis, Charles Bukowski.
Photographie (couleur) : M. David Mullen.
Musique : 2 Live Crew.
Interprétation : Nick Szegda, William Jones, Christine Chang.
Durée : 14'
1991, Patrick Bouchitey (France)
Scénario : Patrick Bouchitey, Jackie Berroyer, d'après des nouvelles de Charles Bukowski.
Photographie (noir & blanc) : Jean-Jacques Bouhon.
Musique : Didier Lockwood.
Interprétation : Patrick Bouchitey, Jean-François Stévenin, Jean-Pierre Bisson, Jackie Berroyer, Silvana De Faria, Consuelo De Haviland, Marie Mergey.
Durée : 90'
Éditeur vidéo : PFC
Sélection officielle du festival de Cannes 1991. Le court métrage qui est à l'origine de ce film a reçu le César du meilleur court métrage de fiction en 1990.
  • Apporte-moi ton amour
2003, de Éric Cantona (France)
Scénario : Eric Cantona, d'après la nouvelle Bring me your love de Charles Bukowski.
Photographie : Serge Dell'Amico
Musique : Philippe Léotard
Interprétation : Daniel Duval, Nadia Fares, Lawa Loire, Jacques Hansen.
Durée : 12'
2005, Bent Hamer (É.-U./Norvège)
Scénario : Bent Hamer et Jim Stark d'après le roman de Charles Bukowski.
Photographie : John Christian Rosenlund.
Interprétation : Matt Dillon (Henry Chinaski), Lili Taylor, Fisher Stevens, Marisa Tomei.
Durée : 94'
Présenté en 2005 au Festival de Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.
Fiche IMDB
  • Bukowski
(Bukowski: Born into This)
Documentaire de John Dullaghan, 2003 (sorti sur les écrans français en janvier 2005)
Fiche IMDB en anglais

À propos de Bukowski

Publications

(Hank: The Life of Charles Bukowski)
Traduction de Patrick Gador
Biographie, 1991, 381 p.
Ed. Grasset
(essai), Ed. Michalon, 1998, 198 p. Nouvelle édition revue et augmentée, Éditions Michalon, 2014, 266 p.
Textes de 21 auteurs français en hommage à Charles Bukowski, 314 p.
Ed. Eden. Avril 2004.

Postérité dans la culture populaire

Télévision

  • Dans l'épisode 22 de la saison 5 de Supernatural, Dean surnomme l'ange Castiel "Bukowski" quand ce dernier se montre désespéré et fataliste face à l'Apocalypse.
  • L'épisode 6 (Cassette 3, face B) de la saison 1 de la série télévisée 13 Reasons Why (2017) fait référence à Charles Bukowski, et plus précisément à l'épitaphe sur sa tombe.
  • Dans la série télévisée Californication (2007-2014), le personnage de Hank Moody joué par David Duchovny fait référence à lui comme son écrivain préféré.
  • En 2011, Levi's utilise un de ses poèmes (The Laughing Heart) pour sa publicité TV « Go Forth ».

Théâtre

  • Dans sa pièce Les Élucubrations d'un homme soudain frappé par la grâce (2019), Édouard Baer lit du Charles Bukowski et se prend pour l'auteur. Un grand passage du spectacle lui est dédié, car Bukowski a énormément inspiré l'acteur français.

Musique

  • un groupe de stoner rock d'île-de-France formé en 2007 lui rend hommage en s'appelant Bukowski.
  • MF DOOM fait référence au documentaire Bukowski: Born into This dans son album Modèle:Lien, le titre Cellz contenant un extrait où Charles Bukowski récite un passage de Dinosauria, We.
  • En 2004, le groupe Modest Mouse sort le titre Bukowski tiré de l'album Good News for People Who Love Bad News.
  • En 2005, Elliott Murphy lui consacre la chanson "Dirty Old Man" sur son album best of "Never say Never"
  • Le rappeur du collectif L'Animalerie lui rend en hommage en prenant le pseudonyme de « Lucio Bukowski ».
  • En 2012, le duo de DJs hollandais Homework utilise une intervention de Charles Bukowski dans leur titre Redondo Beach CA en tant que sample principal.
  • En 2012, le chanteur français Bertrand Boulbar lui dédie une chanson J’aime Bukowski sur son album Motor Hotel.
  • Le rappeur français Despo Rutti a intitulé une chanson "Bukowski" dans son dernier album Majster.
  • En 2018, le groupe britannique Arctic Monkeys cita Bukowski dans la chanson She Looks Like Fun de l'album Tranquility Base Hotel & Casino.
  • En 2018, le groupe français Merzhin lui dédie la chanson buk sur son album Nomade

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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