Marcillé-Robert

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Marcillé-Robert est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. C'est une commune rurale située à une vingtaine de kilomètres au sud de Vitré et voisine au nord de Retiers, le siège de son intercommunalité. Le bourg est situé le long e l'étang de Marcillé, alimenté par la Seiche et l'Ardenne.

Elle est peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>, nommés les Marcilléens.

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 35165.png
Carte de Marcillé-Robert.

Description

Les altitudes au sein du territoire communal sont comprises entre 87 mètres (à la limite nord de la commune, au niveau du carrefour entre la D 463 et la D107, où se trouve la chapelle de Notre-Dame d'Alliance (située dans la commune de Bais) et 37 mètres (à la limite ouest de la commune, à l'endroit où la Seiche quitte le territoire communal). le relief est assez vallonné en raison de la présence de deux vallées assez encaissées : celle de la Seiche, rivière affluente de rive gauche de la Vilaine, qui coule est-ouest et forme la limite communale avec Retiers dans sa partie amont et celle de l'Ardenne, rivière affluente de la Seiche, qui forme aussi sur une partie de son tracé limite communale avec Retiers ; ces deux cours d'eau confluent au niveau de l'étang de Marcillé-Robert, qui se subdivise pour cette raison en deux bras, celui de l'est correspondant à la vallée de la Seiche et celui du sud à celle de l'Ardenne. Quelques cours d'eau secondaires, affluents de rive droite de la Seiche, parcourent la partie nord de la commune : le ruisseau du Bas Mesnil (qui se jette dans l'étang de Marcillé-Robert) et le ruisseau de Bueuf, qui rejoint la Seiche en aval du dit étang.

Modèle:Article détaillé

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts (villages) et fermes isolées ; éloignée des grandes villes, elle a échappé à toute rurbanisation et périurbanisation, avec tut au plus deux modestes lotissements aux deux extémités du bourg, lequel, étiré en longueur dans le sens ouest-est le long de la D 48, se trouve à une bonne soixantaine de mètres au nord du bras est de l'étang de Marcillé qu'il domine d'une quinzaine de mètres.

La commune est desservie par plusieurs routes départementales qui convergent vers le bourg ou le traversent : la D 48 vient côté ouest de Janzé et Essé et poursuit vers l'est en direction de Visseiche après avoir traversé le bourg ; côté nord, la D 116 vient de Moulins et la D 107 de Louvigné-de-Bais ; côté nord-ouest la D 32 vient de Boistrudan et, après avoir traversé le bourg, poursuit son tracé au sud de la commune, étant le seul axe routier reliant la partie sud de la commune (au sud de l'étang de Marcillé) grâce au pont du Rachat qui enjambe la branche orientale du dit étang ; côté sud, la D 107 relie Marcillé-Robert à Retiers. Mais l'axe routier le plus important, la D 463, ne fait que longer le territoire communal (formant limite communale avec Bais) : elle vient côté nord-ouest de Rennes et Châteaugiron, et poursuit vers le sud-est en direction de La Guerche-de-Bretagne.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Flore

Du point de vue de la richesse de la flore, Marcillé-Robert compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 512 pour une moyenne communale de Modèle:Nobr et un total départemental de Modèle:Unité (Modèle:Nobr). Plus que ce nombre, il faut considérer Modèle:Nobr à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; Modèle:Nobr protégés et 25 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte Modèle:P..</ref>.

Urbanisme

Typologie

Marcillé-Robert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (35,8 %), prairies (13,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,9 %), forêts (2,6 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Marcilliaco en 1020, ecclesia Marcillei en 1170, Marcilleyum Roberti en 1516<ref name="rMVUK50">Modèle:Lien web.</ref>.

Marcillé : d'origine latine, d’un nom d’homme Marcilius, sans doute le propriétaire d’un domaine gallo-romain<ref name="rMVUK50" />, suivi du suffixe de localisation gaulois, -akon, évolué en -e .

Robert : second fils de Riwallon (ou Rivallon) de Vitré, grand seigneur féodal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="rMVUK50" />.

Histoire

Moyen-Âge

Marcillé-Robert est une localité très ancienne : on y battait monnaie dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un château fut édifié au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le premier seigneur de Vitré, Riwallon, pour son fils Robert : c'est alors que Marcillé prit le nom de Robert. En 1108, le seigneur Robert de Marcillé fit rehausser la digue, afin desurélever le niveau d'eau de l'étang de Marcillé, qui existait donc antérieurement, en vue de renforcer les défenses du château. Ce même Rivallon de Vitré donna le tiers des revenus de Marcillé à l'abbaye de Marmoutier ; les moines bénédictins de Marmoutier implantèrent un prieuré, dénommé prieuré Saint-Jacques, sur les bords de la Seiche en 1189 et André, baron de Vitré lui accorda en 1198 la perception du droit de passage de la rivière, le droit de mouture et les dîmes qu'il percevait jusqu'alors ; il annexa par la suite ce prieuré à celui de Sainte-Croix de Vitré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1197 Herbert, évêque de Rennes, confirma l'abbaye de Marmoutier dans la possession de l'église de Marcillé (le recteur de Marcillé fut longtemps présenté par l'abbé de Marmoutier<ref name="www.infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>) et de ses dépendances<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 13 H, 1, Bulletin de l'Association Bretonne, tome III, page 240.</ref>.

Le Bois-Robin appartenait en 1400 à Pierre Geebert et en 1427 à Jean des Valleux. En 1431 Hervé Huguet, de la maison du Bois-Robin, fut nommé évêque de Saint-Brieuc, par décision du duc Jean V ; il fut l'un des évêques chargés par le concile de Bâle de lever des subsides sur le clergé de Bretagne pour l'entretien et la nourriture des ambassadeurs du Duc au dit concile<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Ogée, Jean, 1728-1789 : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La maison noble du Champ-Bellé appartenait en 1420 à Pierre de Beaucé, et en 1672 à René de Beaucé, chevalier et seigneur du Champ-Bellé ; la Tautuère appartenait en 1427 à Raffray Havart. Pierre de Tinténiac, seigneur du bourg et habitant le château de Marcillé, était alors capitaine de Marcillé-Robert (Marcillé-Robert avait alors le titre de ville)<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Ogée, Jean, 1728-1789 : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive" />. Six autres nobles de Marcillé-Robert étaient mentionnés à Marcillé-Robert lors de la Réformation de 1427 : Jean Giffart (chevalier) ; Raoullet Jarret (seigneur de Trozé) et son fils Olivier : Pierre Geebert (seigneur de Boisrobin) ; Raffray Harvart (seigneur de la Tautuère) et Pierre (seigneur de Boispéan)<ref name="www.infobretagne.com_2">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1472 le duc François II, qui se battait alors contre le roi de France Louis XI, établit son camp pendant un mois à Marcillé-Robert. Les habitants de Marcillé-Robert, appauvris par les guerres (Guerre de Bretagne et Guerre folle), la disette et les épidémies exposèrent au duc François II qu'ils étaient dans l'impossibilité de payer les contributions et impôts accoutumés. Le Duc ordonna le Modèle:Date- à deux secrétaires de sa chancellerie, Raoul Bouquet et Robert Macé, de se rendre à Marcillé-Robert pour vérifier la situation des habitants ; les impôts furent diminués<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Ogée, Jean, 1728-1789 : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive" />.

Le château fort est pris en 1488 par Louis II de La Trémoille au service du roi de France Charles VIII<ref name="www.infobretagne.com_2" />.

Temps modernes

Fichier:Chateau de marcillé-robert.jpg
Le château de Marcillé-Robert.

La petite ville fortifiée s'est développée initialement autour du château, les remparts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle étaient coupés par trois portes ; par la suite la ville s'est divisée en trois bourgs : à l'Ouest, la Ville-Bedon, au centre, la ville proprement dite et, à l'Est, le bourg avec l'église et le prieuré des Béndictins de Marmoutier.

Le château fut démantelé en 1595 sur ordre d'Henri IV : « Le chasteau de cette seigneurie, par commandement de Fay d'Aumont, maréchal de France, comte de Châteaubourg [erreur : comte de Châteauroux], gouverneur de l'armée du Roy en Bretagne, à la requête de Madame de Laval ce jour 8 mars et quinzaine d'avril 1595 » est-il écrit sur les registres paroissiaux de Marcillé-Robert. La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de Marcillé-Robert marchèrent en armes contre les huguenots réfugiés au château de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsèrent par le fer et la flamme<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ... - Jean Ogée - Google Livres">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par héritage, la propriété de la seigneurie de Marcillé passa en 1606 des comtes de Laval à la famille de la Trémoille, Henri Ier de La Trémoille prenant le nom de Guy XXI de Laval<ref name="www.infobretagne.com_2" />. Modèle:Article détaillé La construction d'une chapelle, Notre-Dame de la Bonne-Mort, est décidée le Modèle:Date-, à l'ouest du bourg, l'église située à l'Est paraissant trop éloignée pour de nombreux paroissiens. Cette chapelle, qui existait encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a disparu depuis.

En 1674, Paul Bigot des Salles est sénéchal de Marcillé ; son descendant Joseph Charles Bigot des Salles<ref>Joseph Charles Bigot, né le Modèle:Date- à Marcillé-Robert, décédé le Modèle:Date- à Marcillé-Robert.</ref> est en 1764 procureur fiscal de la baronnie de Vitré en la châtellenie de Marcillé<ref>Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.

Fichier:Cassini Marcillé-Robert.jpg
Carte de Cassini représentant Marcillé-Robert et ses environs vers 1786.

Le Modèle:Date- le général de Marcillé décida la reconstruction de l'église paroissiale (il s'agissait de l'ancienne église romane construite par les Bénédictins du prieuré de Marcillé) qui était trop petite et prête à tomber en ruines. La nouvelle église ne fut achevée qu'en 1713 (elle fut à nouveau reconstruite en 1830)<ref name="www.infobretagne.com_2" />.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Marcillé-Robert en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

L'assemblée des paroissiens de Marcillé-Robert préalable aux États généraux de 1789 se tint le Modèle:Date- sous la présidence de Jan-Baptiste-Marie Després<ref group=Note>Né en 1744.</ref>, procureur fiscal de la baronnie de Vitré au siège de Marcillé-Robert en présence de 21 paroissiens. Un cahier de doléances fut rédigé, reprenant en partie celui de Sainte-Colombe ; les deux deputés élus chargés de représenter la paroisse lors de l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée furent Mathurin Chauvin (de la Bessellerie) et François Lancelot Duplessis)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était alors celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Marcillé-Robert en 1853 : Modèle:Citation bloc Ces mêmes auteurs ajoutent que « la ville de Marcillé-Robert possédait une enceinte fortifiée, dont les portes seules ont conservé quelques débris » et que les tours du château, « qui sont en ruines, ont encore plus de 16 à 18 mètres de hauteur ».

Au milieu de la ville s'élevaient les halles détruites vers 1884.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Fichier:Marcillé -Robert (35) Monument aux morts.JPG
Le monument aux morts de Marcillé-Robert.

Le monument aux morts de Marcillé-Robert porte les noms de 60 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 6 sont morts en Belgique dont 4 (Jules Deniau, Prudent Lemoux, Pierre Marsollier et Constant Mury) dès le Modèle:Date- ; Pierre Bécan est mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- au camp de prisonniers de Cassel-Niederzwehren (Allemagne) ; Jean Marchand est mort en 1916 à Salonique et Victor Saudrais dans l'actuelle Albanie le Modèle:Date-, tous deux dans le cadre de l'expédition de Salonique ; tous les autres sont décédés sur le sol français : trois (Auguste Chauvel, Louis Frin et Francis Massonnais) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et trois (Jean Bénard, Pierre Bourry et Pierre Charron) de la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Marcillé-Robert porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Armand Bizeul, Joseph Le Sage de la Haye, Émile Levêque, Henri Reveillard et Guillaume Vallée sont morts en 1940 lors de la Campagne de France ; Auguste Bignon est mort de maladie alors qu'il était en captivité en Allemagne au stalag VIII C à Sagan (désormais Żagań, ville polonaise) ; Alphonse Divay (tué lors d'un mitraillage le Modèle:Date- à Marcillé-Robert<ref group=Note>Alphonse Divay, boulanger au bourg de Marcillé-Robert, fut victime d'un mitraillage par un avion anglais alors qu'il conduisait une femme enceinte à la maternité de Janzé.</ref>) fut une victime civile de la guerre<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Jules Delourmel) originaire de Marcillé-Robert est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine<ref name="MémorialGenWeb Relevé v21" />.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Monument historique :

La commune abrite un monument historique depuis le classement en 2017 de l'ancien château-fort médiéval<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en partie ruiné (des travaux de restauration sont en cours).

On peut noter par ailleurs dans le patrimoine de la commune les bâtiments suivants :

Commencée en 1688, terminée en 1713, elle est composée d'une nef terminée par une abside semi-circulaire et d'un transept. La face sud présente un clocher-porche construit en 1713 (reconstruit en 1830) additionné d'un ossuaire. L'intérieur possède une voûte boisée, l'abside est décorée de peintures qui ont été restaurées. Un grand retable datant de 1825 à colonnes torses ornées de feuillages est accosté de deux ailes arrondies. Elle est surmontée d'un toit octogonal en forme de carène et d'un campanile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La chapelle est tout ce qui subsiste de l'ancien prieuré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Un petit sanctuaire dédié à Notre-Dame, situé près de la mairie.
  • la "Minoterie" (une ancienne minoterie située juste en aval de la digue de l'étang de Marcillé-Robert, exploitée jusqu'en 1979 et devenue ensuite une discothèque), devenue depuis 2020 un lieu d'artistes, d'expositions et de spectacles pendant la saison estivale, animé par l'association portant le même nom<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Article.</ref>.

Site naturel :

  • L'étang de Marcillé-Robert, d'une superficie de cent hectares, alimenté par les eaux de la Seiche et de l'Ardenne. On peut y observer de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs, notamment hivernants.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

  • Voyage au fil de la Seiche avec Vick et Vicky, du Pertre à Marcillé-Robert / scénario Éric Joret et Charlotte Sarrazin ; texte Éric Joret ; glossaire Michelle Lapeyre ; cartographie André Corre ; ill. Bruno Bertin, Honorine Arbaux, Vanessa Bernard et Bernard Le Garff. Rennes : Département d’Ille-et-Vilaine, Direction de la Culture et des Archives, 06/2022, 48 p. Modèle:ISBN

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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