Mylène Demongeot

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Marie-Hélène Demongeot, dite Mylène Demongeot, née le Modèle:Date de naissance à Nice (Alpes-Maritimes) et morte le Modèle:Date de décès dans le Modèle:Arrondissement, est une actrice, auteur et productrice française.

Biographie

Enfance et famille

Marie-Hélène Demongeot naît le Modèle:Date de naissance- à Nice dans les Alpes-Maritimes<ref>Extrait de naissance 2317/1935 (source : Les Gens du Cinéma). Dans ses mémoires Tiroirs secrets, Mylène Demongeot précise elle-même son jour de naissance dans sa fiche d'état-civil, soit le 29 septembre.</ref>. Elle est la fille d'Alfred Jean Demongeot, né le Modèle:Date- à Nice et mort en 1961, et de Claudia Troubnikova<ref name="Le Monde">Modèle:Lien web.</ref>, née le Modèle:Date- à Kharkov (Ukraine, empire de Russie), morte en 1986. Alfred Demongeot est un haut fonctionnaire du ministère de l'Économie nationale, lui-même fils de Marie Joseph Marcel Demongeot<ref>Modèle:Lien web.</ref>, militaire de carrière, commandant d'infanterie, chef de bataillon au 76e RI, né le Modèle:Date- à Langres, Haute-Marne, mort le Modèle:Date-<ref>Soit tombé au combat comme en témoigne une stèle à la ferme Mennejean à Nanteuil-la-Fosse (mais le site Mémoire des hommes du ministère des Armées ne le recense pas comme mort pour la France), soit mort à Saint-Jean-de-Luz, à l’âge de 47 ans.</ref>,<ref>Il a écrit un livre, Citoyen et soldat ; voir Modèle:Lien web.</ref>, et de Clotilde Caroline Innocente Marie Faussone di Clavesana<ref>Clotilde Faussone di Clavesana appartenait à une famille de noblesse piémontaise, installée à Nice, et était la fille du comte Alfred Faussone di Clavesana et de son épouse, née Marie Laurenti-Roubaud.</ref>.

Mylène Demongeot a un demi-frère maternel, Léonide Ivantoff, né à Harbin (Mandchourie, Chine) le Modèle:Date-<ref name="Ivantoff" />. Sur ses papiers officiels est inscrite la date du Modèle:Date-, car il a été « rajeuni » de deux ans par sa mère et son beau-père pour compenser le retard qu'il avait pris à l'école à cause de leurs nombreux déménagements dans différents pays<ref name="Ivantoff" />. Sa date de naissance est changée par modification de ses papiers de naissance<ref name="Ivantoff" />, qui le mentionnent comme apatride, statut des Russes blancs exilés et donc de ses parents – sa mère et le premier mari de celle-ci<ref name="Ivantoff">Modèle:Lien web</ref>.

Mylène Demongeot passe son enfance à Nice<ref name="Le Monde" />, les quatre premières années dans une maison de la rue Frédéric-Passy chez sa grand-mère paternelle, ses parents vivant à Paris. Fin 1939, après la déclaration de guerre, ses parents la rejoignent à Nice.

Elle a 13 ans lorsque sa famille revient à Paris et s'y installe. Elle joue intensivement du piano<ref name="Le Figaro">Modèle:Article.</ref>, prenant des cours avec Marguerite Long et Yves Nat, et s'inscrit au cours Simon<ref name="Le Monde" />, qu’elle quitte pour suivre celui de Marie Ventura.

Carrière

Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires<ref name="Le Figaro"/> et tombe amoureuse du photographe Henry Coste (1926-2011), qu’elle rencontre en 1956. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces clichés qu’elle devra d’être remarquée par Raymond Rouleau à la recherche de « son Abigail » pour son prochain film Les Sorcières de Salem, rôle qui apporte le succès à Mylène en 1957<ref name="Le Figaro"/>, à l'âge de 21 ans. Henry Coste divorce et l'épouse en 1958<ref name="Le Monde"/>.

À ses débuts, sa blondeur et sa grâce mutine la font rivaliser avec une autre jeune actrice en vogue, Brigitte Bardot. Mais elle se démarque de BB, avec laquelle elle partage d'ailleurs une amitié et un même amour des animaux, en diversifiant ses emplois. Elle tourne très tôt dans des productions étrangères, notamment dans Bonjour tristesse de Preminger en 1958 et surtout en Italie. Dans ce pays elle se hisse au rang de star très populaire dès 1959 avec le péplum La Bataille de Marathon, et avec sa participation très remarquée auprès de Laurent Terzieff dans une mémorable séquence du film Les Garçons de Bolognini.

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Mylène Demongeot en 1961.

Comme elle est facilement étiquetée, à l'époque, de « blonde sensuelle », ses louables prestations dramatiques dans les films L'Inassouvie de Risi (1960) ou Le Cavalier noir (1961) de Baker seront souvent ignorées. Même quand elle change radicalement de registre avec ses rôles espiègles et attendrissants dans les élégants marivaudages de Deville (À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles), il semble que producteurs et public la préfèrent dans des séries populaires comme Les Trois Mousquetaires ou celle des Fantomas<ref name="Le Monde"/>

Mylène Demongeot a eu comme partenaires à l'écran quelques-uns des acteurs les plus réputés du cinéma : Jean Marais (à plusieurs reprises, dont la trilogie Fantomas), Yves Montand, Henri Vidal (dans Une manche et la belle et Sois belle et tais-toi), Curd Jürgens, David Niven, Steve Reeves, Roger Moore, Dirk Bogarde (dans Le Cavalier noir et Docteur en détresse), Jeffrey Hunter (dans L'Or des Césars et La Marine en folie), Sami Frey, Jean-Paul Belmondo, Michel Piccoli, Gérard Depardieu et des affinités avec de grandes figures comiques de l'écran et de la scène : Louis de Funès, Francis Blanche, Henri Salvador et Pierre Richard.

En 1966, lors du tournage pour la télévision d'un des épisodes des Dossiers de l'agence O, Mylène Demongeot rencontre Marc Simenon, réalisateur et fils de l'écrivain Georges Simenon, et l'épouse la même année, avec comme témoins Marcel Achard et Henri Salvador. Pour lui, elle met sa carrière professionnelle au second plan pour le seconder dans ses productions. Dans leur maison de Porquerolles, ils recueillent de nombreux animaux<ref name="Le Monde"/>.

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Mylène Demongeot en octobre 2013 à Waterloo.

Marc Simenon meurt accidentellement le Modèle:Date. Mylène Demongeot partage son temps entre l'écriture<ref name="Le Monde"/> et l'engagement pour différentes causes.

Le cinéma redécouvre sa dualité d'actrice populaire et avant-gardiste. Elle est capable de tourner aussi bien avec Michel Gérard qu'avec des auteurs comme Bertrand Blier ou Cédric Kahn ou encore de s'impliquer dans des productions comme La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec ou Victoire de Stéphanie Murat. Les années 2000 et 2010 continuent à lui offrir une grande diversité de rôles<ref name="Le Figaro"/> : elle alterne films à succès, comme 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal, la série des Camping de Fabien Onteniente<ref name="Le Monde"/>, avec les films de Hiner Saleem, qui l’emploie successivement dans Les Toits de Paris (2007)<ref name="Le Figaro"/> et Si tu meurs, je te tue (2011).

Entre Modèle:Date- et Modèle:Date- Mylène Demongeot est un membre régulier de l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL.

Vie privée et engagements

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Mylène Demongeot au festival de Cannes 1990.

Mylène Demongeot se marie deux fois<ref name="Le Monde"/>, en 1958 avec le photographe Henry Coste et en 1968 avec le réalisateur Marc Simenon, qui meurt en 1999. Avec Marc Simenon, elle habite à Poigny-la-Forêt dans les Yvelines, puis ils achètent en 1981 sur l'île de Porquerolles, dans le Var, la villa « Les Myriades », tout en conservant un appartement à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après la mort de son mari elle vend la villa de Porquerolles (2009). Elle s'installe en Mayenne angevine en 2011, dans une longère de Châtelain, près de Château-Gontier et du Refuge de l'Arche. C'est le fondateur de ce parc animalier spécialisé dans l'accueil d'animaux saisis ou recueillis qui l'incite à venir dans la région et lui trouve sa maison, une ancienne ferme entourée d'un grand terrain avec un étang. L'actrice s'implique dans la vie du refuge et devient présidente d'honneur de l'association qui gère le site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mylène Demongeot se présente comme candidate aux élections régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d'Azur sur la liste Énergie Sud de Bernard Tapie dans les Bouches-du-Rhône.

Elle s'engage en faveur de la cause animale, de la lutte contre la pollution et contre les mines anti-personnel (elle est marraine fondatrice de l'ONG HAMAP)<ref>Créée le 8 mai 1999 au lendemain de la convention d'Ottawa, cette ONG française assure une présence dans plus de 40 pays afin de réaliser des actions de déminage humanitaire et de reconstruction d'infrastructures, de mettre en œuvre des unités médicales fixes et mobiles, et de former des démineurs locaux aux techniques de déminage (cf. le site officiel de HAMAP (Halte aux mines antipersonnel)).</ref>

Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)<ref>« Comité d'honneur », sur le site de l'ADMD.</ref>.

L'actrice est victime pendant de longues années d'une escroquerie financière montée par son gestionnaire de comptes. Elle déclare avoir été volée d'une somme de deux millions d'euros, comme d'autres personnalités du cinéma telles qu'Isabelle Adjani, Alexandre Arcady, Monica Bellucci, Juliette Binoche, Olivier Martinez ou Samy Naceri<ref name=ParisMatch/>. La justice s'est saisie du dossier en Modèle:Date-<ref>« Un banquier soupçonné d'avoir escroqué des stars » sur lerepublicain-lorrain.fr (consulté le 27 décembre 2012).</ref>,<ref name=ParisMatch>« Deux banques condamnées », Paris Match, 8 juin 2014.</ref>. Elle relate ces années de procédure dans le livre Très chers escrocs… (2019).

Mort et obsèques

Mylène Demongeot meurt le Modèle:Date de décès-<ref>Modèle:Lien web.</ref> en soins palliatifs à l’hôpital Cognacq-Jay (Modèle:Arrondissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>) des suites d'un cancer du péritoine<ref>Modèle:Article.</ref>.

Ses obsèques ont lieu le Modèle:Date- au crématorium du cimetière du Père-Lachaise à Paris, en présence de plusieurs personnalités du monde du cinéma, dont Pierre Richard, Daniel Prévost et Dominique Besnehard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les cendres de l'actrice sont dispersées à plusieurs endroits.

Théâtre

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Filmographie

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Mylène Demongeot en 2008, Studio Harcourt.
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Mylène Demongeot en 2011 au festival du film de Cabourg.

Cinéma

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Années 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020

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Télévision

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Publications

Autobiographies

Récits et essais

Préfaces

Distinctions

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À la cérémonie des Césars 2005.

Décorations

Récompenses

Nominations

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

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