Jean-Baptiste Armonville
Jean-Baptiste Armonville, né à Reims, rue des Créneaux, dans la paroisse de Saint-Timothée<ref>Michel Péronnet, Daniel Pellus, La Révolution dans le département de la Marne: 1789-1799, Horvath, 1988, 160 pages, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>, le Modèle:Date et mort dans la même ville le Modèle:Date, est l'un des rares ouvriers élus députés à la Convention, son collègue Noël Pointe étant quant à lui un ancien ouvrier armurier<ref>Patrick Kessel, Le Prolétariat français, Plon, 1968, vol. 1, Modèle:P..</ref>.
Biographie
Fils de Nicolas-Toussaint Armonville (né le Modèle:Date à Reims, mort le Modèle:Date à l'Hôtel des Invalides), un ancien soldat enrôlé dans le régiment du Poitou par un sergent recruteur en 1734 et retourné à Reims pour être sergier<ref name="AHRF221">Gustave Laurent, Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, mai-juin 1924, Modèle:P..</ref>, et de Marie-Anne Henriet<ref name="Labarre_1.915">Dominique Labarre de Raillicourt, Nouveau dictionnaire des biographies françaises et étrangères, 1964, vol. 1, parties 6-12, Modèle:P..</ref>, Jean-Baptiste Armonville perd sa mère à 14 ans. Son père quittant alors Reims, son parrain, Jean-Baptiste Payen, marchand de draps, et un oncle paternel, également dénommé Jean-Baptiste Armonville, ouvrier tisseur, le prennent en charge<ref name="AHRF221"/>, et il entre à son tour à la fabrique<ref name="Brunel42">Françoise Brunel, « Armonville Jean-Baptiste », in Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, Modèle:P.).</ref>.
Ouvrier cardeur de laine, il doit confier ses cinq enfants survivants à l'Hôtel-Dieu après la mort de son épouse dans cet établissement hospitalier le Modèle:Date. De 1789 à 1792, il anime le club populaire des Minimes<ref name="Brunel42"/>, dont les réunions deviennent si fréquentes, que des ouvriers s'installent à demeure avec femmes et enfants. Gustave Laurent a qualifié ce club ouvrier de Modèle:Citation, le journaliste thermidorien Henri Delloye de Modèle:Citation<ref name="Laurent227">Gustave Laurent, Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, mai-juin 1924, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date, il est à la tête d'une manifestation de 3 500 ouvriers qui veulent appuyer le maire patriote Hurtault-Pinchart contre les autorités « feuillantines » du district de Reims<ref name="Maitron107">Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Éditions ouvrières, 1964, vol. 1, partie 1, Modèle:P..</ref>.
En Modèle:Date, l'assemblée électorale de la Marne se réunit à Reims. Toutefois, à l'annonce de la chute de Verdun, les électeurs de l'est du département rentrent chez eux. Ce départ favorise l'élection de huit montagnards sur dix députés. Armonville, qui a été nommé électeur par l'assemblée primaire de son quartier et participe aux opérations électorales du second degré, est élu député à la Convention le Modèle:Date, le Modèle:8e, par 130 voix sur 203 votants<ref name="Brunel42"/>,<ref name="Maitron107"/>,<ref name="Laurent_20.343">Gustave Laurent, Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1948, vol. 20, Modèle:P..</ref>.
Parvenant à l'aisance grâce à son indemnité de parlementaire de 18 livres par jour, Armonville reprend ses enfants et s'installe avec sa nouvelle compagne, dont il aura un fils nommé Mucius-Scævola<ref name="Brunel42"/>. Il tente en vain de faire prononcer le divorce de sa compagne afin de l'épouser, malgré des démarches auprès des autorités judiciaires, du juge de Paix du Modèle:3e de Reims, son ami l'archiviste Lemoine, et du mari de sa compagne<ref>Annales historiques de la Révolution française, vol. 1, Société des études robespierristes, Firmin-Didot & Cie, 1924, Modèle:P..</ref>. À l'assemblée, il est élu au comité des domaines (avec notamment Bentabole par décret du Modèle:Date) et au comité des inspecteurs de la salle, où il joue un rôle effacé<ref name="Maitron107"/>,<ref name="Laurent_20.343"/>.
Le Modèle:Date, il est nommé par décret, avec Bion, Cambacérès, Foussedoire, Rudel et Treilhard, au sein d'une commission instituée, à la demande de la Commission extraordinaire des Vingt-Quatre (chargée d'inventorier les papiers du Comité de surveillance de la Commune de Paris), que dominent les Girondins, afin de vérifier les comptes de la Commune de Paris<ref>Louis Mortimer Ternaux, Histoire de la terreur, 1792-1794, d'après des documents authentiques et inédits, Michel Lévy frères, 1864, vol. 4, Modèle:P..</ref>.
Lors du procès de Louis XVI, il vote contre l'appel au peuple et pour la mort sans sursis. Assis à côté de Jean-Paul Marat, qu'il admire<ref name="Robert">Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Edgar Bourloton, 1889, tome 1, Modèle:P. (Lire en ligne).</ref>, il vote contre sa mise en accusation et contre la commission des Douze. Resté en contact avec les révolutionnaires de Reims, il favorise la mission de Jean-Baptiste Bô, qui épure les autorités de la ville en brumaire an II<ref name="Brunel42"/>.
Le 23 vendémiaire an II (Modèle:Date), au nom du comité des domaines, il fait un rapport relatif à des usines compris dans le bien national acquis par un particulier et propose un projet de décret tendant à accorder au citoyen Jeannet la permission de construire un fourneau à fonte des minières, dans l'ancienne abbaye de la Grâce-Dieu. La convention ordonne son impression et son ajournement<ref name="Laurent_20.343"/>,<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, Assemblée nationale, 1910, Modèle:P. et 733.</ref>.
Après le 9-Thermidor, il s'associe d'abord aux ennemis de Robespierre, adressant aux Jacobins de Reims une longue lettre lue à la séance du 11 thermidor (Modèle:Date).
Pendant la Convention thermidorienne, cependant, insulté et pris à partie par les muscadins, il continue à revendiquer ses idées, tandis que ses amis rémois sont destitués et emprisonnés<ref name="Brunel42"/>. En Modèle:Date, il tente en vain de s'opposer à la fermeture du club des jacobins, dont il est un membre assidu<ref name="Robert"/>. Lui-même échappe à la proscription, mais, à la fin de la session, sa famille doit travailler à la filature<ref name="Brunel42"/>.
En l'an IV, il entre au club du Panthéon, où il se lie à Darthé<ref name="Brunel42"/>. Puis, après la fermeture du club par les autorités le Modèle:Date, il fréquente le comité directeur secret qui s'assemble près de la Halle au blé à l'initiative de Gracchus Babeuf<ref>Jean-Marc Schiappa, « Quelques exemples de continuité et de discontinuité politiques et humaines dans la tentative babouviste », Communisme, Modèle:N°,1988-1989, L'Âge d'homme, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>. De retour à Reims, grâce à un secours du Directoire, il assure en mars-Modèle:Date la propagande<ref name="Maitron107"/> babouviste auprès des ouvriers cardeurs de la ville<ref name="Brunel42"/>, ainsi que dans l'Aisne et les Ardennes. Inquiété du fait de ses activités, il s'enfuit vers Rethel puis Soissons<ref>Michel Péronnet, Daniel Pellus, La Révolution dans le département de la Marne: 1789-1799, Horvath, 1988, 160 pages, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>. Arrêté le 11 prairial an IV (Modèle:Date) à Villers-Cotterêts, il est transféré à la maison d'arrêt de Soissons<ref>Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1933, vol. 10, Modèle:P..</ref>. Toutefois, il est sauvé grâce à la complicité d'un magistrat de Laon, Lazare-Léon Silvy, ancien professeur de belles-lettres de Saint-Just au collège des Oratoriens de Soissons, commissaire du gouvernement près l'administration centrale de l'Aisne de 1795 à 1796, élu en 1797 accusateur public près le tribunal criminel de ce département, chez lequel il se tient caché durant plusieurs semaines, jusqu'à la fin de la crise. Puis il rentre à Reims, où il jouit de nombreuses sympathies, y compris parmi la bourgeoisie<ref>Georges Boussinesq, Gustave Laurent, Histoire de Reims depuis les origines jusqu'à nos jours, Matot-Braine, 1933, vol. 2, parties 1-2, Modèle:P..</ref>.
Après le coup d'État du 18 fructidor an V, un mouvement jacobin paraît se dessiner<ref>Gustave Laurent, « Jean-Baptiste Armonville, conventionnel ouvrier », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1924, vol. 1, Modèle:P..</ref>. En frimaire an VI (novembre-Modèle:Date), Armonville demande et obtient l'autorisation d'ouvrir dans les quartiers ouvriers de Reims un « Cercle constitutionnel » qui semble avoir été réservé aux ouvriers, en fait, sinon en droit<ref name="Maitron107"/>.
N'ayant pu reprendre son ancien emploi<ref name="Brunel42"/>, ses amis obtiennent, après la poussée démocratique aux élections d'avril et mai 1798, qu'il soit nommé le Modèle:Date par arrêté du Directoire, au modeste emploi d'inspecteur de la taxe d'entretien des routes dans l’Oise puis dans les Ardennes<ref>Auguste Kuściński, Dictionnaire des conventionnels, Société de l'histoire de la révolution française, F. Rieder, 1916, vol. 1, 615 pages, Modèle:P..</ref>, poste qui ne l'oblige qu'à des déplacements momentanés de Reims dans les districts voisins de Rethel, Vouziers et Charleville<ref name="Laurent352">Gustave Laurent, « Jean-Baptiste Armonville, conventionnel ouvrier », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1924, vol. 1, Modèle:P..</ref>. Toutefois, destitué sous le Consulat, il part pour Nantes, où il travaille comme garde-magasin et tisseur dans une manufacture de 1800 à 1808<ref name="Maitron107"/>; il loge dans la Modèle:11e, au Modèle:N°, rue du Grand-Biesse, près le pont de la Magdeleine<ref name="laurent353">Gustave Laurent, « Jean-Baptiste Armonville, conventionnel ouvrier », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1924, vol. 1, Modèle:P..</ref>. Il revient dans sa ville natale en Modèle:Date, tandis que sa femme reste à Nantes, et s'installe dans une maison pauvre, au Modèle:N° de la rue du Cerf, où il meurt deux mois plus tard<ref>Georges Boussinesq, Gustave Laurent, Histoire de Reims depuis les origines jusqu'à nos jours, Matot-Braine, 1933, vol. 2, parties 1-2, Modèle:P..</ref>; l'état-civil le dit alors Modèle:Citation et l'inventaire de ses effets révèle son indigence<ref name="Brunel42"/>,<ref name="laurent353"/>.
Surnommé « Bonnet Rouge » à cause de la coiffure qu'il ne quittait jamais<ref>Joseph François & Louis Gabriel Michaud (dir.), Biographie universelle, ancienne et moderne, ou Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes: Ouvrage entièrement neuf, chez Michaud frères, 1834, vol. 56, Modèle:P..</ref>,<ref>Richard Wrigley, The politics of appearances: representations of dress in revolutionary France, Berg Publishers, 2002, 318 pages, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>, il meurt fidèle à ses convictions qui l’ont fait considérer comme un des précurseurs du communisme. Son fils aîné, élève à l’École impériale des arts et métiers de Châlons, descendu à Reims, rue de la Couture, et son cousin et ancien compagnon de lutte Nicolas-Jacques Tristant, devenu maître de billard, rue Large, déclarent son décès<ref name="laurent353"/>. Il est inhumé dans le cimetière des églises paroissiales de Saint-Rémi et Saint-Maurice, désaffecté en 1832<ref>Gustave Laurent, « Jean-Baptiste Armonville, conventionnel ouvrier », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1924, vol. 1, Modèle:P..</ref>.
Une rue Armonville existe à Reims porte son nom depuis 1903.
Famille
Marié à Reims le Modèle:Date à Marie-Anne Landrouin (1756-1790), fille aînée d'un ancien boucher de Verdun dont la mort a ruiné sa famille et dont la veuve est morte à l'Hôtel-Dieu le Modèle:Date<ref name="Laurent227"/>, il se met en ménage, après son décès, avec Marie-Jeanne-Adrienne Soulier, sœur d'un de ses camarades, abandonnée par son mari, François Chaté<ref>Gustave Laurent, Annales historiques de la Révolution française, 1926, vol. 3, Modèle:P.. Elle est signalée comme « disparue » lors du premier mariage de son fils à Paris le Modèle:Date, et un acte de notoriété, constatant cette disparition, est dressé.</ref>. Il vient de la perdre quand, sous le Consulat, il décide de s'expatrier à Nantes<ref name="Laurent352"/>.
Il se remarie à Nantes avec Marie-Louise Gobert (1758-1806), puis, toujours à Nantes, le Modèle:Date, avec Catherine Renée Nau (née le Modèle:Date à Saint-Pierre-du-Chemin, en Vendée), fille de Louis Nau, ancien membre du comité révolutionnaire de Nantes<ref name="laurent353"/>.
De son premier mariage, Armonville a eu six enfants, dont trois sont morts en bas âge, comme Jean-Baptiste-Nicolas, né le Modèle:Date et décédé le Modèle:Date. Ont survécu:
- Marie-Nicole-Sophie, née le Modèle:Date à Reims. Ouvrière en modes à Paris, rue des Filles-Dieu, près du passage du Caire, elle recueille son demi-frère, Mucius-Scævola, âgé de 6 ans, quand son père part pour Nantes<ref name="Laurent352"/>.
- Jean-Baptiste-Nicolas, né le Modèle:Date à Reims est âgé de douze ans quand son père part pour Nantes. Il demeure rue du Ruisselet, chez le cousin germain de son père, Jean-Baptiste Armonville le jeune, né le Modèle:Date, mort à l'hôpital le Modèle:Date. Il apprend à tisser et travaille dès le plus jeune âge chez un fabricant en laine de la rue Neuve, Sébastien Outelet, dont il épouse une des parentes, le Modèle:Date, Marie-Catherine Outelet, fille d'un perruquier de la rue des Moulins âgée de 17 ans et demi. En 1812, il est compris dans un contingent de jeunes gens du Modèle:3e de Reims, tous ouvriers tisseurs, bien que marié et père de famille. Emprisonné à Clairvaux, il participe à une tentative d'évasion organisée par des compagnons de cellule, mais l'un d'eux dénonce le complot. Ayant blessé son dénonciateur, il est poursuivi pour tentative d'assassinat. Condamné le Modèle:Date aux travaux forcés à perpétuité, il est marqué au fer rouge des lettres « TP » et exposé au carcan sur la place publique de Troyes, avant d'être envoyé au bagne de Brest, où il reste de 1816 à 1850<ref>Gustave Laurent, « La descendance du conventionnel Armonville », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1926, vol. 3, Modèle:P. et 464.</ref>,<ref name="laurent353"/>,<ref>Gustave Laurent, Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1924, vol. 1, Modèle:P..</ref>. Après la révolution de février 1848, sa famille fait des démarches auprès d'Hippolyte Carnot, fils du conventionnel, membre du gouvernement provisoire, qui a aidé Jean-Regnault dans ses débuts. L'enquête ayant établi qu'il avait été principalement condamnée à cause de ses origines, sa grâce est signée par le Président de la République le Modèle:Date. Libéré après 34 ans de captivité, il rentre dans sa ville natale; sa fille est morte, son épouse habite au Modèle:N° de la rue Saint-Bernard, où elle a repris un petit commerce<ref>Gustave Laurent, « La descendance du conventionnel Armonville », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1926, vol. 3, Modèle:P..</ref>,<ref>1848: Revue des révolutions contemporaines, Société d'histoire de la Révolution de 1848, 1927, vol. 24, Modèle:P..</ref>.
- Jean-Regnault Armonville, né à Reims le Modèle:Date. Entré à l’École impériale des arts et métiers de Châlons puis, le Modèle:Date, au Conservatoire des arts et métiers de Paris, il en devient professeur de mathématiques et secrétaire de 1810 à 1835. En 1829, au décès du sous-directeur du Conservatoire, il sollicite ce poste, en vain. Il a publié un certain nombre d’études sur le commerce et l’industrie — par exemple, un Guide des Artistes ou répertoire des Arts et Manufactures en 1818 — qui le mettent au rang des personnalités scientifiques de l’époque. Il meurt à Paris, rue Neuve-Saint-Augustin, le Modèle:Date. Marié à Reims le Modèle:Date à Marie-Suzanne Bruton, fille d'un ancien tisseur, originaire du Calvados et demeurant rue de Vesle, son fils aîné, Auguste, né à Paris en 1810, mort à Paris en 1899, a également occupé les fonctions de professeur au conservatoire des Arts et Métiers, où il a poursuivi les travaux de son père<ref name="Labarre_1.915"/>,<ref>Gustave Laurent, « La descendance du conventionnel Armonville », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1926, vol. 3, Modèle:P., 463 et 464.</ref>.
Quant à Mucius-Scævola Armonville, fils de Marie-Jeanne-Adrienne Soulier né à Paris le Modèle:1er ventôse an II (Modèle:Date), devenu fabricant de jouets, il meurt en son domicile du 25, rue Réaumur, à Paris, le Modèle:Date, à l'âge de 75 ans, laissant huit enfants après deux mariages<ref>Gustave Laurent, « La descendance du conventionnel Armonville », Annales historiques de la Révolution française, Société des études robespierristes, 1926, vol. 3, Modèle:P..</ref>.
Notes et références
<references />
Bibliographie
- « Armonville (J. B.) » , dans la Biographie nouvelle des contemporains ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité ..., Paris : à la Librairie historique, 1820, vol. 1, pp. 252-253
- Gustave Laurent, Jean-Baptiste Armonville, un conventionnel ouvrier, Annales historiques de la Révolution française, 1924, 94 pages.
