Genilac

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Modèle:Infobox Commune de France

Genilac est une commune française, qui appartient au département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Bâtie sur une colline qui domine la vallée du Gier, entre Saint-Étienne à l'ouest et Lyon à l'est, et faisant face au massif du Pilat, elle appartient à la bordure orientale des monts du Lyonnais. Avec Modèle:Nombre en 2020 contre 3192 en 1999, elle connaît une forte croissance démographique<ref>La Tribune, le Progrès, Modèle:N°50 044 du samedi 7 mars 2009, Modèle:P..</ref>. La proximité de nombreux réseaux de transport et sa situation géographique à mi-chemin de ces deux villes en font une commune attractive entre ces deux pôles urbains de la région Rhône-Alpes dont elle devient une banlieue résidentielle. La commune actuelle est le résultat de l'association en 1973 des communes de Saint-Genis-Terrenoire et La Cula qui jusqu'en 1794 n'en formaient qu'une seule : Saint-Genis-Terrenoire a donné Geni et La Cula a donné lac. À la suite d'un référendum local, les habitants de Genilac ont choisi de s'appeler les Genilacois et les Genilacoises mais ils n'ont pas accepté la fusion des communes. Auparavant ils étaient souvent surnommés les Mouriets en référence à la mourine ou poussière de charbon dont étaient recouverts les anciens mineurs.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Genilac vu de lacula.jpg
La Cula (commune de Genilac).

La commune est située au sud du département de la Loire, à Modèle:Unité de Rive-de-Gier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-ouest de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité à l'est de Saint-Étienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et de l'autoroute 47:

Modèle:Communes limitrophes

Topographie

  • Le territoire communal, d'une superficie de Modèle:Unité<ref name=repertoire>Modèle:Lien web.</ref>, est localisé au sud-ouest du Plateau lyonnais<ref>Houssel Jean-Pierre et Lorcin Marie-Thérèse, Le Plateau lyonnais : coteaux et vallons, Éditions Bellier, Lyon, 2008, Modèle:P.. Modèle:ISBN.</ref> en bordure du talus qui domine la dépression du Gier.
Genilac: le bourg

Il est dominé au nord par l'escarpement du massif du Châtelard qui appartient à la ligne de crêtes des monts du Lyonnais. Il en résulte un fort dénivelé de Modèle:Unité d'altitude au nord, à Modèle:Unité<ref name=repertoire/> au contact du bassin houiller du Gier. L'encaissement des cours d'eau affluents du Gier est un autre caractère du paysage.

Climat

Comme dans l'ensemble de la région lyonnaise, le climat à Genilac est de type océanique dégradé selon la classification de Köppen. Il présente cependant un caractère continental assez marqué avec des hivers parfois rigoureux (fortes gelées et chutes de neige épisodiques) et des influences méditerranéennes avec des été ensoleillés et orageux. Le territoire de la commune, située en bordure orientale des monts du Lyonnais, profite d'une position d'abri par rapport aux vents dominants l'ouest. Il est par contre exposé à l'affrontement d'orientation méridienne (nord/sud) des masses d'air continentales et méditerranéennes canalisées par l'encaissement des vallées de la Saône et du Rhône. Il en résulte une grande variabilité du temps qui ne permet pas aux moyennes climatiques de rendre compte de la réalité des intempéries qui s'y succèdent : orages violents et sècheresse de l'été, épisodes neigeux ou gelées succédant à un printemps précoce…

Modèle:-

Modèle:Climat

La station météorologique la plus proche est celle d'Andrézieux-Bouthéon. On y observe des températures assez contrastées entre les saisons avec des hivers plus froids et des étés plus chauds que sur les côtes françaises : l'amplitude thermique moyenne entre janvier et juillet est d'environ . Les précipitations sont assez irrégulières tout au long de l'année avec des maxima au printemps et en été. En été, les orages maintiennent les précipitations à un niveau assez élevé.

Les données<ref name="test">[1], Ville de référence Saint-Étienne.</ref>.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an Modèle:Unité/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an Modèle:Unité/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an Modèle:Unité/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Genilac 2 007 h/an Modèle:Unité/an 25 j/an 29 j/an 20 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an Modèle:Unité/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Urbanisme

Typologie

Genilac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,4 %), zones urbanisées (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), forêts (11,2 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Issue de la fusion en 1973 de Saint-Genis-Terrenoire et de La Cula. Le nom de la nouvelle commune est formé de (Saint) Geni(s) et La C(ula).

Le nom de Saint-Genis que l'on trouve aussi sous la forme de Genès ou Genest, assez répandu dans le Lyonnais, provient soit du nom du comédien romain martyrisé sous Dioclétien ou de Genès de Lyon qui y fut évêque au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Terra Nigra ou « Terre noire » atteste l'ancienneté de l'exploitation superficielle du charbon de terre dans cette partie du Bassin houiller du Gier. La Cula a pour origine un nom d'homme latin Cullius suivi du suffixe -acum.

Histoire

Modèle:Article détaillé

  • Ce sont les vestiges de l'aqueduc du Gier qui témoignent de l'occupation du territoire à l'époque gallo-romaine mais aucune trace d'habitat permanent n'a été mise au jour.
  • Le territoire de la paroisse primitive était délimité par la Durèze, le Feloin et le Gier. Les premiers documents qui attestent l'existence de la paroisse de Sanctus Genesis de Terra Nigra sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Paroisse de l'archidiocèse de Lyon, Saint-Genis-Terrenoire faisait partie au début du Moyen Âge d'une région frontière située à la marge occidentale du Saint-Empire romain germanique<ref>Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994</ref>. Les terres du Royaume des Burgondes étant revenues en héritage à [[Otton Ier du Saint-Empire|Otton {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} du Saint-Empire]], celui-ci fit des chanoines de l'Église de Lyon les suzerains temporels de la ville et des territoires adjacents. Frédéric Barberousse, affranchit la ville par la Bulle d'or de 1167 et céda en même temps une grande partie de ses droits suzerains aux archevêques. C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire).
    Fichier:Saint-Genis-Terrenoire vers 1910(Génilac).jpg
    Saint-Genis Terrenoire vers 1910 : le château féodal
  • Dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le chapitre de chanoines de Saint-Just de Lyon encourageait l'exploitation du charbon sur le territoire de la paroisse comme le montre un livre terrier daté de 1187<ref>Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, Modèle:P.4-6</ref>. En 1297, la Commanderie des hospitaliers de Chazelles-sur-Lyon avait acquis d'Étienne de Saint-Priest le droit d'exploiter des carrières ou perrières de charbon situées près d'un chemin entre le bourg et le Reclus (hameau situé aujourd'hui sur la commune de Lorette <ref>Archives départementales du Rhône : 12G893</ref>. En 1448, ces droits furent acquis par le Chapitre de Saint-Just puis rattachés à l'obéance de Dargoire<ref>Archives départementales du Rhône, 12G893</ref>. Influencés semble-t-il par Jacques Cœur, qui avait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle développé la recherche minière dans les Monts du Lyonnais, les prélats ont compris l'intérêt économique de ce nouveau combustible qui apporte un profit non négligeable malgré des conditions d'exploitation très précaires. En 1540, Guillaume Paradin, doyen de Beaujeu et auteur des Annales du Lyonnais et du Beaujolais avait fait de Saint-Genis-Terrenoire le point de départ de l'extraction de la houille et de la quincaillerie dans la vallée Gier "À Saint Genis Terre-noire et à Saint-Chaumont, sont des mines de bon charbon de pierre…"Mais le principal profict qui vient est des forges, au moyen de quoi est le Gierest fort fréquenté de certaines races de posvres éstrangiers forgerons.
    Fichier:Saint-Genis Terrenoire 1900.jpg
    Saint-Genis Terrenoire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Vue générale vers le sud-est.

Politique et administration

Situation administrative

Genilac est l'une des 10 communes du canton de Rive-de-Gier qui totalisait Modèle:Unité en 2011. Le canton fait partie de la troisième circonscription de la Loire et de l'arrondissement de Saint-Étienne.

Genilac fait partie de la juridiction d'instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.

Intercommunalité

  • La commune de Genilac adhère à Saint-Étienne Métropole, un EPCI. Son organisation se rapproche de celle d'une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d'un nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants. Ses compétences concernent le développement économique, l'aménagement du territoire, l'enseignement et l'éducation, les équipements sportifs et culturels, l'environnement et le cadre de vie, les transports.
  • Le Syndicat intercommunal du pays du Gier<ref>Site officiel du Syndicat intercommunal du Pays du Gier</ref>, est l'héritier de la « Conférence intercommunale » organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 1980. De 13 adhérents en 1986, la « Conférence » se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l'agriculture, le tourisme, l'environnement…

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Administration municipale

Depuis 1973, date du regroupement entre les communes de La Cula et de Saint-Genis-Terrenoire, Genilac a le statut de Commune associée. Lors des élections municipales, chaque village présente une liste de candidats dont le nombre est proportionnel au % d'habitants dans la population totale. La commune est donc dirigée par un maire et un maire délégué.

À l'issue des élections municipales de 2014, le conseil municipal compte vingt-sept élus, dont deux au conseil communautaire<ref name="Municipales_2014" />.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Tendances politiques et résultats

Modèle:Résultats élections communes françaises

Élections nationales et européennes

Les élections présidentielles

Les élections de 2002
Les élections de 2007
Les élections de 2012

Résultats des élections présidentielles

Les élections législatives

  • Élections législatives de 2002
    • Au premier tour l'UDF, François Rochebloine, arrive en tête avec 45,28 % des voix exprimées, suivi par le PS, Christiane Farigoule, avec 21,89 % des voix exprimées et le FN, Christian Grangis, avec 18,83 % des voix.
    • Au second tour, François Rochebloine, remporte cette élection avec 63,30 % des suffrages exprimés, face à 36,7 pour la candidate du PS, Christiane Farigoule.
  • Élections législatives de 2007
    • Au premier tour, François Rochebloine, investit par le Nouveau Centre, arrive en tête avec 45,75 % des voix exprimées, suivi par Christiane Farigoule (PS), avec 23,84 % des voix.
    • Au second tour, François Rochebloine, remporte l'élection avec 56,20 % des voix, contre 43,80 % pour Christiane Farigoule.

Les élections européennes

Élections locales

Modèle:...

Les élections cantonales

  1. Résultats du Modèle:1er (dimanche Modèle:Date-)

Avec une participation 48,71 % soit 1213 votants sur 2490 inscrits, les électeurs ont placé en tête Robert HEYRAUD candidat du Front national avec 29,30 % des suffrages exprimés, puis le conseiller sortant DVD Jean-Claude CHARVIN qui a obtenu 27,30 % des suffrages. Ils étaient suivis du candidat socialiste Martial FAUCHET (15,53 % - 186 voix), du communiste Jean POINT (14,19 % - 170 voix), du candidat écologiste Jacques MINNAERT (12,35 % - 148 voix) et du candidat DVD Christian NICOROSI (1,34 % - 16 voix)

  1. Résultats du second tour (dimanche Modèle:Date-)

Avec une participation de 49,88 %, Modèle:Nombre exprimés soit 89,37 % des votants les habitants de Genilac ont accordé 40,63 % des suffrages à Robert HEYRAUD, Front national et 59,37 % à Jean-Claude CHARVIN, conseiller général sortant DVD.

Les élections municipales

Modèle:Article connexe

Le maire sortant a été battu aux élections municipales de 2014. Denis Barriol a remporté l'élection avec 65,91 % des voix ; il acquiert 23 sièges au conseil municipal dont 2 au conseil communautaire. Le taux de participation est de 69,40 %<ref name="Municipales_2014">Résultats des élections municipales de 2014</ref>.

Services publics

Modèle:...

Enseignement

La commune relève de l'Académie de Lyon. Les écoles sont gérées par l'inspection départementale de l’Éducation nationale de la Loire (département) à Saint-Étienne.

  • L'enseignement primaire est assuré dans quatre établissements publics ou privés sous contrat d'association répartis sur les trois secteurs de la commune : Le Sardon, Saint-Genis et La Cula.
  • Comme il n' y a pas d'établissement d'enseignement secondaire, les élèves se rendent dans les collèges ou lycées de Rive-de-Gier et des environs par un service de transport scolaire.

Transports publics

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, Saint-Étienne Métropole a créé une nouvelle ligne, la ligne 79. Cette ligne relie La Cula, Gelay, Tapigneu, Lachal, Verchères, Montellier à Rive-de-Gier en moins de 15 minutes. La ligne fonctionnait du lundi au vendredi de 6 h 50 à 20 h 35 avec 9 allers-retours.

Le Modèle:Date, après une refonte du réseau STAS, la ligne 79 devient la ligne 47 du réseau de Saint-Étienne Métropole. La ligne circule désormais le samedi (jusqu'en 2016).

Depuis le Modèle:Date, après une nouvelle refonte du réseau, la ligne 47 (La Cula - Gare Routière Rive-de-Gier) fusionne avec la ligne 46 (Saint-Martin-la-Plaine - Le Plantier > Gare Routière Rive-de-Gier). Elle gardera l'indice 47. Aujourd'hui, la ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6h15 à 19h45 environ.

Population et société

Démographie

Évolution démographique de La Cula (1793-1972)

Modèle:Tableau population

Évolution démographique de Saint Genis Terrenoire (1793-1972)

Modèle:Tableau population

Évolution démographique de Genilac (depuis 1972)

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,87 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,35 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Modèle:...

Commerces et services

Le bourg de Genilac possède des commerces de proximité (boucherie, bar-tabac, boulangerie).

Activités industrielles et artisanales

Modèle:...

Agriculture

Située sur les coteaux du Jarez, l'activité agricole est principalement tournée vers l'arboriculture avec de nombreux vergers.

Patrimoine

Patrimoine archéologique : l'aqueduc du Gier

Des vestiges de l'aqueduc du Gier qui alimentait en eau la ville de Lyon (Lugdunum) à partir des eaux du Gier sont visibles en de nombreux points.

En particulier, le hameau de Leymieux abrite un vestige rare, témoin du savoir-faire des ingénieurs romains : le réservoir de chasse de la Durèze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Genilac : le siphon de la Durèze
Réservoir de chasse de la Durèze.

Il était le départ d'un ensemble pont-siphon de près de Modèle:Unité de longueur et de Modèle:Unité de flèche qui permettait à l'eau de traverser la vallée de la Durèze à travers 9 tuyaux de plomb dont il ne reste aujourd'hui que l'emplacement. Un autre pont-siphon de ce même aqueduc est visible à Soucieu-en-Jarrest. Un autre exemple d'aqueduc à double siphon a été mis au jour sur le site de la ville romaine d'Aspendos près d'Antalya au sud de la Turquie.

Patrimoine architectural

Patrimoine religieux

alternative textuelle
Église de Genilac.
  • Église Saint-Genis de Genilac.
  • L'église de Saint-Genis-Terrenoire

L'église actuelle a été édifiée entre 1841 et 1843. Elle a remplacé une construction qui existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais démolie malgré plusieurs tentatives de restauration au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est l'œuvre de l'architecte Chambeyron qui a conçu également l'église Saint-Jean de Rive-de-Gier. C'est un édifice représentatif de l'architecture néoclassique très prisée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade avec son fronton et ses pilastres d'angle auxquels répondent les colonnes doriques et ioniques de l'intérieur rappelle un temple grec. Le chemin de croix en plâtre est l'œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch.

Le bâtiment actuel date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1627) et remplace une chapelle plus ancienne bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pendant la Peste noire. Elle est dédiée à Notre-Dame-des-Douleurs. C'est un pèlerinage local encore vivant. Les murs sont recouverts d'ex-voto antérieurs à la Seconde Guerre mondiale ; une copie de la statue de Notre-Dame de Pitié remplace l'orignal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dérobé en 1974. La chapelle a servi d'église paroissiale jusqu'à l'achèvement en 1867 de l'église de la Cula.

  • Les croix.

Architecture civile

Modèle:...

Patrimoine industriel

Les anciennes concessions minières

Elles appartenaient au district central de Rive-de-Gier, sur un territoire délimité approximativement par la Durèze, le Feloin et le Gier. C'est un secteur qui fut exploité dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle car les couches de charbon affleuraient ; le manque de rigueur et d'organisation dans les travaux, jusqu'à la création des concessions, explique la multiplicité des puits foncés et des accidents dus aux éboulements et inondations.

Lieux de mémoire

Vie culturelle et associative

La vie associative a un rôle important dans l'animation de la commune. Elle est organisée autour de l'OCALE, une association qui fédère les associations locales (Organisme, Culture, Activités sportives, Loisirs et Éducation).

Fêtes et manifestations publiques

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Les activités culturelles et sportives

Les infrastructures

Ouvert depuis Modèle:Date-, le centre nautique a été réalisé par 17 des communes adhérentes au Syndicat intercommunal du Pays du Gier<ref>Site du Pays du Gier.</ref>. Situé sur la commune de Genilac il est proche de l'échangeur autoroutier du Sardon et de la ville de Rive-de-Gier. Les habitants des communes adhérentes à sa réalisation (Cellieu, Chagnon, Châteauneuf, Dargoire, L'Horme, Genilac, La Grand'Croix, Pavezin, Rive-de-Gier, Saint-Martin-la-Plaine, Sainte-Croix-en-Jarez, Saint-Joseph, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Romain-en-Jarez, La Terrasse-sur-Dorlay, Tartaras, Valfleury), y bénéficient de tarifs préférentiels. Structure de détente et de loisirs, il est aussi largement fréquenté par les scolaires.

Les activités sportives

Les Sports collectifs sont pratiqués par plusieurs équipes : le Football club de Genilac, le Handball des Pays du Gier<ref>Site du Handball des Pays du Gier.</ref>. Le CCLS (Centre culturel laïc et sportif) propose des cours de gymnastique, de sports de boules (pétanque et boules lyonnaise). Les sports de raquette sont bien représentés sur la commune : l'association La Jeanne d'Arc de Genilac anime une équipe de tennis de table<ref>Site de l'association La Jeanne d'Arc de Genilac.</ref>, le tennis club de Genilac dispose de deux courts près de la salle de sports du Féloin et compte 50 licenciés et une école de tennis. Du badminton est proposé par l'association ABG 42 <ref>Site de l'association ABG 42.</ref>.

Médias

Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Genilac, excepté le bulletin municipal édité par la mairie.

Le principal journal régional est le quotidien Le Progrès<ref>[2]</ref> qui paraît dans le département de la Loire sous le titre La Tribune-Le Progrès ; l'édition Gier-Pilat traite régulièrement de Genilac dans les pages locales. Deux hebdomadaires régionaux La Gazette de la Loire et L'Essor<ref>[3]</ref> traitent ponctuellement de l'actualité de la commune. L'actualité de la commune est également couverte par le quotidien en ligne Zoom 42<ref>[4]</ref>. Située face à l'émetteur du Pilat situé au sommet du Crêt de l'Œillon, la commune capte les décrochages régionaux de France 3 Rhône Alpes Auvergne mais ne reçoit pas les émissions de la chaîne locale TL7 Télévision Loire 7<ref>[5]</ref>.

La vie culturelle

Modèle:...

Cultes

La commune dispose de trois lieux de culte (culte catholique) : l'église du bourg de Saint-Genis-Terrenoire, l'église de la Cula située au hameau de Tarévieux, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié située au bourg de La Cula. Genilac relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Gier<ref>Site de la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier.</ref> qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon. La paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier regroupe 10 communes et 15 clochers.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004
  • Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Éditions Horvarth, 1986, Modèle:ISBN
  • Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, Modèle:ISBN
  • Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Éditions Privat, 1988, Modèle:ISBN
  • Plessy Bernard, La Vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, Modèle:ISBN
  • Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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