Marin Karmitz

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Marin Karmitz (API : ma.ri.n), né le Modèle:Date de naissance à Bucarest en Roumanie, est un exploitant, distributeur, producteur et réalisateur français, fondateur de la société MK2, spécialisée dans le cinéma indépendant.

Biographie

Marin Karmitz est issu d'une famille juive de Roumanie arrivée en France en 1947. Son père Solly est un industriel roumain et sa mère Diane<ref>Geneanet</ref> une intellectuelle<ref name="psenny">"Marin Karmitz : l'art de la dialectique", par Daniel Psenny, dans Le Monde du 22 janvier 2009 [1]</ref>. La famille s'installe à Nice en France, alors qu'il a neuf ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À Paris, il passe son bac et entre à l'IDHEC en 1957, et devient chef opérateur. Il débute comme stagiaire de la réalisatrice Yannick Bellon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et devient le plus jeune premier assistant réalisateur de France en 1959 en travaillant sur Merci Natercia, un film sur commande de Pierre Kast<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son travail est ensuite remarqué sur Les Honneurs de la guerre de Jean Dewever en 1960 et lui permet de décrocher un poste d'assistant sur le film d'Agnès Varda, Cléo de 5 à 7<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le tournage du film, il croise Jean-Luc Godard, qui lui confie le poste d'assistant sur le segment La Paresse du film Les Sept Péchés capitaux en 1962<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il réalise en 1964 son premier court-métrage de fiction, Nuit noire, Calcutta, d'après un scénario de Marguerite Duras, puis adapte la pièce de théâtre Comédie avec Samuel Beckett en 1965, qui fait scandale au festival de Venise en 1966<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Karmitz crée sa maison de production mk2 productions en 1967, d'abord exclusivement consacrée aux courts métrages.

Après Mai 68, il est membre du mouvement maoïste la Gauche prolétarienne et proche du chef de son groupe armé, Olivier Rolin<ref name=psenny/>,<ref name=part/> qu'il salue dans ses mémoires comme ayant évité à la France un épisode terroriste<ref name=part>Bande à part par Marin Karmitz, Editions Grasset, 2014</ref>, en situant l'autodissolution de la Gauche prolétarienne en juin 1973<ref name=part/> alors qu'elle a eu lieu le 1er novembre, quatre mois après<ref>Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, Modèle:Nobr, 1988.</ref>, l'infiltration des policiers la rendant inévitable.

Au cours de cette période, il réalise des films militants : Sept jours ailleurs (1969), Camarades (1970) et Coup pour coup, sorti dans 4 salles parisiennes le 23 février 1972, deux jours après la mort de Pierre Overney, militant de son parti, dans une manifestation que Marin Karmitz devait couvrir, mais il est retenu par la sortie du film<ref name=autre>"une autre idée du cinéma" MK2 2014</ref>. qui raconte une séquestration de patron dans une usine textile à Elbeuf-sur-Seine, en Seine-Maritime, appelant à la révolte contre toutes les formes de pouvoir y compris les syndicats<ref>TROISCOULEURS</ref>, cinéaste exerçant sa férocité Modèle:Citation<ref>Critique du film sur "A voir à lire" par François Bonini</ref>. La fin du film évoque Modèle:Citation. Un jeune de la ville, Roger Knobelspiess y bascule la même année. Il a pour coscénariste Évelyne July<ref name=autre/> et s'inspire d'une grève qui a en fait eu lieu à Troyes<ref name=autre/>, dans la bonneterie, où il est projeté un an après par un comité d'organisation incluant la CFDT et la FEN<ref name=autre/>. Dans d'autres villes, les débats suivant la projection sont secoués par les critiques de syndiqués CGT, brocardés dans le film<ref name=autre/>. La promotion profite en mai 1972 d'une évocation dans une interview télévisée de Jean-Luc Godard<ref name=autre/>, lors de la sortie de son propre film, Tout va bien, avec Jane Fonda et Yves Montand, et du relais des enseignants en lycée<ref name=autre/>.

MK2

Ses productions rencontrant des problèmes de diffusion, il décide en 1974 de devenir lui-même distributeur, en créant mk2 diffusion, et exploitant, en ouvrant sa première salle place de la Bastille (le 14-Juillet Bastille, futur mk2 Bastille), inaugurée le Modèle:Date. Ses activités de production, distribution et exploitation sont unifiées sous le nom MK2 en 1998.

Modèle:Pas clair.

MK2 figure aujourd’hui parmi les quatre principaux groupes cinématographiques français et est présent dans les différents secteurs de l'audiovisuel avec un catalogue de droits de plus de 500 titres<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dont Charlie Chaplin, François Truffaut, Krzysztof Kieślowski, Claude Chabrol, Abbas Kiarostami, Gus Van Sant…), une production cinéma et télévisuelle, et une filiale d’édition vidéo avec plus de 400 titres édités à ce jour.

En Modèle:Date-, Marin Karmitz confie la direction générale du groupe MK2 à son fils Nathanaël<ref>Modèle:Article.</ref>.

Après une plainte déposée et quatre ans de procédure, Marin Karmitz fait condamner le producteur François Margolin pour « faux et usage de faux ». Ce dernier avait falsifié des documents et imité la signature de Karmitz afin d'obtenir plus de 200 000 euros. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis<ref>« Condamné à deux mois de prison avec sursis », Huffington Post du 23 janvier 2012.</ref>.

Après l'échec commercial de quatre films en 2012, Marin Karmitz annonce en Modèle:Date- vouloir cesser la production de films. Il avance que le cinéma français a baissé de qualité et Modèle:Citation

Autres fonctions

Président du groupe Création culturelle, compétitivité, cohésion sociale du XIe Plan en 1992, membre de la Commission pour la nouvelle télévision publique (atelier « modèle culturel et de création ») en 2008, il est nommé délégué général du Conseil de la création artistique, créé le Modèle:Date par Nicolas Sarkozy et comprenant différentes personnalités du monde de la culture.

Depuis sa création en 2004, il est vice-président<ref>Modèle:Lien web.</ref> de la Chambre philharmonique, orchestre sur instruments d'époque créé et dirigé par Emmanuel Krivine.

En 2017, il dévoile un ensemble important de sa collection, soit près de 400 œuvres (dont de nombreuses photographies), lors de l'exposition "Étranger résident, la collection Marin Karmitz" à la Maison rouge<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2018, Marin Karmitz est nommé Président de l'association de l'Institut pour la photographie des Hauts de France.

Vie privée

Il est marié à la psychanalyste française Caroline Eliacheff.

Selon le magazine économique Challenges, Marin Karmitz occupait en 2009 la Modèle:491e des plus grandes fortunes françaises, évaluant sa fortune à 40 millions d'euros<ref>Voir sur challenges.fr.</ref>.

Distinctions

Filmographie

Assistant réalisateur

Modèle:Colonnes

Réalisateur

Courts métrages

Longs métrages

Producteur ou coproducteur

Modèle:Catégorie détaillée Liste basée sur la rétrospective des 40 ans de MK2<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Années 1960

Années 1970 Modèle:Colonnes

Années 1980 Modèle:Colonnes

Années 1990 Modèle:Colonnes

Années 2000 Modèle:Colonnes

Années 2010 Modèle:Colonnes

Publications

Commissariat d'exposition

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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