Sauveterre-de-Béarn

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Sauveterre-de-Béarn (en béarnais Sauvatèrra ou Saubatèrre) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Sauveterriens<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.

À la frontière du Béarn, cette petite cité médiévale construite sur escarpement rocheux bénéficie de sa situation au carrefour de la Soule et de la Basse Navarre. Sauveterre possède d'importants vestiges médiévaux : église Saint-André, tour Monréal, pont de la Légende et restes de fortifications. Au pied de la cité s'écoule le gave d'Oloron.

La ville est une étape de l'une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Lemovicensis (ou voie limousine).

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Sauveterre-de-Béarn se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité d'Orthez<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Sauveterre-de-Béarn<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Guinarthe-Parenties (Modèle:Unité), Saint-Gladie-Arrive-Munein (Modèle:Unité), Osserain-Rivareyte (Modèle:Unité), Autevielle-Saint-Martin-Bideren (Modèle:Unité), Burgaronne (Modèle:Unité), Athos-Aspis (Modèle:Unité), Andrein (Modèle:Unité), Barraute-Camu (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Sauveterre-de-Béarn fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est drainée par le gave d'Oloron, l’Arrec Héuré, l'Arrioutèque, l’Arrec Baraillou, l’Arriou de Berdigué, un bras du gave d'Oloron, le ruisseau de Mailhos, le ruisseau de Rance, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communications et transports

Sauveterre-de-Béarn est distante d’environ Modèle:Nobr de la sortie autoroutière de l’A64 reliant Pau et Bayonne.

Elle est aussi desservie par :

En bus : KEOLIS ligne Dax/Puyoo/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/Mauléon ; TRANSPORTS 64 ligne 809 Orthez/Salies-de-Béarn/Sauveterre-de-Béarn/St Palais

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de Modèle:Nobr, de Puyoô. La gare d’Orthez se situe néanmoins à Modèle:Nobr de Sauveterre-de-Béarn et celle de Dax à 45 km.

En avion : les aéroports de Pau et Biarritz sont pratiquement à égale distance, soit une soixantaine de km.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Berges de l'Île de la Glère.jpg
Berges de l'Île de la Glère

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Espace naturel sensible

L'île de la Glère est un espace classé Espace naturel sensible du fait de sa végétation (peupliers noirs, buis très abondants, galets de calcaire, d’ophite, de grès et de granit venus des vallées d’Aspe, d’Ossau, et de Barétous). Le gave d'Oloron traverse la commune.

Urbanisme

Typologie

Sauveterre-de-Béarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), forêts (32 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (7,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

  • les Agnès ;
  • las Bordes ;
  • Castéra ;
  • Oreyte (uni en 1829 à Sauveterre-de-Béarn) ;
  • Sunarthe (uni en 1829 à Sauveterre-de-Béarn) ;
  • la Ville.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Sauveterre-de-Béarn est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron et l'Arrec Heuré. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2009, 2014 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:64513-Sauveterre-de-Béarn-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sauveterre-de-Béarn.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 73,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Sauveterre est mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées</ref> (d'après Pierre de Marca<ref name="Marca">D'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn</ref>), et apparaît sous les formes Saubaterre et Ssaubaterre ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Anciens Fors), Salvaterra (1235<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>), Sanctus-Andreas de Salvaterra (1251<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Oloron<ref name="cartulaire d'Oloron">Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Saubaterra (1253<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn">Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Saubeterre (1273<ref name="Raymond"/>, hommages de Béarn<ref name="Hommages Béarn">Hommages de Béarn, manuscrit de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Saubaterre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, fors de Béarn<ref name="Fors Béarn">Modèle:Fors de Béarn.</ref>), Sent-Anthoni de Saubaterre (1471<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Salvatierra (1520<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn"/>).

Autres toponymes

Les Agnès, hameau de Sauveterre, est mentionné sous la forme lo parsan deus Aignes en 1538<ref name="Raymond"/> (réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).

Le toponyme Oreyte apparaît sous les formes Oreite (1273<ref name="Raymond"/>), Oreyta (1305<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn"/>), Oreyte (1307<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Orthez<ref name="Cartulaire d'Orthez">Cartulaire d'Orthez, dit Martinet, manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives de la mairie d'Orthez</ref>), Erreyti (1397<ref name="Raymond"/>, notaires de Navarrenx<ref name="Notaires Navarrenx">Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Horeyte (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Oréite (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

L'Arrioutèque ou Rioutèque est un hydronyme désignant un affluent du gave de Pau, cité sous les graphies l'arriu de Ariuteca (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Riutèque (1863<ref name="Raymond"/>, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Le toponyme Sunarthe apparaît sous les formes Sunarte (1385<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn</ref>) et Sunarta (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>).

Graphie béarnaise

Son nom béarnais est Sauvatèrra<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Saubatèrre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Antiquité

Modèle:Sans source Dans Sauveterre et ses environs subsistent des vestiges de sites protohistoriques, comme le montre l'existence des lieux-dits « touroun » et « castéra ».

Le touroun est une enceinte circulaire de type « oppidum isolé ». Il s'agit d'une colline pourvue d'un parapet en terre. Il a un rôle de défense, d'observation et de communication avec le castéra. Le touroun de Sauveterre se situe à l'emplacement du château vicomtal construit au Moyen Âge. Il surplombait le gave d'Oloron et devait permettre de surveiller un pont en bois en contrebas.

Le mot « castéra » vient du latin « castrum ». Il s'agit d'un camp retranché. Le lieu-dit « castéra » à Sauveterre se trouve à environ Modèle:Unité au nord de la ville. Il présente une enceinte de forme elliptique ainsi qu'un fossé.

Ainsi, même si la ville de Sauveterre n'existait pas encore à cette époque, ces vestiges protohistoriques montrent bien qu’il y a eu une occupation du site bien avant le Moyen Âge.

Moyen Âge

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Vue sur la cité médiévale avec le gave d'Oloron.jpg
Vue sur la cité médiévale avec le gave d'Oloron.

On trouve la première mention connue du nom de Sauveterre dans le cartulaire de Dax, écrit vers 1120. Ce cartulaire explique que vers 1055, un certain « Loup Brasc de Sauveterre » est envoyé par le vicomte d’Oloron, Loup Aner, pour déloger le clergé dacquois au profit de l’évêché d’Oloron du Garenx et du Reveset (région environnant Sauveterre). Sa mission accomplie, Loup Brasc reçut un cheval de guerre de grand prix et gouverna la ville de Sauveterre. Sauveterre appartient donc désormais à la vicomté et à l’évêché d’Oloron. Peu de temps après, la vicomté d’Oloron est rattachée à la vicomté de Béarn : Sauveterre fait alors partie du Béarn.

À cette époque, Sauveterre ou « Saubaterre » en béarnais, est une ville construite sur un escarpement rocheux surplombant le gave d'Oloron. La cité médiévale faisait face à la Soule et au royaume de Navarre au sud, ainsi qu'à la Gascogne au nord-ouest. Sauveterre a donc pour rôle de défendre les frontières sud et ouest du Béarn. La ville forme un premier bourg, organisé autour du château, qui domine le pont enjambant le gave d’Oloron. Il s'agit du « bourg Mayou », ou « bourg Majeur » en béarnais.

Entre la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une église au nom de Saint-André est édifiée. Cette vaste église est construite hors du premier bourg. Un deuxième bourg, « le bourg Saint-André », va donc se créer autour de cette église. On construit notamment dans ce nouveau bourg la tour Monréal.

La création du bourg Saint-André coïncide avec le nom de Sauveterre. En effet, Sauveterre ou Salva Terra en latin signifie « la terre sauve ». Ce nom désigne une installation médiévale sous protection ecclésiastique : les Sauvetés, développées durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Une sauveté était délimitée par des croix et par des fortifications autour d’une église.

Le bourg Saint-André aurait donc pu être construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les évêques d’Oloron qui avaient un pouvoir encore persistant dans la région, et qui étaient alliés aux vicomtes de Béarn. Sauveterre serait donc une sauveté particulière car le vicomte et le clergé possédaient deux bourgs distincts dans la même ville. La tour Monréal qui est située juste à côté de l’église Saint-André pourrait alors être le palais épiscopal des évêques d’Oloron.

Au Moyen Âge, Sauveterre-de-Béarn devient l'un des principaux bourgs de la Vicomté de Béarn d'un point de vue économique et militaire. La cité devient également une halte indispensable pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle car la cité est située sur la voie de Vézelay.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Gaston VII de Béarn renforce les fortifications de Sauveterre-de-Béarn. Il fait reconstruire ou rénover le château vicomtal, l'hôpital des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et fortifie un pont primitif. Il meurt en 1290 en son château de Sauveterre.

En l'an 1276, Philippe III le Hardi, roi de France, décide de rétablir sa sœur, Blanche de France, sur le trône de Castille. Pour cela, le roi de France décide de lever en été un ost<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> considérable afin d’envahir la Castille. L’armée française s’arrêta à Sauveterre de Béarn et ne franchit pas les Pyrénées, faute de vivres suffisants et car l’hiver arrivait. Les troupes françaises rebroussèrent chemin en novembre de la même année.

Fichier:Vue sur la Tour Monréal et le Pont de la Légende.jpg
Vue sur la Tour Monréal et le Pont de la Légende.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le règne de Gaston Fébus apporte beaucoup à Sauveterre-de-Béarn. En pleine guerre de cent ans, Gaston Fébus obtient l’indépendance du Béarn. Sauveterre prospère encore davantage grâce à sa situation au carrefour de la voie Est-Ouest, entre Toulouse, située dans le royaume de France, et Bayonne, qui se situe en Gascogne anglaise, et la voie Nord-Sud reliée à l’Espagne. Les fortifications de Sauveterre-de-Béarn sont également renforcées et améliorées. Le château de Sauveterre et le pont, construits par Gaston VII de Béarn, sont remaniés par Gaston Fébus. Le pont prend alors son allure définitive, celle du pont de la Légende. Enfin, le 10 juin 1364, sur la demande de Gaston Fébus, le Pape Urbain V autorise l'installation des Carmes à Sauveterre. Dans son testament daté du Modèle:1er octobre 1530, Dossine CLAVARIE fait un legs à "l'église de Notre Dame des Carmes de Saubaterre" (E1615 Notaires de Navarrenx). Gaston Fébus meurt en 1391, dans la forêt de L'Hôpital-d'Orion lors d’une partie de chasse. Son corps est alors ramené dans le château de Sauveterre, la ville la plus proche. Il fut ensuite inhumé au couvent des Jacobins à Orthez.

Paul Raymond note qu'en 1385, Sauveterre comptait 226 feux, ce qui fait l'un des centres de population les plus importants du Béarn. Son bailliage comprenait également les paroisses de Carresse, Cassaber, ainsi que celles incluses dans les subdivisions de Garenx et dans la viguerie de Mongaston.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cité est toujours une ville-frontière économique, de garnison et de réception royale. En effet, lors de la campagne de Catalogne (1456-1466), en 1462 puis en 1463, Gaston IV de Foix-Béarn reçoit le roi de France Louis XI à Sauveterre. Ce dernier rencontre en 1462 Jean II, roi d’Aragon, sur le pont d’Osserain. Les vicomtes de Béarn, deviennent légitimement rois de Navarre à la suite d’une guerre de succession en 1479. Sauveterre jouera un rôle important dans l’indépendance de la Navarre durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à son statut de ville-frontière. Un troisième bourg, « le bourg Pléguignou » va être totalement réaménagé comme un bourg militaire face à la Navarre. L’arsenal y est d’ailleurs édifié dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Temps modernes

Fichier:Vue depuis le Pont de la Légende.jpg
Vue depuis le Pont de la Légende

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville de Sauveterre subit plusieurs revers.

En 1512 et en 1513, Jean d’Albret, soutenu par le royaume de France, essaie vainement de reconquérir la Haute-Navarre perdue face à Ferdinand de Castille. Les troupes françaises et béarnaises sont stationnées à Sauveterre et les attaques partent de la cité.

En 1523, Henri d’Albret, vicomte de Béarn, essayant en vain de reconquérir la Haute-Navarre perdue par son père Jean d’Albret, profite du différend entre le roi de France [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et le roi d'Espagne Charles Quint. La France envahit alors la Navarre et prend Pampelune. À la suite de quoi Charles Quint contre-attaque, récupère la Haute-Navarre et envahit la Basse-Navarre. L’Espagne de Charles Quint, sous le commandement de Philibert de Challon, prince d’Orange, veut alors envahir le royaume de France. Pour cela, Philibert de Challon doit passer par le Béarn, et en 1523, il se retrouve devant Sauveterre. Le 16 novembre 1523, le prince d’Orange assaille la cité de Sauveterre qui capitule<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le 2 décembre de la même année, le baron de Miossens et une petite troupe béarnaise parvient à reprendre Sauveterre.

Par la suite, la situation se rétablit et la Navarre est coupée en deux : la Haute-Navarre est sous domination espagnole tandis que la Basse-Navarre est conservée par le Béarn.

Pendant les guerres de religion, Sauveterre tout comme le Béarn devient protestante. Ville-frontière calviniste face aux Basques catholiques, Sauveterre est attaquée par les Basques en 1569. La ville est alors récupérée par la force, par un lieutenant soumis aux ordres de Jeanne d’Albret. À cette époque, le culte catholique est interdit dans la cité et le couvent des Carmes détruit ; les religieux sont bannis et exilés. L’église Saint-André est cependant épargnée et conservée pour l’exercice du culte protestant. Un temple est édifié par la suite. Le fort Tolose est également construit en 1580 afin de protéger le rempart nord de Sauveterre de potentielles attaques de la part du royaume de France catholique.

Lors de ces deux mises à sac, Sauveterre subit beaucoup de dégâts et perd de nombreux habitants. Elle reste pourtant un centre de pouvoir et de décision.

Dès le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en 1606, est créé dans la ville le siège d’une sénéchaussée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> où des décisions de justice sont rendues, ce qui donne à la ville un second souffle. En 1620, le Béarn est rattaché au Royaume de France. Le château n'est alors conservé que pour abriter des geôles.

En 1732, une crue emporte le pont de la Réclusy, le pont du Miéy et une partie du pont de la Légende. Ils ne seront pas reconstruits, faute de moyens. Un système de bac sera alors mis en place.

Révolution française et Empire

De 1789 à 1795, un nouveau pont est édifié mais la ville a déjà perdu beaucoup de son attrait commercial.

Lors de la Révolution, la sénéchaussée de Sauveterre est supprimée. Les sauveterriens, comme tous les béarnais, doivent alors abandonner le béarnais, langue qui fut celle de l’État souverain de Béarn.

En février 1814, à la suite de la perte de l’Espagne par Napoléon, l'armée de coalition anglo-portugaise sous le commandement du Marquis de Wellington envahit le sud de la France. Le Maréchal Soult a alors pour ordre d’empêcher la coalition anglo-portugaise de conquérir les villes de Bayonne, Bordeaux et Toulouse.

Le 24 février, quatre compagnies et un petit corps de cavalerie anglais passent le gave d’Oloron en aval du pont de Sauveterre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un régiment français attaqua aussitôt les troupes anglaises qui furent obligées de se retirer de l’autre côté du gave avec une perte de 90 hommes, dont quelques-uns furent noyés et 30 faits prisonniers.

Malgré cette victoire, les forces engagées dans le conflit de part et d'autre sont inégales, et les Français sont contraints d'évacuer Sauveterre dans la nuit du 24 au 25 février. Avant de se retirer de la ville, ils détruisent le pont de Sauveterre. Les Anglais le réparent, entrent dans Sauveterre et occupent la ville. Deux jours plus tard, le 27 février a lieu la mémorable bataille d’Orthez, à Modèle:Unité de là.

Époque contemporaine

Le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voit l'urbanisation de Sauveterre-de-Béarn se modifier : les murailles sont égalisées au Nord et à l'Ouest, des espaces publics sont aménagés comme la Place Royale, et de nouveaux axes de circulation comme la route de Salies-de-Béarn sont ouverts.

En 1829, les hameaux d'Oreyte et de Sunarthe sont réunis à la cité.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sauveterre avait deux gares<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’une se situait sur la ligne Sauveterre-Oloron<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l’autre se trouvait sur la ligne Puyoô-Mauléon. Les deux lignes sont aujourd’hui fermées et déposées, quelques ouvrages d'art subsistent encore.

Héraldique, devise et légende

Modèle:Blasonnement Devise : « Saubaterre, boune terre, boune gen ».

Cette devise vient des écrits en occitan de Gaston Fébus, Sauveterre, bonne terre, bonne gens.

Légende : En l'an 1170, la vicomtesse Sancie, l’infante Léofas, attend un héritier lorsque meurt son époux, Gaston V, vicomte de Béarn. Leur enfant nouveau-né, « difforme en tout son corps », à son tour est frappé par la mort. Des rumeurs sont alors avancées : « Elle a tué son fils en lui donnant le jour ! ».

Son frère, Sanche, roi de Navarre, estime que Sancie devra subir par l’eau le jugement de Dieu. Elle est conduite en robe blanche, devant trois mille personnes, sur le Pont Vieux de Sauveterre. Elle est jetée dans le gave pieds et poings liés. Elle regagne pourtant la berge opposée au pont : Sancie est bien vivante, Sancie est innocente !

Politique et administration

Fichier:Mairie Sauveterre-de-Béarn.JPG
Mairie de Sauveterre-de-Béarn.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de huit structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ;
  • la Communauté de communes du Béarn des Gaves ;
  • le SIGOM : Syndicat intercommunal de Gaves d'Oloron et Mauléon pour la gestion des berges ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
  • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys ;
  • Bilta Garbi : traitements des déchets ;
  • Syndicat mixte pour la gestion du tourisme.

Sauveterre-de-Béarn accueille le siège du centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-Béarn ainsi que ceux de la communauté de communes de Sauveterre-de-Béarn, du SIGOM et du syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

Jumelages

Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

La commune dispose d'un réseau d'artisans et de commerçants qui assurent le minimum des prestations nécessaires à la vie quotidienne de ses habitants : boulangerie, boucherie, supermarché, travaux du bâtiment, une offre de restauration de qualité avec la présence de restaurants et bars ouverts tant aux résidents qu’aux touristes de passage.

L’activité agro-alimentaire est effectivement une source d’emploi essentielle.

L’autre branche importante dans l’activité locale est la filière santé action sociale avec une maison de retraite et un centre médico-social.

L’agriculture représente aussi une partie des actifs non négligeable. Les exploitations agricoles sont essentiellement productrices de culture (maïs, blé, colza), mais aussi de viande de boucherie (blonde d’Aquitaine). L’ensemble de la commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, concernant le fromage de brebis. Il existe le label rouge bovin viande sur la commune.

La commune une activité touristique : depuis 2010, le Béarn des gaves bénéficie du label Pays d'Art et d'Histoire, octroyé par le Ministère de la Culture. Le Guide Michelin 2017 a apprécié sa venue à Sauveterre-de-Béarn en classant la cité parmi ses Plus beaux villages de FranceModèle:Référence nécessaire.

Culture locale et patrimoine

Fichier:L'église, la Tour Monréal, le gave,....jpg
L'église, la Tour Monréal, le gave...

Patrimoine civil

 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}.

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}).

  • L’hôpital des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • Le fort Tolose qui a été construit en 1580 lors des guerres de Religion afin de renforcer les remparts nord de Sauveterre. Ses murs font Modèle:Unité d’épaisseur et sont percés de meurtrières. Il est entouré d'un fossé et il comprend un étage.

Patrimoine religieux

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}). Sur le tympan de cette église sont représentés saint Matthieu (en jeune homme), saint Marc (en lion), saint Luc (en taureau) et saint Jean (en aigle).

  • La chapelle Saint-Martin de Sunarthe qui est une chapelle romane. Édifiée vers l'an 1250, elle faisait partie d'une abbaye laïque. Elle se situe sur le chemin de pèlerinage de Vézelay.
  • L'ancien couvent des Carmes fondé en 1364 sur la demande de Gaston Fébus. Ce couvent demeurera intact jusqu'en 1569, date à laquelle, après le saccage des Basques catholiques contre les protestants, tout le Béarn se replace sous l'autorité de Jeanne d'Albret. Les Carmes abjurent la foi catholique, ou sont pendus, ou jetés dans le puits du couvent.
  • La commanderie de Saint-Antoine ou couvent des Augustins. Sur la vieille porte plein cintre, sont gravées dans la pierre, les lettres "D.D.B." et au-dessous la date "14+60".
  • Le temple protestant a été bâti en 1808.
  • La commune se trouve sur la via Lemovicensis (ou voie limousine ou encore voie de Vézelay), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Patrimoine culturel

Fichier:Maquette de la cité médiévale de Sauveterre.jpg
Maquette de la cité médiévale de Sauveterre

En plein centre-ville, la tour Monréal abrite une reconstitution au 1/100e de la cité médiévale. Cette maquette a été réalisée par un historien local, M. André Joseph Gastellu, au prix de milliers d’heures de travail minutieux ; elle est aujourd’hui mise en valeur par un son et lumière qui retrace les riches heures de la cité entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}. Autour de la maquette, des espaces sont dédiés au patrimoine de Sauveterre, à l’histoire du Béarn, de la Navarre et de la France.

Manifestations culturelles et festivités

Équipements

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire, d'un collège public (le collège Reine-Sancie), d'une école et d'un collège privés (le collège Saint-Joseph), ainsi que d'un lycée privé (le lycée privé rural Notre-Dame).

Sports et loisirs

La commune dispose d'une salle des sports, d'une salle de judo, d'un parcours pour canoë-kayak. Elle dispose aussi de trois courts de tennis, d'un terrain de pétanque, de trois frontons et d'un stade de rugby.

Plusieurs activités sportives sont proposées, dont :

  • le rugby : l’Union Stadiste Sauveterre Rugby (USSR) ainsi que l'Union Sportive Sauveterre (club historique champion de France) fusionné avec l'AS Salies sous le nom Rugby Club Béarnais.
  • le tennis : le Tennis Club Sauveterre de Béarn ;
  • le judo : le Judo Club Sauveterre ;
  • le basket : le Sauveterre Basket Club (SBC) ;
  • le cyclisme : le Vélo Sport Sauveterre ;
  • le canoë/kayak : l'Union sportive Sauveterrienne Canoë Kayak (USSCK) ;
  • la pelote : l’US Sauveterre Pelote.
  • sports d’eaux-vives

L’omniprésence de trois poissons, saumon atlantique, alose et truite de mer, constitue le principal attrait de la pêche sportive. Plusieurs sentiers de randonnée existent.

L'Association Sauveterre-de-Béarn Espace Culturel propose des cours de musique, de danse et toutes sortes de manifestations culturelles.

Santé

La population peut bénéficier des services de la Maison de santé, tandis que, ostéopathes, infirmièr(e)s et pharmaciens renforcent le suivi médical local. Il y a aussi la présence d’une maison de retraite et d’un centre médico-social.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

  • Alexis Ichas : Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne - 2020.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail