Igney est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (28,7 %), prairies (23,9 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,6 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Igney comptait deux seigneuries, dont l'une aux mains de la famille de Mitry, très ancienne famille lorraine présente dans l'administration messine dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Françoise-Gabrielle-Rose de Mitry, dame d'Igney, fut une poétesse de talent remarquée à la cour du roi Louis XIV. Elle publia deux recueils de vers, dont l'un dédié au marquis de Torcy.
Le village d'Igney fut le théâtre d'une des premières batailles de la campagne de France, le Modèle:Date-, (connue sous le nom de « combats d'Épinal ») qui opposa les troupes cosaques de l'hetman Platov alliées aux Wurtembergeois commandés par leur prince royal en personne, et les divisions des généraux français Antoine Alexandre Rousseaux et Bernard Étienne Marie Duvignau. Les Français gagnèrent cette bataille meurtrière pour les alliés et réussirent à faire leur jonction avec le gros de la Grande Armée de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] aux environs de Toul.
Sur la grande voie de communication Nancy-Épinal, Igney reçut des visites de personnalités prestigieuses en route pour les eaux vosgiennes, notamment de Plombières… le duc d'Orléans en 1842, peu de temps avant sa mort accidentelle à Paris, l'empereur Napoléon III, la famille impériale et la cour dans les années 1860.
Igney s'est tournée vers l'industrie textile dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec (entre autres) la maison Manuel et a connu son essor principal dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'arrivée du personnage phare de cette région Marcel Boussac. Son usine textile comportait un tissage et une filature. Elle a compté près de six cents salariés jusque dans les années 1960.
Également touchée par la déprise de l'activité d'élevage bovin, la commune tire ses revenus de taxes professionnelles de quelques entreprises de dimension notable dont les Ets Coanus, charpente couverture, spécialisée dans la restauration de toitures de monuments historiques (a notamment restauré les toitures du musée du Louvre), et les Ets Mangenot, boissons et combustibles. Quelques artisans dynamiques y emploient une poignée de salariés, pour la plupart dans des secteurs très qualifiés. Depuis plusieurs dizaines d'années, la commune fait exploiter les gravats (à usage de construction et voirie) du lit de la Moselle, activité certes rémunératrice, mais génératrice de désagréments environnementaux (navettes de camions-bennes, influence sur le paysage), dont certains graves (faune et flore). La réhabilitation des exploitations en étangs aménagés fait le bonheur des amateurs de pêche et des promeneurs.
Après une longue période de baisse, Igney voit sa population croître légèrement dans la mouvance de développement des cités voisines de Thaon-les-Vosges, Chavelot, Épinal etc. au sud et de Nomexy au nord.
l'orgue de tribune, construit en 1841 par Antoine Grossir, facteur de Dommartin-lès-Remiremont, est classé depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ainsi que son buffet simple à trois tourelles<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et la partie instrumentale de l'orgue<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
la cloche dont la robe est ornée de la Crucifixion et d'un médaillon représentant saint Michel terrassant le dragon, est classée depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ;
Fichier:DASTO.jpgDASTODASTO, peintre (Dany Stouvenin), né à Igney en 1940, mort en Suisse le 23 juillet 2017. Carrière internationale en grandes galeries.
Son parcours Dany Stouvenin, naît à Igney en 1940. Après l’école communale, études au lycée de Thaon pour y apprendre les sciences exactes, Dasto a donc été dirigé vers la chimie car la peinture, le dessin n’entraient pas en ligne de compte, pour en faire des études sérieuses, voir une profession à l’époque, jeunesse extrêmement équilibrée, athlétisme, basket-ball, natation, ce qui était une nécessité pour canaliser cette grande énergie qui était en lui, devenu ingénieur chimiste il parcourt le monde, donne des conférences et c’est ainsi qu’à Londres, il découvre la Tate Gallery et là, c’est la révélation ! De retour en Suisse où il demeure, il achète des pinceaux, des couleurs et commence à peindre sur la table de la salle à manger, c’est le début d’une créativité importante, l’artiste Dasto est né, Il traite des sujets comme les nus de femmes et d’hommes, des voiliers, des bateaux, des arbres et ce sont surtout les arbres qui le font connaître sur le marché et le monde des arts. La passion qui le lie à la peinture l’amène à reproduire, en minimisant les faits, des événements : guerre du golfe, incendies, tremblements de terre, inondations, Dasto est convaincu que la peinture est un acte de respect. Camargue, figuration libre, robotique, Californie, fonds marins et bord de mer, feux de l’enfer, transition picturale, sculptures virtuelles, dessins de seins, dessins à l’encre de Chine, portraits, dessins aux crayons, esquisses, infographie, aquarelles, photos Modèle:Etc. voilà le monde dans lequel il évolue et nous surprend, Dasto sera toute sa vie à la recherche de nouvelles sensibilités et il ne s’arrêtera jamais, Il expose à Marseille, Avignon, Aix-en-Provence puis Barcelone, Montreux, Paris, Londres, Lausanne, Genève, Miami, Nice, Tokyo, New York, Las Vegas, Luxembourg Modèle:Etc. Il est nommé « officier des Arts-Sciences-Lettres » à Paris médaille d’argent avec rosette de la fédération nationale de la culture française, médaille de vermeil Arts-Sciences-Lettres, médaille d’or, mérite et dévouement français. Daniel Stouvenin, DASTO, meurt le 23 juillet 2017, il nous laisse ce joli texte sur sa passion :
un acte d’amour, la peinture est une grande maîtresse. J’habille, je soulève, je déchire physiquement, j’invoque, je suggère, coquine, suave, perverse, garce, je lacère, asperge, laisse sécher, gestualise au maximum, transpire, me sens fatigué, j’arrête. La peinture sèche. Je dors. Réveillé la nuit, obnubilé par la création qui m’enivre et qui revient sans cesse, me lève, reprend, examine, savoure le silence total, rêve éveillé, repars dans des supputations intenses, ajoute, repense de près, de loin, caresse avec mes brosses, pinceaux, évocation sensuelle, lacère avec mes spatules, écrase, meurtris la toile, m’amuse avec sa souplesse,,les pieds sur terre et la main active qui touche et pénètre la couche d’une déesse en devenir. Qui peut se vanter d’avoir été en communion parfaite avec l’éphémère ? Bertrand Perrin
Gilles Laporte (1945-), écrivain, scénariste, homme de radio-télévision et conférencier, né à Igney.
Colonel de Fabert, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit. Histoire du Colonel de FABERT Maire d’Igney de 1816 à 1821 Nicolas Antoine de Fabert naît le 5 octobre 1749 à Luxeuil-les-bains où son père Jean Claude, conseiller au magistrat, exerce la profession de médecin, en 1772, il est au Modèle:33e RI « Touraine », Modèle:1er bataillon de Nancy, Cie des grenadiers de Belliard. Au Modèle:1er octobre 1775, il est au Modèle:34e RI, Modèle:2e bataillon de Montpellier, Cie De Villeneuve. Au Modèle:1er janvier 1777, il est au Modèle:34e RI, Modèle:1er bataillon de Maubeuge, Cie des grenadiers de Villemontes. Postérieurement à cette date, il est lieutenant de cavalerie, gendarme du Roy, appartenant à l'état-major de la Cie des Flandres stationné à Lunéville, avant la dissolution de cette unité en 1788, il épouse le 23 janvier 1787, à Rambervillers, Marie Anne Francoise Scolastique Roussel, fille de Jean Baptiste, avocat à la cour et de Marie Mathieu, tous deux, résidant à Igney, cette même année il change d’affectation pour Epinal. 1789, en France, c’est la révolution. 1790, le frère de Louis XVI, le Comte d’Artois, réfugié à Coblence, tente de convaincre les souverains européens d’intervenir militairement en France pour rétablir le Roi dans tous ses pouvoirs et lance un premier appel en vue de former un corps militaire de gentilshommes Français. c’est ainsi que Nicolas Antoine de Fabert, partisan de la monarchie absolue et de l’ancien régime, et bien que son épouse attende un enfant, émigre et se retrouve dans l’électorat de Mayence, le 7 août 1790, le général Comte De Hatzfeldt, malade, cède le commandement de ses troupes au colonel de Fabert, une bataille s’engage contre l’armée révolutionnaire liégeoise, qui s’éclairant au moyen de lanternes et de torches subit facilement la mitraille et doit alors reculer à la frontière, 27 Janvier 1791, son épouse accouche à Epinal d’une petite fille Adèle Rosalie De Fabert, le 15 août 1792, en France, parution d’un décret signifiant que désormais les femmes et enfants d’émigrés seront considérés comme des otages. Le 14 septembre 1792, l’émigration est considérée comme une cause de divorce. Nicolas Antoine de Fabert est divorcé par jugement à la demande de dissolution de mariage par son épouse le 6 Nivose An II (26/12/1793). il est assisté par Jean Baptiste Roussel, homme de loi, avoué au procureur, Sébastien Drouin est établi en formation de curateur et 3 voisins sont aux côtés de la comparante qui indique que le 20 janvier 1787 elle a contracté mariage avec Nicolas Antoine de Fabert dont elle demande, étant séparée contre son gré, l’annulation. Le 6 floréal an X (25/04/1802), le sénatus-consulte accorde l’amnistie générale aux émigrés. Il est alors de retour dans les Vosges et prête serment d’être fidèle au gouvernement et de n’entretenir aucune liaison ni correspondance avec les ennemis de l’état. Le 14 floréal an XI, (4/05/1803) il se remarie à Epinal avec Marie Anne Françoise Scholastique Roussel, sur l’acte, il est précisé « ancien officier ». de Fabert est mis à la retraite le 31décembre 1814 par Louis XVIII qui le nomme Chevalier de l’ordre militaire de Saint Louis, il est Maire d’Igney de 1816 à 1821, dans le clocher de la localité, sur la plus grosse cloche, datant de 1822, il est gravé « parrain, Antoine de Fabert, Chevalier de saint Louis, colonel retraité, propriétaire à Igney ». le 6 mars 1824, il y meurt « en jouissance de la pension de retraite », témoin, Albert Léopold Saunier, son gendre ; depuis, il repose dans le cimetière de la commune. Bertrand Perrin.
Marguerite Gaillard, religieuse professe en 1623, née à Igney, morte de faim durant la Guerre de Trente ans en 1635, cofondatrice de la Congrégation de Notre-Dame au côté de Saint Pierre Fourier, dans les pas de mère Alix Leclerc. Destinée à l'origine à l'éducation des filles, cette congrégation enseigne aujourd'hui dans quatorze pays du monde et compte environ 750 religieuses.
Paul Chevreux et Léon Louis, « Igney », Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes du département des Vosges, Épinal, impr. E. Busy, 1887, Modèle:P.