Jack Brabham
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Pilote
John Arthur Brabham<ref name="formula1.com">Modèle:Lien web</ref>, dit Jack Brabham, né le Modèle:Date de naissance à Hurstville, en Nouvelle-Galles du Sud, près de Sydney, en Australie et mort le Modèle:Date de décès à Gold Coast, dans le Queensland, en Australie, est un pilote automobile australien qui a remporté le titre de champion du monde de Formule 1 à trois reprises, en 1959, 1960 et 1966. Il est le cofondateur de l'écurie Brabham Racing Organisation, qui fabrique des monoplaces de Formule 1 portant son nom.
Brabham, ancien ingénieur de vol de la Modèle:Langue, dirige un petit atelier d’ingénierie avant de participer à des courses de voitures Modèle:Langue en 1948. Ses succès dans ces courses ainsi que dans les courses sur route en Nouvelle-Zélande et en Australie l'incitent à poursuivre sa carrière de pilote automobile au Royaume-Uni. Il intègre alors la société Cooper Car Company qui construit des voitures de course où il contribue à la conception des voitures à moteur central que Cooper engage en Formule 1 et aux 500 miles d'Indianapolis et remporte le championnat du monde de Formule 1 en 1959 et 1960. En 1962, il crée avec son compatriote Ron Tauranac l'écurie Brabham Racing Organisation qui devient le plus grand constructeur de voitures de courses clients des années 1960. En 1966, il devient le premier pilote à remporter le championnat du monde de Formule 1 en conduisant une voiture de sa propre fabrication (la Brabham BT19). À ce jour, personne n'est parvenu à égaler cette performance. Il remporte aussi le championnat du monde des constructeurs, cette même année 1966 et l'année suivante.
Brabham retourne en Australie à l'issue de la saison 1970 de Formule 1, où il achète une ferme et poursuit ses affaires commerciales, comme le développement du moteur Judd.
Biographie
Jeunesse
Jack Brabham naît le Modèle:Date rapide à Hurstville, une ville de la banlieue de Sydney en Australie, dans une famille immigrée d'East London depuis deux générations<ref name="ddavid">Modèle:Lien web</ref>. Brabham s'intéresse aux voitures et à la mécanique dès son plus jeune âge. À 12 ans, il apprend à conduire la voiture familiale et les camions de l'épicerie de son père. Il fréquente le collège technique de Modèle:Langue, où il étudie la métallurgie, la menuiserie et le dessin technique<ref name="ddavid"/>,Modèle:Sfn.
Brabham étudie ensuite l'ingénierie. À 15 ans, il quitte l'école et obtient un emploi de mécanicien dans un garage local tout en prenant des cours du soir de génie mécanique<ref name="formula1.com"/>. Il lance ensuite sa propre entreprise de vente de motos qu'il répare pour les revendreModèle:Sfn.
Un mois après son dix-huitième anniversaire, le Modèle:Date-, Jack Brabham s'engage dans la Modèle:Langue. Bien que désireux de devenir pilote, Brabham est employé en tant que mécanicien de vol car il y a pénurie alors qu'il y a un surplus de personnel navigant qualifié. Il travaille alors à la base Williamtown où il entretient des Bristol Beaufighter à l'unité de formation opérationnelle Modèle:N°. Il y obtient l'équivalent d'un CAP de mécanicien et un diplôme d'ingénieurModèle:Sfn. Le jour de son vingtième anniversaire, le Modèle:Date-, Brabham quitte la Modèle:Langue avec le grade d'aviateur en chef. Il ouvre ensuite une petite entreprise de service de réparation et d'usinage basée dans un atelier construit par son oncle sur une parcelle de terrain derrière la maison de son grand-pèreModèle:Sfn.
Débuts victorieux en Australie
Ainsi revenu à la vie civile en 1946, Brabham et un ami américain, Johnny Schonberg, se rendent à une course nocturne de Modèle:Langue dans le but d'acheter du surplus militaire pour ouvrir son atelier de préparation automobile<ref name="BrabhamNye200426"/>. Bien qu'impressionné par la course, Brabham déclarera qu'il Modèle:CitationModèle:Trad. Schonberg, lui-même pilote de Modèle:Langue, demande à Brabham de lui construire une voiture et, bien que convaincu que les pilotes Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="BrabhamNye200426"/>, il accepte. Brabham construit donc une Modèle:Langue propulsée par un moteur JAP avec laquelle Schonberg remporte plusieurs courses entre 1946 et 1947<ref name="Caussade1996101"/> mais, lorsqu'en 1948, son épouse lui demande d'arrêter la compétition, Brabham prend le relais : Modèle:CitationModèle:Trad. Il débute en Modèle:Langue sur le Modèle:Langue<ref name="ddavid"/> et décroche sa première victoire dès sa troisième sortie disant qu'il fallait un Modèle:CitationModèle:Trad.
Avec cette voiture, il s'impose dans le championnat d'Australie des anneaux de vitesse 1948, dans le championnat de Nouvelle-Galles du Sud 1948 où il rencontre Ron Tauranac, un ingénieur qui devient son ami et, plus tard, son associé<ref name="ddavid"/>. Il remporte également les championnats d'Australie et d'Afrique du Sud de stock-car 1949 et les championnats d'Australie en 1950 et 1951Modèle:Sfn. Au cours de cette même année 1951, Jack se marie avec Betty avec qui il aura trois enfants, Geoff, Gary et David<ref name="formula1.com"/>.
Après avoir remporté nombre de courses de Modèle:Langue, Jack Brabham débute en course de côte en pulvérisant de plusieurs secondes le record de la montée d'Hawkesbury mais est disqualifié pour absence de freins sur les quatre roues. L'année suivante, Brabham prend le départ de la course de Rob Roy comptant pour le championnat d'Australie de la montagne, au volant d'une Modèle:Langue dotée de quatre freins, et remporte l'épreuve au grand dam des organisateurs, devenant champion d'Australie de courses de côte. Il déclare à ce propos : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="jackbrabham.com/biography2">Modèle:Lien web</ref>.
Après avoir brillé en courses de côte, Brabham se tourne vers les circuits et fait l'acquisition d'une Cooper-Bristol modifiée avec laquelle il se consacre exclusivement à cette discipline dès Modèle:Year. Conscient de la nécessité d'envisager une approche commerciale de la compétition, il obtient, avec le soutien de son père, l'appui financier de la compagnie d'huiles Redex. La société lui demande alors de peindre sur les flancs de sa voiture un logo publicitaire Modèle:Langue ce qui n'est pas du goût de la Modèle:Langue (CAMS) qui lui demande de l'effacerModèle:Sfn. Brabham acquiert de l'expérience et s'impose à plusieurs reprises dans les courses et championnats d'Australie et de Nouvelle-Zélande jusqu'en Modèle:Year, en remportant notamment le championnat routier du Queensland<ref name="Unique30-31"/>. Pendant cette période, il gagne son surnom de Modèle:Langue à cause de ses cheveux et sa barbe noire, de son approche Modèle:Citation de la piste et de son silence ténébreux<ref name="formula1.com"/>,Modèle:Sfn.
Brabham dispute en Modèle:Year le Grand Prix de Nouvelle-Zélande de Formule Libre. S'il ne s'impose pas, il impressionne John Cooper dont il pilote une des voitures et, l'année suivante, lors du Grand Prix de Nouvelle-Zélande, il attire l'attention de Dean Delamont du Modèle:Langue qui le persuade de tenter sa chance en Grande-BretagneModèle:Sfn.
L'aventure Cooper
À son arrivée en Europe début 1955, Brabham fait la tournée des écuries de course italiennes, puis allemandes, armé d'une simple lettre de recommandation. Devant les refus, il se rend à Londres où il acquiert une nouvelle Cooper. Bien que plaisant pour le public, son pilotage révèle son habitude des courses sur terre : comme il le dit lui-même, il aborde les courbes Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn. Il se tourne vers Charles et John Cooper pour obtenir un partenariat avec la firme britannique mais plutôt que de trouver un emploi, il se voit seulement confier les clés des camions pour acheminer les monoplaces jusqu'aux circuits, au point qu'il Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Il commence ensuite la construction d'une Cooper T40 Modèle:Langue destinée à être engagée en Formule 1, dotée d'un moteur de Bristol de deux litres, soit un demi-litre de moins que le maximum permis par le règlement. Avec le soutien de Cooper, Jack Brabham est au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, avant-dernière manche de la saison 1955, au volant de sa voiture. Lors des qualifications, il réalise le vingt-cinquième et dernier temps, à quatorze secondes du vingt-quatrième temps de Peter Collins<ref name="Qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne 1955">Modèle:Lien web</ref>. En course, Brabham ne quitte pas le fond de peloton et abandonne au trentième tour sur une rupture d'embrayage<ref name="Grand Prix de Grande-Bretagne 1955 : Tour par tour">Modèle:Lien web</ref>.
Cooper lui maintient néanmoins sa confiance et l'engage dans son programme de Formule 2 et dans les courses de Formule 1 hors-championnat. Au Modèle:Langue à Snetterton<ref name="autocoursegpa">Modèle:Lien web</ref>, il lutte contre Stirling Moss pour la troisième place du classement. Moss prend l'avantage sur l'Australien qui se rend compte de sa marge de progression. Il se rend en Australie avec sa Cooper Modèle:Langue pour disputer son Grand Prix national, en Formule libre, qu'il remporte. Après la course, il revend sa Cooper pour financer le déménagement de sa famille, Betty et son premier fils Geoff, au Royaume-UniModèle:Sfn.
Il revient en Formule 1 l'année suivante au Grand Prix de Grande-Bretagne sur une Maserati 250F privée mais abandonne de nouveau dès le quatrième tour sur casse moteur alors que, parti en vingt-huitième et dernière position, il avait doublé neuf concurrents<ref name="Grand Prix de Grande-Bretagne 1956 : Tour par tour">Modèle:Lien web</ref>. Brabham sauve sa saison grâce à ses bons résultats en courses de voitures de sport et en Formule 2, l'antichambre de la discipline reineModèle:Sfn. À cette époque, l'ensemble des voitures de course ont un moteur en position centrale-avant, cependant les Cooper innovent en installant le moteur en position centrale-arrière.
Les prestations de Brabham sont remarquées par les observateurs, Gregor Grant, l'éditeur d'AutoSport déclare que Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="jack-brabham-engines"/>.
Pour la saison 1957, Brabham pilote la nouvelle T43 à moteur central-arrière de deux litres. Au Grand Prix de Monaco, il évite un important accident dans le premier virage et pointe à la troisième place au plus fort de la course avant que sa pompe à injection casse. Au terme de la troisième heure de course, Brabham, qui Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn, doit pousser sa monoplace jusqu'à la ligne d'arrivée pour terminer sixième de l'épreuveModèle:Sfn. En France, Brabham copilote sa monoplace avec le Britannique Mike MacDowel. Parti dernier, le duo termine la course à la septième place, à neuf tours du vainqueur Juan Manuel Fangio<ref name="Classement du Grand Prix de France 1957">Modèle:Lien web</ref>. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, l'Australien, victime d'un problème d'embrayage au soixante-quatorzième tour, ne rallie pas l'arrivée<ref name="Classement du Grand Prix de Grande-Bretagne 1957">Modèle:Lien web</ref>. Lors de l'avant-dernière course de la saison, à Pescara, Brabham se qualifie en dernière position, à onze secondes du quatorzième temps établi par Roy Salvadori et termine en septième et dernière position<ref name="Classement du Grand Prix de Pescara 1957">Modèle:Lien web</ref>.
Brabham commence la saison 1958 par plusieurs victoires qui lui permettent de remporter le championnat de Formule 2. Il s'engage également dans des courses de voitures de sport pour le compte d'Aston Martin et remporte l'édition 1958 des [[6 Heures du Nürburgring|Modèle:Unité/2 du Nürburgring]] avec Stirling Moss<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Grand Prix de Monaco, Brabham se qualifie en troisième position, sa meilleure performance depuis ses débuts en Formule 1<ref name="Engagements de Jack Brabham en Formule 1">Modèle:Lien web</ref>. L'Australien connaît cependant une course difficile où il se retrouve dans le ventre mou du peloton avant de terminer quatrième, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1<ref name="Grand Prix de Monaco 1958 : Tour par tour">Modèle:Lien web</ref>. Ce coup d'éclat reste cependant sans suite car la T45, qui manque de puissance, ne peut rivaliser avec Ferrari et Vanwall et dans les circuits rapides de Reims et de Monza, Brabham stagne dans le milieu de peloton<ref name="Engagements de Jack Brabham en Formule 1"/>. Bien qu'il n'ait inscrit que trois points en championnat du monde, Brabham devient un des espoirs de la discipline. Son emploi du temps l'amène à passer le plus clair de son temps sur les routes d'Europe. Contrairement à ses contemporains, sa conduite routière est Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn. De retour du Grand Prix de Pescara 1957, Tony Brooks, passager de Jack Brabham, l'oblige à lui laisser le volant quand il refuse de dépasser une longue file de camions. Fin 1958, Brabham, qui manifeste de nouveau son intérêt pour le pilotage aérien, reprend des leçons, décroche sa licence de pilote et achète un avion dont il fait un usage fréquent pour se déplacer à travers l'Europe et se rendre aux courses avec les membres de sa famille et de son écurieModèle:Sfn.
Le championnat 1959 débute parfaitement pour l'Australien car Cooper dispose enfin du moteur Coventry Climax de Modèle:Unité pour ses Cooper T51. Brabham profite du gain de puissance et des abandons de Jean Behra et Stirling Moss pour s'imposer pour la première fois de sa carrière en Formule 1 à Monaco et prendre la tête du championnat du mondeModèle:Sfn. Deux semaines plus tard, Brabham remporte la course hors-championnat du Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après deux podiums consécutifs, Brabham remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne disputé sur le circuit d'Aintree où il conserve ses pneumatiques jusqu'à la fin de l'épreuve tandis que Stirling Moss s'arrête aux stands pour en changerModèle:Sfn. Ce succès lui donne une avance de treize points sur son principal rival, Tony Brooks, alors qu'il ne reste que quatre courses à disputer. Au Grand Prix du Portugal, alors que Brabham poursuit Moss pour le gain de la première place, un retardataire le percute au vingt-quatrième tour<ref>Modèle:Lien web</ref>, envoyant ainsi sa Cooper dans les airs. La monoplace percute un poteau télégraphique et Brabham est éjecté sur la piste où il manque d'être percuté par un de ses coéquipiers mais s'en sort sans blessures gravesModèle:Sfn. Avec deux victoires chacun, Jack Brabham, Stirling Moss et Tony Brooks sont tous en mesure de remporter le titre de champion du monde à l'issue de la dernière course, le Grand Prix des États-Unis disputé à Sebring.
Brabham est de ceux qui travaillent jusqu'à une heure du matin sur les monoplaces Cooper et ses talents de metteur au point contribuent aux bons résultats de l'écurie<ref name="Caussade199699"/>. Le lendemain, Brabham, parti deuxième derrière Moss, prend la tête de la course au cinquième tour à la suite de l'abandon du Britannique sur un problème de transmission. Il mène la course jusqu'au dernier tour où sa Cooper T51 manque de carburant. Brabham termine à la quatrième place, ce qui lui permet de décrocher son premier titre de champion du monde, son principal rival Tony Brooks ne finissant que troisièmeModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Selon l'historien Gerald Donaldson, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="formula1.com"/>. Sur l'ensemble des huit courses de la saison, il remporte deux victoires, termine à trois autres reprises sur le podium, une fois à la quatrième place et abandonne deux fois.
Fin 1959, malgré son titre avec Cooper et convaincu de pouvoir mieux faire, il tente avec Roy Salvadori d'acquérir la firme anglaise mais n'y parvient pas. Il contacte alors son ami Ron Tauranac et lui propose de travailler secrètement avec lui au Royaume-Uni. Les deux hommes commencent par construire des kits de modernisation pour Sunbeam Rapier et Triumph Herald qu'ils distribuent dans la concession de voitures Modèle:Langue à Chessington avec, en parallèle, l'objectif à long terme de concevoir des voitures de course<ref name="Caussade1996101"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au lancement de la saison 1960, Brabham pilote toujours pour Cooper pendant que Tauranac développe en secret une monoplace de Formule Junior, qui viendrait concurrencer les Cooper qui emploient son associé<ref name="Caussade1996101"/>. Pour se rendre en Argentine pour l'épreuve d'ouverture, l'écurie prend un vol long-courrier pendant lequel Jack Brabham et John Cooper se parlent à cœur ouvert. L'Anglais révèle à l'Australien que son père Charlie Cooper et Owen Maddock, l'ingénieur en chef, rechignent à améliorer leurs monoplaces. Pendant l'épreuve sud-américaine, la T51 déjà engagée l'année passée l'emporte aux mains du Néo-Zélandais Bruce McLaren mais, en course, se révèle moins rapide que ses rivales et bénéficie des abandons des principaux concurrentsModèle:Sfn.
Brabham prend alors part à la conception de la T53 et implique Tauranac dans le processusModèle:Sfn. Brabham inaugure la T53 pour le Grand Prix suivant à Monaco et, même s'il est disqualifié pour assistance extérieure, remporte cinq victoires d'affilée : Pays-Bas, Belgique, France, Grande-Bretagne et Portugal. Le Grand Prix de Belgique est marqué par les accidents mortels de Chris Bristow et Alan Stacey mais aussi par la grave sortie de route de Stirling Moss qui, écarté des circuits pour deux mois, doit renoncer à contester le titre à Brabham. En Grande-Bretagne, Jack Brabham est devancé par la BRM de Graham Hill mais quand ce dernier abandonne sur un accident, l'Australien file vers la victoire. Au Portugal, Brabham, parti en glissade sur les voies du tramway de Porto, pointe à la huitième place avant de remonter en seconde position derrière la Lotus 18 de John Surtees. Lorsque Surtees abandonne sur un problème de radiateur, Brabham est hors de portée de son dauphin et l'équipe renonce à s'engager au Grand Prix d'Italie pour des raisons de sécurité<ref name="Caussade199699"/>,Modèle:Sfn. Selon l'historien Mike Lawrences les compétences de Brabham en mécanique ont joué un rôle majeur dans l'obtention du titre pilote et du titre constructeur pour Modèle:LangueModèle:Sfn.
En parallèle, Brabham participe à quelques courses hors-championnat du monde et remporte le Modèle:Langue, disputé à Brands Hatch<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participe à nouveau au Modèle:Langue qu'il avait remporté l'année précédente mais finit cette fois deuxième<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Coventry Climax, le motoriste de Cooper tarde à concevoir un nouveau moteur de Modèle:Unité pour se conformer à la nouvelle réglementation de la Formule 1 et par conséquent, Cooper doit utiliser le bloc [[Coventry Climax#FPF 1.5, Formule 2, (1957 à 1963)|Climax FPF de Modèle:Unité]] à quatre cylindres en ligne de Formule 2 pendant les cinq premières épreuves de la saison 1961. La T55 propulsée par le bloc FPF est surclassée par les nouvelles monoplaces Porsche, Lotus et surtout FerrariModèle:Sfn. L'arrivée du bloc Climax FWMV à huit cylindres en V coïncide avec l'arrivée de la T58 mais les résultats ne s'améliorent pas et Jack Brabham n'inscrit que trois points au cours de la saison, synonymes d'une onzième place au classement. Au soir du Grand Prix d'Italie, l'avant-dernière manche de la saison, Ferrari et Phil Hill sont champions du monde. Lors de l'épreuve, l'Allemand Wolfgang von Trips et quatorze spectateurs trouvent la mort et, en signe de deuil, Ferrari renonce à s'engager au Grand Prix des États-Unis. Seules sont présentes Porsche et les écuries anglaises motorisées par Coventry Climax. Brabham signe la pole position, le meilleur tour en course et mène pendant plusieurs tours avant d'abandonner, laissant l'Écossais Innes Ireland remporter son unique victoire en Grand Prix. Brabham déclare simplement Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="jackbrabham.com/biography2"/>.
En cours de saison, Brabham s'engage dans la célèbre épreuve des 500 miles d'Indianapolis sur une Cooper de Formule 1 modifiée et équipée d'un moteur Climax de Modèle:Unité/2 développant Modèle:Unité. Les monoplaces de ses concurrents sont dotées de moteurs de Modèle:Unité/2 pour Modèle:Unité, placés en position centrale-avant. La minuscule voiture européenne est raillée par les autres équipes mais l'Australien atteint la troisième place en course avant de finir neuvième. Jack Brabham déclare que sa participation Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn.
Premiers engagements pour Brabham Racing Organisation
Jack Brabham, qui pilote toujours pour Cooper, et Ron Tauranac créent Modèle:Langue pour produire des voitures de course pour les clients. Leur première monoplace de Formule Junior débute à la mi-saison Modèle:Year et obtient, grâce au pilote australien Gavin Youl, la pole position dès sa première sortie, à Goodwood<ref name="Caussade1996101"/>. Fin 1961, Jack Brabham quitte Cooper et rapidement présente ses voitures à un Modèle:Langue<ref name="Caussade1996101"/>. Jo Schlesser, un de ses premiers clients, est séduit par la voiture mais pas par l'acronyme de Modèle:Langue : Modèle:Citation<ref name="Caussade1996101"/>.
L'Australien monte sa propre écurie, Modèle:Langue pour engager les voitures conçues et fabriquées par Modèle:Langue, lesquelles sont baptisées Brabham<ref group="note">Les opinions de Brabham et de Tauranac diffèrent quant à savoir si Modèle:Langue a été délibérément créée pour la Formule 1 ou si elle existait déjà.</ref>,<ref name="Caussade1996101"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Cette même année, il joue son propre rôle dans The Green Helmet, un film de Michael Forlong adapté d'un roman de Jon Cleary<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Pour la première moitié de la saison 1962, Brabham engage en course une Lotus 24 qui lui permet de marquer trois points en cinq courses<ref name="Points marqués par Jack Brabham">Modèle:Lien web</ref>. À partir du Grand Prix d'Allemagne, l'écurie engage sa propre voiture, la Brabham BT3, avec laquelle l'Australien se qualifie en vingt-quatrième position à près de deux minutes du meilleur temps détenu par Dan Gurney<ref name="Caussade1996101"/>,<ref name="Qualifications du Grand Prix d'Allemagne 1962">Modèle:Lien web</ref>. Pendant la course, Brabham remonte la moitié du classement avant d'abandonner au neuvième tour à la suite d'un problème d'accélérateur<ref name="Classement du Grand Prix d'Allemagne 1962">Modèle:Lien web</ref>. Avant d'abandonner définitivement la Lotus 24, Brabham l'engage une dernière fois lors de la course hors-championnat du Grand Prix du Danemark, où il finit premier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les deux dernières manches de la saison, disputées aux États-Unis et en Afrique du Sud voient l'Australien finir à deux reprises à la quatrième place, ce qui lui permet de se classer à la neuvième place du championnat avec neuf points<ref name="Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 1962">Modèle:Lien web</ref>. Brabham se plaint de la faible cylindrée de Modèle:Unité imposée par la réglementation du championnat du monde et déclare qu'Modèle:Citation. Il subit la faible compétitivité de sa BT3 en ne remportant aucune course en 1962Modèle:Sfn.
Tauranac a déclaré depuis que disposer d'un troisième moteur leur aurait permis de réduire les problèmes de fiabilitéModèle:Sfn. L'historien Mike Lawrence affirme, lui, que Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn. Selon David Hodges, Modèle:CitationModèle:Trad,Modèle:Sfn.
Pourtant dès le début de la saison suivante, l'équipe fait l'acquisition d'une Lotus 25 qui ne sera engagée que pour le Grand Prix inaugural, à Monaco, où Brabham termine neuvième et dernier<ref name="Classement du Grand Prix de Monaco 1963">Modèle:Lien web</ref>. La Lotus est alors remisée au profit de la BT3 pour le Grand Prix suivant disputé à Spa-Francorchamps où Brabham abandonne à la suite d'un problème de pompe à essence tandis que Dan Gurney, son nouveau coéquipier, signe le premier podium de l'écurie avec la nouvelle BT7, qui sera engagée pour les prochaines courses<ref name="Classement du Grand Prix de Belgique 1963">Modèle:Lien web</ref>. Avec cette nouvelle voiture, les résultats de Brabham s'améliorent et l'Australien signe son premier podium depuis qu'il a quitté Cooper avec une deuxième place au Mexique. Peu avant, à Silverstone, Brabham qualifié en quatrième position prend la tête de la course pendant les trois premiers tours de l'épreuve<ref name="Tours en tête de Jack Brabham">Modèle:Lien web</ref> avant d'être dépassé par Jim Clark. L'Australien se retrouve troisième avant d'abandonner sur casse moteur au vingt-septième tour. En fin de saison, Brabham finit régulièrement dans les points et termine septième du championnat des pilotes avec quatorze points<ref name="Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 1963">Modèle:Lien web</ref>. Lors de l'été 1963, Brabham remporte deux courses hors-championnat, le Grand Prix de Solitude, en Allemagne<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Grand Prix d'Autriche<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui intègre le calendrier de la Formule 1 à partir de l'année suivante.
En 1964, l'écurie engage la BT7 pour les six premières épreuves de la saison et pour deux courses hors-championnat, les Modèle:Unité d'Aintree et le Modèle:Langue, que remporte Brabham<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si le Grand Prix de Monaco et le Grand Prix des Pays-Bas se soldent par des abandons, Brabham monte sur la troisième marche du podium en Belgique<ref name="Classement du Grand Prix de Belgique 1964">Modèle:Lien web</ref> et en France, où il réalise le meilleur tour en course<ref name="Meilleur tour en course du Grand Prix de France 1964">Modèle:Lien web</ref>. Dans le même temps, Dan Gurney devient le premier pilote à s'imposer sur une monoplace Brabham en Formule 1<ref name="Caussade199699"/>,<ref name="Classement du Grand Prix de France 1964">Modèle:Lien web</ref>. À Brands Hatch, Brabham se qualifie à la quatrième place et conserve sa position jusqu'à l'arrivée. À partir du Grand Prix d'Autriche, Brabham retire la BT7 de la compétition au profit de la BT11. Les résultats en course se dégradent alors et Brabham termine la course en neuvième et dernière position, à vingt-neuf tours du vainqueur Lorenzo Bandini<ref name="Classement du Grand Prix d'Autriche 1964">Modèle:Lien web</ref>. Lors de la dernière manche du championnat, disputé à Mexico, Brabham abandonne sur problème électrique tandis que son coéquipier Dan Gurney qui court avec la BT7, remporte la course<ref name="Classement du Grand Prix du Mexique 1964">Modèle:Lien web</ref>.
Dès 1965, Jack Brabham envisage d'arrêter de piloter pour se consacrer à la gestion de son écurie et confie le rôle de premier pilote à l'Américain Dan Gurney qui annonce son intention de quitter Modèle:Langue à l'issue de la saison pour lui-même fonder son écurie, Modèle:LangueModèle:Sfn. Brabham court au volant d'une BT11 de l'année précédente. Lors de la manche inaugurale, en Afrique du Sud, l'Australien qualifié en troisième position termine huitième à quatre tours de Jim Clark<ref name="Classement du Grand Prix d'Afrique du Sud 1965">Modèle:Lien web</ref>. Brabham se qualifie ensuite en deuxième position à Monaco. En course, il prend un mauvais départ et rétrograde à la cinquième place, derrière Lorenzo Bandini. Les deux hommes se retrouvent ensuite en tête et Brabham mène la course au trente-quatrième tour avant d'abandonner sur casse moteur<ref name="Grand Prix de Monaco 1965 : Tour par tour">Modèle:Lien web</ref>. En Belgique, Brabham termine dans les points. Pour les deux Grands Prix suivants, il confie son baquet à son ami Néo-Zélandais Denny Hulme qui marque deux points aux Pays-Bas. Brabham revient en Allemagne et imite le Néo-Zélandais avant de lui laisser à nouveau le volant en Italie. Il monte sur la troisième place du podium au Grand Prix des États-Unis<ref name="Classement du Grand Prix des États-Unis 1965">Modèle:Lien web</ref>, ce qui lui permet de classer à la dixième place du championnat tandis que son écurie termine troisième<ref name="Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 1965">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Classement du championnat du monde des écuries de Formule 1 1965">Modèle:Lien web</ref>. Lors des courses hors-championnat, Brabham a moins de succès que l'année précédente mais parvient à remporter la dernière épreuve de l'année, le Grand Prix du Rand, disputé sur le circuit du Kyalami en Afrique du Sud<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Brabham champion sur Brabham
[[Fichier:BrabhamJack19650801Südkehre.jpg|thumb|alt=Photo de Jack Brabham pilotant un Brabham au Grand Prix d’Allemagne 1965.|Jack Brabham au Grand Prix d'Allemagne, sur la [[Nürburgring#Nordschleife|boucle nord du Modèle:Langue]] en 1965.]]
Le tournant intervient en 1966, lorsque la réglementation de la Formule 1 change et oblige les constructeurs à engager des voitures de Modèle:Unité/2 de cylindrée au lieu de Modèle:Unité/2. Coventry Climax, principal fournisseur du plateau l'année précédente, en cessation d'activité, ne peut concevoir un nouveau moteur. Les autres motoristes développent des blocs-moteurs d'au moins douze cylindres lourds et fragiles, Jack Brabham, prévoyant, demande à Ron Tauranac de préparer un nouveau châssis tandis qu'il décide d'avoir une approche différente de ses rivaux et part à la recherche d'un nouveau motoriste compétitif. Il contacte l'entreprise australienne Repco, son fournisseur, depuis 1957, d'éléments mécaniques tels des joints ou cardans montés sur les Cooper d'usine et lui commande un huit cylindres en V pour équiper la BT19Modèle:Sfn,<ref name="Caussade199699"/>. Repco n'étant pas compétente pour construire intégralement un moteur, Brabham repère le bloc-moteur Oldsmobile F85 en alliage d'aluminium de Modèle:Unité soit Modèle:Unité/2 et convainc la compagnie australienne de partir de ce bloc, en utilisant des composants périphériques déjà existants<ref name="Caussade199699"/>. Brabham et Repco sont conscients que le moteur développé par l'ingénieur Phil Irving ne sera pas compétitif en termes de puissance pure mais pressentent que sa légèreté, son couple et sa fiabilité permettront à l'écurie d'engranger rapidement de bons résultats tandis que la concurrence perdra du temps à mettre au point ses moteurs et les fiabiliserModèle:Sfn.
Cette voiture fait de Modèle:Langue le premier constructeur à proposer une voiture exploitant au maximum le nouveau règlement<ref name="Caussade1996101"/>. Les observateurs estiment néanmoins qu'elle n'a que peu de chances d'être compétitive, d'autant plus que peu d'entre eux connaissent Repco qui est pourtant la première entreprise automobile de l'hémisphère sud<ref name="Caussade199699"/>. Après des débuts contrariés par un abandon à Monaco, Brabham mène sa BT19 au pied du podium en Belgique puis remporte la première de ses quatre victoires consécutives en France et devient le premier pilote à remporter une course sur une voiture de sa conception, seuls Bruce McLaren et Dan Gurney, ses anciens coéquipiers, sont parvenus à l'égaler dans ce palmarès<ref name="Caussade199699, 101"/>. En Grande-Bretagne, l'Australien enlève une victoire magistrale en réalisant un Grand chelem<ref name="Caussade1996101"/>. Énervé par les quolibets de la presse sportive concernant son âge, Modèle:Langue<ref name="formula1.com"/>, âgé de quarante ans, prend à contre-pied les journalistes sportifs en se rendant vers sa voiture en boitant, affublé d'une fausse barbe noire et d'une canne lors du Grand Prix des Pays-Bas, avant de remporter la course<ref name="Caussade199699, 101"/>,Modèle:Sfn. Une quatrième victoire suit en Allemagne<ref name="Caussade1996101"/>. Brabham arrive en Italie avec la possibilité de s'assurer le titre car seul John Surtees est encore en mesure de l'en empêcher. Brabham abandonne, suivi quelques tours plus tard par l'Anglais : pour la troisième fois, le vétéran australien est sacré champion du monde des pilotes et devient le premier à l'être sur une monoplace de sa conception<ref name="Caussade1996101"/>. Brabham-Repco devient champion du monde des constructeurs<ref name="Caussade1996101"/>.
Lors des courses hors-championnat, la domination de Brabham est plus relative : s'il part depuis la pole position au Grand Prix d'Afrique du Sud, il abandonne au quarante-neuvième tour à la suite d'un problème d'alimentation<ref name="Caussade199699, 101"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Syracuse, Brabham casse son moteur au départ de la course<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a néanmoins plus de succès lors des deux autres courses britanniques puisqu'il réalise deux Modèle:Langue au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> et à l'Modèle:Langue d'Oulton Park<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pendant cette même saison, les relations entre Modèle:Langue et la firme japonaise Honda portent leurs fruits en Formule 2. Après une assez mauvaise saison 1965, Honda revoit intégralement son moteur de Modèle:Unité/2 et permet à l'écurie Brabham de remporter dix des seize courses du championnat d'Europe de Formule 2 dont le Trophée de France, récompensant la meilleure écurie sur les six épreuves françaisesModèle:Sfn.
En 1967, comme son coéquipier Denny Hulme avec qui il partage les BT19, BT20 et BT24, Brabham remporte deux victoires, en France et au Canada. Toutefois, désireux d'essayer de nouvelles pièces sur sa voiture, il en compromet la fiabilité et laisse la couronne mondiale lui échapper. Denny Hulme, Ron Tauranac et Frank Hallam, l'ingénieur en chef de Repco, pensent d'ailleurs tous les trois que cette volonté de Brabham de vouloir à tout prix essayer de nouvelles pièces en course lui a coûté le titre de champion des pilotesModèle:Sfn. Lors des deux premiers Grands Prix de la saison, disputés en Afrique du Sud et à Monaco, si Brabham décroche la pole position, il finit à chaque fois hors des points<ref name="Classement du Grand Prix d'Afrique du Sud 1967">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Classement du Grand Prix de Monaco 1967">Modèle:Lien web</ref>. Au Grand Prix de Belgique, l'Australien abandonne au quinzième tour sur casse moteur<ref name="Classement du Grand Prix de Belgique 1967">Modèle:Lien web</ref>. Il obtient néanmoins plusieurs podiums comme aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et au Mexique où il finit deuxième à chaque fois<ref name="Engagements de Jack Brabham en Formule 1"/>. Avec cinq points d'avance sur son coéquipier, Denny Hulme remporte le championnat des pilotes<ref name="Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 1967">Modèle:Lien web</ref> tandis que l'écurie Brabham remporte un deuxième titre de champion des constructeurs consécutif. Lors des courses hors-championnat, Brabham prouve qu'il aurait pu contester le titre à son coéquipier car avec deux victoires, à Oulton Park au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> puis à l'Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> et quatre podiums en cinq courses, l'Australien démontre qu'il n'a rien perdu de sa combativité.
Parallèlement, de 1964 à 1967, il dispute la Formule Tasmane où il ne parvient pas à s'imposer avec sa voiture: deuxième du championnat en 1964 et 1967, et troisième en 1965.
Fin de carrière en course
En 1968, Jack Brabham est rejoint par Jochen Rindt et Dan Gurney. Après un abandon sur la BT24 en Afrique du Sud, Brabham découvre la BT26 à Monaco. Mal née, la monoplace dotée du nouveau bloc Repco 860 manque de fiabilité et ne lui permet pas d'être compétitif durant toute la saison. Il enregistre cinq abandons consécutifs, à Monaco, en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Grande-Bretagne, tous, sauf à Zandvoort, imputables à sa monoplace. En Allemagne Brabham marque ses seuls points de l'année en terminant cinquième tandis que son coéquipier Rindt termine sur la troisième marche du podium. Ensuite, Brabham abandonne à quatre nouvelles reprises, en Italie, au Canada, aux États-Unis et au Mexique où il est toutefois classé dixième car il a parcouru plus de 90 % de la distance totale de la course.
À la fin de l'année, il réalise son rêve de piloter un petit bimoteur de la compagnie Modèle:Langue de Grande-Bretagne en Australie<ref name="BrabhamHayward197198-117"/>. Hors-championnat, Brabham renonce à s'engager à la Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> et au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> mais prend le départ de l'Modèle:Langue où il abandonne prématurément à la suite d'une fuite d'huile<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'année suivante, Brabham découvre la BT26A pourvue d'un moteur Ford-Cosworth DFV (grâce auquel Lotus est devenu champion du monde des constructeurs l'année précédente) qui remplace le bloc Repco 860. L'Australien débute en championnat par une pole position en Afrique du Sud mais en course ses efforts sont réduits à néant à cause de la mauvaise tenue de route de sa monoplace qui le pousse à l'abandon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Grand Prix d'Espagne, il abandonne peu après la mi-course lorsque son moteur cède<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Monaco, sa course est interrompue dès le neuvième tour quand il part à la faute<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est moins malchanceux aux Pays-Bas où il inscrit un point<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aux essais du Grand Prix de France, il se blesse au pied et renonce aux deux épreuves suivantes en Grande-Bretagne et en Allemagne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il promet alors à son épouse Betty de prendre sa retraite à la fin de l'année et de vendre à Ron Tauranac sa participation dans l'écurie désormais renommée Modèle:Langue.
De nouveau apte à piloter en Italie, il abandonne au sixième tour à cause d'une fuite d'huile<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plus incisif lors de la manche suivante disputée sur le circuit de Mosport au Canada, il se classe deuxième à quarante-six secondes de son coéquipier Jacky Ickx et cosigne avec lui le meilleur tour en course<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Formule 1 se déplace une semaine plus tard aux États-Unis où, parti dix-huitième, il termine au pied du podium à deux tours de Rindt qui, pour sa première victoire, réalise un Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>. La saison s'achève au Mexique où Brabham décroche la pole position et termine troisième, précédé par son ancien coéquipier, Denny Hulme sur McLaren et par son coéquipier Jacky Ickx<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'écurie, redynamisée par l'arrivée du transfuge de Ferrari Jacky Ickx, termine deuxième du championnat des constructeurs. Hors-championnat, Brabham s'engage à la Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> mais abandonne sur un problème d'allumage et au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> qu'il remporte pour la troisième fois.
Ne trouvant pas de pilote de premier plan pour compenser le départ de Jochen Rindt parti chez Lotus, Jack Brabham décide de piloter une année supplémentaire et devient presque un simple employé de sa propre écurie en 1970. Au volant de la BT33, il remporte la première manche en Afrique du Sud, réalise le meilleur tour en course et prend la tête du championnat pilote grâce à sa dernière victoire en course<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Espagne, si Brabham réalise la pole position et le meilleur tour en course, il doit céder la victoire à Jackie Stewart sur March lorsque son moteur casse au soixante-et-unième tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la manche suivante, à Monaco, il domine la course mais ses roues se bloquent dans le dernier virage, à quelques hectomètres de la ligne d'arrivée et il est dépassé par Rindt qui remporte l'épreuve<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Belgique, il abandonne à cause de son embrayage puis, aux Pays-Bas, il termine onzième et dernier classé, à quatre tours du vainqueur Jochen Rindt<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Charade, en France, il signe le meilleur tour en course avant de terminer troisième<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Grande-Bretagne, sur le circuit de Brands Hatch, Brabham se qualifie en deuxième position, signe le meilleur tour en course et file vers la victoire mais, victime d'une panne d'essence dans la ligne droite Modèle:Langue, est dépassé par Rindt dans le dernier tour, comme à Monaco<ref>Modèle:Lien web</ref>.
S'ensuit alors une série de contre-performances : abandon sur fuite d'huile en Allemagne, treizième à quatre tours du vainqueur en Autriche, accident en Italie, nouvelle fuite d'huile au Canada, dixième à trois tours du vainqueur aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au soir de la treizième et dernière épreuve de la saison au Mexique où il a abandonné à cause de son moteur<ref>Modèle:Lien web</ref>, Brabham est cinquième du championnat du monde et a trouvé un remplaçant de qualité en la personne du double champion du monde Graham Hill. Pour Brabham, le monde de la course a changé : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="jackbrabham.com/biography2"/>.
Hors-championnat, Brabham se présente aux mêmes courses que l'année précédente. À la Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>, il se classe quatrième et au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> il abandonne une nouvelle fois.
Au cours de cette même saison, Brabham court avec Matra dans le championnat du monde des voitures de sport et, en octobre, remporte hors-championnat la dernière épreuve de la saison, les [[1 000 kilomètres de Paris|Modèle:Unité/2 de Paris]] associé au Français François CevertModèle:Sfn. Puis il prend ses distances avec le monde de la course et retourne en Australie, au grand soulagement de sa femme qui avoue avoir eu Modèle:CitationModèle:Trad chaque fois que son mari couraitModèle:Sfn.
Retraite
À la fin de la saison, Brabham vend ses parts dans l'écurie à son associé Ron Tauranac et s'installe dans une ferme entre Sydney et Melbourne. Il déclare qu'il n'a Modèle:CitationModèle:Trad se déplacer mais que son épouse Betty espérait pouvoir élever leurs enfants loin du monde du sport automobileModèle:Sfn. Pour ce nouveau départ, Brabham s'investit dans plusieurs entreprises entre le Royaume-Uni et l'Australie parmi lesquelles une petite compagnie d'aviation, plusieurs garages et concessions automobiles. Avec John Judd, un ancien employé de Repco qu'il connaît bien, il monte la compagnie Modèle:Langue pour produire des moteurs de compétition<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pendant ce temps, Modèle:Langue, l'écurie qu'il a fondée, continue avec succès en Formule 1. Ron Tauranac ne conserve les actions vendues par Jack Brabham qu'une année avant de les revendre à l'homme d'affaires anglais Bernie Ecclestone. Sous sa direction, l'écurie remporte, avec Nelson Piquet, deux titres pilotes en 1981 et en 1983.
Si l'écurie fait faillite en 1992, son nom est néanmoins utilisé en 2008 par une entreprise allemande commercialisant des automobiles et des accessoires et, le Modèle:Date rapide, Franz Hilmer annonce avoir déposé le nom Brabham pour concourir en Modèle:Nobr en 2010 et qu'il peut s'adapter au budget de la discipline<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans les deux cas la famille Brabham, qui n'a aucun lien avec les entreprises en question, annonce son intention d'ester en justice<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jack Brabham est également propriétaire de Modèle:Langue, une entreprise australienne qui commercialise des produits en référence à Brabham, qui rencontre toutefois des problèmes de gestion<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré ses trois titres de champion du monde des pilotes et le fait d'être Modèle:Citation aux yeux de John Cooper<ref group="note">John Cooper : Modèle:Citation</ref>,Modèle:Trad,Modèle:Sfn, le journaliste Adam Cooper écrit en 1999 que Brabham n'a jamais fait partie du Modèle:Langue, en notant que Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Cooper199936"/>.
Jack Brabham devient le premier pilote d'après-guerre fait Modèle:Langue, il reçoit cet honneur en 1978 pour services rendus au sport automobile<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est ensuite élevé au rang de membre de l'Ordre d'Australie et de l'Ordre de l'Empire britannique. Une banlieue de Perth en Australie-Occidentale a été nommée Brabham en son honneur en 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bien qu'à la retraite, Brabham continue de s'impliquer dans les courses historiques et participe régulièrement aux rassemblements et courses à travers le monde, pilotant les Cooper ou les Brabham qu'il utilisait en Formule 1.
Après avoir participé au Modèle:Langue, Brabham, désormais âgé de soixante-treize ans, affirme que conduire l'empêche de vieillir<ref name="Cooper199936"/>. Un an plus tard, au Modèle:Langue, il se blesse gravement et doit pour la première fois passer une nuit à l'hôpital, ce qui ne l'empêche pas de piloter jusqu'en 2004<ref name="BrabhamNye2004250–253"/>. Brabham, participe aussi au rassemblement Modèle:Langue de Murwillumbah. Il dit des épreuves historiques : Modèle:CitationModèle:Trad, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="jackbrabham.com/biography2"/>.
Jusqu'à la fin des années 2000, sa mauvaise santé l'empêche de conduire en compétition. De plus, Jack Brabham est diminué par une surdité due à des années de compétitions sans protection auditive adéquate et par une vision réduite en raison de la dégénérescence maculaire. En 2009, une maladie du rein le contraint à être dialysé trois fois par semaine. Néanmoins, en 2011, il assiste à la célébration du cinquantième anniversaire de son premier championnat du monde au Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plus tôt, en 2010, il se rend à Bahreïn avec la plupart des champions du monde survivants pour célébrer les soixante ans du championnat du monde de Formule 1.
Décès et hommages
Depuis la mort de Juan Manuel Fangio, le Modèle:Date-, Jack Brabham était le plus ancien champion du monde de Formule 1 vivant. Depuis la mort de José Froilán González, le Modèle:Date-, il était le doyen des vainqueurs de Grand Prix<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date rapide, Jack Brabham succombe, à 88 ans, d'une maladie du foie, dans la ville de Gold Coast au Queensland. La veille, il était présent à une manifestation sportive avec une Brabham BT23 de 1967. Dans un communiqué annonçant sa mort, David, son plus jeune fils, déclare qu'Modèle:Citation. La fédération australienne du sport automobile salue la mémoire du triple champion du monde : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Son compatriote Mark Webber lui rend ainsi hommage : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ron Dennis, le directeur de McLaren Racing, ancien mécanicien de son équipe déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dan Gurney retrace son parcours aux côtés de Brabham : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'occasion du Grand Prix automobile de Monaco 2014, disputé moins d'une semaine après la mort de Brabham, son compatriote Daniel Ricciardo, pilote pour Red Bull Racing, lui rend hommage avec un casque « collector » portant la mention « Sir Jack Brabham 1926-2014 »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Img Modèle:Lien web</ref>.
Famille
Jack Brabham a trois fils, Geoff, Gary et David, qui sont tous devenus pilotes professionnels. Seul Geoff n'a pas accédé à la Formule 1, cependant, en endurance il remporte les 24 Heures du Mans 1993, tout comme son frère David, en 2009.
Le petit-fils de Jack Brabham, Modèle:CitationModèle:Trad.
Résultats en compétition automobile
Résultats en Formule 1
Victoires en Championnat du monde de Formule 1
Autres victoires en Formule 1
Résultats aux 24 Heures du Mans
Année | Équipe | Modèle:N° | Châssis | Moteur | Catégorie | Équipier | Tours | Résultat |
1957 | Modèle:GBR-d Cooper Car Company | 40 | Cooper T39 | Coventry Climax FWA Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] | S 1.1 | Modèle:GBR-d Ian Raby | 254 | Modèle:15e |
1958 | Modèle:GBR-d David Brown Racing Dept. | 2 | Aston Martin DBR1/300 | Aston Martin RB6.300 Modèle:Unité/2 [[Moteur avec cylindres en ligne|Modèle:Abréviation discrète]] | S 3.0 | Modèle:GBR-d Stirling Moss | 30 | Abandon |
1970 | Modèle:FRA-d Équipe Matra Simca | 32 | Matra Simca MS650 | Matra Modèle:Unité/2 [[Moteur V12|Modèle:Abréviation discrète]] | P 3.0 | Modèle:FRA-d François Cevert | 76 | Abandon |
Résultats aux Modèle:Unité d'Indianapolis
Année | Équipe | Modèle:N° | Châssis | Moteur | Pneumatiques | Grille/Qualifications | Tours | Résultat/Abandon |
1961 | Kimberly Cooper-Climax | 17 | Cooper | Climax | Dunlop | Modèle:13e Modèle:Unité |
200 tours | Modèle:9e Modèle:Unité |
1964 | Zink-Urschel Trackburner | 52 | Brabham | Offenhauser | Firestone | Modèle:25e Modèle:Unité |
77 tours | Abandon Modèle:Petit |
1969 | Repco-Brabham | 92 | Brabham | Repco | Goodyear | Modèle:29e Modèle:Unité |
58 tours | Abandon Modèle:Petit |
1970 | Gilmore Broadcasting-Brabham | 32 | Brabham | Offenhauser | Goodyear | Modèle:26e Modèle:Unité |
175 tours | Abandon Modèle:Petit |
Notes et références
Notes
Citations originales
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrages :
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Périodiques :
Articles connexes
- David Brabham, Gary Brabham et Geoff Brabham ses fils
- Modèle:Langue, l'écurie qu'il a fondée
- Ron Tauranac, son associé
- Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat-tricks
- Pilotes de Formule 1 ayant marqué des points : classement par pays
- Liste alphabétique des pilotes de Formule 1
Liens externes
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