Le Secret de l'Espadon
Le Secret de l'Espadon est la première aventure de la série de bande dessinée Blake et Mortimer, scénarisée et dessinée par Edgar P. Jacobs.
Elle est publiée en planches hebdomadaires dès le premier numéro du Journal Tintin, du Modèle:Date au Modèle:Date. Elle est ensuite éditée en albums, en Modèle:Unité aux Éditions du Lombard (en 1950 et 1953), puis en Modèle:Unité aux Éditions Blake et Mortimer (de 1984 à 1986). Elle a été traduite dans près d'une dizaine de langues et a été adaptée en feuilleton radiophonique et en dessin animé.
Edgar P. Jacobs, marqué par la Seconde Guerre mondiale, l'expansionnisme du Japon Shōwa et les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, crée une bande dessinée d'anticipation en imaginant une aventure se déroulant lors d'une Troisième Guerre mondiale. Il ajoute des éléments de science-fiction, comme l'Espadon, un avion à réaction submersible, supersonique et radio-commandé, et imagine une base militaire hyper-sophistiquée.
La bande dessinée raconte les aventures de deux Britanniques, le capitaine Francis Blake, de l'Modèle:Langue, et le professeur Philip Mortimer, physicien nucléaire. Après une attaque mondiale surprise déclenchée par l'empereur Basam-Damdu, à la tête de « l'Empire jaune », ils tentent de rejoindre une base secrète avec les plans de l'Espadon, conçu par Mortimer, qui leur permettra de riposter. Ils sont traqués à travers le Moyen-Orient par le colonel Olrik, un Occidental chef des services secrets de l'empire.
Résumé
Le découpage en trois tomes ci-dessous correspond à la réédition de 1984, alors que l'édition originale de 1950 n'était découpée qu'en deux tomes, intitulés simplement « Tome 1 » et « Tome 2 ».
Tome 1 : La Poursuite fantastique
Au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'usurpateur Basam-Damdu, qui dirige « l'Empire jaune » dont le cœur est situé à Lhassa au Tibet, déclenche une attaque militaire sur le reste du monde. En quelques heures, les plus grandes métropoles sont détruites et ses armées victorieuses. Mais le gouvernement britannique, bien renseigné par l'agent infiltré Zhang Hasso, a pris certaines précautions et construit deux bases secrètes pour y préparer une riposte. Avertis par Hasso de l'imminence de l'attaque juste avant que ce dernier ne soit découvert et abattu par le colonel Olrik, le capitaine Francis Blake de l'Modèle:Langue (MI5), et son ami le professeur Philip Mortimer, physicien nucléaire, quittent avant sa destruction la base de Scaw-Fell à bord de l'avion « Modèle:Langue » pour rejoindre la seconde base secrète. Ils emportent avec eux les plans de « l'Espadon », une arme révolutionnaire conçue par Mortimer. Ils sont traqués par le colonel Olrik, un occidental chef des services secrets de l'Empire Jaune et conseiller militaire de l'empereur.
Poursuivi par des chasseurs stratosphériques, le Modèle:Langue est abattu au-dessus de l'Iran et Blake et Mortimer sont capturés par les soldats de l'armée locale aux ordres des envahisseurs. Profitant de la rivalité entre deux gradés, ils parviennent à s'échapper en camion sous le feu tardif des gardes iraniens. Sur le point d'être rattrapés par deux automitrailleuses lancées à leur poursuite par Olrik, ils sont sauvés in extremis par une attaque de partisans. À bord du véhicule blindé restant, ils poursuivent leur route vers le point de rendez-vous secret sur le plateau d'Hérat, mais se retrouvent de nouveau sous le feu de l'aviation ennemie. Ils ne doivent leur salut qu'à un violent orage et continuent leur chemin à pied dans la montagne. Au moment d'arriver à leur point de rendez-vous, ils sont arrêtés par le sergent Ahmed Nasir, un Indien du Modèle:Langue (Armée britannique des Indes) qui leur évite de tomber dans un piège tendu par Olrik. Volant au passage l'avion personnel de ce dernier, « l'Aile rouge », ils se rendent malgré le crash de leur avion dans le désert à Turbat au Pakistan, où ils sont hébergés par un certain Zahan-Kahn. Mais Blake et Mortimer sont dénoncés par Razul, un Bezendjas à la solde des Jaunes, et ces derniers envahissent la ville.
Tome 2 : L'Évasion de Mortimer
Blake et Mortimer échappent de peu à la capture, parvenant à quitter Turbat grâce à une insurrection des habitants. Quelques jours plus tard, ils atteignent les falaises du Makran, près de Jask, où Mortimer, venu récupérer les plans de l'Espadon perdus par Blake lors d'une mauvaise chute, est fait prisonnier par les Jaunes, non sans avoir dissimulé les plans d'abord [fin du premier tome de l'édition originale].
Trois mois plus tard, alors que Blake et l'amiral Sir William Gray dirigent la résistance depuis une base sous-marine secrète située sous la péninsule du Musandam, au niveau du détroit d'Ormuz, Mortimer, lui, est détenu par Olrik à Karachi, au Pakistan. Sous bonne garde, il feint de coopérer pour rester en vie et gagner du temps. Nasir arrive à être embauché dans la prison, et Mortimer, bien que toujours sous surveillance, parvient à lui transmettre un message lui indiquant la cachette des plans. Un soir, alors que Blake récupère les plans, Nasir est reconnu par Razul près de la prison du professeur. Inquiets pour celui-ci, Blake organise son évasion en catastrophe : le soir même, Mortimer s'évade en hélicoptère à la faveur d'un orage, et embarque à bord d'un sous-marin. Encerclé par la flotte des Jaunes, ce dernier se réfugie le long de l'épave de l'Ajax, un croiseur de bataille échoué au fond de la mer.
Tome 3 : SX1 contre-attaque
Un mois après l'évasion de Mortimer, un convoi d'intellectuels et de techniciens en déportation est libéré par des résistants. Parmi eux, Donald Bell, ingénieur à l'Modèle:Langue, se lie d'amitié avec Jack Harper, ancien chef de district dans le nord des Indes et ami de son frère le lieutenant Archie Bell. Après un long voyage, le convoi atteint le Makran d'où, grâce à un passage souterrain secret, ils traversent le détroit d'Ormuz et parviennent à la base de la résistance. Là, tout est fait pour accélérer la naissance de l'Espadon, un avion amphibie supersonique et ultra-maniable. Harper, qui s'avère être un ami de Blake, est alors affecté au Modèle:Langue, chargé de la sécurité, et un certain Mallow lui fait visiter la base. Mais après avoir neutralisé ce dernier, il vole des explosifs et détruit plusieurs installations de la base.
Après une brève enquête, Blake et Mortimer découvrent que Bell est en vérité Olrik, qui avait neutralisé Harper et usurpé son identité lors de la visite. Malgré le fait que toute la base soit en alerte, Olrik parvient à s'enfuir dans un scaphandre et ne peut être rattrapé. Conscient qu'une attaque des Jaunes est imminente, Mortimer décide de brusquer les choses et de simplifier son Espadon pour que deux exemplaires soient opérationnels dans seulement trente heures. De son côté, Olrik organise un assaut général sur la base qui se défend tant bien que mal. Alors qu'elle est sur le point de tomber, le premier Espadon piloté par Blake, puis le deuxième commandé par Mortimer, réduisent à néant l'aviation et la flotte des attaquants. Partout dans le monde commencent alors des insurrections qui ébranlent le pouvoir de Basam-Damdu en quelques jours. Ce dernier, pris de folie meurtrière décide de lancer une destruction nucléaire générale, mais une escadrille d'Espadons attaque sa capitale, Lhassa, et détruit son arsenal dans les rampes de lancement, mettant fin à son empire.
Lieux et personnages
Personnages
Première aventure de la série Blake et Mortimer, Le Secret de l'Espadon met en scène le capitaine Francis Blake et le professeur Philip Mortimer, ainsi que le colonel Olrik qui reviendra dans d'autres épisodes de la série, comme Ahmed Nasir. D'autres personnages tels Razul le Bezendjas, l'empereur Basam-Damdu, le capitaine Hasso, et Sir William Gray réapparaitront (pour la plupart dans des albums dont Jacobs n'est pas l'auteur).
L'histoire contient de nombreux autres personnages Modèle:Incise qui apparaissent dans quelques cases seulement, avec ou sans dialogue. Il n'y apparaît cependant aucun personnage de sexe féminin, conformément aux usages de la bande dessinée pour jeunes gens de l'époque.
Lieux visités
L'aventure se déroule essentiellement au Moyen-Orient, mais aussi en partie au Royaume-Uni et au Tibet.
- Modèle:État impérial d'Iran : fort de Keru (où Blake et Mortimer sont retenus prisonniers) ; montagnes du Hérat ; col de Chemma (où Blake et Mortimer s'emparent d'un blindé) ; falaises du Makran, près de Jask (là où Mortimer est capturé par les Jaunes)
- Modèle:Mascate et Oman : péninsule du Musandam (là où est installée la base secrète britannique), près du détroit d'Ormuz
- Modèle:Raj britannique : Turbat (ville où éclate une révolte, permettant à Blake, Mortimer et Nasir de fuir à cheval) ; rivière Chambadur (où les protagonistes échappent à Olrik en détruisant un pont) ; Karachi ; ligne de chemin de fer entre Hyderabad et Larkana (où circule le convoi de prisonniers) ; Dadu ; baie de Sonmiani
- Modèle:Pays : usine secrète de Scaw-Fell ; Londres (d'où s'échappent Blake et Mortimer au début du récit)
- Modèle:Tibet (1912-1951) : aérodrome de Lhassa ; Palais du Potala (siège de l'empereur Basam-Damdu)
- Modèle:Pays : Diyarbakır
Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Moyen-Orient|500px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration
- Sélection de lieux vus dans l'album
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Paysage du Khorassan
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Village près de Turbat
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Montagnes du Makran, dans le Parc national Hingol
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Vieille ville de Karachi
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Moussandam, où se situe la base secrète sous-marine
Historique
Pour lancer Le Journal de Tintin en 1946, Hergé décide de faire appel à son ami Edgar P. Jacobs.
Le 26 septembre 1946 parût le premier numéro du Journal Tintin, hebdomadaire haut de gamme destiné à la jeunesse aisée belge. A l’origine, le jeune éditeur Raymond Leblanc, après avoir convaincu Hergé, lui demande de composer la première équipe de dessinateurs. Le père de Tintin et Milou décide de faire appel à son ami Edgar P. Jacobs et à Jacques Van Melkebeke. Ce trio est complété par Jacques Laudy et un jeune illustrateur Paul Cuvelier<ref>https://napoleonbonaparte.wordpress.com/2008/07/12/le-secret-de-lespadon-blake-et-mortimer-edgar-pierre-jacobs/</ref>.
Passionné d’Histoire, Jacobs propose une série médiévale, Roland Le Hardi. Cependant, son ami Jacques Laudy avec La légende des quatres fils Aymon et Paul Cuvelier avec Les extraordinaires aventures de Corentin Feldoé, sont déjà positionnés sur le genre historique, contraignirent Jacobs à créer une série d'anticipation<ref name="LeGallo"/>.
Aidé par son ami d’enfance, Jacques Van Melkebeke, Jacobs débute Le Secret de l’Espadon avec un synopsis très sommaire. Néanmoins, l'histoire et les dessins ne cessèrent de s’améliorer au fil des planches. Une publication en album n’étant alors pas du tout envisagée à cette époque, Jacobs eut en plus toute liberté pour développer et conclure son récit sans contrainte de pagination.
Analyse
Style graphique
Modèle:... Dans Le Secret de l'Espadon, Edgar P. Jacobs dessine sur trois bandes par planche. Dans les aventures suivantes, il passera à quatre bandes par planche, rendant ses pages plus touffues<ref name="BeauxArtsp28">Modèle:Chapitre.</ref>.
Jacobs apporte une grande importance au réalisme des décors extérieurs. Ainsi, pour dessiner un Modèle:Citation où les rochers plongent dans la mer, il demande conseil à l'explorateur français François Balsan. Ce dernier lui décrit les paysages, lui envoie des plans et lui conseille la lecture des numéros du Geographical relatant les voyages de l'archéologue et explorateur hongro-britannique Aurel Stein dans cette région<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Inspirations
Marqué par la Seconde Guerre mondiale qui venait de prendre fin, et en particulier les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, Edgar P. Jacobs transpose l'expansionnisme du Japon Shōwa dans l'Empire jaune<ref name="LeGallo">Modèle:Harvsp.</ref>. Le nom de Basam-Damdu est inspiré de celui de Tsarong Dzasa, né Namgang Dazang Damdu.
Pour contrer l'imposant arsenal de guerre de l'Empire jaune, Edgar P. Jacobs doit inventer une arme redoutable, à la fois puissante, maniable et quasi invulnérable. Il crée l'Espadon, un avion à réaction submersible, supersonique et radiocommandé<ref name="LeGallo"/>. Relevant de la science-fiction, l'avion utilise cependant des formules dans l'air du temps<ref name="Modelstories1">Modèle:Chapitre.</ref>. Jacobs lui donne le même comportement en l'air qu'un stuka, une catégorie de bombardier en piqué allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour la forme de son fuselage, aérodynamique, il s'inspire de la ligne de l'espadon Modèle:Incise et du requin. Craignant l'invraisemblance de son invention, il montre des épures à un expert des questions navales et aéronautiques. Ce dernier estime Modèle:Citation<ref name="LeGallo"/> :
- le premier avion à réaction à turboréacteur de l'histoire aéronautique est le Heinkel He 178 qui effectue son premier vol le Modèle:Date-, mais ce n'est encore qu'un avion expérimental propulsé par le réacteur Heinkel HeS 3 conçu par Hans von Ohain. Il sera suivi exactement un an plus tard par le premier prototype italien, le Campini-Caproni C.C.2. Au Royaume-Uni, il faudra attendre le Modèle:Date- pour voir le premier vol du Gloster E28/39 propulsé par le réacteur W.2/700 conçu par Frank Whittle. Il faut attendre Modèle:Date- pour qu'un avion de combat, l'Arado Ar 234, entre en service opérationnel dans une force aérienne (suivi en Modèle:Date- du Gloster Meteor anglais et en Modèle:Date- du Messerschmitt Me 262 allemand produits en plus grand nombre), et les années 1950 pour que l'aviation à réaction se généralise dans le domaine militaire. Jusqu'alors, le mode de propulsion courant était l'hélice ;
- le projet d'un avion supersonique français est lancé en 1946, qui donnera naissance au SNCASO SO.6020 Espadon ;
- le premier vol supersonique est réalisé le Modèle:Date- par le Bell X-1 piloté par Chuck Yeager de l'USAAF<ref>Modèle:Chapitre.</ref> ;
- la position couchée du pilote était assez courante dans les prototypes de l'époque, comme dans les ailes volantes Horten, le Henschel Hs 132, le Modèle:Lien et le Northrop XP-79<ref name="Modelstories1"/> ;
- le premier avion à fuselage effilé et à ailes à faible allongement comme l'Espadon est le Douglas X-3 Stiletto, surnommé « Modèle:Langue » (le marlin du ciel), qui fait son premier vol le Modèle:Date-<ref name="LeGallo"/>. Cet avion possède cependant une entrée d'air quasi dorsale au contraire de l'Espadon. D'autres engins seront équipés d'une entrée d'air ventrale comme le chasseur Republic XF-103 et le missile de croisière Modèle:Lien ;
- le principe de l'avion-sous-marin est présent dans la littérature de science-fiction dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, popularisé notamment par Maître du monde de Jules Verne. Mais il faut attendre les années 1960 pour que l'United States Navy lance un concours entre Modèle:Unité d'un projet de sous-marin volant<ref name="LeGallo"/>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Les Soviétiques auraient également lancé des recherches sur un projet similaire dans les années 1930.
À l'époque de l'écriture du Secret de l'Espadon, dans les années 1940, la mode était aux ailes volantes comme les Northrop N-1M et YB-35 ou les ailes Horten. Jacobs en donne sa propre version avec l'Aile rouge (versions I, II et III), l'avion personnel d'Olrik<ref name="LeGallo"/>.
Publications
En français
Le Secret de l'Espadon est publié dans l'hebdomadaire belge Le Journal de Tintin dès son premier numéro le Modèle:Date- (Modèle:N°) jusqu'au Modèle:Date- (Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une planche en couleur est diffusée chaque semaine sur la quatrième de couverture<ref name="BeauxArtsp28"/>.
En 1950, les Éditions du Lombard publient la première moitié de l'histoire comme leur tout premier album de bande dessinée dans la Collection du Lombard<ref name="CollLombard">Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'occasion, Jacobs redessine les Modèle:Nobr planches qu'il réduit à 17 afin de donner plus de détails sur le fond des événements menant à l'intrigue principale<ref name="LeGallo"/>. La seconde partie de l'histoire est publiée en 1953<ref name="CollLombard"/>. Par la suite, les deux tomes sont réédités et réimprimés plus d'une dizaine de fois entre 1954 et 1982 aux Éditions du Lombard en Belgique et aux éditions Dargaud en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1964, les Éditions du Lombard publient une intégrale réunissant les deux tomes en un seul volume, mais en conservant la couverture originale au début de chaque tome<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De 1984 à 1986, les nouvelles Éditions Blake et Mortimer rééditent Le Secret de l'Espadon en trois tomes, avec une couverture originale pour le deuxième tome<ref name="T1B&M">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces nouveaux albums ont des couleurs et un lettrage nouveaux, et incluent plusieurs grandes illustrations qui avaient été utilisées comme pages de couverture du Journal de Tintin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce redécoupage n'a pas ravi Edgar P. Jacobs<ref>Interview de Philippe Biermé dans le magazine BoDoï no 59, janvier 2003.</ref>.
En 1995, France Loisirs édite Le Secret de l'Espadon en trois tomes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2002, l'éditeur publie une intégrale en un seul album comprenant un cahier de Modèle:Unité préfacé par Jean Van Hamme avec des dessins commentés de Ted Benoit et André Juillard ainsi qu'un texte d'Yves Sente faisant le lien avec les nouveaux épisodes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, l'association Les Amis de Jacobs édite en album les Modèle:Unité planches du Secret de l'Espadon tel que publié dans Le Journal de Tintin belge de 1946 à 1949. Le tirage est limité à Modèle:Unité numérotés<ref name="T1B&M"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Traductions
L'aventure a été traduite dans plusieurs langues.
- Allemand : Modèle:Langue (La Bataille pour le monde), publié aux éditions Carlsen Comics<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Anglais : Modèle:Langue (le secret de l'Espadon), publié aux éditions Cinebook<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Arabe, publié aux éditions Butterfly Publishing House<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Danois : Modèle:Langue (La Bataille pour la domination du monde), publié aux éditions Carlsen Comics<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Espagnol : Modèle:Langue (le secret de l'Espadon), publié aux éditions Norma Editorial<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Finnois : Modèle:Langue, publié aux éditions Egmont<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Italien : Modèle:Langue (le secret de l'Espadon), publié aux éditions Alessandro Editore<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Néerlandais : Modèle:Langue (le secret de l'Espadon), publié aux éditions Blake et Mortimer<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Polonais : Modèle:Langue (L'Arme mystérieuse), publié aux éditions Blake et Mortimer<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Portugais : Modèle:Langue (le secret de l'Espadon).
Accueil et postérité
Critiques
Modèle:... Sur SensCritique, le Modèle:1er tome du Secret de l'Espadon obtient une note de 7,5/10 basée sur Modèle:Unité d'internautes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le deuxième une note de 7,7/10 basée sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le troisième 7,7/10 basé sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur Babelio, les Modèle:Unité obtiennent une note moyenne de 3,9/5 sur une base de respectivement 234, 183 et Modèle:Unité d'internautes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Préquel
En 2014, Yves Sente et André Juillard sortent Le Bâton de Plutarque, un préquel au Secret de l'Espadon. Les auteurs introduisent plusieurs personnages présents dans l'album de Jacobs. L'album s'achève juste avant le début du Secret de l'Espadon.
Suites
En 2018 et 2019, parait le diptyque La Vallée des Immortels scénarisé par Yves Sente et dessiné par Peter van Dongen et Teun Berserik, qui commence peu de temps avant la chute de l'Empire Jaune dont l'explosion de Lhassa est redessinée, puis montre la fuite d'Olrik de la ville en ruine vers l'Indochine. En 2021, les mêmes auteurs publient Le Dernier Espadon, qui évoque notamment le démantèlement de la base secrète et ce qu'il advient des derniers Espadons encore en état de fonctionnement.
Basam Damdu et ses généraux ont été téléportés vers le futur durant l'explosion, comme on l'apprend dans l'album L’étrange Rendez-vous de Jean Van Hamme et Ted Benoit paru 2001, et Olrik les cherche en vain avant sa fuite.
Adaptations
Dans les années 1950, Le Secret de l'Espadon est adapté en feuilleton radiophonique repris par la suite en vinyle, en cassette audio et en CD. Avec Pierre Chambon (le narrateur), Jean Servais (Olrik), Bruno Cremer (Mortimer), Henri Guisol (Blake) et Henri Virlojeux (Nasir), ainsi que Maurice Barnay, Raymond Jourdan, Alain Mottet, Victor Villien<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1997, l'aventure est adaptée en dessin animé par Éric Rondeaux comme épisode de la série d'animation Blake et Mortimer. Il est diffusé le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Modèle:Titre sans précision}} sur l’Modèle:Lang</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Article connexe
Liens externes
- Le Secret de l'Espadon 1 sur blakeetmortimer.com
- Le Secret de l'Espadon 2 sur blakeetmortimer.com
- Le Secret de l'Espadon 3 sur blakeetmortimer.com
- Les planches originales parues dans le Journal de Tintin à partir de 1946, 1re partie
- Les planches originales parues dans le Journal de Tintin à partir de 1946, 2e partie