Liste d'affaires révélées par Le Canard enchaîné

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Cette page recense les « affaires » notables révélées par l'hebdomadaire Le Canard enchaîné.

Avant 2000

  • Affaire Hanau (1928)<ref group="n">En novembre 1928, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant la méfiance instinctive envers les pouvoirs politiques et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse (La Gazette du franc devenant la Galette du franc dans ses colonnes), des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (pour l'affaire Oustric également), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.</ref>
  • Affaire Oustric (1929)<ref group=n>En novembre 1929, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant sa méfiance instinctive envers les pouvoirs politique et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse, des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (ainsi Oustric et Modèle:Cie de Maurice Privat ; Jules Rivet concluait Modèle:Citation), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.</ref>
  • Affaire Stavisky (1934)
  • La commode à Foccart (1969). En 1969, pendant le bref passage d'Alain Poher à l'Élysée, une commode qui permettait d'enregistrer les conversations tenues dans les autres pièces du palais fut découverte<ref group="n">En première page du Canard enchaîné du Modèle:Date, on peut lire en surbandeau l’Histoire de la commode à Foccart qui renvoie en page 2, où il est question de la découverte de la dite commode. Le journal ajoute : Cette découverte a eu l'avantage de mettre en évidence un petit fait qui en dit long : les propos tenus dans les propres bureaux de De Gaulle étaient écoutés et enregistrés par Foccart. Foccart porte plainte contre le journal relevant entre autres les insinuations malveillantes lancées contre lui de manière épisodique, le présentant comme le chef d'une police parallèle, ou l'Éminence grise du chef de l'État…. Durant dix semaines, le Canard instruira à l'avance le procès de M. Foccart, avec une page d'enquête et d'échos chaque semaine. Fin janvier 1970, le tribunal de grande instance de Paris se déclara incompétent et condamne Foccart aux dépens, au motif que le Canard avait attaqué Foccart homme public dans sa fonction, alors que c'était Foccart privé qui s'estimait diffamé. Le Modèle:Date, la cour d'appel déboute Foccart.</ref>.
  • Affaire de la Garantie foncière, dans laquelle aurait été impliqué un ancien ministre de l'Équipement, Albin Chalandon (1971)
  • Affaire Aranda (1972)
  • Affaire des plombiers, ou encore des « micros », ou « Watergaffe » (1973)
  • L'épectase du cardinal Jean Daniélou (1974)<ref group=n>Sa mort subite suscita beaucoup de commentaires : on trouva son corps chez une prostituée parisienne. L'Église catholique expliqua alors que le cardinal visitait fréquemment les malades et les prostituées. Le communiqué officiel ajouta que c'était « dans l'épectase de l'Apôtre qu'il [était] allé à la rencontre du Dieu vivant », employant ainsi un terme théologique désignant l'effort de l'âme vers la sainteté. Le Canard enchaîné, peu convaincu par cette explication officielle, plaisanta sur le mot, lui donnant ainsi la signification de « mort durant l'orgasme » qu'il n'avait en rien au départ, seule acception aujourd'hui retenue par Le Petit Robert.
    Gabriel Macé répondit le Modèle:Date : « Nous sommes des affreux jojos qui ne respectent pas la vie privée (…) et qui se répandent en sous-entendus égrillards (…). En somme, nous avons voulu nuire à la mémoire du cardinal — on va même jusqu'à dire que nous avons voulu mener campagne contre le célibat des prêtres ! »</ref>
  • Affaire des diamants de Valéry Giscard d'Estaing et Jean-Bedel Bokassa (1979)<ref name="LF">Ces carrières politiques ébranlées par des révélations du Canard enchaîné Le Figaro, Modèle:1er février 2017 : Modèle:Citation</ref>.
  • Affaire Robert Boulin (1979)
  • Affaire de Broglie (1980)
  • Affaire Maurice Papon (1981)<ref group="n">Papon, alors ministre du Budget, entretenant en toute logique des relations d'autorité sur les services fiscaux, décide de déclencher un contrôle fiscal contre un hebdomadaire satirique. Celui-ci n'est autre que Le Canard enchaîné, journal exaspérant la classe politique du fait des nombreux remous qu'il lui a infligé de par ses révélations (ce contrôle fiscal apparut par la suite comme une tentative de museler ce dérangeant journal).

Le Modèle:Date, ce journal « riposte », sur le mode de l'arroseur arrosé, en publiant un article de Nicolas Brimo révélant le rôle de Maurice Papon dans la déportation des Juifs bordelais. On y trouve deux documents datés l'un de février 1943, l'autre de mars 1944 et signés de la main de Maurice Papon, alors secrétaire général de la préfecture de Gironde. Ces pièces, communiquées par Michel Slitinsky, prouvaient la responsabilité du haut fonctionnaire dans la déportation de juifs en direction de l'Allemagne.

L'affaire déclenchée quatre jours avant le scrutin présidentiel fut dénoncée comme une opération politique. Elle touchait un ancien préfet, député RPR du Cher, ministre du Budget du gouvernement de Raymond Barre. Mais l'indépendance traditionnelle du Canard enchaîné, tout comme la réticence manifestée par le président Mitterrand à la tenue du procès Papon, devraient faire litière de cette accusation .</ref>

  • Publication des feuilles d'impôts de diverses personnalités :
  1. Jacques Chaban-Delmas (1972)<ref group=n>Le communiqué de l'hôtel Matignon indique : « Les déclarations fiscales sont conformes à la loi et à la réglementation. Celles-ci entraînent une imposition qui tient compte des charges propres au contribuable. On prend acte du fait que cet hebdomadaire n'a mis en cause ni l'exactitude ni la régularité de ces déclarations. »</ref>, qui a utilisé un moyen alors légal de ne pas payer d'impôt sur le revenu. Le Canard enchaîné, après avoir publié ses feuilles d'impôt singulièrement réduites par l'avoir fiscal, publie au début de 1972<ref group=n>Le Modèle:Date. Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des Finances fait adopter un décret du gouvernement interdisant la publication du montant de l'impôt sur le revenu sous peine de devoir s'acquitter d'une amende égale au montant de l'impôt dévoilé.</ref> une feuille entièrement vierge, toujours grâce à ce procédé<ref group=n>Le Modèle:Date, le journal indique que Chaban n'avait pas payé d'impôt de 1967 à 1970 (pour tous les revenus qu'il avait perçus de 1966 à 1969). La loi n'obligeait pas la déclaration de ses indemnités de président de l'Assemblée. L'assurance-vie était déductible, et il avait bénéficié des dispositions de l'avoir fiscal</ref>.
  2. Jacques Chirac (1972)<ref group=n>Le château qu'il avait acquis devait être restauré ; les dispositions fiscales en vigueur lui permirent de déduire de ses revenus la totalité des travaux qu'il fit effectuer à ses frais. Il ne paya pas d'impôts pendant deux ans de façon légale</ref>
  3. Valéry Giscard d'Estaing (1979)<ref group="n">Le Modèle:Date, le journal fait grand bruit avec la publication de la feuille d'impôt de 1978 du président. Celle-ci ne comporte pas le montant de l'impôt sur le revenu, conformément à la loi du Modèle:Date, que Giscard a fait voter alors qu'il était ministre des finances. Au titre de l'avoir fiscal, le président déclare Modèle:Unité, et au titre de ses revenus financiers : Modèle:Unité. La feuille indique aussi que le couple s'adonne au boursicotage, indiquant des investissements en actions de Modèle:Unité. Ce dernier aspect fera grand bruit dans la presse anglo-saxonne.</ref>
  4. Marcel Dassault (1979)<ref group=n>Le Modèle:Date, Le Canard publie sa feuille d'impôt. Il perçoit en 1978 24 millions de francs. Le document est cocasse, Dassault ne s'attribue aucun salaire des entreprises aéronautiques qu'il détient, mais s'accorde un revenu annuel de 54 millions de centimes au titre de rédacteur en chef de Jours de France.</ref>
  5. Jacques Lafleur (1987)<ref group=n>À l'automne 1987, Le Canard révèle que ce dernier, actionnaire de 21 sociétés locales, n'a pas payé d'impôt sur le revenu pour l'année 1985, alors même qu'il déclarait pour la même période 1 million de francs de dividende, qui en vertu de dispositions fiscales locales n'étaient pas fiscalisées. Il fait condamner en première instance le journal à Modèle:Unité de dommages-intérêts au nom de l’atteinte à sa vie privée. Le journal fait appel, le marathon juridique dure six ans. La Cour de cassation estime une Modèle:1re fois que « le respect dû à la vie privée de chacun n'est pas atteint par la publication de renseignements d'ordre purement patrimonial. » Lafleur contre-attaque en vain. À l'été 1993, la cour d'appel de Versailles le condamne à verser Modèle:Unité au journal et à payer les dépens du procès au motif que « les électeurs d'un homme politique sont en droit d'être informé de tout ce qui concerne leur élu, pour leur permettre de conserver à son égard la confiance qu'ils ont mise en lui pour gérer la chose publique. »</ref>
  6. Jacques Calvet (1989)<ref group=n>À l'automne 1989, en plein conflit social chez Peugeot, le journal révèle, feuilles d'impôts à l'appui, que Jacques Calvet, qui refuse une augmentation de 1,5 % à ses travailleurs, s'est pour sa part augmenté personnellement de 49,5 %. La comparaison fait grand bruit, et Calvet déclenche contre le journal une attaque juridique. Il se fait débouter de l'accusation d'atteinte à la vie privée, et réplique sur le thème du « recel ». Il gagne le procès en France mais sera finalement, après dix ans de marathon judiciaire, débouté par la cour européenne de justice en 1999.</ref>

2000-2007

2008

  • Le journal révèle que l'émission Pékin Express de M6 serait une « télé bidonnée » et que des consignes auraient été données par la production pour favoriser ou défavoriser les différentes équipes (Modèle:Date)<ref name="CE0503">« Les aventuriers de M6 dans une course bidonnée », Le Canard enchaîné, 5 mars 2008, Modèle:P.4.</ref>.
  • Le journal révèle que Nicolas Sarkozy se serait inscrit en retard sur les listes électorales du [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e de Paris]] le Modèle:Date. Il aurait pour ce faire produit un document antidaté (Modèle:Date)<ref>Modèle:Citation, Hervé Liffran, Le Canard enchaîné, Modèle:Date, Modèle:P.3.</ref>.
  • Le journal révèle que le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, prépare un mariage qualifié de princier, et que tout le personnel de la mairie est mobilisé pour préparer la cérémonie et un dîner de 450 personnes. Tout ceci malgré la condamnation de Patrick Balkany et de son épouse en 1996, accusés d'avoir employé, à l'époque, le personnel municipal à des fins privées (Modèle:Date).

2010

2011

Le Modèle:Date, s'estimant lésé par de fausses accusations, le groupe Bouygues assigne en diffamation le journal, son directeur de la publication (Michel Gaillard) et deux de ses journalistes (Hervé Liffran et Christophe Nobili) pour leur article. Le groupe réclame neuf millions d'euros de dommages et intérêts au Canard enchaîné, somme jugée déraisonnable par le rédacteur en chef adjoint du Canard enchaîné, Louis-Marie Horeau<ref>Modèle:Article</ref>.
Un jugement du mercredi Modèle:Date considère l'article diffamatoire (mais non calomnieux). Il déboute cependant le groupe de BTP de toutes ses demandes et reconnait que Modèle:Citation, que Modèle:Citation, ainsi que la Modèle:Citation. Le tribunal déclare que Modèle:Citation et condamne Bouygues à verser l'intégralité des Modèle:Unité de frais de justice demandés par l'hebdomadaire satirique<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Bouygues fait néanmoins appel de la décision de justice. Le verdict est donné le Modèle:Date-<ref>Martin Bouygues chasse « le Canard », article du journal Le Nouvel Observateur, 17 avril 2014, page 28.</ref> : la cour d'appel de Paris confirme le premier jugement et condamne Bouygues à payer les frais de justice engagés par Le Canard enchaîné, soit Modèle:Unité en sus des Modèle:Unité précédents<ref>Bouygues plumé par “Le Canard”, article du Canard enchaîné du 4 juin 2014, page 4.</ref>.

2012

  • Publication de plusieurs courriels échangés fin 2003 entre la direction du département de la gestion du risque d'Ikea France et des responsables d'officines privées de renseignements afin d'obtenir des informations de la base de données STIC, réservée exclusivement aux policiers, ainsi que du fichier des cartes grises, des permis de conduire et chez les opérateurs de téléphonie mobiles<ref>Modèle:Article</ref>. Des renseignements d'une grande précision sur des clients et des salariés auraient été obtenus à l'aide d'immatriculation de véhicules, de numéros de téléphone ou d'identités<ref>Modèle:Article</ref>.
Depuis le Modèle:Date, le parquet de Versailles a ouvert une enquête préliminaire à la suite d'une plainte contre X du syndicat FO, à laquelle s'est jointe la CFDT et la CGT<ref>Modèle:Article</ref>. Le responsable du département de la gestion du risque ainsi que son adjointe ont été placés en garde en vue, des perquisitions ont eu lieu au domicile ainsi que sur le lieu de travail de cette cadre<ref>Modèle:Article</ref>.
De nouvelles révélations du Canard enchaîné montrent que le département de la gestion du risque transmettait également des informations illicites à la haute hiérarchie du siège social de la société<ref>Modèle:Article</ref>.

2015-2016

Le Modèle:Date-, le Canard enchaîné dénonce un conflit d’intérêts : Michel Aubier, chef de service à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, spécialiste de la pollution, admet avoir travaillé « pour un groupe d'étude sur le diesel avec PSA », le constructeur Peugeot-Citroën. Le Canard enchaîné relève que le docteur Aubier s’épanche épisodiquement dans les médias pour minimiser l’impact de la « pollution ambiante » liée (entre autres) aux voitures diesel et à l’augmentation du taux de particules fines dans l’air, et que Michel Aubier a touché jusqu'à Modèle:Unité annuels liés à son activité chez Total depuis 1997.

Le Modèle:Date-, lors d'une audition sous serment par la commission d’enquête sénatoriale sur le coût financier de la pollution de l'air, en tant que représentant de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Michel Aubier déclare n'avoir « aucun lien avec les acteurs économiques du secteur » alors qu'il était salarié du groupe Total depuis 1997<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le bureau du Sénat décide à l'unanimité de demander au président de l'institution, Gérard Larcher, de saisir le parquet « sur les suites à donner aux déclarations litigieuses tenues sous serment » par le professeur Aubier. C'est une première dans l'histoire parlementaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il est condamné par la Modèle:31e chambre correctionnelle de Paris à une peine de six mois de prison avec sursis et à une amende de Modèle:Unité pour faux témoignage. Une première en France, la peine va au-delà des réquisitions du parquet, qui avait seulement requis une amende de Modèle:Unité. La peine prononcée reste toutefois bien en deçà des cinq ans de prison et des Modèle:Unité d’amende dont est passible un faux témoignage.

2017

  • L'affaire Richard Ferrand, selon laquelle celui-ci aurait favorisé sa compagne en faisant louer par la mutuelle dont il est le directeur des locaux auprès de la SCI dont elle est la gérante<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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