Faye Dunaway
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Faye Dunaway (prononcé en anglais : Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>) est une actrice, productrice de cinéma et scénariste américaine, née le Modèle:Date de naissance à Bascom (Floride).
Elle commence sa carrière au milieu des années 1960, l'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 faisant d'elle une vedette. Louée pour sa grande beauté, elle devient l'une des plus grandes actrices du cinéma américain en jouant les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown, Les Trois Jours du Condor ainsi que Network. Au cours de sa carrière, elle se voit décerner un Oscar, un Modèle:Langue, un Emmy et quatre Golden Globes.
Emblème majeur du Nouvel Hollywood, elle travaille sous la direction de réalisateurs de renom et donne la réplique à certains des plus grands acteurs de sa génération. Parmi ses autres grands succès, il faut citer Little Big Man, La Tour infernale, Les Yeux de Laura Mars, Maman très chère, Barfly ou encore Arizona Dream. Faye Dunaway marque également son époque et la mode par l'incarnation d'un style particulier, chic et sophistiqué.
Biographie
Naissance, enfance et débuts au théâtre
Dorothy Faye Dunaway naît le Modèle:Date à Bascom (situé en Floride, aux États-Unis) d'une mère au foyer, Grace Smith (née en Modèle:Date, morte en 1958)<ref name="NNDB">Modèle:Lien web.</ref>, et d'un père officier de l'armée, John MacDowell Dunaway, Jr.<ref>Modèle:Lien web.</ref> (né le Modèle:Date, décédé le Modèle:Date)<ref name="NNDB"/>.
Elle passe son enfance en voyageant à travers les États-Unis et l'Europe. Les disputes fréquentes entre ses parents aboutissent à leur séparation et Faye Dunaway, alors à peine âgée de dix ans, se sent responsable de la situation. Elle n'a alors qu'un objectif, celui d'être la meilleure quoi qu'il arrive. Elle suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant, puis étudie aux universités de Boston, de l'État de Floride<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Office of Greek Life. Florida State University.</ref> et de Floride<ref name="yahoo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de l'actrice sur Yahoo Movies.</ref> d'où elle ressort avec un diplôme. En 1962, à l'âge de 21 ans, elle suit des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy. Repérée par Lloyd Richards dans l'adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan, en quête de jeunes talents pour le Lincoln Center Repertory Company qui vient d'être créé. Sa vie privée est alors instable : elle est dépressive. Pour se débarrasser de ce conflit latent, elle consulte différents psychanalystes. Kazan le ressent bien : Modèle:Citation Elle multiplie les compositions à succès et est encensée par la critique pour ses prestations dans Après la chute d'Arthur Miller et Hogan's Goat.
Mais Dunaway souhaite également percer au cinéma et rêve de devenir une vedette. Pour ce faire, l'actrice refuse, en 1965, un rôle récurrent dans le feuilleton télévisé Haine et Passion<ref name="Imdb">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Faye Dunaway sur IMDb.</ref>. Otto Preminger l'engage pour Que vienne la nuit en 1966 et lui fait signer un contrat d'une durée de cinq ans. Le tournage du film, avec Michael Caine et Jane Fonda, est pour elle un calvaire. Le réalisateur ne comprend pas, selon elle, Modèle:Citation. À la sortie du film, elle met un terme à leurs relations conflictuelles et rachète son contrat : Modèle:Citation.
Percée (1967-1968)
Alors qu'un responsable de casting lui avait dit qu'elle n'était pas assez belle pour faire du cinéma lors de son audition pour La Poursuite impitoyable d'Arthur Penn, ce dernier la remarque lors d'un visionnage des scènes de The Happening avant sa sortie<ref name="p.120-L1" group="L1">Modèle:P.120.</ref>. Le réalisateur décide alors de lui faire passer un essai pour incarner la criminelle Bonnie Parker dans son nouveau film, Bonnie and Clyde, après les refus successifs de Jane Fonda, Tuesday Weld, Carol Lynley ou encore Natalie Wood<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Warren Beatty, interprète de Clyde Barrow et producteur du film, se montre d'abord réticent à l'idée de jouer face à une inconnue et juge la grande beauté de Faye Dunaway inappropriée pour le rôle d'une jeune fille pauvre du Texas, mais Arthur Penn parvient finalement à le convaincre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Une fois engagée, l'actrice n'a que quelques semaines pour se préparer au tournage et, lorsqu'on lui demande de maigrir afin de donner à son personnage l'allure d'une femme vivant pendant la Grande Dépression, elle suit un régime strict afin de perdre environ quatorze kilos<ref name="p.58-L1" group="L1">Modèle:P.58.</ref>.
Lors de sa sortie, le film crée la controverse en raison de sa supposée idéalisation des deux tueurs, mais également pour sa violence et son humour noir. Il est cependant un énorme succès commercial et permet à Faye Dunaway de devenir une vedette.
Elle est pour la première fois nommée à l'Oscar de la meilleure actrice, ainsi qu'au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, et obtient le BAFTA du meilleur espoir féminin ainsi que le David di Donatello de la meilleure actrice étrangère. Newsweek la décrit comme Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} FAYE DUNAWAY: The New American Beauties, Newsweek, publié le 4 mars 1968.</ref>. L'actrice Joan Crawford déclare à son propos : Modèle:Citation En France, le film est également un succès avec près de 1,9 million d'entrées. Il influence considérablement les jeunes de l'époque, les jeunes filles adoptent le style de Dunaway dans le film, béret, jupe longue et cheveux blonds lisses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rôle de Bonnie Parker est celui que Dunaway a préféré jouer dans sa carrière :
Sa carrière est lancée. Dès lors, elle travaille avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs de renom. En 1968, elle tient l'affiche du film de casse L'Affaire Thomas Crown dans lequel elle joue le rôle de Vicki Anderson, l'inspectrice chargée par une compagnie d'assurances d'enquêter sur le riche banquier et homme d'affaires Thomas Crown, joué par Steve McQueen. Le réalisateur Norman Jewison, comme l'avait précédemment fait Arthur Penn avec Warren Beatty, parvient à convaincre McQueen d'engager Dunaway, après avoir vu les rushes de Bonnie and Clyde avant sa sortie. Le rôle requiert vingt-neuf changements de costume pour l'actrice et se révèle complexe à jouer<ref name="Harpers-2016">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.161-L1" group="L1">Modèle:P.161.</ref> Faye Dunaway et Steve McQueen deviennent amis au cours du tournage, malgré la réticence initiale de l'acteur à travailler avec elle. Le film est un succès, resté célèbre entre autres pour la séquence du baiser de plus d'une minute entre les deux acteurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, achevant de fixer Modèle:Citation que Dunaway représente pour la critique et le public<ref name="SCL-2010"/>.
Revers successifs (1969-1973)
Faye Dunaway joue ensuite le rôle d'une créatrice de mode atteinte d'une maladie incurable dans le drame romantique Le Temps des amants, réalisé par Vittorio De Sica, et dans lequel elle donne la réplique à Marcello Mastroianni. Bien qu'elle ait, de son propre aveu, toujours voulu éviter les romances avec ses partenaires, Faye Dunaway débute pendant le tournage une liaison avec Mastroianni qui durera deux ans<ref name="p.189-L1" group="L1">Modèle:P.189.</ref>. Le film est un échec commercial et critique lors de sa sortie en salle. En 1969, Faye Dunaway apparaît dans le drame L'Arrangement d'Elia Kazan, adapté d'un roman à succès du même titre et du même auteur, où elle a pour partenaire Kirk Douglas. Le film ne connaît pas le succès mais l'interprétation de Dunaway est louée par la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La comédie fantastique de John Frankenheimer, The Extraordinary Seaman, sort la même année. Tourné juste après Bonnie and Clyde, le film est qualifié de Modèle:Citation par Dunaway elle-même et connaît un échec aussi bien critique que commercial<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.154-L1" group="L1">Modèle:P.154.</ref>.
Au même moment, l'actrice refuse la plupart des rôles qui lui sont proposés, au grand dam de ses agents, afin de se consacrer à sa relation avec Mastroianni<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.197-L1" group="L1">Modèle:P.197.</ref>.
En 1970, Faye Dunaway accepte, pour faire plaisir à Arthur Penn, de jouer un second rôle dans son western Little Big Man, avec Dustin Hoffman dans le rôle titre<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.198-L1" group="L1">Modèle:P.198.</ref>. La même année, elle apparaît dans le drame expérimental Portrait d'une enfant déchue, premier film réalisé par son ex-compagnon Jerry Schatzberg. Le film ne rencontre pas le succès mais apporte à Dunaway une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique. L'année suivante, elle joue dans le western Doc Holliday et réalise sur le tournage à quel point son métier lui manque<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.208-L1" group="L1">Modèle:P.208.</ref>. Toujours en 1971, Faye Dunaway tourne dans le drame français La Maison sous les arbres de René Clément, présenté hors-compétition au Festival de Cannes. L'actrice, francophile, voit dans ce film l'occasion d'apprendre la langue française, qu'elle parvient à maîtriser couramment à la fin du tournage<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.213-L1" group="L1">Modèle:P.213.</ref>. En 1972, Faye Dunaway incarne la duchesse de Windsor Wallis Simpson dans un film produit pour la télévision, The Woman I Love. L'année suivante, elle donne la réplique à George C. Scott dans la comédie dramatique réalisée par Stanley Kramer, L'Or noir de l'Oklahoma, avant d'incarner le personnage Milady de Winter dans l'adaptation du roman homonyme d'Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires et sa suite On l'appelait Milady.
Renouveau et consécration (1974-1981)
Faye Dunaway se voit ensuite proposer par Roman Polanski de jouer le rôle principal féminin, celui d'une femme fatale, face à Jack Nicholson dans son film noir, Chinatown. Le réalisateur, sensible à Modèle:Citation de l'actrice, l'impose au producteur Robert Evans, qui préfère Jane Fonda à une actrice réputée difficile<ref name="Polanski-1984">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le tournage se révèle compliqué en raison des fréquentes disputes entre Dunaway et Polanski, connu pour être particulièrement exigeant sur un plateau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leurs démêlés font la une des journaux à scandales, le réalisateur traitant son actrice de Modèle:Citation<ref name="Polanski-1984"/>, Dunaway lui reprochant de ne pas l'aider dans son interprétation et de lui avoir arraché les cheveux<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.256-L1" group="L1">Modèle:P.256.</ref>,<ref name="Polanski-1984"/>. Le film est néanmoins un très grand succès critique et commercial lors de sa sortie en 1974, et est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Robert Evans déclare même : Modèle:Citation Elle est de nouveau proposée pour un Oscar, un Modèle:Langue et un BAFTA de la meilleure actrice.
La même année, Faye Dunaway épouse le musicien Peter Wolf, accepte ensuite le rôle de la petite amie de Paul Newman dans le film catastrophe La Tour infernale et, à la même époque, déclare ne plus aimer jouer pour le cinéma, estimant son jeu ébranlé par des films qui la détruisent en tant qu'actrice<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="People-1974"/>. Elle accepte néanmoins d'être la partenaire de Robert Redford dans Les Trois Jours du Condor (1975). Dans ce thriller d'espionnage réalisé par Sydney Pollack, elle joue une femme kidnappée par Redford et admet avoir eu des difficultés à feindre avoir peur tant elle était attirée par l'acteur<ref name="p.281-L1" group="L1">Modèle:P.281.</ref>,<ref name="TCM-2016">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Faye Dunaway par Ben Mankiewicz, Faye Dunaway: Live from the TCM Classic Film Festival, Turner Classic Movies, diffusé le 3 avril 2017.</ref>. Le film est un succès critique et commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et permet à Faye Dunaway d'obtenir une nouvelle nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique. L'actrice s'éloigne ensuite du cinéma pendant près d'un an et refuse de nombreux projets<ref name="p.284-L1" group="L1">Modèle:P.284.</ref>, à l'image de Complot de famille d'Alfred Hitchcock<ref name="Movieline-2002">Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait son retour en 1976 avec le drame Le Voyage des damnés sur l'histoire vraie de réfugiés juifs allemands fuyant l'Allemagne nazie à bord du paquebot SS Saint Louis mais se retrouvant contraint de retourner en Europe à la suite des refus des gouvernements cubain et américain de les accueillir.
Faye Dunaway tient ensuite le rôle d'une productrice de télévision dans le drame satirique Network : Main basse sur la télévision, réalisé par Sidney Lumet sur un scénario de Paddy Chayefsky. Alors que ses proches s'opposent au film, craignant que le public ne la confonde avec un personnage qu'ils jugent trop cruel, l'actrice considère qu'il s'agit d'un Modèle:Citation et accepte la proposition sans hésiter<ref name="p.294-L1" group="L1">Modèle:P.294.</ref>. Le film connaît un grand succès, reçoit des critiques élogieuses, et permet à Faye Dunaway de remporter le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, le David di Donatello de la meilleure actrice étrangère ainsi que l'Oscar de la meilleure actrice : Modèle:Citation bloc
Toujours en 1976, Faye Dunaway incarne la sœur Aimee Semple McPherson dans un film tourné pour la télévision The Disappearance of Aimee, et dans lequel elle donne la réplique à Bette Davis. Après deux années d'absence, Faye Dunaway fait son retour au cinéma avec le thriller Les Yeux de Laura Mars, réalisé par Irvin Kershner et écrit par John Carpenter, dans le rôle d'une photographe de mode qui subit d'étranges visions dans lesquelles un tueur sadique assassine ses proches. Le film rencontre un succès mitigé aussi bien critique que commercial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1979, l'actrice tient un second rôle, celui d'une mère indigne qui, après avoir abandonné son fils, souhaite le récupérer dans le drame Le Champion de Franco Zeffirelli, aux côtés de Jon Voight. Ce remake du film éponyme de King Vidor est considéré comme l'un des films les plus tristes de l'histoire du cinéma, utilisé pour des expériences dans de nombreux laboratoires de psychologie dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 1979, après cinq ans de vie commune, Faye Dunaway et Peter Wolf décident de se séparer et divorcent. L'année suivante, pour avoir l'occasion de travailler avec Frank Sinatra, l'actrice accepte un rôle court dans De plein fouet<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.331-L1" group="L1">Modèle:P.331.</ref> et tient le rôle-titre d'un film produit pour la télévision, Evita, sur Eva Perón en 1981.
La même année, Faye Dunaway prête ses traits à l'actrice américaine Joan Crawford dans l'adaptation du livre écrit par la fille de cette dernière et qui suit leurs rapports conflictuels, Maman très chère. L'actrice accepte le rôle, assurée par le réalisateur et le producteur que le film ne sera pas une Modèle:Citation de la vie de Joan Crawford mais le Modèle:Citation<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.337-L1" group="L1">Modèle:P.337.</ref>. Pour l'interpréter, Faye Dunaway fait beaucoup de recherches sur la légende du cinéma et rencontre plusieurs de ses amis et proches dont le réalisateur George Cukor<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faye Dunaway talks about Crawford Mommie Dearest, The St. Petersburg Times, publié le 23 septembre 1981.</ref>. L'actrice s'immerge intensément dans son rôle, au point de ressentir la présence de Joan Crawford à ses côtés pendant le tournage<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.111-L1" group="L1">Modèle:P.111.</ref>. À sa sortie, le film divise la critique mais connaît un succès commercial. Le réalisateur Sidney Lumet estime que l'interprétation de Faye Dunaway est à la fois Modèle:Citation<ref>Documentaire, Faye Dunaway: Master Class, A&E, diffusé le 18 mars 2003.</ref>. Bien que le film ait atteint le statut de culte au fil des années, Faye Dunaway considère Maman très chère comme la plus grande erreur de sa carrière et refuse, à de rares exceptions près, qu'il en soit fait mention dans ses interviews<ref name="People-2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Cinéma, télévision et théâtre (1982-1999)
En 1982, Faye Dunaway reprend le rôle de Grace Kelly dans une adaptation pour la télévision du film Une fille de la province. Bien qu'elle considère la nouvelle version comme inférieure à l'original, le tournage l'aide à Modèle:Citation Elle reçoit ensuite le scénario de La Dépravée (1983) et, bien qu'elle n'en soit pas entièrement satisfaite, accepte en pensant pouvoir le rendre meilleur<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.334-L1" group="L1">Modèle:P.334.</ref>. Le tournage est pour elle merveilleux, mais lors de la sortie, le film ne rencontre pas le succès, tant commercial que critique<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.335-L1" group="L1">Modèle:P.335.</ref>. La même année, elle épouse le photographe de mode britannique Terry O'Neill, avec qui elle entretient une liaison depuis 1979 et se retire à Londres — Modèle:Citation<ref name="SCL-2010"/>.
En 1984, Faye Dunaway joue une sorcière dans le film de super-héros Supergirl. Le film, qui est pour elle Modèle:Citation, est un échec critique et commercial. Elle tourne ensuite pour la télévision deux mini-séries, Ellis Island, les portes de l'espoir (1984), avec Richard Burton, pour lequel elle remporte un deuxième Golden Globe, celui de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série, une mini-série ou un téléfilm, et Christopher Columbus (1985) face à Gabriel Byrne. Faye Dunaway apparaît également dans deux adaptations de romans d'Agatha Christie, Le Couteau sur la nuque (1985) et Témoin indésirable (id.). Bien que les propositions ne manquent pas, l'actrice n'est pas satisfaite de ces derniers films dont elle juge Modèle:Citation la qualité des scénarios<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.348-L1" group="L1"/>. À la suite de son divorce d'avec Terry O'Neill en 1987, Faye Dunaway retourne habiter aux États-Unis dans l'espoir de se reconstruire une carrière en apparaissant dans plusieurs drames indépendants.
Elle renoue avec le succès grâce à son rôle de femme alcoolique dans Barfly, mis en scène par Barbet Schroeder d'après un roman de Charles Bukowski, où elle donne la réplique à Mickey Rourke. Modèle:Citation Le film reçoit des critiques élogieuses lors de sa sortie et permet à Dunaway d'obtenir une sixième nomination pour un Golden Globe. Barfly étant l'un de ses films préférés, l'actrice essaie de choisir ses rôles suivants avec attention tout en étant consciente de devoir subvenir à ses besoins et à ceux de son fils<ref name="p.362-L1" group="L1">Modèle:P.362.</ref>.
En 1990, elle retrouve Robert Duvall, l'un de ses partenaires de Network, pour La Servante écarlate de Volker Schlöndorff, une adaptation du roman homonyme de Margaret Atwood. Après avoir joué dans plusieurs films indépendants n'ayant pas trouvé leur public, Faye Dunaway tient l'un des rôles principaux, aux côtés de Johnny Depp, de la comédie dramatique Arizona Dream d'Emir Kusturica. Le film rencontre un certain succès en Europe mais passe inaperçu aux États-Unis. Dunaway prend ensuite contact avec l'acteur Peter Falk, héros de la série policière Columbo, afin d'être conseillée sur une éventuelle série qu'elle souhaite tourner<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.383-L1" group="L1">Modèle:P.383.</ref>. Falk lui propose alors de jouer dans l'un des épisodes de Columbo, intitulé Meurtre aux deux visages, écrit par ses soins et qu'il conservait jusqu'à ce qu'il ait trouvé la meilleure comédienne pour interpréter le rôle principal<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="p.383-L1" group="L1"/>. Faye Dunaway accepte et reçoit pour sa performance le Primetime Emmy Award de la meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique ainsi qu'une nomination pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm.
En 1994, le compositeur Andrew Lloyd Webber lui propose de remplacer Glenn Close dans la comédie musicale Sunset Boulevard<ref name="People-1995">Modèle:Lien web.</ref>. Dunaway accepte mais est écartée du projet, peu de temps après le début des répétitions, Webber estimant que sa voix chantante n'était pas à la hauteur du personnage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actrice intente alors une action en justice contre le compositeur. Un accord est finalement conclu devant les tribunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1995, elle retrouve Johnny Depp pour la comédie romantique Don Juan DeMarco, dans laquelle elle donne également la réplique à Marlon Brando, et publie ses mémoires, Looking for Gatsby, pour lesquels elle reçoit des critiques élogieuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, elle apparaît dans la comédie Dunston : Panique au palace, le drame L'Héritage de la haine, pour lequel elle retrouve l'un de ses partenaires de Bonnie and Clyde, Gene Hackman, et le thriller Albino Alligator, première réalisation de l'acteur Kevin Spacey.
De 1996 à 1997, Faye Dunaway incarne sur scène la cantatrice Maria Callas dans la pièce de Terrence McNally, Master Class. Callas devient l'un des personnages favoris de Dunaway, Modèle:Citation La presse voit des similitudes entre les carrières et personnalités respectives des deux femmes, Callas et Dunaway étant perçues à la fois comme des perfectionnistes et des vedettes difficiles en raison de leurs démêlés avec des réalisateurs et metteurs en scènes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elisa Leonelli, Faye Dunaway Takes Center Stage, Venice, publié en juillet 1997, Modèle:Pp.38-46.</ref>. La tournée est un succès et permet à Faye Dunaway de remporter le Prix Sarah-Siddons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1999, l'actrice remporte un quatrième Golden Globe, celui de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série, une mini-série ou un téléfilm pour sa performance dans Femme de rêve (1998) où elle donne la réplique à Angelina Jolie. La même année, elle accepte d'incarner Yolande d'Aragon pour le Jeanne d'Arc de Luc Besson et apparaît dans le remake de L'Affaire Thomas Crown, Thomas Crown, où Pierce Brosnan reprend le rôle de Steve McQueen et Rene Russo celui de Dunaway.
Films indépendants (des années 2000 à aujourd'hui)
En 2000, Faye Dunaway joue un second rôle dans The Yards de James Gray où elle côtoie pour l'occasion Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix ou encore Charlize Theron, puis refuse de participer au film Requiem for a Dream pour lequel Ellen Burstyn recevra une nomination à l'Oscar<ref name="Movieline-2002"/>. L'année suivante, Dunaway produit, écrit et réalise un court métrage intitulé The Yellow Bird, d'après une nouvelle de Tennessee Williams dont l'action se situe dans les années 1930<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2002, elle interprète une mère accro au Xanax qui ignore tout de l'homosexualité de son fils, joué par Ian Somerhalder, dans Les Lois de l'attraction de Roger Avary. Tout au long de la décennie des années 2000, Faye Dunaway apparaît dans plusieurs films indépendants et aux génériques de séries télévisées telles que Alias, Les Experts ou encore Grey's Anatomy. En 2008, l'actrice déplore le sexisme d'Hollywood et le fait qu'elle ne se voit pas proposer de grands rôles dans des films importants comme c'est le cas pour les acteurs. Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>
En 2009, Faye Dunaway commence le tournage de Master Class, adaptation de la pièce homonyme de Terrence McNally qu'elle produit, écrit, réalise, et pour lequel elle reprend le rôle de Maria Callas. Le casting est également composé d'Al Pacino, dans le rôle d'Aristote Onassis, Val Kilmer et Alan Cumming<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Interview de Faye Dunaway par Jonathan Ross, Friday Night with Jonathan Ross, saison 15, épisode 5, BBC One, diffusé le 3 octobre 2008.</ref>. À la suite de nombreuses difficultés de financement et de production, les prises de vues sont étendues jusqu'à 2014, année où Dunaway décide d'abandonner définitivement le projet<ref name="Independent-2013"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, Faye Dunaway présente une version restaurée de Portrait d'une enfant déchue lors du [[Festival de Cannes 2011|Modèle:64e Festival de Cannes]] avant de se voir remettre les insignes d'Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, l'actrice se rend au Locarno Festival où elle se voit décerner un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante, elle est l'invitée d'honneur du Festival Lumière au cours duquel un hommage lui est rendu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, Faye Dunaway accorde une rare entrevue à l'historien du cinéma Ben Mankiewicz, diffusée sur la chaîne Turner Classic Movies, dans laquelle elle revient sur sa carrière et déclare n'avoir aucune intention de prendre sa retraite<ref name="TCM-2016"/>. L'année suivante, elle revient au cinéma après huit ans d'absence et apparaît dans le film d'horreur The Bye Bye Man, le drame chrétien Jésus, l'enquête et le thriller psychologique Usurpation avec Nicolas Cage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. The Hollywood Reporter déplore alors que Modèle:Citation Toujours en 2017, Faye Dunaway retrouve Warren Beatty, à l'occasion du Modèle:50e anniversaire de Bonnie and Clyde, et décerne par erreur, à la suite d'une inversion d'enveloppes, l'Oscar du meilleur film à La La Land, avant qu'il ne soit remis au véritable gagnant, Moonlight<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet imbroglio, l'un des faits les plus marquants de l'histoire des Oscars, est vécu par Faye Dunaway comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actrice est cependant invitée l'année suivante, toujours en compagnie de Warren Beatty, à remettre à nouveau l'Oscar du meilleur film. Les deux acteurs reçoivent une ovation debout par le public avant de remettre le prix, cette fois sans incident<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Popularité
Figure importante du Nouvel Hollywood, Faye Dunaway est considérée comme l'une des plus grandes et l'une des plus belles actrices de sa génération<ref name="Harpers-2016"/>,<ref name="People-2016-paper">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elizabeth McNeil, A Legend Looks Back, People, publié le 12 septembre 2016, Modèle:Pp.71-74.</ref>,<ref name="Guardian-2008">Modèle:Lien web.</ref>. Le réalisateur John Huston, également partenaire de l'actrice dans Chinatown, déclare dans un entretien en 1985 la trouver Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le producteur du film Robert Evans utilise également ce qualificatif pour la définir et ajoute que Modèle:Citation<ref>Documentaire, Chinatown Revisited with Roman Polanski, Robert Evans and Robert Towne, Paramount Pictures, 1999.</ref>. Dans un article datant de 2002 pour le magazine américain Movieline, le journaliste Stephen Rebello estime que Modèle:Citation<ref name="Movieline-2002"/>. Lorsqu'il lui remet les insignes d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres, Frédéric Mitterrand lui déclare : Modèle:Citation En 1997, le magazine Empire la classe Modèle:65e grande star de tous les temps.
Au cours de sa carrière, Faye Dunaway a travaillé avec plusieurs des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma — parmi lesquels Elia Kazan, Sidney Lumet, Arthur Penn, Roman Polanski, Sydney Pollack ou Emir Kusturica, et a joué dans de nombreux films devenus des classiques. Trois de ses films, Bonnie and Clyde, Chinatown et Network, main basse sur la télévision figurent au National Film Registry, en raison de leur Modèle:Citation, ainsi que sur la liste de l'American Film Institute des cent meilleurs films américains de l'histoire du cinéma. Toujours dans les classements établis par l'American Film Institute, deux des personnages qu'elle a interprétés, Bonnie Parker<ref name="classé 32">Classé trente-deuxième.</ref> et Joan Crawford<ref name="classé 41">Classé quarante et unième.</ref>, figurent dans le « top 50 » des plus grands méchants du cinéma.
Actrice exigeante, connue pour son tempérament difficile, Faye Dunaway estime qu'elle est souvent confondue avec les personnages froids et calculateurs qu'elle a interprétés<ref name="People-2016-paper"/>. Ses affrontements avec Roman Polanski sur le tournage de Chinatown lui valent la réputation d'être une personne difficile avec qui travailler. Dans son livre Making Movies, le réalisateur Sidney Lumet dénonce cette réputation comme étant Modèle:Citation et parle de Faye Dunaway comme d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le réalisateur Elia Kazan, quant à lui, définit l'actrice comme une Modèle:Citation et une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Faye Dunaway écrit à ce propos dans son autobiographie : Modèle:Citation bloc
Travail d'actrice
L'actrice vue par elle-même
L'art et le fait d'être un artiste sont d'après elle deux choses très importantes. Elle estime qu'il faut être Modèle:Citation pour devenir acteur.
Elle considère avoir eu beaucoup de chance en début de carrière. Son rôle de Bonnie Parker est son favori parce qu'elle a pu s'identifier à elle. Modèle:Citation Elle pense également que certains de ses rôles ne sont pas formidables, comme l'affirment certains journalistes.
L'actrice vue par la critique
Le rôle dans Modèle:Langue permet à Faye Dunaway d'accéder au-devant de la scène. Pour ce film, la critique est enthousiaste au sujet de son interprétation de Bonnie Parker. Roger Ebert la décrit comme Modèle:Citation et ajoute qu'avec Beatty Modèle:Citation Cependant, après L'Affaire Thomas Crown et jusqu'à Chinatown, les critiques déplorent plusieurs de ses films<ref group=NB>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="People-1974"/>.
Le choix de ses films durant les années 1970 fait l'unanimité. Le directeur général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, estime qu'elle possède Modèle:Citation Sa prestation dans Chinatown est acclamée, Modèle:Citation et le personnage de Evelyn Mulwray est considéré comme l'un des meilleurs de ceux qu'elle a joués<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 5 Best Faye Dunaway Movies par Chris Pence sur mademan.com.</ref>. Malgré leurs différends, Roman Polanski déclare : Modèle:Citation
Son interprétation de productrice de télévision prête à tout pour faire grimper l'audimat dans Network et jugée Modèle:Citation et lui apporte la reconnaissance de ses pairs. Elle remporte pour ce rôle son seul et unique Oscar à ce jour.
Malgré son échec critique, sa performance de Joan Crawford dans Maman très chère est louée. Modèle:Citation écrit Ebert, bien qu'il déteste le film. Néanmoins, elle reçoit pour ce même rôle le Razzie Award de la pire actrice. Elle sera nommée à sept autres reprises dans la même catégorie<ref>Ou également pire actrice dans un second rôle.</ref>, ce qui ne fait que confirmer que les films qu'elle tourne après Maman très chère soient d'une qualité inférieure à ceux des années 1970.
Son rôle dans Barfly est salvateur. La critique est excellente : Modèle:Citation écrit Ebert dans sa critique, avant d'ajouter que le film lui permet, à elle et Mickey Rourke, Modèle:Citation ainsi que d'avoir Modèle:Citation
Vie privée
Faye Dunaway a partagé sa vie avec le réalisateur Jerry Schatzberg de 1966 à 1968, l'acteur italien Marcello Mastroianni de 1968 à 1970, et l'acteur Harris Yulin de 1970 à 1972<ref name="NNDB"/>. Elle aurait également eu une liaison avec le réalisateur Robert Altman<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, Faye Dunaway épouse Peter Wolf, musicien et membre du groupe rock américain J. Geils Band<ref name="Imdb" /> dont elle divorce en 1979<ref name="Imdb" />.
En 1983, elle épouse le photographe de mode britannique Terry O'Neill avec lequel elle a son fils unique, Liam Dunaway O'Neill, né en 1980<ref name="Imdb" />, mais divorce 4 ans plus tard, en 1987<ref name="Imdb" />. En 2003, Terry O'Neill révèle que leur fils a en réalité été adopté contrairement à ce que prétendait son ex-femme : Modèle:Citation a-t-il déclaré pour le magazine Star<ref name="CM-2003">Modèle:Lien web.</ref>. Il poursuit en expliquant avoir demandé à Faye de dire la vérité sur l'adoption, ce qu'elle a refusé. C'est à l'âge de six ans que son fils aurait appris la vérité<ref name="CM-2003"/>.
Théâtre
- 1961-1963 : A Man for All Seasons, pièce de Robert Bolt, jouée en Angleterre et jouée du 22 novembre 1961 au Modèle:1er juin 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1961-1963 : After the Fall, pièce de Arthur Miller, mise en scène par Elia Kazan et jouée au ANTA Washington Square Theatre en (New York) du 23 janvier 1964 au 29 mai 1965 : Infirmière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1964 : But For Whom Charlie, pièce de S. N. Behrman, mise en scène par Elia Kazan et jouée au ANTA Washington Square Theatre en (New York) du 12 mars 1964 au 2 juillet 1964 : Faith Prosper<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1964 : The Changeling, pièce de Thomas Middleton et William Rowley, mise en scène par Elia Kazan et jouée au ANTA Washington Square Theatre en (New York) du 29 octobre 1964 au 23 décembre 1964 : Femme de chambre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1982 : The Curse of an Aching Heart, pièce de William Alfred, mise en scène par Gerald Gutierrez et jouée au Little Theatre (New York) du 25 janvier 1982 au 21 février 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1996-1997 : Master Class, pièce de Terrence McNally, mise en scène par Leonard Foglia et jouée du 29 octobre 1996 au 5 octobre 1997 : Maria Callas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Filmographie
Cinéma
Années 1960
- 1967 : Que vienne la nuit (Modèle:Langue) d'Otto Preminger : Lou McDowell
- 1967 : Les Détraqués (The Happening) d'Elliot Silverstein : Sandy
- 1967 : Bonnie and Clyde d'Arthur Penn : Bonnie Parker
- 1968 : L'Affaire Thomas Crown (Modèle:Langue) de Norman Jewison : Vicki Anderson
- 1968 : Le Temps des amants (Modèle:Langue) de Vittorio De Sica : Julia
- 1969 : The Extraordinary Seaman de John Frankenheimer : Jennifer Winslow
- 1969 : L'Arrangement (Modèle:Langue) de Elia Kazan : Gwen
Années 1970
- 1970 : Little Big Man de Arthur Penn : Mlle Louise Pendrake
- 1970 : Portrait d'une enfant déchue (Modèle:Langue) de Jerry Schatzberg : Lou Andreas Sand
- 1971 : La Maison sous les arbres de René Clément : Jill
- 1971 : Doc Holliday (Modèle:Langue) de Frank Perry : Katie Elder
- 1973 : L'Or noir de l'Oklahoma (Modèle:Langue) de Stanley Kramer : Lena Doyle
- 1973 : Les Trois Mousquetaires (Modèle:Langue) de Richard Lester : Milady de Winter
- 1974 : On l'appelait Milady (Modèle:Langue) de Richard Lester : Milady de Winter
- 1974 : Chinatown de Roman Polanski : Evelyn Cross Mulwray
- 1974 : La Tour infernale (Modèle:Langue) de John Guillermin et Irwin Allen : Susan Franklin
- 1975 : Les Trois Jours du Condor (Modèle:Langue) de Sydney Pollack : Kathy Hale
- 1976 : Network, main basse sur la télévision (Modèle:Langue) de Sidney Lumet : Diana Christensen
- 1976 : Le Voyage des damnés (Modèle:Langue) de Stuart Rosenberg : Denise Kreisler
- 1978 : Les Yeux de Laura Mars (Modèle:Langue) d'Irvin Kershner : Laura Mars
- 1979 : Le Champion (Modèle:Langue) de Franco Zeffirelli : Annie
Années 1980
- 1980 : De plein fouet (Modèle:Langue) de Brian G. Hutton : Barbara Delaney
- 1981 : Maman très chère (Modèle:Langue) de Frank Perry : Joan Crawford
- 1983 : La Dépravée (Modèle:Langue) de Michael Winner : Lady Barbara Skelton
- 1984 : Témoin indésirable (Modèle:Langue) de Desmond Davis : Rachel Argyle
- 1984 : Supergirl de Jeannot Szwarc : Selena
- 1987 : Barfly de Barbet Schroeder : Wanda Wilcox
- 1988 : Midnight Crossing de Roger Holzberg : Helen Barton
- 1988 : La partita de Carlo Vanzina : Comtesse Matilda Von Wallenstein
- 1988 : Burning Secret d'Andrew Birkin : Sonya Tuchman
- 1989 : Clair (Modèle:Langue) de Lina Wertmüller : Madame Colbert
- 1989 : Bandini (Modèle:Langue) de Dominique Deruddere : Madame Hildegarde
Années 1990
- 1990 : La Servante écarlate (Modèle:Langue) de Volker Schlöndorff : Serena Joy
- 1990 : The Two Jakes de Jack Nicholson : Evelyn Mulwray (voix)
- 1991 : Scorchers de David Beaird : Thais
- 1992 : Lahav Hatzui d'Amos Kollek : Faye Milano
- 1993 : Arizona Dream d'Emir Kusturica : Elaine Stalker
- 1993 : Meurtre par intérim (Modèle:Langue) de Tom Holland : Charlene Towne
- 1995 : Don Juan DeMarco de Jeremy Leven : Marilyn Mickler
- 1995 : Drunks de Peter Cohn : Becky
- 1996 : Dunston : Panique au palace (Modèle:Langue) de Ken Kwapis : Madame Dubrow
- 1996 : Albino Alligator de Kevin Spacey : Janet Boudreaux
- 1996 : L'Héritage de la haine (Modèle:Langue) de James Foley : Lee Cayhall Bowen
- 1997 : Le Jeune Homme amoureux (Modèle:Langue) de Manuel Lombardero : Condesa
- 1999 : Jeanne d'Arc (Modèle:Langue) de Luc Besson : Yolande d'Aragon
- 1999 : Thomas Crown (Modèle:Langue) de John McTiernan : La psychiatre de Thomas Crown
- 1999 : The Yards (Modèle:Langue) de James Gray : Kitty Olchin
- 1999 : Love Lies Bleeding de William Tannen : Josephine Butler
Années 2000
- 2000 : Stanley's Gig de Marc Lazard : Leila
- 2001 : Yellow Bird d'elle-même : Aurora Beavis (également productrice et scénariste)
- 2002 : Les Lois de l'attraction (Modèle:Langue) de Roger Avary : Eve Denton
- 2002 : The Calling (Modèle:Langue) de Damian Chapa : Mae West
- 2002 : Mid-Century de Scott Billups : Blue / La mère
- 2002 : Changing Hearts de Martin Guigui : Betty Miller
- 2003 : Blind Horizon de Michael Haussman : Madame K
- 2004 : Last Goodbye de Jacob Gentry : Sean Winston
- 2004 : El Padrino de Damian Chapa : La procureure Navarro
- 2004 : Jennifer's Shadow de Daniel de la Vega et Pablo Parés : Mary Ellen Cassi
- 2005 : Ghosts Never Sleep de Steve Freedman : Kathleen Dolan
- 2006 : Cut Off de Gino Cabanas : Marilyn Burton
- 2006 : Love Hollywood Style de Michael Stein : Dieu
- 2006 : Rain de Craig DiBona : Isabel Hudson
- 2007 : Killer Hacker (Modèle:Langue) de Pearry Reginald Teo : Josephine Hayden
- 2007 : Cougar Club de Christopher Duddy : Edith Birnbaum
- 2007 : Say It in Russian de Jeff Celentano : Jacqueline de Rossy
- 2007 : Flick de David Howard : Lieutenant Annie McKenzie
- 2008 : Fashion : The Movie de Jeff Espagnol : Flora Fortuna
- 2009 : The Seduction of Dr. Fugazzi d'October Kingsley : Detective Rowland
- 2009 : Balladyna de Dariusz Zawislak : Modèle:Dr Ash
- 2009 : The Magic Stone de Jowita Gondek : Filomena
- 2009 : 21 and a Wake-Up de Chris McIntyre : Major Rose Thorn
Années 2010
- 2017 : The Bye Bye Man de Stacy Title : La veuve Redmond
- 2017 : Jésus, l'enquête (The Case for Christ) de Jon Gunn : Dr. Roberta Watson
- 2017 : Usurpation (Inconceivable) de Jonathan Baker : Donna
Années 2020
- 2021 : L'uomo che disegnò Dio de Franco Nero : Tasha
Télévision
Séries télévisées
- 1965 : Seaway : Alexis Webster
- 1969 : The Trials of O'Brien : Myra
- 1984 : Ellis Island, les portes de l'espoir (Ellis Island) : Maud Charteris
- 1985 : Christopher Columbus : Reine Isabelle d'Espagne
- 1993 : Columbo : Lauren Staton
- 1993 : It Had to Be You : Laura Scofield
- 1995 : Les contes d'Avonlea (Road to Avonlea) : Comtesse Polenska
- 1997 : Rebecca : Mme Van Hopper
- 1998 : De mères en filles (A Will of Their Own) : Margaret Sanger
- 2001 : Les Anges du bonheur (Touched by an Angel) : Modèle:Dr Rebecca Markham
- 2002 : Soul Food : Les Liens du sang (Soul Food) : Katherine Burke
- 2002 - 2003 : Alias : Ariana Kane
- 2006 : Les Experts (CSI : Crime Scene Investigation) : Lois O'Neill
- 2009 : Grey's Anatomy : Modèle:Dr Margaret Campbell
Téléfilms
- 1972 : The Woman I Love de Paul Wendkos : Wallis Warfield Simpson
- 1974 : Après la chute (After the Fall) de Gilbert Cates : Maggie
- 1976 : The Disappearance of Aimee d'Anthony Harvey : Sœur Aimee Semple McPherson
- 1981 : Evita Peron de Marvin J. Chomsky : Eva 'Evita' Duarte Peron
- 1982 : The Country Girl de Gary Halvorson et Michael Montel : Georgie Elgin
- 1985 : Le Couteau sur la nuque (Thirteen at Dinner) de Lou Antonio : Jane Wilkinson / Carlotta Adams
- 1986 : Les Reines de la nuit (Beverly Hills Madam) d'Harvey Hart : Lil Hutton
- 1987 : Casanova de Simon Langton : Mme D'Urfe
- 1989 : La destinée de Mademoiselle Simpson (Cold Sassy Tree) de Joan Tewkesbury : Love Simpson Blakeslee (également productrice exécutif)
- 1990 : Silhouette de Carl Schenkel : Samantha Kimball (également coproductrice exécutif)
- 1995 : A Family Divided de Donald Wrye : Karen Billingsley
- 1996 : L'Angoisse d'une mère (The People Next Door) de Tim Hunter : Ellen Morse
- 1998 : Anatomie d'un top model (Gia) de Michael Cristofer : Wilhelmina Cooper
- 2000 : Running Mates de Ron Lagomarsino : Meg Gable
- 2002 : The Biographer de Philip Saville : Amanda Washington
- 2004 : Anonymous Rex de Julian Jarrold : Shin
- 2004 : Back When We Were Grownups de Ron Underwood : Tina
- 2007 : Pandemic : Virus fatal (Pandemic) d'Armand Mastroianni : Gouverneur Shaefer
- 2009 : Un amour éternel (Midnight Bayou) de Ralph Hemecker : Odette
- 2010 : Ma vie est un enfer (A Family Thanksgiving) de Neill Fearnley : Gina
Distinctions
Au cours de sa carrière, Faye Dunaway a reçu et a été nommée pour plusieurs récompenses<ref name="IMDb Awards">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> parmi lesquelles un Oscar, deux Modèle:Langue et quatre Golden Globes. Depuis le Modèle:Date<ref>Faye Dunaway sur Comme au cinéma.</ref> une étoile lui est attribuée sur le Hollywood Walk of Fame au 7021 Hollywood Boulevard<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Hollywood Walk of Fame » sur Hollywood & Los Angeles.</ref>. De plus, en Modèle:Date, le magazine Empire la classe Modèle:65e grande star de tous les temps<ref name="Imdb"/>.
En plus des distinctions personnelles qu'elle a reçues, trois de ses films : Bonnie and Clyde, Chinatown et Network, main basse sur la télévision figurent au National Film Registry<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Films Selected to The National Film Registry, Library of Congress 1989-2007 » sur le site de la Bibliothèque du Congrès.</ref> et sont classés dans le « top 100 » de l'American Film Institute<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « AFI's 100 Years…100 Movies » sur AFI.com.</ref>. Toujours dans les classements établis par l'American Film Institute, deux des personnages qu'elle a interprétés, Bonnie Parker<ref name="classé 32" /> et Joan Crawford<ref name="classé 41" />, figurent dans le « top 50 » des plus grands méchants du cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « AFI's 100 Years…100 Heroes & Villains » sur AFI.com.</ref>.
Récompenses
Année | Cérémonie ou récompense | Prix | Film |
---|---|---|---|
1968 | BAFTA Award | Meilleur espoir féminin<ref name="BAFA">Dunaway&w=true The Bafta site - Film Most Promising Newscover to Leading Film Roles 1967.</ref> | Que vienne la nuit et Bonnie and Clyde |
Modèle:Langue | Meilleure révélation féminine <ref name="Golden">Faye Dunaway sur le site des Golden Globes.</ref> | Que vienne la nuit | |
Golden Laurel | Meilleure performance dramatique | Bonnie and Clyde | |
1974 | Hasty Pudding Theatricals | Femme de l'année | |
1977 | Oscar | Oscar de la meilleure actrice | Network |
Kansas City Film Critics Circle | KCFCC Award de la meilleure actrice | ||
2002 : Diana - La vérité interdite de Philip Saville (téléfilm) : Amanda Washington | Meilleure actrice dans un film dramatique | ||
1982 | Razzie Awards | Pire actrice<ref>Razzie Awards 1981.</ref> | Maman très chère |
1985 | Modèle:Langue | Meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm <ref name="Golden" /> | Ellis Island, les portes de l'espoir |
1994 | Emmy Award | Meilleure actrice dans une série dramatique | Columbo – Le meurtre au deux visages |
Razzie Awards | Pire actrice dans un second rôle<ref>Razzie Awards 1993.</ref> | Meurtre par intérim | |
1999 | Modèle:Langue | Meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm <ref name="Golden" /> | Femme de rêve |
Nominations
Voix francophones
Modèle:Article connexe Pour les versions françaises, Faye Dunaway a été doublée par de nombreuses comédiennes, mais principalement par Perrette Pradier<ref name="Purepeople">Modèle:Lien web.</ref> de 1973 à 2010 (Les Trois Mousquetaires<ref name="Purepeople"/> en 1973, le premier doublage de La Tour infernale en 1975<ref name="TI-AD">Modèle:Lien web.</ref>, la série télévisée Grey's Anatomy<ref name="GA-AD">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Etc.). Le second doublage de La Tour infernale, en 2000, a été assuré par Véronique Augereau<ref name="TI-AD"/>.
- Perrette Pradier : Les Trois Mousquetaires<ref name="Purepeople"/>, La Tour infernale (1er doublage)<ref name="TI-AD"/>, Grey's Anatomy<ref name="GA-AD"/>Modèle:Etc.
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Langue
Autres
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Traduction française chez Michel Lafon, À la recherche de Gatsby, 2001, 430 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
Liens externes
- Faye Dunaway - Portrait vidéo sur ina.fr