Léo Malet
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Écrivain
Léon Malet, dit Léo Malet, né le Modèle:Date de naissance à Montpellier et mort le Modèle:Date de mort à Châtillon-sous-Bagneux, est un écrivain et poète français, auteur de nombreux romans policiers, dont la série ayant pour héros Nestor Burma, « détective de choc ».
Il a également écrit sous différents pseudonymes : Frank Harding, Léo Latimer, Lionel Doucet, Jean de Selneuves, Noël Letam, Omer Refreger, Louis Refreger Modèle:Incise. Il est pour certains Modèle:Citation<ref>Modèle:Citation François Guérif Du polar Modèle:P..</ref>.
Biographie
Jeunesse et premiers engagements politiques
Léo Malet est fils de Jean-Marie Gaston Malet, employé de bureau, et de Louise Nathalie Refreger, couturière. À l'âge de deux ans, il perd son père puis, deux jours après, son petit frère âgé de six mois et, dans l'année qui suit, sa mère. Tous les trois sont morts de la tuberculose. Léo est recueilli par son grand-père Omer Refreger, ouvrier tonnelier, et par sa grand-mère Marie Refreger, gardienne d'un parc avicole<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>.
En 1923, à la suite du suicide de Philippe Daudet, il découvre le journal Le Libertaire où il trouve, comme il le précise plus tard dans son autobiographie, Modèle:Citation<ref name="nom1">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. À la suite de cette lecture, il rejoint le groupe libertaire de Montpellier : Modèle:Citation<ref name="nom1" />. En 1925, André Colomer qui vient de fonder L'Insurgé vient à Montpellier pour traiter du thème : « Deux monstres, Dieu et la Patrie, ravagent l'humanité ». Léo Malet le rencontre à cette occasion. Il s'ensuit une correspondance entre les deux hommes. Modèle:Citation
Montée à Paris, la période de la vache enragée
Il Modèle:Citation et est hébergé par André Colomer<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Il fréquente les milieux anarchistes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dont le foyer végétalien de la rue de Tolbiac qu'il décrira plus tard dans plusieurs romans<ref>Notamment dans Brouillard au pont de Tolbiac et Le Soleil n'est pas pour nous</ref>. Il commence sa carrière comme chansonnier au cabaret La Vache enragée à Montmartre fin 1925. Il exerce ensuite différents petits métiers : employé de bureau, manœuvre, journaliste occasionnel (L’En-dehors, L'Insurgé, Journal de l'Homme aux Sandales, La Revue anarchiste, etc.)<ref>René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : notice.</ref>, « nègre » pour un journal de maître-chanteur<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>, gérant de magasin de mode, figurant de cinéma, crieur de journaux, emballeur (chez Hachette).
Au printemps 1926, il passe deux mois à la prison pour mineurs de la Petite Roquette pour vagabondage<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. De retour à Montpellier, il dépose sa candidature aux élections législatives françaises de 1928 comme candidat antiparlementaire, avec comme consigne « Ne votez pas ». Modèle:Citation
La même année, il remonte à Paris et rencontre Paulette Doucet, qui devient immédiatement sa compagne. Ils se marient en 1940, et vivent ensemble jusqu'au décès de Paulette en 1981. Lors de la réédition de ses romans écrits sous pseudonymes, Léo Malet lui rendra hommage avec cette dédicace : Modèle:Citation
Rencontre avec le mouvement surréaliste
Au début des années 1930, Modèle:Citation<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Il rencontre celui-ci le Modèle:Date.
Lié au groupe surréaliste de 1931 à 1949, Malet écrit de la poésie, publiant en 1936 Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, imprimé à seulement une trentaine d'exemplaires.
Éprouvant Modèle:Citation<ref name="nom2">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Ce projet ne se réalise pas mais Modèle:Citation<ref name="nom2" />.
De nombreux surréalistes étant alors proches du trotskisme, il milite avec Benjamin Péret au parti trotskiste POI (parti ouvrier internationaliste), de 1936 à 1939<ref>Chronologie du trotskisme en France (1928-2009) sur Dissidences.net (13 p.)].</ref>. C'est en tant que militant du POI qu'il héberge quelques jours Rudolf Klement, ancien secrétaire de Léon Trotski, juste avant sa disparition et son assassinat<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>.
Léo Malet tenait, avant-guerre, le magasin de journaux à l'angle des rues Sainte-Anne et des Petits-Champs à Paris. Ce fut pour lui une expérience de vie enrichissante sur le plan social. Il en parlait souvent dans ses interviews. Son personnage de fiction, le détective privé Nestor Burma, a installé ses bureaux, ceux de l'agence Fiat Lux, au-dessus de ce magasin de journaux (qui existe toujours en 2012). Le bâtiment est un immeuble à cariatides restitué par Tardi dans ses bandes-dessinées consacrées à Nestor Burma.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date, Léo Malet est arrêté et accusé, selon ce qu'il relate dans son autobiographie, de faire partie d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="nom3" /> Modèle:Citation<ref name="nom3">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Il est emprisonné à la prison de Rennes, puis est transféré au stalag X-B à Sandbostel<ref>Dictionnaire des littératures policières Volume 2.</ref> entre Brême et Hambourg jusqu'en Modèle:Date-<ref name="nom3" />.
L'écrivain
Dès son retour de captivité, à la demande de Louis Chavance, Léo Malet se met à écrire des romans policiers, en adoptant d'emblée l'écriture à la première personne : Modèle:Citation<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>.
En 1941 il publie sous le pseudonyme de Frank Harding son premier roman, Johnny Metal, et crée le personnage éponyme, journaliste américain lui permettant Modèle:Citation<ref>Interview de Léo Malet dans Polar Modèle:N° janvier 1980.</ref>. Dans son autobiographie, Léo Malet affirme qu'en écrivant ce roman, qui devait initialement être intitulé L'ordre est de tuer, il ne s'Modèle:Citation<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Après ce premier succès (tirage à Modèle:Nombre)<ref name="nom4">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>, il publie en 1942 un Modèle:Citation<ref name="nom4" />, La Mort de Jim Licking, qu'il signe Leo Latimer.
C'est en 1943 que Léo Malet publie 120, rue de la Gare Modèle:Incise, mettant en scène son célèbre détective privé Nestor Burma. Modèle:Citation<ref name="nom9">Sophie Colpaert dans le Dictionnaire des littératures policières volume 2.</ref>. Modèle:Citation<ref name="nom5" /> et Modèle:Citation<ref name="nom5" />. Devant ce succès, il se met à écrire un deuxième roman avec le même héros, Nestor Burma contre C.Q.F.D, publié en 1945.
Durant la même période, en 1944 et 1945, il publie des romans de cape et d'épée signés Omer Refreger, Lionel Doucet ou Jean de Selneuves, dans la collection Carré d'As.
En 1948, Léo Malet devient le premier lauréat du grand prix de littérature policière pour Le Cinquième Procédé<ref>Palmarès du grand prix de littérature policière.</ref>. La même année, il commence à écrire ce qui deviendra la Trilogie noire car Modèle:Citation<ref name="nom6">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Il souhaite Modèle:Citation, le genre du roman policier ne se prêtant pas à leur « véhiculation ». Une partie de ces livres est relativement autobiographique<ref name="nom6" />. Le premier titre de la trilogie est La vie est dégueulasse, titre qu'il a Modèle:Citation<ref name="nom6" />. Le deuxième tome, Le soleil n'est pas pour nous, publié en 1949, raconte, dit-il, Modèle:Citation<ref name="nom6" />. Le troisième, Sueur aux tripes, écrit dans la foulée, n'est publié que vingt ans plus tard en 1969.
En 1954, utilisant toujours le personnage de Nestor Burma, il commence la série des Nouveaux Mystères de Paris, dont chaque énigme a pour décor un arrondissement de la capitale.
L'idée de créer cette série est venue à Léo Malet lors d'une promenade dans Paris avec son fils : Modèle:Citation<ref name="nom7">Interview de Léo Malet Polar Modèle:N° janvier 1980.</ref>. Le titre de la série revient à Maurice Renault : Modèle:Citation<ref name="nom7" />. Quinze arrondissements de Paris forment le décor de ces Nouveaux Mystères, dont le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e de Paris]] avec Brouillard au pont de Tolbiac, publié en 1956 et qui Modèle:Citation<ref name="nom9"/>. Le seizième ne sera jamais écrit. Modèle:Citation<ref name="nom8">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Devant ces problèmes de santé, Modèle:Citation<ref name="nom8" />. Entretemps, en 1958, il reçoit le prix de l'Humour noir pour l'ensemble de la série<ref>Palmarès du Grand Prix de l’humour noir.</ref>.
Léo Malet ne sera jamais publié dans la collection Série noire. En 1957, Marcel Duhamel écrit à son agent littéraire. Tout en reconnaissant le talent de l'auteur, Modèle:Citation, il trouve les intrigues trop fantaisistes pour la collection ; Modèle:Citation<ref>Lettre de Marcel Duhamel à Maurice Renault du Modèle:Date-. Citée dans C'est l'histoire de la Série noire, Modèle:P. Éditions Gallimard.</ref>.
Rencontrant de nouvelles difficultés financières, Léo Malet écrit en 1962 à la demande de Jean Diwo, directeur à l'époque de l'hebdomadaire Télé 7 jours, un feuilleton dont l'action se déroule à la télévision. Ce sera 6/35 contre 819, renommé Nestor Burma en direct lors de sa parution au Fleuve noir en 1967<ref>À noter qu'une grande partie de l'action de 6/35 contre 819, alias Nestor Burma en direct, se déroule aux studios des Buttes Chaumont dans le [[19e arrondissement de Paris|Modèle:19e arrondissement de Paris]], l'un des cinq arrondissements à n'avoir pas servi de cadre à l'un des romans du cycle des Nouveaux Mystères de Paris.</ref>. Après un intermède comme bouquiniste quai de l’Hôtel-de-Ville en 1965, il obtient grâce à Maurice Renault un contrat au Fleuve noir, qui publie six romans avec Nestor Burma et un septième et dernier roman, Abattoir ensoleillé, en 1972<ref>La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. En 1981, Léo Malet fait un caméo dans le film Nestor Burma, détective de choc de Jean-Luc Miesch : il y incarne un vendeur de journaux, clin d'œil à son ancienne profession. En 1984, il reçoit pour l'ensemble de la série Nestor Burma le grand prix Paul-Féval de littérature populaire<ref>Palmarès du grand prix Paul-Féval de littérature populaire.</ref>.
Un entretien que donne Léo Malet en juin 1985 au journal Libération fait scandale en raison de ses propos xénophobes<ref>« Plutôt un raciste de banlieue ouvrière » Aspect méconnu de Léo Malet, sa haine revendiquée, Libération, Modèle:Date-.</ref>. Dans son autobiographie publiée en 1988, il écrit : Modèle:Citation<ref name="nom10">La Vache enragée, autobiographie de Léo Malet Modèle:P..</ref>. Modèle:Citation<ref name="nom10" />.
Modèle:Citation<ref>Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990</ref>
Léo Malet meurt le Modèle:Date de mort. Modèle:Citation<ref>François Guérif, Du polar Modèle:P..</ref>. Sa tombe est visible au cimetière de Châtillon près de Paris<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.
Analyse critique de l'œuvre
Selon Michel Marmin, Modèle:Citation<ref>Préface à Mort au bowling, collection Le Miroir obscur Modèle:N°, Modèle:P., Néo.</ref> :
Pour Francis Lacassin, Modèle:Citation<ref>Préface Les Enquêtes de Nestor Burma et Les Nouveaux Mystères de Paris collection Bouquins, volume 1, Modèle:P., Éditions Robert Laffont.</ref>.
Et Jean Tulard ajoute : Modèle:Citation
Pour Jean-Pierre Deloux, Modèle:Citation<ref>Polar Modèle:N° Modèle:P., janvier 1980.</ref>.
Œuvre
Série Nestor Burma
Romans
- 120, rue de la Gare (1943)
- Nestor Burma contre C.Q.F.D. (1945)
- L'Homme au sang bleu (1945)
- Nestor Burma et le Monstre (1946)
- Le Cinquième Procédé (1947)
- Gros plan du macchabée (1949)
- Hélène en danger (1949), court roman paru à la suite de Gros plan du macchabée
- Les Paletots sans manches (1949)
- Nestor Burma en direct (1967) (Titre initial : 6/35 contre 819, lors de la parution en feuilleton d'une première version dans Télé 7 jours en 1962)
- Nestor Burma revient au bercail (1967)
- Drôle d'épreuve pour Nestor Burma (1968)
- Un croque-mort nommé Nestor (1969)
- Nestor Burma dans l'île (1970)
- Nestor Burma court la poupée (1971), version réécrite et définitive du roman Coliques de plomb (1948)
- La Femme sans enfant (1981), début d'un roman inachevé
- Le Deuil en rouge (1981), roman inachevé
Romans du cycle Les Nouveaux Mystères de Paris
- Le soleil naît derrière le Louvre (1954) (situé dans le [[1er arrondissement de Paris|Modèle:1er de Paris]])
- Des kilomètres de linceuls (1955) (situé dans le [[2e arrondissement de Paris|Modèle:2e de Paris]])
- Fièvre au Marais (1955) (Titre initial : L'Ours et la Culotte) (situé dans le [[3e arrondissement de Paris|Modèle:3e de Paris]])
- La Nuit de Saint-Germain-des-Prés (1955) (Titre initial : Le sapin pousse dans les caves) (situé dans le [[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e de Paris]])
- Les Rats de Montsouris (1955) (situé dans le [[14e arrondissement de Paris|Modèle:14e de Paris]])
- M'as-tu vu en cadavre ? (1956) (situé dans le [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e de Paris]])
- Corrida aux Champs-Élysées (1956) (situé dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e de Paris]])
- Pas de bavards à la Muette (1956) (situé dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]])
- Brouillard au pont de Tolbiac (1956) (situé dans le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e de Paris]])
- Les Eaux troubles de Javel (1957) (situé dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e de Paris]])
- Boulevard... ossements (1957) (situé dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e de Paris]])
- Casse-pipe à la Nation (1957) (situé dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]])
- Micmac moche au Boul' Mich' (1957) (situé dans le [[5e arrondissement de Paris|Modèle:5e de Paris]])
- Du rébecca rue des Rosiers (1958) (situé dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e de Paris]])
- L'Envahissant Cadavre de la plaine Monceau (1959) (situé dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]])
Nouvelles avec Nestor Burma
- Solution au cimetière (1946)
- Pas de veine avec le pendu (1952)<ref>Titre définitif de cette nouvelle dans l'édition intégrale, tome I, de la collection Bouquins chez Robert Laffont (1986, réédition 2006). Nouvelle initialement parue sous le titre Entreprise de transport dans Mystère magazine Modèle:N°, avril 1952, et reprise sous le titre Pas de veine avec le pendu dans la revue Maintenant en 1979. Voir Bibliographie dans Jacques Baudou, Les Nombreuses Vies de Nestor Burma, Modèle:P..</ref> (Titre initial : Entreprise de transport)
- Faux Frère (1955)
- Lettre à Maurice Renault (1970)<ref>Polar n°23, avril 1982. Nestor Nurma rend compte à Maurice Renault, agent littéraire, de l'enquête qu'il lui avait commandée sur un certain... Léo Malet.</ref>
- Les Neiges de Montmartre (1974)<ref>Titre définitif de cette nouvelle dans l'édition intégrale, tome II, de la collection « Bouquins » chez Robert Laffont (1986, réédition 2006). Nouvelle initialement parue sous le titre L'Année folle de Nestor Burma dans Matulu Modèle:N°, décembre 1974, et reprise sous le titre Les Anars de la butte dans Playboy Modèle:N°, mai 1979. Voir Bibliographie dans Polar Modèle:N° (1979) et Jacques Baudou, Les Nombreuses Vies de Nestor Burma, Modèle:P..</ref>, premier chapitre présenté sous forme de nouvelle du roman inachevé dédié au [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e de Paris]] du cycle des Nouveaux Mystères de Paris (Titre initial : L'Année folle de Nestor Burma ; autre titre : Les Anars de la butte)
- Poste restante (1983)
- Nestor Burma intervient (1985), chapitre XXII du Roman des 40, ouvrage collectif, Le Figaro, 7 août 1985.
Pièce radiophonique avec Nestor Burma
- Détective privé (1954) (en collaboration avec Thomas Narcejac)
La trilogie noire
- La Trilogie noire est un recueil édité en 1969 rassemblant deux romans précédemment parus et un inédit :
- La vie est dégueulasse Modèle:ISBN (1948, réédité en 1980 sous le titre : Il fait toujours nuit) ;
- Le soleil n'est pas pour nous (1949) Modèle:ISBN ;
- Sueur aux tripes (1969) Modèle:ISBN
Autres romans signés Léo Malet
- L'Ombre du grand mur (1943) (autre titre À l'ombre du grand mur) (réédition en 1964 dans une version modifiée sous le titre Alerte !)
- Vengeance à Ciudad-Juarez (1944-1945), refusé par l'éditeur, manuscrit retrouvé en 1986<ref name="manote">Cédric Pérolini, Léo Malet, le poète et le gratte-papier, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (thèse), 2009, bibliographie, p.723.</ref>,<ref name="manote2">Texte publié dans le tome V des Œuvres de Léo Malet, Laffont, collection Bouquins, 1989 .</ref>
- Le Voilier tragique (1944-1945), refusé par l'éditeur, manuscrit retrouvé en 1986 <ref name="manote" />,<ref name="manote2" />
- Le Truand chevaleresque (1944-1945), accepté par l'éditeur, mais texte égaré <ref name="manote" />
- Le Dernier Train d'Austerlitz (1948)
- Énigme aux Folies-Bergère (1952)
- Abattoir ensoleillé (1972)
Romans signés Frank Harding
Série Johnny Métal
- Romans et nouvelles publiés initialement sous le pseudonyme de Frank Harding :
- Johnny Métal (1941)
- Excellent pour les nerfs (1942-1944, roman inachevé publié en extrait en 1984 dans Le Magazine littéraire no 194)
- À bord du vaisseau fantôme (1943 (?))
- Aux mains des réducteurs de têtes (1945)
- Miss Chandler est en danger (1946)
- Le Dé de jade (1947)
- Affaire double (1948)
- Le Gang mystérieux (1952)
Série Mike Rowland
- Romans publiés initialement sous le pseudonyme de Frank Harding :
- Recherché pour meurtre (1948)
- Cité interdite (1950)
Autres romans
- Vacances sous le pavillon noir (1942, réédité en 1982 sous la signature de Léo Malet)
- Mort au bowling (1952, réédité en 1982 sous la signature de Léo Malet)
Romans signés Omer Refreger
- La Louve du Bas-Craoul (1944)
- Derrière l'usine à gaz (1944)
- Un héros en guenilles (1944)
- Erreur de destinataire (1944)
- Gérard Vindex, gentilhomme de fortune (1944)
- L'Enveloppe bleue (1944)
- L'Auberge de banlieue (1945)
- Le Diamant du huguenot (1945)
- La Sœur du flibustier (1945)
- Le Capitaine Cœur-en-berne (1945)
- L'Évasion du Masque de fer (1945)
- Le Voilier tragique (1989)<ref>Dans la préface de ce roman publié dans la collection Bouquins en 1989, Francis Lacassin précise que ce manuscrit, refusé en 1944 ou 1945 par les Éditions et Revues françaises, n'a été retrouvé chez l'auteur qu'en juin 1986.</ref>
Roman signé Louis Refreger
- L'Île de la mort (1952)
Roman signé Léo Latimer
- La Mort de Jim Licking (1942, réédité en 1982 sous la signature de Léo Malet)
Roman signé Lionel Doucet
- La Cinquième Empreinte (1946)
Roman signé Jean de Selneuves
- La Forêt aux pendus (1946)
Nouvelles
- Le Vampire artificiel (1974), nouvelle rédigée entre 1943 et 1950
- On ne tue pas les rêves (1946)<ref>Parution dans Lectures de Paris, n°11, 1946. Malet développera cette nouvelle pour en tirer le roman Sueur au tripes, dernière partie de la Trilogie noire.</ref>
- Un bon petit diable (1946)<ref>Cette nouvelle, parue dans La Rue n°8 du 26 juillet 1946, sera reprise au début du Soleil n'est pas pour nous.</ref>
- Direction cimetière <ref>Nouvelle publiée dans Le Parisien Libéré du 5 janvier au 25 février 1953. Retravaillée, elle donnera naissance au roman Un croquemort nommé Nestor.</ref>
- Le Sang innocent, conte doux (et tardif) de Noël (1954)<ref>Noir-Magazine n°1, avril 1954.</ref>
- Le Tiroir (1980)<ref>Enigmatika n°18, mai 1980.</ref>
Poésie
- Le Rêveur absolu (1930)
- Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, poèmes surréalistes (1936)
- J'arbre comme cadavre, poèmes surréalistes (1937)
- Hurle à la vie, poèmes surréalistes (Dessins d'André Masson) (1940)
- Puissance (1943)
- Le Frère de Lacenaire (Illustrations de Salvador Dalí) (1943)
- Vie et survie du vampire (1961)
- Poèmes surréalistes (1930-1945) (1975)
Cette liste est non exhaustive. 88 poèmes ont été publiés en 1989 dans le Tome V des Œuvres de Léo Malet, aux éditions Robert Laffont, collection Bouquins.
Ouvrages autobiographiques
- La Vache enragée, Paris, Hoëbeke, 1988 Modèle:ISBN
- La Vache enragée (chronologie et choix de documents par Francis Lacassin), Paris, Julliard, 1990 Modèle:ISBN
- Journal secret (préface de Francis Lacassin, notes de Francis Lacassin et Michel Marmin, photos de Marc Gantier), Paris, Fleuve noir, 1997 Modèle:ISBN
Correspondance
- Dédicrasses et autres curiosités, introduction et commentaires littéraires par Ralph Messac; préface de Michel Besnier, Paris, Éditions ex nihilo, 2020 Modèle:ISBN
- Mon vieux Guérif, lettres et dédicaces pour collectionneurs avertis, La Grange Batelière, 2020 Modèle:ISBN
Pièce radiophonique
- Contredanse pour maître-chanteur (1957) (en collaboration avec Ralph Messac). Écouter en ligne
Articles
- Le travail, rien de tel, La Rue n°4, 18 mai 1946.
- Un brûleur de dur, dur de dur, La Rue n°12, novembre 1947.
- Sur le roman policier, Le Monde libertaire, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.
Traduction
- Mort aux femmes nues de Gypsy Rose Lee (1950) (en collaboration avec Michel le Houbie)
Adaptations
Au cinéma
- 1946 : 120, rue de la Gare, film français réalisé par Jacques Daniel-Norman, avec René Dary (Nestor Burma).
- 1959 : Énigme aux Folies Bergère, film français réalisé par Jean Mitry, avec Franck Villard (commissaire Raffin).
- 1976 : La Nuit de Saint-Germain-des-Prés, film français réalisé par Bob Swaim, avec Michel Galabru (Nestor Burma).
- 1981 : Nestor Burma, détective de choc, film français réalisé par Jean-Luc Miesch, adaptation du roman M'as-tu vu en cadavre ?, avec Michel Serrault (Nestor Burma).
À la télévision
Téléfilms
- 1954 : La Nuit d'Austerlitz<ref>Le scénario de ce téléfilm est une œuvre originale écrite par Léo Malet, en collaboration avec le réalisateur Stellio Lorenzi.</ref>, téléfilm français réalisé par Stellio Lorenzi, avec Daniel Sorano (Nestor Burma).
- 1988 : Les Rats de Montsouris, téléfilm français réalisé par Maurice Frydland, avec Gérard Desarthe (Nestor Burma).
Série télévisée
- 1991–2003 : Nestor Burma, avec Guy Marchand dans le rôle de Nestor Burma.
À la radio
- Pierre Billard a adapté plusieurs romans de Léo Malet dans le cadre de la série "Les Maîtres du mystère" fin 50, début 60 : Casse-pipe à la Nation, Nestor Burma contre CQFD, Gros plan sur le Mort, Énigme au music-hall.
- 1982 : Cent-vingt, rue de la Gare, adaptation radiophonique de Pierre Dupriez et Serge Martel ; premières diffusions sur France Culture les 20 et Modèle:Date- ; réalisation de Jean-Jacques Vierne<ref>Notice bibliographique de la BnF.</ref>.
- 1989: Corrida aux Champs-Elysées pour France Culture, adaptation de Noël Simsolo, réalisation de Jean-PIerre Colas, avec Claude Rich dans le rôle de Nestor Burma.
En bande dessinée
Nestor Burma
- Série Nestor Burma (1982- ), illustrations et adaptations de Jacques Tardi, Casterman.
Trilogie noire
Modèle:Bibliographie bande dessinéeModèle:Bibliographie bande dessinée
Modèle:Bibliographie bande dessinéeModèle:Bibliographie bande dessinée
Au théâtre
- Nestor Burma, détective de choc, d'après la nouvelle La Solution au cimetière, mise en scène Philippe Labonne, avec Adrien Ledoux dans le rôle de Nestor Burma, Théâtre des Lucioles, Festival d'Avignon 2006
Prix et distinctions notables
- 1948 : Grand prix de littérature policière pour le roman Le Cinquième Procédé<ref>Palmarès du grand prix de littérature policière (romans français)</ref>.
- 1958 : Prix de l'Humour noir Xavier Forneret pour la série Les Nouveaux Mystères de Paris<ref>Palmarès prix de l'humour noir</ref>.
- 1984 : Prix Paul Féval pour l'ensemble de la série Nestor Burma<ref>Palmarès prix Paul-Féval</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
- Alfu, Léo Malet, parcours d'une œuvre, Amiens, Encrage, 1988 Modèle:ISBN
- Jacques Baudou, Les Nombreuses Vies de Nestor Burma, Lyon, Les Moutons électriques, 2010 Modèle:ISBN
- Laurent Bourdelas,Le Paris de Nestor Burma - L'Occupation et les Trente glorieuses de Léo Malet, Paris, L'Harmattan, 2007 Modèle:ISBN
- Cahiers du silence, Léo Malet (présenté par Daniel Mallerin), Yverdon, La Marge-Kesselring, 1974
- Anita Caignet, Les Incipits dans les romans policiers de Léo Malet, Université de Lille III (thèse) , 2004
- Nadia Dhoukar, La Vision de Paris dans Les Nouveaux Mystères de Paris de Léo Malet, Université de Dijon (mémoire de maîtrise), 1999
- Gilles Gudin de Vallerin, Gladys Bouchard, Léo Malet revient au bercail, Arles, Actes Sud, 2007 Modèle:ISBN
- Francis Lacassin, Sous le masque de Léo Malet : Nestor Burma, Amiens, Encrage, 1991 Modèle:ISBN
- Oulipopo, Enigmatika n° 18, Léo Malet, Paris, La Butte aux cailles, 1982, Modèle:ISBN
- Cédric Pérolini, Léo Malet, le poète et le gratte-papier, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (thèse), 2009 Modèle:Lire en ligne
- Cédric Pérolini, Léo Malet mauvais sujet, Nestor Burma passe aux aveux (préface de Patrick Pécherot, avec un inédit de Léo Malet : Sur le roman policier), Marseille, L'Atinoir, 2010 Modèle:ISBN
Articles
- Laurent Bourdelas, Notice "Burma, Nestor", Dictionnaire historique de Paris, La Pochothèque, Le Livre de Poche, 2013.
- Modèle:Article.
- Guy Konopnicki, La rumba de Nestor, Marianne, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.
- Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990, lire en ligne.
Sources
- Polar Modèle:N°, Modèle:Date-
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, « Le Maitron » : notice biographique.
Articles connexes
- Nestor Burma : personnage
- Nestor Burma : série télévisée
- en bande dessinée, voir Nestor Burma, par Tardi
- La Revue anarchiste (1929-1936)
Fonds Léo Malet
Les archives de Léo Malet ont été déposées en 2006 par son fils Jacques à la Médiathèque de Montpellier. Elles comportent 12300 références. Le catalogue complet est disponible en ligne.
Émissions audio
- France Culture, Qui veut la peau de Nestor Burma ?, 24 mars 2012. écouter en ligne
- France Culture, Première nuit spéciale Léo Malet, 16 octobre 2016. écouter en ligne
- France Culture, Deuxième nuit spéciale Léo Malet, 23 octobre 2016. écouter en ligne