Montchat
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Quartier
Montchat Modèle:Incise est un quartier du [[3e arrondissement de Lyon|Modèle:Ordinal]] de la commune française de Lyon. Il en forme la partie orientale. Il se termine à l'est par une butte limitrophe de Bron et jouxte, dans sa partie nord, Villeurbanne.
Sur le domaine de Montchat, simple campagne initialement en Dauphiné, une maison forte est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le château de Montchat. Il accueille notamment la [[Christine (reine de Suède)|Modèle:Nobr]]. Plus tard, en 1852, Lyon s'étend et le Modèle:Ordinal est créé. Il représente toute la partie à l’est du Rhône. De ce fait la commune de Modèle:Nobr est absorbée or il se trouve, à l'une de ses extrémités, Montchat toujours aussi peu habité. C'est donc au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les propriétaires fonciers répondent à la demande démographique du centre-ville par l’urbanisation de leur domaine. Le plan de lotissement établit à Montchat des parcelles de quelques centaines de Modèle:Nobr pour écarter l’industrie. Ceci marque encore le quartier.
Devenu partie constituante de Lyon, ce quartier d'environ Modèle:Unité en 2013 garde un Modèle:Citation. Les petites villas bordent des rues qui portent les prénoms portés par la famille du premier lotisseur Jean Louis Richard-Vitton. Elles essaient de résister à la pression immobilière. Son caractère principalement résidentiel induit une économie tournée vers les besoins locaux. Ainsi il dispose de services et de commerces adaptés. Le souci d’équipements adéquats, présent dès son émergence, perdure. L’ensemble rend le quartier autonome.
Certes, l'histoire ancienne marque le château, mais les deux espaces verts, en pleine agglomération, contiennent aussi des souvenirs qui rappellent une l'époque plus récente. Cependant le quartier ne vit pas dans le passé et, témoin de son dynamisme, l'animation sociale ne cesse pas d'y prospérer depuis un siècle.
Géographie
Localisation
Le quartier Montchat, à l'est du Rhône, forme la partie orientale du territoire de la commune de Lyon. Il se termine à l'est par une butte limitrophe de Bron et jouxte au nord Villeurbanne. Son étendue est d'environ Modèle:Unité.
Montchat, conformément aux données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et à l'usage, est délimité par quatre voies pratiquement rectilignes<ref>Modèle:Géoportail</ref>,Modèle:Note. Il s’agit au nord, de la route de Genas donc de Villeurbanne ; à l'est, du boulevard Pinel et de la rue du Vinatier donc de Bron ; au sud, de l'avenue Lacassagne donc du quartier Grange Blanche et à l'ouest, de la rue Feuillat donc du quartier Sans-Souci–Dauphiné.
Ceci correspond presque aux limites des conseils de quartiers mais exclut le domaine de Grange Blanche ayant par ailleurs une origine et un devenir bien différents. Il y est construit, à partir de 1913, l'hôpital Grange Blanche devenu depuis l'hôpital Édouard-Herriot<ref name="CQM">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Partie est de Montchat : au premier plan immeubles et bâtiments industriels de Bron ; au nord, au-delà d'une discrète limite de verdure, immeubles de VilleurbanneModèle:Note. 2016.
Rose des vents | Villeurbanne | Rose des vents | ||
[[3e arrondissement de Lyon|Lyon Modèle:3e]] (Sans-Souci–Dauphiné) | Modèle:Abréviation discrète | Bron | ||
Modèle:Abréviation discrète Montchat Modèle:Abréviation discrète | ||||
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[[3e arrondissement de Lyon|Lyon Modèle:3e]] (Grange Blanche) | {{#if:| | |||
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Géologie et relief, hydrographie
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin
Lyon est à la confluence de trois régions géographiques et de deux cours d’eau. Se trouvent donc à l’ouest le plateau lyonnais, au nord-est la Dombes et au sud-est la plaine du Bas Dauphiné. Montchat se situe sur la terminaison ouest de la plaine du Bas Dauphiné et appartient à la plaine de l’est lyonnais.
La plaine du Bas Dauphiné est un ensemble tertiaire constitué d’une série sédimentaire de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur. Elle est faite de sables marneux et de molasse Modèle:Incise remodelés par la dynamique des glaciers au Quaternaire, aux buttes caractéristiques, les molards. Ainsi les molasses miocènes de cette plaine sont entièrement recouvertes par les formations glaciaires qu’il s’agisse de moraines à blocs sur les bosses et les buttes ou des dépôts fluvio-glaciaires qui réalisent un ensemble alluvionnaire épais de cailloutis, de sables caillouteux et parfois de dépôts argileux en contrebasModèle:Sfn. Au niveau de la plaine de l'est, l'altitude du Rhône est de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Du Rhône vers l'est se succèdent trois unités topographiques. La première est constituée d'une plaine d'alluvions (Fy-z) puis viennent deux terrasses fluvio-glaciaires (Fx5V et Fx6G) et enfin se trouvent les moraines (Gx4) Modèle:Incise déposées par les glaciers. Ainsi à Montchat, où se rencontrent les deux dernières formationsModèle:Sfn, se trouve la butte de Bron avec un quartier qui s'élève de Modèle:Unité/2. Le dénivelé se situe au niveau de la rue Ferdinand-Buisson, qui longe le parc Chambovet Modèle:Incise mitoyen de BronModèle:Note.
La plaine de l'est se caractérise par sa grande perméabilité et, à Montchat, il n'existe pas de réseau hydrographique de surfaceModèle:Sfn.
Voies de communication et transports
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle hérite de toutes les infrastructures de transport. La vitalité du quartier s'observe face à leur développement et à l'installation de nouveaux modes de déplacement.
Transports en commun
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les structures juridiques qui régissent les transports en commun se sont transformées. À la Compagnie des omnibus et tramways de Lyon (OTL) succède la Société des transports en commun de Lyon (dite TCL). Puis celle-ci n’est plus qu’une marque et fait place à la Société lyonnaise des transports en commun (SLTC) devenue en 2005 Keolis Lyon. Cette dernière est chargée par le Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (SYTRAL Mobilités) de l'exploitation du réseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans ce cadre juridique changeant, le tramway de Lyon connaît progressivement une extinction. Celle-ci concerne Montchat où le Modèle:Date-, l'OTL ferme la ligne no 25<ref name="L25"/>. À la même date, elle modifie le tracé de sa ligne no 28 à voie normale. La traction est électrique. Le trajet suit à Montchat l’avenue Lacassagne jusqu’à la place Henri, puis longe le cours Henri (aujourd’hui Docteur-Long) et se termine à l’angle du cours Richard-Vitton<ref name="L28">Modèle:Lien web.</ref>. Puis le Modèle:Date- la ligne no 2 ferme<ref name="L2"/> suivie le Modèle:Date- de la ligne no 28. Les lignes d’autobus prennent place<ref name="L28"/>.
Il faut attendre six ans après l’ouverture d'une première ligne, pour que le tramway revienne, le Modèle:Date-, vers le quartier. À cette date, le SYTRAL ouvre la ligne T3 (gare Part-Dieu–Villette à station Meyzieu-Z.I.)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle emprunte l'ancienne ligne du Chemin de fer de l'Est de Lyon. Elle pénètre Montchat à l’intersection de la rue Feuillat et de la rue Félix (station Dauphiné-Lacassagne) pour le quitter à l’extrémité ouest du cours Richard-Vitton (station Reconnaissance-Balzac). Cette ligne ne fait qu'écorner le quartier dans sa partie nord-ouest et ces deux stations consécutives restent à sa limite<ref name="RideauTR">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le SYTRAL ouvre la ligne T5 (Grange Blanche à Eurexpo)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Seule la station Grange Blanche, à l’extrémité sud-ouest du quartier, est en rapport avec celui-ci. Il s'y crée une interconnexion avec le métropolitain<ref name="RideauTR"/>.
Initialement, à Lyon, les autobus succèdent au tramway disparu et différentes configurations de réseau sont tentées. Le retour du tramway et l’arrivée du métropolitain sont deux événements notables dans ces redistributions. Montchat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est desservi par cinq lignes d'autobus. Trois d’entre elles cheminent sur ses limites. Ainsi se trouvent au nord et à l’est la C9 puis à l’est et au sud la C8, et au sud la C13. Deux lignes schématiquement parallèles, les lignes C26 et 25, pénètrent dans le quartier selon un axe sud-ouest - nord-est en suivant la rue Ferdinand-Buisson et le cours du Docteur-Long<ref name="SYTRAL">Modèle:Lien web.</ref>.
Enfin, le Modèle:Date- est ouverte par le SYTRAL la [[ligne D du métro de Lyon|Modèle:Nobr du métro de Lyon]] (Gorge-de-Loup à Grange Blanche). La station Grange Blanche, sans lui appartenir, dessert l’extrémité sud-ouest de Montchat<ref name="SYTRAL"/>.
Véhicules individuels
Le parc automobile est important dans le quartier. En 2005, on estime d’une part que 61 % des ménages possèdent un véhicule alors qu’ils ne sont que 54 % à Lyon et surtout 30 % des foyers possèdent deux véhicules alors qu’ils ne sont que 15 % dans la ville. Ceci est à rapprocher des difficultés de stationnement. Cependant il est observé peu d’accidents dans ce quartier résidentiel éloigné des axes routiers et des lieux de travail<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Alors que depuis 2008 existe un service d’autopartage dans l'agglomération Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Modèle:Date- des voitures totalement électriques en libre-service sont disponibles Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les Modèle:Unité lyonnaises initiales, l’une est située à Montchat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon certains, elle peut majorer les difficultés de stationnement connues dans le quartierModèle:Note. Une seconde station est implantée l’année suivante.
42 % des habitants possèdent un vélo, alors que la moto n’est présente que chez 5 % d’entre eux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le Modèle:Date- est mis en place le Vélo'v qui est un service de vélos en libre-service<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, il compte huit stations à Montchat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce mode de transport qualifié d'écologique est aussi apprécié par les utilisateurs pour son faible coût. Ceci se fait cependant en contrepartie de davantage de panneaux publicitaires pour financer l'opération et de dix pour cent du parc immobilisé en raison d'une utilisation parfois peu soigneuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le plan de lotissement de Richard-Vitton donne une orientation principale selon l’allée qui mène au château. Le quartier est alors constitué de petites parcelles de quelques centaines de mètres carrés desservies par un réseau géométrique de rues étroites construit à partir de la rue Henri Modèle:Incise parallèle à l’allée du château. Ce lotissement est dominé par des pavillons de deux niveaux, souvent associés à une activité de service ou d’artisanat. Actuellement ces maisons sont encore le plus souvent entourées d’un petit jardin avec un cèdre ou un platane et elles ont une entrée décorée par une glycineModèle:Sfn. Puis Modèle:Citation Cependant Modèle:Citation.
Dénomination des voies
En 1990, Maurice Vanario, archiviste de la Ville de Lyon réalise l'odonymie de la voirie de Lyon, notamment de Montchat<ref name="Vanario">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note. À l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de Montchat, Alain Richard-Vitton, un descendant du fondateur rappelle le Modèle:Date- l’origine du quartier et celle du nom des rues.
Quartier de prénoms
Les prénoms des fils et de leurs conjoints ou des ascendants des époux Richard-Vitton sont fréquemment retrouvés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutefois il n'y a pas d'accord strict avec l'état civil ; il s'agit probablement des prénoms d'usage.
- Rue Amélie : premier prénom de l'épouse du second fils Henry Constantin Marie, Modèle:Mlle<ref name="Amélie">Modèle:Ouvrage.</ref>. Devenue rue Jean-Cardona en 1935.
- Place et rue Antoinette : prénom de la mère de Modèle:Mme.
- Rue Camille : troisième prénom du cinquième et dernier fils.
- Rue Charles-Richard : premier prénom et nom du fils aîné. Vers 1860 se dénommait rue Richard-Laforest qui associe les deux familles puisque Charles Richard et Julie Laforest sont mariés<ref name="Bazin80" group="Bz"/>,<ref name="Julie">Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.
- Place et rue Claudia : prénom de la grand-mère maternelle de Modèle:Mme (en réalité Claudine (née Merle)). Devenue rue Viala en 1913.
- Rue Constant : deuxième prénom du second fils (en réalité Constantin).
- Place et cours Henri : prénom du père de Modèle:Mme (en réalité Henry), ancien maire de La Guillotière. Devenu cours du Docteur-Long, résistant, en 1945.
- Rue Julie : prénom de l'épouse du fils aîné Charles Pierre, Modèle:MlleModèle:Note,<ref name="Julie"/>.
- Rue Julien : premier prénom du troisième fils.
- Rue Louis : prénom du quatrième fils.
- Place Louise : premier prénom de Modèle:Mme.
- Rue Louise : troisième prénom d'une petite-fille des époux Richard-Vitton, fille de Marie Charles Camille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hommages
Les patronymes sont moins spécifiques. Certains témoignent de l'empreinte des époux Richard-Vitton.
- Rue Besson : nom d'une arrière-grand-mère de Modèle:Mme. Devenue, lors de son prolongement, rue Basse-Besson (avant la ferme, à l'ouest), rue Besson , et rue Gérente (après la rue Sainte-Marie, à l'est). Acquiert le nom de rue Ferdinand-Buisson en 1892.
- Rue Bonnand : nom de jeune fille de la mère de Modèle:Mme (en réalité Bonand).
- Rue du Capitaine : Julien Émile Richard, troisième fils, fut capitaine des Mobiles du Rhône vers 1858<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Rue Chambovet : nom de jeune fille de la mère de Modèle:M..
- Cours Eugénie : hommage rendu par les époux Richard-Vitton à l’Impératrie Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III.
- Rue Kœnigsberg : transformation par le langage populaire de Kœnig bey, nom et titre honorifique égyptien du beau-père du second fils Henry Constantin Marie<ref name="Amélie"/>. Devenue rue Piperoux avant 1868.
- Cours Richard-Vitton : initialement, en 1858, simplement Richard du nom d'état-civil du propriétaire. Puis à sa donation en 1875 le conseil municipal honore le nom d'usage ce dernierModèle:Note.
Cours Richard-Vitton
Le cours Richard-Vitton débute place de la Reconnaissance et finit place Kimmerling, sur le territoire de la commune de Bron.
Dénommée cours Richard sur le plan de lotissement de 1858Modèle:Note, cette voie est décrite comme Modèle:Citation. D'une valeur de Modèle:Unité, elle est cédée gratuitement par Modèle:Mme à la commune de Lyon qui l'accepte le Modèle:Date- et la désigne comme Modèle:Citation.
Actuellement, ce cours est une rue commerçante surtout dans la portion qui va de la place Antoinette à la place Ronde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 1904, Montchat est considéré comme une Modèle:Citation, et le reste toujours en 1934<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le quartier est totalement inclus dans la ville. Les banlieues sont situées au-delà des communes qui l'entourent.
Modèle:Citation Mais cet Modèle:Citation du quartier résiste difficilement à la pression immobilière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2012, pour toute la ville de Lyon, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), indique que 2,9 % des habitants vivent en maisons et que 95,7 % sont en appartements<ref>Modèle:Site de l'Insee.</ref>. En 2014, il est rapporté que le maire d’arrondissement indique qu'Modèle:Citation. Et selon lui l'habitat résidentiel individuel représente Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> Ainsi proportionnellement cet habitat se fait dans des maisons individuelles environ six fois plus à Montchat que dans tout Lyon.
Ces logements sont occupés par une population mûre. Les personnes de Modèle:Nobr forment 14 % de la population alors qu’à Lyon elles ne sont que 11 % et surtout au-delà de Modèle:Unité elles sont 24 % alors que dans la ville elles représentent 19 % de la population<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Risques naturels et technologiques
Le plan de prévention des risques naturels (PPRN), indique sans ambiguïté qu’en Modèle:Date- Montchat n’est pas soumis au risque d'inondationModèle:Sfn. Cette situation, bien que non actée par un document administratif, est déjà connue lors de la crue historique du Rhône de 1856 à Lyon. Il s’agit de l'une des raisons de l’urbanisation du quartier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné, probablement pour la première fois, en 1479 sous la forme Montchal Modèle:Citation.
Ensuite, on trouve encore la mention Montchal qu'il est possible de dater de 1700 ou 1710Modèle:Note sur le Plan général du bourg de la Guillotière, mandement de Béchevelin en Dauphiné, dédié à Monsieur le marquis de Rochebonne, commandant pour le roi dans le Lyonnois, Forez et Beaujolois par son très humble serviteur Mornand, syndic du dit bourg qui porte le nom de Montchal<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note. À la date de 1702, la Carte de la Guillotière et du mandement de Béchevelin […] éditée, selon l'enquête de 1479, par Bouchet mentionne Montchat alors ainsi nommé<ref name="Bazin17" group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note. Il s'agit de l'appellation actuelle.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Mont- sans doute très antérieure à sa première mention. Son interprétation ne pose pas de problème, il s'agit du gallo-roman Modèle:Petit « élévation, hauteur, colline », issu de l'accusatif Modèle:Langue du mot latin Modèle:Langue « montagne »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou plus directement du franco-provençal mont « élévation, colline, montagne » qui en procède, étant donné l'incertitude concernant la date de fixation du toponyme.
L'identification du second élément -chat est plus problématique vu la rareté des formes anciennes disponibles. En tout cas, il ne s'agit pas de l'animal, puisqu'il semble établi que certaines formes anciennes sont du type Montchal jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, devenu *Montcha par apocope. Comme c'est souvent le cas, l'élément *-cha étant devenu opaque, a été réinterprété en -chat, d'après l'animal, « mont du chat » faisant sens.
Montchal est le nom de plusieurs communes et hameaux dans la région, dont Montchal (Loire, Mont Chal 1225; Montchal 1312; Monte Chalmo 1352; Monte Chalme 1404; Montiscalm 1431<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), dont les formes en latin médiéval renvoient distinctement à un mot *calmis qui signifie en plaine : « terrain peu productif, le plus souvent en pré ». Dans les Préalpes et les Alpes : « pâturage en montagne, au-dessus de la limite des forêts, sommet engazonné, souvent d´accès difficile et de végétation maigre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=Suter>Modèle:Lien web.</ref>. Il est donné comme pré-indo-européen par certains et comme gaulois par d'autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De manière régulière, le groupe Modèle:MSAPI s'est palatalisé en franco-provençal, d'où Modèle:MSAPI puis Modèle:MSAPI « cha ». C'est ainsi que *calmis est identifié dans la région comme élément de toponymes sous les formes Cha, Châ, Chal, Chale, ChaumeModèle:Etc. et de nombreux dérivés<ref name=Suter/>.
Histoire
Origine
Initialement, Montchat est un lieu boiséModèle:Note situé sur la rive gauche du Rhône. Or, pendant deux millénaires, le Rhône difficile à franchir, joue le rôle d’une frontière. Les futures fondations de Lyon sont sur la rive opposée. Ainsi situé, il appartient aux balmes<ref group="N">Les balmes, dans la région lyonnaise, désignent tous coteaux escarpés, pentes ou talus.</ref> viennoises et donc se trouve en hauteur à l’abri des fréquentes inondations du fleuve.
La rive gauche se développe et en 1075 l'église Saint-Alban, dédiée au martyr du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est construite. Son Modèle:CitationModèle:Note. Cette église est celle du petit village de Chaussagne, également nommé la Chesnaie. Son point culminant est désigné de nos jours comme la « butte de Bron ». Chaussagne est alors une des trois paroisses du mandement de Béchevelin (Bêche-en-VelinModèle:Note). Ce mandement s'avère stratégique. Ainsi, probablement pour défendre une porte de la ville de Lyon, l'archevêque Jean Belles-mains, fait construire le château fort de Béchevelin à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=AS1876>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note,Modèle:Note. À la même époque est érigé le pont de la Guillotière qui transforme progressivement La Guillotière en un faubourg de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De là partent diverses voies de communication dont la route de Genas qui joint La Guillotière à Genas et constitue la limite nord du domaine.
Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Louis XI mandate le commissaire Louis Tindo pour délimiter géographiquement les territoires de La Guillotière et du mandement de Béchevelin. En effet malgré l'enquête territoriale de 1339, commanditée par [[Humbert II de Viennois|Humbert Modèle:II]], dauphin de Vienne, et visant à la vente de son bienModèle:Note, ce mandement situé à l'est du Rhône donc en Dauphiné, reste l'objet d'un différend entre le parlement de Grenoble et le présidial de Lyon. C'est la première fois que le nom de Montchal est évoqué comme un lieu-dit du village de Chaussagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>Modèle:InciseModèle:Note,Modèle:Note.
Par ailleurs l’agriculture se développe. Ce n’est pas une activité traditionnelle de la région en raison de la pauvreté des sols, mais elle répond au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux besoins de la ville avoisinanteModèle:Sfn,Modèle:Note.
Occupants du château
Le Modèle:Date- Loys Ennemond et Flory Prost, héritiers de Pierre Prost premier propriétaire connu du domaine, vendent les terres de Montchat, soit deux-cent-trente hectares, au concierge des prisons de Lyon, Jehan Catherin. Ainsi Modèle:Citation. Ce dernier fait construire une maison forte que l'usage actuel dénomme château. Le domaine et la maison forte deviennent ensuite la propriété de Gaspard et Jean de Laube seigneurs de Bron qui les transmettent à leur tour le Modèle:Date- à François Basset. Ce dernier compte parmi les échevins de Lyon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Christine, reine de Suède, séjourne trois semaines en Modèle:Date- à la maison forte de Montchat. Il s’agit de son second voyage vers la Cour de France. En provenance de la Cour de Savoie, elle souhaite y rencontrer de nouveau Mazarin pour faire un emprunt et secrètement finaliser la prise du royaume de Naples alors possession espagnole — puisqu’elle n’a pas d’héritier, à son décès, le royaume de France installerait une dynastie de Bourbons. L’absence de réponse à ses missives rend incertain l’accueil qui lui sera réservé. Ce second voyage se fait dans des conditions beaucoup moins fastueuses que le premier où la ville de Lyon l’avait gracieusement reçue avec beaucoup d’honneurs. Elle indique au consulat de Lyon qu’elle prend en charge les frais de son séjour et lui laisse le choix de la résidence. Celui-ci demande au sieur François Basset de prêter sa demeure pour la circonstance Modèle:Incise. Le consulat la reçoit avec courtoisie, vient la saluer le Modèle:Date- à son arrivée et lui fait parvenir quotidiennement des présents. La reine de Suède, de nouveau saluée par une représentation du consulat, quitte Montchat le Modèle:Date- pour se rendre à Fontainebleau<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
À la suite de ce séjour, l'ancien échevin demande un dédommagement pour les dégâts causés aux vignes et au mobilier par la suite de l'illustre hôte. Cinq-cent-cinquante livres tournois lui sont octroyéesModèle:Note.
Le Modèle:Date-, son fils Jean-François Basset, Modèle:Citation, cède selon l'acte notarié Modèle:Citation. Les nouveaux propriétaires sont des Bernardins, les révérends pères de la Congrégation de Notre-Dame des Feuillants, ordre de Cîteaux, du monastère Saint-Charles de la ville de Lyon.
Le Modèle:Date-, les pères le cèdent à Jacques Besson après le lui avoir loué un an. L'acte notarié précise les limites des deux-cent-trente hectares de Montchat. L'ensemble, de Modèle:Nobr, est Modèle:Citation. Ce notaire et conseiller royal de la rue Mercière à Lyon est l'ancêtre de tous ceux qui font, plus tard, l'histoire de Montchat.
Son fils Pierre a six enfants dont Louise qui épouse, le Modèle:Date-, Mathieu Bonand. Son fils LucModèle:Note est le dernier à porter le titre de seigneur de Montchat et de L'HormatModèle:Note. Pendant la Terreur le domaine est mis sous séquestre, puis rendu après le [[Chute de Robespierre|Modèle:Abréviation discrète]]<ref name="Bazin80" group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. Antoinette Bonand, fille de Luc, épouse Henry Vitton, futur maire de La Guillotière, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De ce mariage nait Louise Françoise Vitton<ref name="Bazin72" group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>.
Urbanisation
Acteurs
En 1831, Louise Françoise Vitton épouse Jean Louis François Richard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note, fils de Charles-François Richard, pionnier de l'industrialisation de la fabrication de lacets. En 1839, les biens de celui-ci sont constitués d'une partie du capital de la Fabrique Richard frères cédée par son père. Puis assez rapidement il revend sa part et vit de ses rentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Richard associe son nom à celui de son épouse et les actes qui concernent Montchat paraissent sous le paraphe Modèle:Citation. On le retrouve adjoint au maire de La GuillotièreModèle:Note, à laquelle la campagne de Montchat est rattachée. Puis Lyon absorbe cette commune le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. En succédant à Modèle:M., il devient maire du Modèle:Ordinal de Lyon de 1857 au Modèle:Date-, date de la Commune de Lyon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il décède le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Habitat
Dans le cadre d’une politique d’urbanisation ce propriétaire foncier décide de vendre une grande partie de ses terrains Modèle:Incise et garde Modèle:Unité clos de mur autour du château selon l'acte notarié de donation-partage de Modèle:Mme du Modèle:Date-<ref name="Halitim-Dubois">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. En ces lieux et à cette date cette démarche se comprend comme Modèle:Citation.
Monchat se situe en hauteur ce qui est un élément prisé après la crue du Rhône de 1856. Par ailleurs le préfet Vaïsse par ses grands travaux éloigne la classe populaire du centre. Modèle:Citation.
La presse présente des conditions qui lui semblent avantageuses pour les acquéreurs. Les parcelles sont à distance des octrois. Au cours d'un premier bail de neuf ans établi à Modèle:Unité par Modèle:Nobr l'acquisition est possible pour Modèle:Unité par Modèle:Nobr. Ce bail doit être reconduit, en cas de demande, neuf ans avec un loyer de Modèle:Unité par Modèle:Nobr et l'opportunité de devenir propriétaire pour Modèle:Unité par Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.
Conformément au plan qu'il préétablit peu retouché par l'administration municipale, Richard-Vitton veille à la constitution de petites parcelles avec des maisons entourées d’un jardin. Ceci s’oppose à l’implantation de toute usine. Ainsi Arthur Kleinclausz cité par Thierry Joliveau écrit Modèle:Citation.
Par ailleurs, puisqu'il s'agit d'une opération immobilière, toute cession à la Ville se fait selon la contrepartie d’un terrain équivalent<ref>Modèle:Article.</ref>.
Après le décès de Modèle:Mme, survenu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'interdiction d'implantation d'usines est maintenue. Ainsi certains actes de mutation stipulent : Modèle:Citation.
Voirie
L’aménagement et l’entretien de la voirie se font en offrant à la Ville le sol des chemins, soit Modèle:Unité de rues et quatre places, c'est-à-dire Modèle:Unité<ref name="Halitim-Dubois"/>. Comme en pareils cas, ceci fait débat au conseil municipal : l’acceptation de ces terrains n’est pas d’emblée acquise. En effet l'ouverture de chemins par des personnes privées ou des institutions est fréquente. Dans ce cas leurs charges incombent au propriétaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Par exemple, le conseil municipal du Modèle:Date- adopte la proposition de cession à titre gratuit de Modèle:Unité de voie privée par Richard-Vitton (soit Modèle:Unité) Modèle:Citation.
De même, son épouse devenue veuve écrit le Modèle:Date- qu'elle donne à la Ville la rue ClaudiaModèle:Note. Mais devant le coût de l’aménagement, en 1906, les conseillers continuent à refuser ce don. Pourtant les riverains souhaitent que cette voie privée devienne municipale<ref name="CMPV"/>. L’acceptation n’intervient qu’en 1912 (soit trente-trois ans plus tard) avec le Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ces voies de passage sont déjà existantes mais trop étroites selon Louis-Gabriel Delerue, ingénieur chargé de l’aménagement de la rive gauche. Il souhaite une largeur de douze mètres pour faire de Montchat une banlieue analogue de celle de Londres. Ce point de vue se heurte à celui de Richard-Vitton<ref name="LH-D"/>.
Église
La rue de l'Église au nord du quartier rappelle que les Montchatois devaient de se rendre jusqu'à l'église des Petites-Sœurs-des-Pauvres de La Villette pour accomplir leurs dévotions<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Citation. Une autre lettre, officieuse, Modèle:Citation. La construction de cette église donne aussi de la valeur aux terrains qui l'entourent<ref name="Saunier"/>. Le Modèle:Date- le permis d'érection de l'église est signé par le maréchal Mac Mahon<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. Le lot initialement prévu à l'angle du cours Henri et de la rue Bonnand en 1858 est délaissé au profit du terrain de Modèle:Unité situé vers la rue Besson-Basse et la rue Charles-Richard et cédé à cet effet le Modèle:Date- par Modèle:Mme devenue veuve le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après qu'une chapelle provisoire, située en 1873 avenue du château, permette le culte, le Modèle:Date- Notre-Dame-du-Bon-Secours est ouverte au culte<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. Puis elle est agrandie entre 1891 et 1894, sa consécration a lieu les Modèle:1er et Modèle:Date-<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. L’espace vert de Modèle:Unité qui l’entoure est inauguré après réfection le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écoles
Dans le cadre d’Modèle:Citation des écoles apparaissent. En 1872, une école de garçons est créée au no 101 du cours Henri. En 1881, le bail arrivé à expiration, une partie de l'immeuble du no 19 de la place Louise est louée<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1890, est ouverte l'école maternelle de Montchat dont la construction a été décidée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle est située rue Louise<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces écoles sont ensuite remplacées par les établissements actuels.
Transports
Le centre-ville de Lyon est initialement éloigné de Montchat. Mais il apparait que Modèle:Citation.
Tramways
Le Modèle:Date-, la Compagnie des omnibus et transports lyonnais (OTL) ouvre l’une de ses dix premières lignes, en l'occurrence la no 2 (Bellecour – Montchat). Il s'agit d'une voie normale. Ce tramway bénéficie d'une traction hippomobile. Il pénètre le quartier par la route de Genas suit le cours Richard-Vitton et se termine place Ronde. Le Modèle:Date- la ligne est électifiée<ref name="L2">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Le Modèle:Date-, la Compagnie lyonnaise de tramways (CLT) ouvre le dépôt des Pins à l’angle du chemin des Pins (actuelle avenue Lacassagne) et du chemin Feuillat<ref name="Lanniaux">Modèle:Lien web.</ref>. Il comprend notamment une chaudière. Ainsi chaque bouillotte Modèle:Incise est emplie de vapeur comprimée<ref group="Lg">Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date- s’y produit l’explosion de la locomotive no 4 ce qui occasionne des décès. Pour sécuriser les passagers, le service est momentanément interrompu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dépôt ne cesse pas de fonctionner avec l'OTL qui n'y reçoit plus de tramway en 1956. En 2015, la TCL l'utilise toujours comme dépôt d'autobus.
En 1989, sur son mur de l’avenue Lacassagne la Cité de la création peint une fresque de trois-cents mètres composée de sept tableaux. Celle-ci retrace l’histoire du tramway de ses débuts à nos jours<ref name="Lanniaux"/>,Modèle:Note.
Le Modèle:Date-, la CTL ouvre la ligne Pont-Lafayette-RG – Montchat qui deviendra la ligne no 25 de l’OTL. Les voies sont métriques. Les trains de remorques sont tractés par des locomotives à vapeur Lamm et Francq. Dans le quartier elle prend le chemin des Pins (aujourd’hui avenue Lacassagne) puis la place Henri, longe le cours Henri (aujourd’hui Docteur-Long) et se termine à l’angle du cours Richard-Vitton<ref name="L25">Modèle:Lien web.</ref>.
Son dépôt, à l'angle de la rue Bara et du chemin Feuillat, touche la limite ouest de Montchat<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>.
Chemins de fer
Le Modèle:Date-, la gare de Villeurbanne ouvre. Elle se trouve à proximité de la place Ronde. Il s’agit d’une gare du Chemin de fer de l'Est de Lyon (CFEL) qui relie la gare de Lyon-Est à la gare d'Aoste–Saint-Genix. Le transport est mixte (marchandises et voyageurs) mais en réalité concerne peu les voyageurs<ref>Modèle:Article.</ref>. La ligne ferme définitivement en 2003.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montchat poursuit son développement. Celui-ci est marqué par l'attention aux transports. Cette accessibilité favorise une augmentation de la population qui, elle-même, la génère. Par ailleurs l'habitat croît. Il est nécessaire de poursuivre la construction d’établissements scolaires. Les lieux de culte se multiplient. La vie associative naît.
Pendant la Seconde Guerre le quartier subit l'Occupation. La Résistance s'organise et des exactions à son encontre se manifestent.
Politique et administration
Montchat, comme tous les quartiers, n’est pas une structure administrative.
Depuis 2002, il dispose d’un conseil de quartier dénommé Montchat dont les limites débordent sur une partie du quartier de Grange Blanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CQM"/>. Celui-ci réfère au [[3e arrondissement de Lyon|Modèle:Ordinal de Lyon]] dirigé par un maire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet arrondissement est inclus dans la commune de Lyon dont la collectivité territoriale est la métropole de Lyon<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Les limites du Modèle:NobrModèle:Note, créé en 2000, se superposent presque à celles du quartier de Montchat<ref name="JORF28200">Modèle:Légifrance.</ref>. Cet élément permet de transposer les résultats électoraux comme étant ceux du quartier. Ainsi lors des élections cantonales de 2008 Montchat donne 58,52 % de ses voix à Najat Vallaud-Belkacem (PS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors des élections législatives de 2012, le quartier porte 53,3 % des voix à Dominique Nachury (UMP) ce qui contribue à son élection<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais en 2017 elle est battue par Anne Brugnera (LREM) qui s'impose avec 60,55 % des résultats exprimés dans la Modèle:Ordinal de Lyon dont Montchat fait partie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections municipales de 2020 à Lyon, les résultats font état d'un second tour triangulaire dont les résultats sont : liste « Ensemble, l'écologie pour Lyon » (fusion de « Maintenant Lyon pour tous les écologistes » Modèle:Incise, « Vivons vraiment Lyon – La Gauche unie » Modèle:Incise et « Lyon en commun » Modèle:Incise) conduite par Grégory Doucet : 45,11 %, liste « Lyon, la force du rassemblement » (fusion de « Bleu Blanc Lyon » Modèle:Incise et « Un temps d’avance » Modèle:Incise) conduite par Béatrice de Montille : 33,55 % et liste « Respirations » Modèle:Incise conduite par Georges Képénékian : 21,34 % ainsi que Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Grégory Doucet (EELV), qui totalise 49,95 % des voix du [[3e arrondissement de Lyon|Modèle:Ordinal de Lyon]], en devient le maire. Le même, à l'issue du scrutin, devient maire de Lyon avec 52,4 % des suffrages qui change ainsi sa couleur politique auparavant centriste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants du quartier sont appelés les Monchatois<ref name="Montchatois">Modèle:Article.</ref>.
Initialement installée à la campagne où Modèle:Citation, la population de Montchat croît rapidement. Ainsi en 1856, on compte Modèle:Unité dans Modèle:Unité qui deviennent en 1896, quarante ans plus tard, Modèle:Unité dans Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1894, Montchat est désignée comme une Modèle:Citation. De nos jours le quartier se situe dans troisième arrondissement de la ville de Lyon. En 2013, la population municipale totale de cet arrondissement est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon les îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS) employés par l’Insee il est possible d'analyser la population du quartierModèle:Note. En 2013 la population totale estimée est de Modèle:Unité<ref name="InseeIRIS">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges
Actuellement, en retenant les données ci-dessus, le quartier compte Modèle:Unité plus d'habitants qu'en 1856. Cette population est d'une part largement installée d'autre part vieillissanteModèle:Note. Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Unité (18,94 %)<ref name="InseeIRIS"/>, bien qu’inférieur au taux national (23,6 %), reste supérieur à celui de Lyon (18,54 %)<ref name="LyonPOPT3"/>. Dans des proportions identiques aux répartitions nationale et de Lyon, la population masculine du quartier (46,87 %) est inférieure à la population féminine (53,13 %)<ref name="InseeIRIS"/>.
Enseignement
Depuis 1898, plusieurs établissements publics sont bâtis<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1898, sur un emplacement assez central, le groupe scolaire de Montchat (actuel collège Molière) est érigé par l'architecte Modèle:Nobr au no 31 de l'avenue du Château<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À son ouverture, il reçoit les élèves de l'école des garçons et de l'école des filles<ref>Modèle:Article.</ref>, mais ils restent séparés<ref>Modèle:Article.</ref>. Une nouvelle construction est adjointe en 2005Modèle:Note. Le Modèle:Date- est inauguré sa cantine dans une annexe préexistante de l’autre côté de l’avenue au no 42<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1912, l'école maternelle de Montchat est destinée à remplacer l'ancienne école maternelle et se situe à l'angle de la rue Louise et du cours Henri (actuel cours Docteur-Long)Modèle:Note. Les travaux successifs intègrent ce bâtiment au collège MoliéreModèle:Note.
En 1913, au nord, le groupe scolaire de la rue Louis est inauguréModèle:Note (actuel groupe scolaire Anatole-France). En 2014, il comprend une école maternelle au Modèle:Nobr et en angle une école élémentaire au Modèle:Nobr.
En 1934, à l'angle sud-ouest, l'école Jules-Verne est construite au Modèle:Nobr. En 2014 elle comprend une école maternelle et une école élémentaire.
En 1931, la décision de construire à l'est le groupe scolaire des Charmilles (actuel groupe scolaire Condorcet), est prise. L’architecte Conchon réalise cette construction de 1936 à 1937 au Modèle:Nobr. Il s’agit d’un bâtiment à deux corps situé de part et d’autre de cette rue. À son ouverture, l’effectif est de vingt-et-une classes, séparant les filles et les garçons, réparties en une école maternelle et une école élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette école admet, en 2013, seize classes accueillant toujours les mêmes niveaux. Certaines d’entre elles sont bilingues et emploient la Langue des signes française (LSF).
Dans les années 1960, l'école élémentaire Louise est ouverte au Modèle:Nobr. Elle se situe à proximité de l'angle du collège Molière ce qui forme ainsi pratiquement une unité.
Poste
Un autre service public s’impose dans le quartier. Ainsi, en 1896 l’ouverture d’un bureau auxiliaire de poste est sollicitée<ref>Modèle:Article.</ref>. Ultérieurement en apparait un second<ref name=Poste>Modèle:Article.</ref>. L’administration des Postes et Télégraphes décide l'ouverture au public d’un bureau à part entière, cours Henri, le Modèle:Date-<ref name=Poste/>,<ref>Modèle:Article.</ref> Modèle:Incise. En 2017, ce bureau de poste, au Modèle:Unité Eugénie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, témoigne toujours de la dynamique du quartier.
Manifestations culturelles et festivités
Guignol
En 1924, la troupe Guignol de Montchat est créée. Les représentations de la marionnette lyonnaise avec ses comparses ont lieu au patronage de Montchat pendant plusieurs années. Ce dernier n’a plus ces fonctions mais les prestations de Guignol sont toujours assurées dans le quartier, notamment lors des fêtes<ref name="Vessot"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Fêtes
En 1958, Georges BazinModèle:Note crée, pour le centenaire de Montchat, une association qui organise désormais les fêtes du quartier durant les trois jours de l'Ascension. Celles-ci sont animées par des bénévoles et supportées par les associations du quartier. À cette occasion des aides sont recueillies Modèle:Incise pour être redistribuées à des personnes âgées. Chat mythique et mascotte des fêtes, Minet, est de toutes les parades annuelles assis sur son trône<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'association Montchat en fête organise d’autres manifestations que ce soit la participation à la traditionnelle Fête des Lumières lyonnaise, ou un vide-greniers, ou le festival de poésie Modèle:Incise pour mettre en valeur le parc Chambovet<ref>Modèle:Lien web.</ref> et bien d'autres.
Maison de quartier
En 1909, l'architecte Modèle:Nobr réalise la Modèle:Nobr au Modèle:Nobr. Elle intègre ultérieurement le collège Molière attenant. Bien que l'entrée principale soit murée, son le nom occupe encore toute la largeur de la façade<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Puis le Modèle:Date- est inauguré le Modèle:Nobr Modèle:Incise dont l'architecte est Modèle:Nobr, au no 53 de la rue Charles-Richard<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1958, à l'occasion du centenaire de Montchat, une plaque commémorative est posée sur son mur ouest en hommage à Jean Louis François Richard-Vitton et à son rôle dans l'urbanisation du quartier<ref group="N">Ci-contre la photo de la plaque apposée sur un mur de l’espace Elsa-Triolet–Montchat situé au 53 rue Charles-Richard, Lyon Modèle:3e.</ref>. En 2013, cette maison de quartier rénovée devient l'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci héberge sous l’égide de la commune de Lyon, Le Foyer Montchat (salle de spectacles), La Maison des associations et La Maison des jeunes et de la culture de Montchat (MJC espace Montchat)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
De nombreuses associations sportives siègent dans le quartier. Parmi les infrastructures, au no 3 de la rue Jules-Verne le stade municipal Marc-Vivien Foé Modèle:Incise est la plus étendue. Il comprend deux terrains de basketball ou volleyball en ciment, une piste d’athlétisme et deux terrains de football pour des équipes de onze ou neuf joueurs. Toutefois du fait de leur revêtement synthétique ils n’appartiennent pas aux espaces verts. Les terrains sont utilisés par l’AS de Montchat Lyon qui date de Modèle:Date-. Les Modèle:Unité de ce club forment l’effectif le plus important de la Ligue Rhône-Alpes de football<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Le culte catholique romain, en raison de la démographie, ne peut plus être assuré dans la seule église Notre-Dame-du-bon-Secours qui date de 1875. Ainsi en 1933, une association loi 1901 nommée les amis de Sainte-Jeanne d’Arc aménage une chapelle provisoire (bénite le Modèle:Date-) au Modèle:Nobr. En Modèle:Date- est construite, au Modèle:Nobr, une église (bénite le Modèle:Date-), son presbytère et une maison d'œuvre. Cet édifice dont Modèle:Citation, est dominé par une tour octogonale de Modèle:Unité. Le Modèle:Date- depuis cette église, a lieu la première radiodiffusion d'une messe pour les malades. En 1997, elle est agrandie<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le culte protestant est aussi présent. En 1931, l’Église réformée de Lyon fait construire La Maisonnette au fond de l’impasse Jules Massenet. Ce temple en bois brûle fin Modèle:Date-<ref group="Bz">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1946, elle construit un temple au Modèle:Nobr. En 2008, les locaux ne s'avèrent plus adaptés, les lieux sont quittés au profit du tout nouveau Centre paroissial de la soie à l'est de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le terrain laisse place à un immeuble d'habitation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les Modèle:Nobr, l'Église évangélique libre de Lyon fonde un temple au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, afin d'assurer le culte juif, est créée l'association culturelle israélite de Montchat Modèle:Incise qui se tient dans un petit local au Modèle:Nobr. Puis le Modèle:Date-, est inaugurée une synagogue au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:ArticleModèle:Accès payant.</ref>.
Économie
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euros. À titre indicatif celui de la commune de Lyon est de Modèle:Euro<ref>Modèle:Lien web.</ref> et celui de la France métropolitaine est de Modèle:Euros par an<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour la ville, il s'agit d'habitants au revenu confortableModèle:Note.
Ce quartier reste résidentiel. Les commerces se situent essentiellement le long de deux axes principaux, le cours Docteur-Long et le cours Richard-Vitton, ainsi que sur les places du Château Modèle:Incise et la place RondeModèle:Sfn.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Montchat
La maison forte de Montchat Modèle:Incise est retrouvée dans les archives à compter de 1534.
Selon le plan de 1858, on y accède Modèle:Citation. Modèle:Citation.
Il s’agit d’une construction rectangulaire de deux étages dont la toiture est à quatre pans. Sur la façade ouest se trouvent cinq fenêtres par étages, plus ceux-ci sont élevés moins leur hauteur est importante. Un balcon en fer forgé surplombe la triple porte du rez-de-chaussée. Le côté sud est percé à chaque étage de quatre ouvertures.
L'angle sud-ouest est flanqué d'une tour crénelée. Cette tour porte une poivrière à son nord. Une restauration discutée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a Modèle:CitationModèle:Note
À l’intérieur, en 1980, se trouvent vingt-sept pièces avec une galerie de vingt-deux mètres comportant quatre voûtes cintrées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1993, la distribution des pièces est revue et les trois portes-fenêtres centrales de la façade ouest sont masquées par une véranda. La demeure qui n'offre plus de possibilité d'hébergement, accueille des conférences et des réceptions au sein de Modèle:Unité de verdure<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La tour est de nouveau restaurée en 2014<ref>Modèle:Lien webModèle:Accès payant.</ref>.
Cette bâtisse est successivement la propriété de la famille Catherin, des seigneurs de Bron, de la famille Basset, des révérends pères de la Congrégation de Notre-Dame des Feuillants, enfin de la famille Besson dont sont issus les Bonand, Vitton et Richard avant d’être vendue en Modèle:Date- à une famille d’industriels spécialisés dans les pièces automobiles, les BernardModèle:Note. En 1993, Louis Martinod, petit-fils des premiers acquéreurs Bernard, fait de l'habitat un lieu de réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parc Chambovet
Le parc Chambovet est bordé au nord-est par la rue Chambovet qui lui donne son nom. Situé sur les hauteurs de Montchat, il offre une vue sur la ville avec la basilique Notre-Dame de Fourvière et les monts du Lyonnais. Cette étendue d'environ cinq hectares comprend un parc municipal de quatre hectares et des jardins ouvriers. Dans le cadre de la charte de l’écologie urbaine du Grand Lyon, selon une liste actualisée en 1998, il est répertorié parmi les sites appartenant au patrimoine écologique de la métropole de Lyon. Il fait partie, pour sa part comme parc urbain et periurbain, des sept sites écologiques Modèle:LangModèle:Sfn.
Les soixante-cinq jardins ouvriers de Modèle:Unité environ, présents depuis 1926, ont initialement pour objet de compléter les ressources de leurs bénéficiaires et de leurs familles à l'exclusion de tout usage commercial. Avec les années 2000 les Modèle:Citation sous l'égide des Espaces verts de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Initialement campagne de Lyon, la caractéristique essentielle de ce parc en milieu urbain est son aspect champêtre qui associe prairie et partie boisée.
En 1940 cet espace vert est le jardin d’une maison bourgeoise située au Modèle:NobrModèle:Note. Il s’agit de la propriété de l’écrivain René Tavernier. Ce résistant crée le journal clandestin Confluences sous l’occupation allemande. À ce titre, il reçoit dans cet endroit à issues multiples de nombreux intellectuels. Du Modèle:Date- au Modèle:Date- Louis Aragon et Elsa Triolet et y sont hébergés sous les noms de Lucien et Élisabeth Andrieux. Ils forment notamment un mouvement de résistance en zone sud : le Comité des écrivainsModèle:Note. Le réalisateur Bertrand Tavernier, fils de René, en évoquant Aragon rapporte : Modèle:Citation. À sa demande une plaque commémorative relatant ces faits, dévoilée par Michel Noir maire de Lyon, est apposée en Modèle:Date- à l’adresse de la demeure alors démolie par les Hospices civils de Lyon (HCL)<ref name="Tavernier"/>,Modèle:Note. De l'autre côté de ce qui est devenu l'entrée est du parc Chambovet, est apposée le Modèle:Date- une plaque rappelant également la présence d'Elsa Triolet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1950, la commune acquiert le terrain, projette d’y construire un lycée mais en fait un parc municipal. En 1960, les Hospices civils de Lyon l’achètent pour y construire un hôpital, mais abandonnent le projet pour l’évoquer de nouveau au début des années 1990. L’association Parc Chambovet, créée en Modèle:Date-, rencontre l’assentiment de la mairie qui classe en 1994 le site en zone verte inconstructible. En 1998, la commune signe un bail avec les HCL qui lui revendent ce parc en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1997, Les Courses pédestres réunissent un dimanche matin au début du printemps environ deux-cents personnes des plus jeunes aux adultes. Par ailleurs, Un dimanche à la campagne est une fête familiale qui a lieu le troisième week-end de septembre. Pendant un après-midi, pique-nique et attractions pour les enfants sont à l’honneur. Plus de mille personnes sont accueillies<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sculptures d'Émile Peynot
En 1880, la municipalité choisi le sculpteur Émile Peynot pour réaliser une représentation de la République à l’occasion du centenaire de 1789. Celui-ci réalise, en collaboration avec l'architecte Victor-Auguste Blavette, un bronze qui la figure juchée sur une colonne de quinze mètres de haut<ref name=GC>Modèle:Article.</ref>. Aux pieds de cette élévation se trouvent quatre groupes statuaires en pierre qui représentent respectivement la Liberté, l'Égalité, la Fraternité et la Ville de Lyon. Celle-ci, soutenue par le Rhône et la Saône, pilote la République<ref>Modèle:Article.</ref>. L’œuvre est placée place Carnot puis elle est démembrée en Modèle:Date- lors de la construction de la Modèle:Nobr du métro. Les trois premières représentationsModèle:Note, de taille imposante, sont placées en 1976 dans la partie nord-estModèle:Note des trois hectares du parc de l'Est créé en 1975<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=GC/> Modèle:Incise. C’est ainsi que se trouve figurée la devise française Liberté, Égalité, Fraternité. Du nord à l’est se trouvent La Liberté qui porte la flamme républicaine en protègeant, L'Égalité qui tient deux hommes par les épaules alors qu’ils soutiennent la charte des droits de l'homme et plus en retrait La Fraternité, qui veille sur deux hommes qui s’entraident<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi que le veut le style de la sculpture publique de l'époque, les muscles des hommes sont saillants, leur force est perceptible, les drapés sont lourds<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Maison du docteur Long
La maison au Modèle:Nobr est un lieu de mémoire.
Le docteur Jean Long est un médecin né le Modèle:Date- à Alby-sur-Chéran membre du réseau de résistance Le Coq enchainé dès 1941<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À ce titre, Modèle:Citation. Son correspondant à Londres est André Philip. Surtout en raison de sa notoriété, et supposé franc-maçon, une mouvance occulte de la Milice, le Mouvement national anti-terroriste (MNAT), procède à son enlèvement le Modèle:Date- vers Modèle:Heure, l’emmène à Montluc, le torture et l’exécute à Feyzin au lieudit les Quatre-CheminsModèle:Note. Sa dépouille est retrouvée à même le sol portant la trace d’une exécution. Modèle:Citation. S’agissant du premier acte de ce type perpétré à Lyon par la Milice, il crée une vive émotion.
Une plaque est apposée le Modèle:Date-, sur laquelle on peut lire Modèle:Citation. L'importante voie de Montchat où se trouve sa maison, le cours Henri, est nommée cours du Docteur-Long le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Friche RVI
La friche industrielle laissée par Renault Véhicules Industriels Modèle:Incise est un site de construction de véhicules abandonné. Cet emplacement de Modèle:Unité, au cœur de Lyon, et mitoyen de l’angle sud-ouest du quartier de Montchat. De limites rectangulaires, il a pour façades le cours Albert-Thomas, Modèle:Unité rue Feuillat, Modèle:Unité avenue Lacassagne et Modèle:Unité rue Professeur-RochaixModèle:Note.
En 1899, il s’agit du lieu choisi par Édouard Rochet et Théodore Schneider pour y installer la première usine provinciale de construction automobile Modèle:Incise. À partir de 1909, celle-ci y installe une filiale qui devient le principal constructeur de carburateurs de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Société du carburateur Zénith<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis après de multiples activités industrielles, le site est repris par la société des Automobiles Marius Berliet en Modèle:Date-, qui fusionne en 1978 avec la société anonyme Renault Véhicules Industriels. Celle-ci en fait un magasin de pièces détachées pour poids lourds, puis le vend en 2001. Le Grand Lyon le rachète en 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’usine Belle Époque, de l’architecte Louis Payet, achevée en 1912 occupe les lieux. La longue façade de la rue Feuillat et les sheds rappellent la destinée de cette construction. Cette façade est marquée par un porche majestueux du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle prolongé par une verrière intérieure de même date. L’ensemble obtient en 2003 le label « Patrimoine du XXe siècle » et à ce titre fait l’objet d’une attention particulière de l’architecte des bâtiments de France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Grand Lyon redonne une autre vocation au site. Il le divise en 2005 avec la rue Félix-Rollet de sens est-ouest<ref name=FR>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Le campus de la société d'enseignement professionnel du Rhône (SEPR) s’y installe le premier en 2005 puis il s’étend en 2013. L’occupation par un collectif d'artistes autogéré prend fin en 2010<ref>Modèle:Vid Modèle:Lien vidéo.</ref>. En Modèle:Date- s'y tient la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment (FCMB). Puis en Modèle:Date- vient le tour de l’école Émile-Cohl Modèle:Incise et de l'Établissement d'enseignement supérieur en art mural (ÉCohlCité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La médiathèque Marguerite Yourcenar<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui fait partie du réseau de la bibliothèque municipale de Lyon, ouvre le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis le parc ZénithModèle:Note de Modèle:Unité est inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, enfin vient l'inauguration d'un gymnase, notamment accessible au handisport, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Chat
Ordre du Chat
Le Modèle:Date-, Georges Bazin enregistre à la préfecture l'ordre du Mérite monchatois initialement pour Modèle:Citation Actuellement connu sous le nom de l’ordre du Chat il remercie les personnes investies dans la vie du quartier. Il en est le premier grand chancelier et à ce titre gardien de la canne sur laquelle tout intronisé doit jurer fidélité à Montchat<ref>Modèle:Article.</ref>. Les intronisés ne sont pas obligatoirement des résidents ou des natifs de Montchat. Ainsi se retrouvent des personnalités diverses. Certaines sont nationalement connues telles Raymond Barre ou Louis Pradel, d'autres sont de renommée plus confidentielles telle Christiane Sibellin (Miss France 1965), ou encore de réputation purement lyonnaise, voir simplement bienfaitrices. Les quatre intronisés, à la fin de la fête annuelle de Montchat, prêtent serment sur les critères suivants : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>
Mésaventures du Chat
Dans une niche, à l’angle de la route de Genas et de la rue de l'Église, se trouve une statue en pierre du Chat<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Au même carrefour, de l'autre côté de la rue donc face à lui, également dans une niche, la Vierge Marie est représentée selon une statue en pierre datée de 1863Modèle:Note Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils veillent l'un et l'autre à l’entrée de Montchat.
Les assauts du temps suppriment la tête du félin dans les années cinquante. Le montchatois et médailleur, Paul Penin<ref>Modèle:Article.</ref>, réalise alors une figuration en pierre. Le Modèle:Date-, des voleurs profitent d’un échafaudage de travaux de réfection pour desceller puis emporter l’emblème. Heureusement deux semaines plus tard la statue est retrouvée dans une décharge en assez bon état général. Elle est ensuite replacée<ref group="Lg">Modèle:Harvsp.</ref>.
Personnalités liées au quartier
- René-Maurice Gattefossé (1881-1950), né à Montchat, précurseur en aromathérapie et dont un établissement siège momentanément à Montchat.
- Elsa Triolet (1896-1970) et Louis Aragon (1897-1982), poètes et romanciers, fondent pendant l'Occupation dans le quartier Montchat le Comité national des écrivains.
- Jean Reverzy (1914-1959), médecin installé à Montchat et écrivain, récompensé en 1954 par le prix Renaudot pour son roman Le Passage.
- René Tavernier (1915-1989), écrivain et journaliste replié pendant l'Occupation dans le quartier Montchat, éditeur de la revue littéraire libre Confluences.
- Najat Vallaud-Belkacem (1977), femme politique, conseillère générale du canton Lyon-XIII (essentiellement Montchat<ref name="JORF28200"/>) de 2008 à 2014.
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:ArticleModèle:NobrModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:NobrModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:OuvrageModèle:Nobr
- Modèle:OuvrageModèle:NobrModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.Modèle:Commentaire biblio
Autres sources
Plan local d'urbanisme du Grand Lyon, métropole de Lyon, 2005-2016
Articles connexes
- [[3e arrondissement de Lyon|Modèle:Ordinal de Lyon]]
- Liste des quartiers de Lyon
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Montchat - Lyon Modèle:3e : un ancien lieu-dit de la rive gauche du Rhône, Modèle:S.n., 1956
Montchat : regards sur l'histoire d'un quartier lyonnais, des origines à nos jours, Bellier, 2003
Autres sources
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