Eunuque
Un eunuque est un homme castré. La castration se limite généralement à l'ablation des testicules (orchidectomie), mais il arrive qu'elle concerne également le pénis, lorsqu'elle est alors connue alors sous le nom de pénectomie (souvent avec un tube inséré pour garder ouvert l'urètre).
Le mot vient du grec ancien : Modèle:Grec ancien (« lit ») et Modèle:Grec ancien (« garder »), soit « gardien du lit » (en latin cubicularius). Cela atteste le rôle traditionnel de l'eunuque comme gardien du harem.
Histoire
Chine et Extrême-Orient
Dans la Chine ancienne, la castration était à la fois une punition traditionnelle (jusqu'à la dynastie Sui) et un moyen d'obtenir un emploi dans le service impérial. À la fin de la dynastie Ming, il y avait Modèle:Nombre (宦官 huàn'guān, ou 太監 tàijiān) dans la Cité interdite<ref name="Eunuchs">Modèle:Lien web</ref>. La valeur d'un tel poste était importante puisque pouvait permettre d'obtenir un pouvoir immense, qui dépassait parfois celui du premier ministre. Cependant, la castration par elle-même fut finalement interdite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nombre d'eunuques n'était plus estimé qu'à 470 lorsque la fonction fut abolie en 1912. La justification de cette obligation pour les fonctionnaires de haut rang était que puisqu'ils ne pouvaient procréer, ils ne seraient pas tentés de prendre le pouvoir pour fonder une dynastie.
À certaines périodes, un système similaire a existé comme au Viêt Nam<ref name="Eunuchs" />, en Inde<ref name="Eunuchs" /> et en Corée.
Europe et Moyen-Orient
Mésopotamie antique
Sous le règne de Tiglath-Phalazar III, fondateur de l'Empire assyrien au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, le commandement de l'armée fut confié à des eunuques.
Occident antique
La pratique de la castration était également installée en Europe dès l'Antiquité chez les Grecs et les Romains. Aux périodes les plus anciennes, elle a surtout concerné le domaine religieux. Ceux qui vénéraient la déesse Cybèle par exemple pratiquaient des rituels d'auto-castration (sanguinaria).
Judaïsme
La Bible hébraïque (Tanakh) évoque à plusieurs reprises<ref>Occurrences de sârîs/carijc in Genèse, Rois, Chroniques, Esther, Isaïe, Jérémie, Daniel. Lire en ligne</ref> le mot hébreu sârîs (סריס) dont une racine a le sens de « castrer »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, couramment traduit par « eunuque », mot qui peut aussi désigner celui qui n'a pas de descendance<ref>Modèle:Lien web</ref>, un étranger (נכר), un serviteur (ebed) ou un chambellan (cariyc)<ref name=":0" />, un haut fonctionnaire du pouvoir<ref name=":1">Voir les eunuques Shaashgaz, Hégué ou Hathac cités dans le Livre d'Esther, lire en ligne</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> comme « Ebed-Mélec (trad. « roi-serviteur »), l'Ethiopien, eunuque attaché à la maison du roi » (Jérémie 38:7). Dans le Livre d'Esther, l'eunuque (sârîs) Hagui est le gardien du harem du roi perse Assuérius (Xerxès Ier) et plusieurs autres (Shaashgaz, Hathac) gravitent autour de lui.
La loi mosaïque fustigeant la pratique courante de la castration des peuples alentour<ref name=":1" />, l'interdit formellement<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":4">Commandement Modèle:N° : Ne pas laisser un eunuque contracter de mariage avec des Juifs – Deutéronome 23, 2. Lire en ligne la liste des 613 commandements aux Juifs</ref> chez l'animal<ref>Commandement Modèle:N° : Ne pas offrir à D.ieu d'animal (mâle) castré – Lévitique 22, 24. Lire en ligne le résumé des 613 commandements aux Juifs</ref> comme chez l'homme<ref>« Écrasé, broyé, démembré, châtré : vous n’offrirez pas ceux-là à l’Eternel, et en votre pays vous n’en ferez point », Lv. 22:24</ref> (ainsi que la stérilisation de la femme<ref>Modèle:Lien web</ref>) et incitant plutôt au mariage et à la procréation<ref>« Dieu les bénit et leur dit : “Croissez et multipliez, emplissez la terre” », Gn 1:28 ; cf. aussi 1:22, 8:17, 9:1 et 9:7)</ref>,<ref>« Mariez-vous et ayez des fils et des filles, donnez des femmes en mariage à vos fils et des maris à vos filles, pour qu'elles mettent au monde des fils et des filles ! Augmentez en nombre là où vous êtes et ne diminuez pas ! », Jér. 20:6</ref>,<ref name=":3" />, considère a priori que les eunuques en tant qu'hommes castrés seraient indignes de participer à l'assemblée d'Israël (Deutéronome 23:1-2)<ref name=":4" /> mais sous la royauté juive, cette institution fait face à une réalité et accueille l'eunuque dans la communauté (Jérémie 29:2-5 et Isaïe 56:3-5)<ref>Voir la traduction hébreu-français sur Sefarim</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :
« Que l'eunuque qui s'attache à l'Eternel ne dise pas : "Hélas ! Je ne suis qu'un arbre desséché !" Car ainsi s'exprime l'Eternel : "Aux eunuques qui observent Mes sabbats, qui se complaisent à ce que J'aime, qui s'attachent à Mon alliance, à eux, J'accorderai, dans Ma maison et dans Mes murs, un monument, un titre qui vaudra mieux que des fils et des filles ; Je leur accorderai un nom éternel, qui ne périra point. »
Christianisme
Dans le Nouveau Testament (Matthieu 19:12), il est fait allusion aux différents types d'eunuques :
« Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. »
L'expression « eux-mêmes, à cause du royaume des cieux » est souvent interprétée par l'adoption de la chasteté par le célibat et non pas celle de la castration physique<ref name=":2" />.
Dans Actes 8:27 à 8:39, il est raconté que le diacre Philippe baptise l'eunuque éthiopien, trésorier de la reine Candace d'Éthiopie, rentrant par la route de Jérusalem dans son pays<ref>Hubbard, D. A. (1962). "Ethiopian eunuch". In Douglas, J. D. New Bible Dictionary. IVF. Modèle:P..</ref>.
Dans Isaïe 56:3, l'impossibilité pour l'eunuque d'avoir une descendance ne doit pas se transformer en plainte mais doit être considérée comme une bénédiction : Modèle:Citation
Dans le Livre des Rois, il est fait mention d'un eunuque nommé Nethan Mélec à 23:11 Modèle:Citation et à 25:19 Modèle:Citation
Le Livre de la Sagesse 3:14 dit : Modèle:Citation
France
En France médiévale, celui qui se rend coupable d'homosexualité ou de bestialité est castré dans le meilleur des cas, il est transformé en eunuque par l'ablation de ses testicules, comme le montre cette illustration d'une « coutume de Toulouse » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Empire byzantin
Modèle:LoupeConcernant l'Empire byzantin, les eunuques sont attestés à l'époque proto-byzantine mais me jouent un rôle politique majeur qu'à partir du développement du cubiculum impérial. On les retrouve essentiellement à Constantinople, notamment au palais impérial, mais on en retrouve en province dans des cubicula des grands personnages imitant l'empereur. Le recrutement est longtemps venu des pays étrangers mais s'est modifié à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec un recrutement axé en Asie Mineure et en Paphlagonie. Les eunuques étaient issus de toutes les couches sociales sans distinction, et aucune charge n'était fermée aux eunuques à part celle d'empereur. Certains devinrent patriarches, commandant d'armées ou directeur des services fiscaux.
Empire ottoman
Dans l'Empire ottoman et les autres terres musulmanes, des eunuques (appelés hadım en turc) étaient affectés à la garde et à l'administration des harems ou sérails, c'est-à-dire de l'habitation privée dans lesquelles les épouses et concubines d'un homme important étaient logées et tenues à l'écart du monde. Un homme non châtré autre que le maître de maison n'aurait pas pu être admis dans une telle enceinte de peur qu'il n'entretienne une liaison avec une des épouses. On pensait que la castration ôtait les désirs sexuels et la possibilité de coït. Si l'on en croit Voltaire, c'était loin d'être toujours le cas puisqu'il nous dit dans le Dictionnaire philosophique à l'article « Joseph » :
« Le kisler-aga, eunuque parfait, à qui on a tout coupé, a aujourd’hui un sérail à Constantinople : on lui a laissé ses yeux et ses mains, et la nature n'a point perdu ses droits dans son cœur. Les autres eunuques, à qui on n'a coupé que les deux accompagnements de l'organe de la génération, emploient encore souvent cet organe. »
On trouve des descriptions similaires dans les Lettres persanes de Montesquieu<ref>Lettres persanes sur le site alyon.org ; lire en particulier la lettre IX.</ref>.
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Kuslir Aga, chef des Eunuques noirs, 1670.
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Kissar Aga, Premier eunuque noir du sérail turc, XVIIIe s.
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Costume d'eunuque blanc, 1749.
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Costume du chef des Eunuques noirs, 1749.
Perpétuation en Occident
À l'époque chrétienne, la pratique se perpétua en Occident. Comme les femmes n'étaient pas autorisées à chanter dans les églises, leur place était prise par les castrats. La pratique demeura populaire jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et en partie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le castrat italien Alessandro Moreschi, duquel il existe un enregistrement, ne mourut qu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La secte russe du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les skoptzy (скопцы) sont un exemple de culte de la castration, ses membres voyant cela comme une voie pour renoncer aux péchés de la chair. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs membres du culte de la Heavens Gate ont également été trouvés castrés, apparemment volontairement, pour les mêmes raisons.
Les eunuques dès le ventre de leur mère ?
Dans Matthieu 19:12, l'évangéliste évoque ce type d'eunuques « dès le ventre de leur mère »<ref>Selon L. Segond, lire en ligne</ref>,<ref>Steffek Emmanuelle, « Quand juifs et païens se mettent à table (Ac 10) », Études théologiques et religieuses, 2005/1 (Tome 80), Modèle:P.. Lire en ligne</ref>.
Dans le Digeste (ou Pandectes) créé par Justinien, qui correspond à une modernisation de toute la législation antique ainsi qu’à une synthèse de la jurisprudence antique au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les eunuques sont décrits comme « non pas malades ou défectifs » et comme capables physiquement de la procréation<ref>Digeste 21.1.6.2</ref>, c'est-à-dire à moins qu'une « partie nécessaire » de leur anatomie ne leur manque<ref>D 21.1.7</ref>Modèle:Pas clair. Cela implique que quelques eunuques ont un corps complet. On lit que le mot « eunuque » est une désignation générale, qui inclut les eunuques « naturels » et ceux qui avaient souffert quelque blessure physique<ref>D 50.16.128</ref>.
Les eunuques se distinguent des castrati dans la loi romaine, les eunuques, si non castrés, pouvant se marier<ref>D 23.3.39.1</ref>, instituer des héritiers<ref>D 28.2.6</ref>, et adopter les enfants<ref>Codex Iustinianus, 1.11.9</ref>, contrairement aux castrati. Certains chercheurs montrent que les sociétés eunuques byzantines n'incluaient pas seulement les hommes castrés mais aussi les homosexuels, les personnes transgenres, les ascètes, les célibataires et de nombreux hommes qui étaient impuissants ou désintéressés des femmes pour des raisons diverses<ref>Kathryn Ringrose, Living in the Shadows: Eunuchs and Gender in Byzantium, chapitre I in Gilbert Herdt, Third Sex, Third Gender: Beyond Sexual Dimorphism in Culture and History, New York, éd. Zone Books, 1996, Modèle:P.</ref>.
Spiritualité chrétienne
Dans l'évangile selon Matthieu, on trouve cette parole de Jésus-Christ : « Certains se font eunuques pour le Royaume des Cieux ». (Mt 19,12). Cette parole a été interprétée de manière différente selon les traditions chrétiennes. La plus commune, dans l'orthodoxie et le catholicisme, est d'y voir un appel à la continence volontaire de la part de Jésus afin de se consacrer totalement à la prière et l'évangélisation. Cela se traduit concrètement par un engagement monastique.
Origène est connu pour avoir interprété cette parole à la lettre. Ce geste fut reproché au théologien, qui le regretta plus tard et estimait que l'incapacité de copuler physiquement ne lui permettait pas pour autant d'être chaste au niveau du cœur comme le Christ le demande (« Moi je vous dis que celui qui regarde une femme avec envie a déjà commis l'adultère avec elle en son cœur. » Matthieu 5,28).
Identité de genre et communauté contemporaines
L'Modèle:Langue dit des eunuques qu'ils constituent un troisième genre au-delà de la binarité femme-homme, le plus ancien aujourd'hui qui est connu<ref name=":5" />. Ainsi, la plupart des hommes désirant être eunuques ne veulent pas changer leur sexe d'homme à femme mais se considèrent comme d'un « genre neutre »<ref name=":6">Johnson TW, et. Al., « Eunuchs in contemporary society : characterizing men who are voluntarily castrated » (part I), Journal of Sexual Medicine, 2007; 4: 930-945.</ref>. Bien que cette identité de genre ne soit pas reconnue comme telle par le DSM-5, des personnes s'en revendiquent et s'organisent autour depuis au moins le milieu des années 1990. À travers leurs échanges en ligne, notamment via l'Modèle:Langue, elles se renseignent les unes les autres quant aux moyens de se faire castrer et discutent de ce que représente pour elles le fait d'être eunuque. Aux États-Unis, elles se retrouvent également lors de rencontres annuelles, en particulier à Minneapolis<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.
Chez les hommes qui souhaitent se faire castrer et devenir eunuques ou ceux qui le sont déjà, la principale raison évoquée est celle d'atteindre un état qui les libérerait des pulsions sexuelles<ref>J. Richard Wassersug, et al. « New Age Eunuchs: Motivation and Rationale for Voluntary Castration », Archives of Sexual Behavior 2004; 33: 433-442.</ref>. D'après les informations recueillies à ce jour, trois facteurs encourageant le désir de castration sont identifiés : la violence faite aux enfants (y compris les menaces de castration de l'enfant par les parents), l'exposition à la castration d'animaux au cours de l' enfance et l'abstinence sexuelle dans une démarche religieuse<ref name=":6" />.
Les actes d'autocastration restent extrêmement rares et surviennent la plupart du temps sur un terrain psychotique ou secondairement à la suite d'un abus de drogue ou d'alcool. Ils sont potentiellement graves par les complications sexuelles et urinaires qu'ils peuvent entraîner. La première description scientifique d'une autocastration a été faite en 1901<ref>Stroch D. : Self-castration. Letter to the Editor. JAMA, 1901 ; 36 : 270.</ref>, mais les cas publiés postérieurement sont rares<ref>L'automutilation génitale : à propos de 3 cas. Progrès en Urologie (2004), 14, 540-544.</ref>.
La raison pour devenir eunuque semble être unique pour chaque individu, comme l'explique le parisien Sporus Meijs dans un interview par une journaliste anglaise.https://mediadrumworld.com/2023/08/10/story-modern-eunuch/
Pathologie
La relation pathologique au corps caractérisée par le désir d’être un eunuque est appelée le syndrome skoptique, nom formé d'après la secte russe des skoptzy et codée dans le DSM-IV à la section 302.6. Il est considéré comme une paraphilie.
Légendes
Suivant le Dictionnaire de la mauvaise information<ref>Tom Burnham, The Dictionary of Misinformation, Thomas Y. Crowell, 1975.</ref> de Tom Burnham, les eunuques ne pouvaient pas avoir de coït avec les femmes du harem qu’ils surveillaient. Cependant, si la castration intervient après la puberté, ce qui était le plus fréquent pour les serviteurs, il peut y avoir érection et donc coït mais neu peut féconder. Toujours selon Burnham, de nombreuses femmes préfèrent avoir ces eunuques comme amants car ils n’éjaculent pas et peuvent tenir l’érection plus longtemps.
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Eunuques chinois célèbres
- Shu Diao, eunuque intrigant qui fut responsable de la guerre civile de succession dans l’état féodal de Qi ;
- Cai Lun (v. 50-v. 121), considéré par convention comme l’inventeur du papier en 105 ;
- Zhao Gao, ancien précepteur et ministre de Qin Er Shi (mort en -207) ;
- Zhang Rang, tête de l’infâme « 10 Changshi » de la dynastie des Han de l’Est ;
- Huang Hao, qui apparaît dans le roman Les Trois Royaumes ;
- Li Fuguo, homme de confiance et ami loyal de l'empereur Tang Xuanzong des Tang ;
- Yu Chao'en, surveillant de l’armée ;
- Tong Guan, de la dynastie Song, qui apparaît aussi dans le roman Au bord de l'eau ;
- Zheng He (1371-1435), explorateur ;
- Modèle:Lien, Modèle:Quoi (voir bataille de la forteresse de Tumu) ;
- Liu Jin, un autre despote célèbre ;
- Wei Zhongxian, l’eunuque à la pire réputation de l’histoire chinoise ;
- An Dehai, eunuque corrompu de la dynastie Qing, favori de l’impératrice veuve Cixi ;
- Li Lianying, un autre despote de la dynastie Qing ;
- Sun Yaoting, dernier eunuque vivant de la dynastie Qing, décédé le 17 décembre 1996, dans sa Modèle:94e.
- Sima Qian, historien chinois, le premier à avoir tenté de décrire l'histoire de la Chine depuis sa création. Tous les historiens impériaux chinois se sont par la suite inspirés de son œuvre, le Shiji (史記 / 史记, Shǐjì).
Notes et références
Bibliographie
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- Olivier de Marliave, Le monde des eunuques, La castration à travers les âges, Paris, éditions Imago, 2011 Modèle:ISBN
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