Pierre de Chevigné
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Pierre Gabriel Adhéaume de Chevigné, fils du comte François de Chevigné, officier de Marine, né le Modèle:Date de naissance à Toulon et mort le Modèle:Date de décès à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), est un colonel, résistant et homme politique français, qui fut ministre de la [[Quatrième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} République]] et compagnon de la Libération. C'est le petit-fils de la fameuse comtesse de Chevigné, modèle de la duchesse de Guermantes.
Biographie
Après des études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague puis au lycée Saint-Louis à Paris, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1927. Il en sort deux ans plus tard dans la promotion "Maréchal Gallieni". Officier d'Infanterie de 1929 à 1934, il quitte ensuite l'armée et devient secrétaire général d'une société familiale et journaliste. À partir de 1935, Pierre de Chevigné est Maire d'Abitain dans les Pyrénées Atlantiques.
Mobilisé comme capitaine de réserve en 1939, il commande une compagnie au Modèle:127e RI puis les Corps Francs du Régiment et enfin ceux de la Modèle:2e DI. En Modèle:Date- il reçoit une triple blessure par éclats de grenade et une quadruple blessure en juin, lors des combats de défense de Rethel au cours desquels il a pris la tête de son bataillon. Cité trois fois à l'ordre de l'armée, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur au titre de la campagne de France. Évacué sur l'hôpital militaire de Dax, il le quitte avant sa guérison, au moment de la demande d'armistice, et s'embarque à Saint-Jean-de-Luz, le Modèle:Date-, à bord de l'Ettrick, bâtiment britannique de transport de troupes, pour rejoindre l'Angleterre.
Il est envoyé au Moyen-Orient en Modèle:Date- pour commander le Modèle:1er Bataillon d'Infanterie de Marine (Modèle:1er BIMa) puis la Modèle:1re Demi-Brigade Coloniale, avec laquelle il est de nouveau blessé, par balles et éclats d'obus lors de la campagne de Syrie le Modèle:Date-. Appelé par le général Catroux, Haut-commissaire de la France libre au Levant, il y dirige son cabinet à Beyrouth et remplit en même temps les fonctions de chef des Services spéciaux au Moyen-Orient.
Pierre de Chevigné est promu colonel en Modèle:Date-. Nommé, début 1942, chef de la Mission militaire de la France libre à Washington, il rejoint son poste en Modèle:Date-, après avoir été détaché plusieurs semaines au Combined Operations (commandos de Lord Mountbatten) à Londres et avoir participé à l'opération Myrmidon sur Bayonne.
Il prend une part essentielle au ralliement des Antilles en Modèle:Date-. Nommé chef d'État-major des Forces françaises en Grande-Bretagne sous les ordres du général Koenig en Modèle:Date-, le colonel de Chevigné débarque en Normandie et dirige les opérations de la tête de pont de Bayeux en Modèle:Date-.
Nommé commandant militaire des régions libérées, il suit l'avance alliée de Bayeux à Nancy, en passant par Cherbourg, Rennes, Angers, Paris, Chalons. Pierre de Chevigné reprend après la guerre la Mairie d'Abitain qu'il gardera jusqu'en 1965 et devient conseiller général du canton de Sauveterre-de-Béarn (1945-1976).
Il est élu député MRP des Basses-Pyrénées aux élections de 1945-1958. Envoyé par le gouvernement en qualité de Haut-commissaire de la République française à Madagascar de Modèle:Date- au Modèle:Date-, il mène la répression, la reconstruction et la réorganisation de la Grande Île.
Secrétaire d'État à la Guerre de 1951 à 1954 dans les cabinets René Pleven, Edgar Faure, Antoine Pinay, René Mayer et Joseph Laniel, il est également ministre de la Défense nationale dans le gouvernement Pflimlin en Modèle:Date-. Président, de 1964 à 1976, du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, il est aussi gouverneur général honoraire de la France d'Outremer et administrateur de l'Union des Blessés de la Face (Gueules Cassées).
Pierre de Chevigné est décédé le Modèle:Date- à Biarritz. Il est inhumé au cimetière d'Abitain (Pyrénées-Atlantiques).
Il avait épousé d’abord à Paris le Modèle:Date-, Hélène Théodore Rodocanachi (née à Paris le Modèle:Date-, et décédée le Modèle:Date- - sœur de l’ambassadeur André Rodocanachi), puis le Modèle:Date-, Anne Lefèvre d'Ormesson, née en 1915 et fille de Wladimir d'Ormesson.
États de service militaires
- 1927 : entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- 1929 : sort de Saint-Cyr, promotion « Maréchal Gallieni »
- 1929-1934 : officier d'infanterie
- 1934 : quitte l'armée
- 1939 : mobilisé comme capitaine de réserve
- commande une compagnie au Modèle:127e RI
- commande les corps francs du Modèle:127e RI
- commande les corps francs de la Modèle:2e DI
- Modèle:Date : s'embarque à Saint-Jean-de-Luz sur le navire polonais l'Ettrick pour rejoindre l'Angleterre
- Modèle:Date : envoyé au Levant dans les troupes de la France libre :
- commande le Modèle:1er Bataillon d'Infanterie de Marine (Modèle:1er BIM)
- commande la Modèle:1ère Demi-brigade Coloniale
- directeur de cabinet du général Catroux, haut-commissaire de la France libre au Levant
- chef des Services spéciaux de la France libre au Moyen-Orient
- Modèle:Date : colonel
- 1942 : nommé chef de la Mission militaire de la France libre aux États-Unis
- printemps 1942 : détaché aux commandos des Combined Operations à Londres ; participe à une opération sur Bayonne
- Modèle:Date rejoint son poste à Washington
- Modèle:Date : contribue au ralliement des Antilles à la France libre
- Modèle:Date : nommé chef d'état-major des Forces françaises en Grande-Bretagne, sous les ordres du général Kœnig
- Modèle:Date : participe au débarquement en Normandie et dirige les opérations de la tête de pont de Bayeux
- nommé commandant militaire des régions libérées (premier officier français à exercer un commandement dans la France libérée) : Bayeux, Cherbourg, Rennes, Angers, Paris, Châlons-sur-Marne, Nancy.
Blessures
- Modèle:Date : triple blessure par éclats de grenade
- Modèle:Date : quadruple blessure lors des combats de défense de Rethel au cours desquels il a pris la tête de son bataillon ; il est évacué vers l'hôpital militaire de Dax
- Modèle:Date : blessé par balle lors de la campagne de Syrie
Distinctions
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur
- Modèle:Déco Compagnon de la Libération par décret du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Modèle:Déco Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations à l'ordre de l'armée au titre de la campagne de France
- Modèle:Déco Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 31 mars 1947<ref>Modèle:Lien web</ref>
Carrière politique
Mandats exécutifs
- 1935 : élu maire d'Abitain (Basses-Pyrénées)
- 1945-1965 : maire d'Abitain
- 1945-1976 : conseiller général du canton de Sauveterre-de-Béarn
- 1964-1976 : président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
Il est élu député MRP (1945-1958) des Basses-Pyrénées (auj. Pyrénées-Atlantiques) à la Première et à la Seconde Assemblée nationale constituante et à l’Assemblée nationale et siège au Palais-Bourbon pendant treize ans. Il est haut-commissaire à Madagascar de Modèle:Date au Modèle:Date, il y rétablit l’ordre en réprimant durement après les événements de 1947, ce qui lui vaut les vives critiques des communistes à son retour au Parlement pour les méthodes sanglantes utilisées lors de la répression.
Fonctions gouvernementales
- Secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement René Pleven (2) (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
- Secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Edgar Faure (1) (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
- Secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Antoine Pinay (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
- Secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement René Mayer (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
- Secrétaire d'État à la Guerre des Modèle:Page h' (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
- Ministre de la Défense nationale et des Forces armées du gouvernement Pierre Pflimlin (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
Au cours de ces fonctions, il s’efforce, malgré les contraintes budgétaires, d’améliorer la condition militaire, l’entretien des bâtiments, le niveau d’équipement et la gestion des arsenaux. Il justifie le déplacement de l’École de Saint-Cyr à Coëtquidan. Il fait approuver l'affectation de la caserne de Fontenoy à l'UNESCO. Il propose l’élévation de Leclerc à la dignité de Maréchal de France. Il critique Pierre Mendès France pour sa politique tunisienne et marocaine mais appuie sa politique en Algérie. Il appuie Guy Mollet lors de l'expédition de Suez et défend les droits d'Israël.
Pierre de Chevigné se prononce en faveur de la construction européenne (traités CECA, CED, CEE). Il s'en prend à Jean-Louis Tixier-Vignancour, candidat contre lui lors des élections de 1956 qui sera cependant aussi élu. En 1958, il vote la confiance à De Gaulle.
Bibliographie
Notes et références
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Son portrait sur le site de l'ordre de la Libération
- Sa famille, branche de l'Hébergement
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